Après avoir refusé de répondre à la convocation de la Direction générale de la recherche (DGR) depuis le 30 octobre dernier, le vice-président du Sénat a saisi l’Union interparlementaire pour une meilleure appréciation de ce qu’il qualifie de «totale violation de la loi».

Le vice-président du Sénat prêt à répondre à toutes les convocations. © Capture d’écran Gabonreview

 

Inquiété par la justice gabonaise pour ses propos tenus le 19 octobre dernier, sur la chaîne de télévision française TV5 Monde, le sénateur de la commune d’Oyem, Jean Christophe Owono Nguema, assure ses arrières. Il affirme avoir pris ses dispositions, en alertant les composantes de son réseau, notamment l’Union interparlementaire.

«Tous les contacts et réseaux sont déjà avertis. J’ai saisi l’Union interparlementaire, qui déjà en 2010 a rendu un avis favorable à notre saisine, quand le groupe PDG a voulu nous exclure de l’Assemblée nationale, Maître Paulette Oyane et moi, disant que tout mandat impératif est nul et cela est stipulé dans la Constitution», a confié le vice-président du Sénat à TV+, le 2 novembre 2017.

Précisant sa décision de ne pas répondre à la convocation de la DGR, afin de ne pas être confondu à ceux qu’il qualifie de hors-la-loi, Jean Christophe Owono Nguema a assuré être prêt à répondre devant les instances judiciaires, à condition que celles-ci soient justes et conformes aux dispositions légales.

«Si la loi est appliquée selon les règles, je me rendrai à toutes les convocations quel que soit le lieu, l’heure. Moi, je suis prêt à le faire, je ne fuirai pas devant les responsabilités, mais je dis, si la loi n’est pas appliquée selon les règles de la loi, je m’opposerai à cela et c’est cela ma position», a-t-il expliqué affirmant avoir la loi avec lui. «Le monde entier saura que le Gabon n’est plus un État de droit. Nous sommes dans un État voyou dans ce cas. Aucun OPJ n’a le droit d’interpeller un parlementaire, dans le monde, même un juge ne peut pas entendre un parlementaire. C’est consacré par nos textes».

 
GR
 

11 Commentaires

  1. ossami dit :

    Que dit notre éminente Bouaratsouo!!!!Allez dit nous quelque chose sinon ce sera à Jacques de parler.

  2. Dianacalendre dit :

    Lorsque la justice a deux vitesses fait son show au Gabon d’Ali Land.

  3. OLSEN dit :

    Je vous soutiens vénérable le GABON est en danger à cause de la futur révision constitutionelle restons tous mobiliser

  4. LOUISA dit :

    Venerable. vous avez raison. Mais lorsque les OPJ avec la complicité STEEVE NDONG ESSAME ( Substitut du proc a lepoque) ont detruit la vie sociale de votre compatriote JOSIANE MAVOUNGOU, vous et votre bande d’opposants et société civile vous en RIEZ.

  5. LE SCORPION dit :

    Donc l’union interparlmentaire peut aussi se taire sils apprenent que vous et vos amis etes des mechants.

  6. espoir dit :

    ONE fam(tu es un brave gacon)comme disent les fang du grand nord.on te soitient.

  7. Pierre Ntoum de Cocotier dit :

    Donc c’est une question de société pour la placer dans la rubrique société? Gabonreview vous aussi !!!

  8. Abdoul dit :

    y’a pas un éminent juriste ici qui peut venir nous édifier, nous interprète cette loi à ce sujet entre ce que le parlementaire raconte et les propos du procureur.

    • moukouambo dit :

      Les éminents juristes pour nous édifier?vous ne les trouverez pas .Il y en a et pourtant!Personne ne voudra se mettre à dos le pouvoir,à l’exception de Mr Moukagni Iwangou.Le parlement devait se saisir de ce dossier ,car aujourd’hui c’est Mr Owono Nguéma qui ne dit pas qu’un parlementaire du pdg pourra aussi être convoqué à la dgr?force doit rester à la loi (respect de la constitution et autres.)

  9. jean- jacques dit :

    Raison simple, comment accepter qu’un individu va a Tv profite de son tire de senateur par ce qu’il beneficie de l’uminité pour insiter la population aller dans la rue. ou va le Gabon avec ce genre des personnes, il faut fin à l’uminité. il doit être capturer c’est tout qu’il aille s’expliquer devant la justice.

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