A l’instar d’autres entreprises exerçant leurs activités au Gabon, la filiale nationale du groupe belge Siat a signé, jeudi 15 février à Libreville, la Convention cadre de partenariat «Apprentissage jeunesse» (Caj) avec le Fonds d’aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelles (Fir).

Le Fir et Siat Gabon ont signé, le 15 février à Libreville, le Caj. © Gabonreview

 

«Au terme de tractations ardues» initiées par l’Office national de l’emploi (ONE), par l’entremise du Fir, la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (Siat) a rejoint le groupe des 82 entreprises ayant signé le Caj, initié en novembre 2016. Et l’arrivée de cette société exerçant dans l’hévéaculture et l’élevage bovin n’a, pour Carmen Ndaot, que des avantages. «Le maillage territorial de Siat Gabon, dans le Woleu-Ntem, le Moyen-Ogooué, l’Estuaire et la Nyanga, et ses activités diversifiées constituent, selon la ministre du Travail, des atouts susceptibles de contribuer aux côtés de l’Etat gabonais et d’autres entreprises à la lutte contre le chômage, l’exclusion et la précarité sociales.»

Photo de famille au terme de la signature de la Convention. © Gabonreview

A Siat Gabon, l’on assure que la signature du Caj correspond aux valeurs sociétales de l’entreprise qui emploie plusieurs centaines de jeunes gabonais. «Il faut savoir que dans l’activité agricole, il existe un grand gisement d’emplois, et dans différents lieux du pays. Je remercie l’ONE d’offrir la chance à Siat Gabon de faire entrer dans ses écoles de saignée et d’apprentissage un certain nombre de jeunes afin qu’ils puissent acquérir des qualifications de base qui leur permettront de vivre dans leurs villages, à proximité de leurs familles, avec un métier dont ils s’apercevront qu’il est assez bien rémunéré», a indiqué Yanick Vernet.

Dans le cadre de cette convention, Siat Gabon s’engage à accueillir chaque année, pendant deux ans, 100 jeunes gabonais inscrits à l’ONE ayant ou non une expérience professionnelle. Si la société s’est également engagée à verser à chacun des bénéficiaires une allocation mensuelle pendant la durée du Caj, Hans Landry Ivala, DG de l’ONE, a précisé que «les frais liés à l’immatriculation à la CNSS, à la Cnamgs et au suivi administratif des stagiaires sont supportés intégralement et les différentes formalités sont effectuées par le Fir», dont il est le secrétaire exécutif.

Les 100 premiers stagiaires de Siat Gabon exerceront à Kango, Zile-Ikembele, Bitam, Mitzic et éventuellement au Ranch Nyanga. «La formation de ces compatriotes permettra de combler une carence dans le métier de saigneur et de superviseur de saignée», a indiqué le DG de l’ONE. Si elle considère que «c’est un bon départ», Carmen Ndaot n’a toutefois pas manqué d’émettre le vœu que Siat Gabon «ouvre ses portes à nos jeunes compatriotes dans le cadre du Caj au sein de (sa) structure administrative et de gestion».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Antoine BEKALE MESSIE dit :

    Cette nouvelle est telle une lueur d’espoir au bout du tunnel au vue de cette situation casi-cronique du chômage sur le sol gabonais.que Dieu vous vienne en aide…

  2. DAVY dit :

    Nous soutenons vos efforts mais faite un peu plus pour plus d’emploi

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