À un mois du coup d’envoi de la compétition, notre pays arrivera-t-il à tenir le pari de l’organisation et de la réussite de cet événement sportif continental ?

Judokas gabonais. © Gabon judo

Judokas gabonais. © Gabon judo

 

Prévu du 20 au 26 avril prochain, le 36ème championnat d’Afrique senior de judo accuserait du retard dans les préparatifs. Et les tensions sociales actuelles n’arrangent rien. Inquiet, l’un des membres du staff technique de l’équipe nationale et chargé de la programmation, n’a pas pu cacher son scepticisme, dans une interview accordée au site gabonallsport.info.

Selon Fabien Meylleux, la difficulté du comité d’organisation à respecter le timing, serait consécutive aux tensions de trésorerie que connait le pays et qui ne facilitent pas le financement de certains projets, mêmes ceux programmés depuis longtemps. Ainsi, à une quarantaine de jours du coup d’envoi de la compétition, le Gabon serait hors délai sur la commande des tapis et autres équipements. Pis : les athlètes seraient en attente d’un éventuel regroupement pour mieux se préparer.

Une situation qui ne serait pas sans conséquence pour le pays. «Les conditions ne sont pas encore réunies comme on le souhaiterait. On devait déjà effectivement être en regroupement. Ce n’est pas encore le cas. Nous avons pensé à des stages avec des équipes nationales d’autres pays et dont une équipe bis de France, qui devait venir afin de renforcer l’opposition. Tout cela ne semble plus possible compte tenu du manque des moyens. Qu’à cela ne tienne, l’équipe s’entraine avec les moyens du bord et on note une légère progression», a confié Fabien Meylleux.

Si tel est l’état des lieux actuel, qu’en est-il du transport, de l’hébergement et des accréditations pour les médias ? Avec un tel tableau, il est difficile de croire aux miracles.

 
GR
 

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