Privés de leur bourse d’études depuis deux ans, les élèves du Centre de formation et de perfectionnement professionnels (CFPP) Basile de Ondimba de Libreville sont entrés en grève le 17 mai.

Comme en décembre 2017 avec les agents de l’ANFPP, les élèves du CFPP-BO ont fermé le principal accès à leur établissement. © Gabonreview

 

Depuis deux ans, les élèves du CFPP Basile Ondimba de Libreville n’ont pas perçu leur bourse d’études. Lassés d’attendre, ils sont entrés en grève le jeudi 17 mai. Ils disent avoir pourtant tenté d’obtenir des informations de la part de la direction de leur établissement, en vain. Le préavis de grève de 48 heures déposé récemment sur la table du principal responsable du Centre n’a pas prospéré.

«Nous avons écrit pour essayer d’avoir des explications, rien n’y a fait», s’est plaint un des élèves en colère, regrettant le silence des autorités. Il y a quelques mois, alors que la grève des élèves du CFPP Basile Ondimba couvait déjà, la direction de l’établissement assurait avoir informé le ministère en charge de la Formation professionnelle et l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) de la situation des élèves. Depuis, ni les dirigeants du Centre ni les élèves n’ont reçu de nouvelles de la part des entités interpellées.

Or, cette énième grève lancée dans l’enceinte accueillant le CFPP-BO impacte les deux autres établissements : l’Agence nationale de formation et de perfectionnement professionnels (ANFPP) et l’Institut supérieur des technologies (IST). Réclamant «le paiement intégral» de leur bourse depuis leur entrée dans l’établissement jusqu’à maintenant, ayant barricadé tous les accès au Centre, les élèves du CFPP-BO empêchent tous les autres «locataires» de vaquer à leurs activités. Leur mot d’ordre : «pas de bourse, pas de cours».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Koumbanou dit :

    Entre ceux qui ne touchent pas leur bourse et ceux qui font grève, y-a-il encore des étudiants qui étudient ?

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