Dans un contexte particulier, Parfait Onanga-Anyanga a récemment été nommé à la tête de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Security Council Meeting: The situation in Burundi  Report of the Secretary-General on the United Nations Office in Burundi (S/2014/550)

Security Council Meeting: The situation in Burundi
Report of the Secretary-General on the United Nations Office in Burundi (S/2014/550)

 

Alors que le 14 août dernier des militaires gabonais, dès leur retour de Bangui, avaient laissé éclater leur mécontentement en raison du non-versement, dans les délais, de leurs arriérés de salaires, le même jour, l’Organisation des Nations-unies (Onu) annonçait la nomination d’un nouveau chef de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations-unies en Centrafrique (Minusca). Si personne ou presque ne s’y attendait, Ban Ki-Moon a décidé de faire confiance à Parfait Onanga-Anyanga, quelques jours seulement après avoir contraint Babacar Gaye à la démission. Le diplomate gabonais, officiellement nommé en tant que Représentant spécial par intérim pour la République centrafricaine et chef de la Minusca, aura fort à faire, avant les élections présidentielles et législatives prévues pour le 18 octobre prochain.

Nommé dans un contexte plutôt tendu suscité par un scandale mettant en cause plusieurs soldats de la Minusca, qui fait état de 57 allégations de fautes, dont 11 concernant potentiellement des cas d’abus sexuels sur des enfants, Parfait Onanga-Anyanga a pour mission de faire la lumière sur ces sombres affaires, dans le but de retrouver la confiance des populations de la Centrafrique. D’autant qu’il est loin d’être un novice dans le domaine. Disant savoir faire confiance au promu, lors d’une récente réunion à huis-clos au siège de l’organisation, le secrétaire général des Nations-unies a rappelé ses années d’expérience au sein de l’Onu, y compris comme chef du Bureau au Burundi (BNUD), où il fut nommé en 2012, en vue de «conduire le dialogue entre gouvernement et opposition pour sortir de la crise politique». C’est donc dire si le Gabonais, jadis chargé des affaires politiques et des affaires de désarmement à la mission permanente du Gabon à New-York, est attendu au pied du mur, alors qu’une nouvelle accusation portée par l’organisation Amnesty International rapporte que des Casques bleus auraient tué un adolescent de 16 ans et son père et violé une fillette de 12 ans.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Sandrine dit :

    Félicitation à ce compatriote .

  2. Romaric dit :

    C’est un honneur pour le gabon , encore bravo!!

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