Les aspirations de la jeunesse de la sous-région d’Afrique centrale, confrontée à diverses crises, ont retenu l’attention des chefs d’Etat et de gouvernements de la CEEAC qui ont annoncé, au terme de la 8e Session extraordinaire de leur conférence, le 30 novembre 2016, à Libreville, l’organisation prochaine d’un forum régional de la jeunesse.

Les chefs d’Etat et de gouvernements de la CEEAC présents le 30 novembre 2016, à Libreville, pour leur 8e Conférence extraordinaire sur la paix et la sécurité. © Gabonreview

Les chefs d’Etat et de gouvernements de la CEEAC présents le 30 novembre 2016, à Libreville, pour leur 8e Conférence extraordinaire sur la paix et la sécurité. © Gabonreview


 

Au terme d’une journée marathon consacrée aux questions sécuritaires dans la sous-région d’Afrique centrale à laquelle prenaient part les chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), plusieurs résolutions ont été prises. L’une d’entre-elles porte sur la convocation, dans un bref délai, d’un forum régional de la jeunesse.

En effet, «vu le poids démographique de la jeunesse, la prise en compte de ses profondes aspirations est un élément pertinent pour assurer la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique centrale», ont estimé les chefs d’Etat. Ces derniers ont préconisé, dans un bref délai, «d’explorer les voies et moyens de la convocation d’un forum régional de la jeunesse en vue d’approfondir cette problématique et de formuler les stratégies de mise en œuvre des décisions prises par les Chefs d’Etats au niveau continental».

Toutefois, les résolutions qui seront issues de ce forum de la jeunesse seront-elles prises en compte par les dirigeants ? Les assises de Libreville se sont soldées par une série des résolutions dont on ne sait, si elles seront suivies d’effet. Il s’agit, entre autres, d’encourager le renforcement de la sécurité transfrontalière à travers les efforts conjoints de surveillance et de certification des ressources naturelles à l’exportation ainsi que la lutte contre le braconnage et les trafics frontaliers illicites, conformément aux instruments juridiques nationaux et internationaux en vigueur. Le renforcement de la coordination des efforts de surveillance et de collecte des renseignements en temps réel entre les Etats en vue de prévenir la montée de l’extrémisme violent et du terrorisme, le soutien aux efforts d’intégration économique régionale grâce notamment à l’établissement d’une Zone de libre échange (ZLE).

Il ne fait aucun doute que si l’ensemble de ces résolutions sont traduites dans le fait, leurs effets induits permettront de mettre à l’abri de l’oisiveté une grande partie de la jeunesse. Sans des actes concrets, sans des solutions pérennes pour le mieux-être de cette frange de la population, les crises au chevet desquelles les chefs d’Etat de la CEEAC se sont penchés le 30 novembre à Libreville s’enracineront. Et le Forum de la jeunesse ? Gageons que Ahmad Allam-mi, le Secrétaire général de la CEEAC à qui la Conférence des chefs d’Etat a demandé de mettre sur pied cette rencontre, saura faire exécuter par les Etats les résolutions de ces assises.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Richard dit :

    Forums, forums !! La panacée ?

  2. lepuant dit :

    Toutes ces résolutions et récommandations relèvent de l’utopie . C’est une vue de l’esprit surtout pour le gabon !Si déjà au niveau du gabon nous n’arrivons à réaliser le plus facile , ce n’est pas le compliqué qu’on réalisera .
    Pour la securité et le véritable décollage de nos ETATS ( afrique centrale ) ils faut que ces derniers soient dirigés par des Messieurs élus DEMOCRATIQUEMENT, et non par ceux qui s’imposent et qui sement la terreur et tuent les peuples .

  3. lleokhardo dit :

    blablabla…car, tout est théatralité

  4. CHARY dit :

    Forum, séminaire, grande conférence et blablabla, Les jeunes Africains souffrent? Eh bien organisons un séminaire!?? Ailleurs, on prend des mesures concrètes, comme le programme Eurasmus pour les jeunes Européens, les emploi aidés, les stages en entreprises, une allocation aux jeunes, l’organisation de l’apprentissage a des métiers etc. les états de la sous-région sont riche et ont les moyens de mettre en place de telles mesures pour la jeunesse; mais bon, mentir est plus facile, surtout lorsqu’on est déshumanisé et intellectuellement médiocre, comme nos bon dictateurs en Afrique central.

  5. Steeve Barrow dit :

    Que de moqueries sur la jeunesse (?)

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