L’entreprise de BTP conteste la résiliation du contrat par l’Etat gabonais sur le chantier PK12-PK40 sur la nationale 1, alors que ce contrat n’est pas arrivé à terme

L’Etat poursuivi par Cedex-Entraco pour rupture abusive de contrat. © Gabonreview

 

C’est probablement devant les tribunaux que va se solder le contrat liant l’Etat gabonais à l’entreprise de BTP Cedex-Entraco. Le 8 décembre, le gouvernement avait décidé de résilier tous les contrats avec certaines entreprises engagées dans certains chantiers routiers.

La décision du gouvernement est dictée par des «manquements graves au cahier des charges», par ces entreprises. Pour Cedex-Entraco, il s’agit d’une rupture abusive du contrat. Fort de cet argument, elle a porté plainte contre l’Etat en vue d’une réparation du préjudice.

L’information a été relayée par le ministre d’Etat en charge des Travaux publics dans les colonnes du quotidien L’Union. «Nous avons résilié ce marché et l’Etat est aujourd’hui poursuivi en justice devant les juridictions compétentes par l’entreprise Eurofinsa Entraco-Cedex. Donc vous comprenez que c’est un problème de rigueur mais surtout de volonté de faire quelque chose de bien, si nous avons la volonté de faire et si nous mettons derrière la rigueur nécessaire. En effet, la résiliation de ce contrat va nous permettre de conclure un autre marché, mais cette fois-ci à des conditions acceptables parce que pour des travaux de cette nature qui relève des infrastructures lourdes encore une fois dont la durée de vie ne peut pas être inférieure à 15 ans », a indiqué Jean-Pierre Oyiba.

Le contrat signé en 2008 avec l’entreprise Cedex-Entraco du groupe Eurofinsa prévoyait initialement des travaux sur le linéaire PK12-PK75 Pont Agoula. Deux ans plus tard, le dimensionnement a été modifié et réduit au linéaire PK12-PK40, mais en 2X2 voies cette fois.

«Ce marché initial était à 61 milliards FCFA. Le marché revu en 2010 s’élève à 91 milliards. Ces 91 milliards, vous savez que c’est une infrastructure lourde qui ne relève pas des programmations budgétaires parce que tous les marchés en programmation budgétaire sont malheureusement arrêtés et les 91 milliards que l’Etat a emprunté auprès d’une banque européenne, via cette entreprise pour pouvoir financer ces travaux, mais hélas à des taux prohibitifs, à des conditions difficiles. Et le dossier n’a pas été suivi d’effets puisque nous avons connu d’entrée de jeu des difficultés financières, le respect du règlement de l’échéancier mais surtout l’incapacité de cette entreprise à s’accorder avec l’ANGTI pour réaliser les travaux demandés», a justifié le ministre d’Etat.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

13 Commentaires

  1. howard dit :

    a qui le faute franchement?

  2. Patrick ANTCHOUET dit :

    A qui la faute franchement ? Juste parce que l’entreprise adjudicataire ne s’est pas entendue avec l’ANGTI, on lui retire le marché ? On verra avec le procès qui va arriver si les investisseurs étrangers sont respectés au Gabon. Le respect et l’indépendance de la justice sont des critères importants pour les investisseurs.

  3. Shaka Loubedi dit :

    Alors il parle de 91 milliards pour faire 28km de route (PK12-PK40) soit 3 millions 250 mille FCFA pour groudonner 1 metre de route! je dis bien 1 metre de route! Sont-ils serieux d’accepter une telle offre? Ils ont memes ete incapables de discuter cette proposition et ils sont les premiers a se plaindre. Cela me parait louche. Une veritable enquete devrait etre diligenté et les coupables (je suis sure qu’Ali Bongo en fait partie) doivent etre sanctionnés.

  4. Olsen dit :

    Sans interêt entreprise appartenant aux BONGO qui se voit rétirer un marché obtenu de gré à gré pour nous quoi?

  5. serges dry dit :

    bjr la faute reviens au ministre de ne pas surveillé les chantiers et de d etre sérieux dans la signature de ses contrats,nous voyons par contre le senegale qui en 3ans a réalisé la construction inaugurer leur Université sans aucun commentaire ou une campagne mais nos dirigeant qui font les feuilles de paille qui ne réalise aucune oeuvre en plusieurs année?donc a ce que les gabonais saches c est que tant qu ali bongo sera la aucune oeuvre ne sortira de terre juste mquelque modification de batiments et de oute.

  6. serges dry dit :

    aussi si ali bongo etait réfléchi il devrait demander a ses ministres de continuer sur le ancien projets qui n ont jamais vu le jour malheureusement il ne fait que compléter l échec en multipliant les projets qui ne verront jamais le jour , c es a dire y a mangue d argument et de responsabiliser a son poste de président d un pays a moins de 2 millions d habitants,mr Ali bongo on peut donne raison a ceux qui vous empêchent de travailler puisque depuis votre mise en poste a ce fauteuil qui les gabonaises et gabonais ne reconnaissants pas de continuer a ce prendre comme leur représentant…

  7. ébirane dit :

    dites combien de kilomètre de bitume avez-vous fait en 2 ans? à part farcé sur la route pour justifier le montant que vous allez réclamer à l’État.c’est pour cela que j’aime la guinée équatoriale, tu veux obtenir un marché tu exécutes les travaux,l’État te paies après livraison. ici vous attendez que l’on vous paie avant de démarrer les travaux.

  8. belange dit :

    Pour info il n y a jamais eu de société ceddex entraco encore moins eurofinsa.
    Le marché pk 5 pk 40 était attribué au groupe eurofinsa (ceddex au Gabon) et Entraco n était que simple prestataire…Entraco a toujours livré ces chantiers en tant société citoyenne et n’a pas porté plainte à l’état. A ma connaissance

  9. AIRBORNE dit :

    Entraco c’est qui ? C’est du Bongo via Delta Synergie. La maniere vous avez roule Santullo, c’est la meme chose avec Entraco dont les parts reviennent aux Bongo.

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