La paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent au sein de la CEEAC et de la CEDEAO, va faire l’objet d’un sommet réunissant une vingtaine de chefs d’Etat, a annoncé le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca), basé à Libreville, sans préciser le lieu de la rencontre, contrairement au ministre Togolais en charge du dossier.

Noël Nelson Messone (à g.), le ministre des Affaires étrangères du Gabon, et Robert Dussey, son homologue du Togo, le 21 avril 2018 à Lomé. © togobreakingnews.info

 

Une réunion conjointe des dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent dans ces deux zones sous-régionales, est programmée pour juillet 2018. Annoncée le samedi 21 avril dernier par un communiqué du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca) basé à Libreville, la rencontre a été préalablement annoncée à Lomé au Togo, où s’est tenu, le 20 avril dernier, une réunion préparatoire entre la CEDEAO et la CEEAC.

Le lieu de la conférence n’a pas été indiqué par la communiqué. Mais, le ministre Togolais des Affaires étrangères a confié, au sortir des travaux de la capitale togolaise, que les détails pratiques du sommet qui devraient réunir à Lomé une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement seront communiqués dans les prochains jours.

Co-présidée par Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères du Togo et son homologue gabonais,  Noël Nelson Messone, en leur qualité de président en exercice du Conseil des ministres des deux communautés respectives, la réunion de Lomé a permis «un état des lieux de la situation sécuritaire ainsi que des initiatives déjà entreprises en vue de l’organisation de ce Sommet»

Pour rappel, dans une résolution adoptée le 31 mars 2017 le conseil de sécurité de l’ONU recommandait «vivement» aux deux structures sous-régionales «de redoubler leurs efforts en vue d’appuyer les gouvernements de la région, ainsi que les organisations sous régionales et régionales, afin de remédier aux effets des violences commises par Boko Haram et l’EIIL (État islamique d’Iraq et du Levant) sur la paix et la stabilité dans la région, notamment en s’attaquant, conformément à la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, aux conditions qui pourraient être propices à la propagation du terrorisme ainsi qu’à l’extrémisme violent qui peut constituer un terrain favorable au terrorisme».

 
GR
 

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