Dans la foulée de l’inauguration par le président Ali Bongo, du complexe sportif baptisé Michel Essonghé, personnalité de la ville de Port-Gentil et de la province de l’Ogooué-Maritime, ce dernier exhorte les Gabonais à faire preuve d’union au-delà de leurs différences politiques pendant la Coupe d’Afrique des Nations de football 2017.

Michel Essonghé, personnalité dont le nom a été donné au complexe sportif de Port-Gentil. © Gabonreview

 

Gabonreview : Pourquoi ce stade porte-t-il votre nom ?

Michel Essonghé : Je suis ému par le geste que le chef de l’Etat vient de poser à mon endroit. Je suis profondément ému. Je n’ai pas de mots parce que je considère qu’il n’y a pas de raisons particulières au regard de ce que je suis, de ce que je fais, de ma carrière. Il n’y a pas de raison particulière que je mérite une telle attention de dimension nationale, internationale. Je lui en suis reconnaissant et j’espère que dans ce stade auquel il a bien voulu donner mon nom ; les Gabonais, les sportifs africains, les sportifs du monde entier pourront s’épanouir d’une part, et que d’autre part cette émulation permettra à des générations de jeunes gabonais de pouvoir se développer et s’exprimer dans le sport, dans le football et dans athlétisme.

Comment lutter contre les appels au boycott  de la Can 2017 ?

Le sport est une compétition du corps et du cœur. Les Port-Gentillais devraient comprendre qu’au-delà de tout ce qui peut nous amener à considérer que nous sommes divisés, ce qui est faux d’ailleurs, parce que nous ne sommes pas divisés, nous luttons pour le développement de notre pays, pour qu’il avance. Chacun dans son bord, nous ne sommes pas des ennemies. Le sport est un lieu de rassemblement ; le rassemblement de tous les enfants d’un pays, d’une région et du monde. Il y a bien des compétitions olympiques, des compétitions régionales, sous régionales, inter-régionales. Nous devrions comprendre qu’au-delà de la politique, le sport est une école pour tout le monde. C’est un lieu de rassemblement et nous devrions, dans la mesure que cette épreuve se déroule dans notre pays, considérer que c’est le Gabon tout entier qui est engagé. Ce n’est pas telle province, ni telle ville, mais c’est le Gabon tout entier. Au-delà de notre appartenance politique, nous devons savoir nous retrouver pendant cette période pour magnifier le sport et pour magnifier aussi notre pays qui a l’honneur d’accueillir une compétition internationale très importante. La politique, oui, le sport est un élément important pour notre pays et je pense que nous devrions, en tant que Gabonais, saisir cette opportunité pour faire preuve de notre union, de notre rassemblement au-delà nos différences politiques ou autres.

Je Souhaite que les Panthères soient agressives, des Panthères efficaces. Qu’elles gagnent tous les matchs qu’elles disputeront pour être en finale de cette compétition.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. ma vie, ma terre, ma patrie, le Gabon dit :

    pure comédie; vous n’êtes pas des énnemmis mais vous traquez ceux qui ne pensent pas comme au point d’attenter de façon permanente à leur vie….

  2. SEMA dit :

    Voila des gros fossoyeurs de la République;l’homme de la nébuleuse Bourses et Stages d’antan.
    Il part de union au dela des differences politiques.Tout ce qui sort de leurs bouches, du fait tension entre la conscience et la cupidité, est toujours FAUX. On a pas un problème de differences politiques, ça ne saurait en un être, nous avons un problème avec le respect du verdict des urnes et l’assassinat de nos frères et soeurs.
    À un âge on doit avoir honte de mentir.

  3. edzangbi dit :

    sacrés Michel, tjrs le mot pour rire

  4. EYANG dit :

    De cette réaction faite à chaud je retiens un minimum d’objectivité et un sens de responsabilité de la part de ce monsieur qui ne nie pas la nature de l’environnement qui prévaut dans notre pays après les événements postélectoraux. Mais par devers tout appel à la cohésion durant cette compétition. Et dans le quotidien l’Union du jour , il affirme bien que ce n’est pas une compétition de foot-ball qui effacera les traumatismes et les drames enregistrés. Et que le sport nous offre une occasion de consolider notre vivre ensemble, le temps des réparations viendra. J’avoue que c’est une attitude responsable qui n’est pas aux antipodes de nos opposants d’hier et d’aujourd’hui. Et quand cela semble bien dit il faut le reconnaitre. Quoi que Bongo fasse, il y aura des réparations avec ou sans lui. Le moment importe peu et La CAN ce n’est pas l’argent d’Ali, mais l’argent du Gabon et des gabonais , mieux Ali n’est pas un joueur , car s’il aurait été il serait un piètre joueur comme il est piètre politicien .

    • le moins âgé au grade le plus élevé dit :

      Ce monsieur est trop bien malin pour ignorer certains faits! la CAN a été achetée à coup de milliard par le Gabon au detriment de l’algérie qui presentait un meilleur dossier que nous car Bongo avait dejà à cette période en tête son passage en force. il lui fallait une manifestation comme la CAN pour tenter d’entuber les Gabonais et repartir pour 7 ans de detournement en plus. Votre plan tombera à l’eau car contrairement à ce que vous pensiez, l’opposition est unie, et la contestation ne faiblit pas, mieux vous n’avez aucune légitimité pour annoncer aux gabonais l’austérité qui nous attend dans quelques mois!

  5. gabon d abord dit :

    GABONAIS NORMAL ….. LAISSE ALI OBACHA COMME SEUL JOUEUR, SEUL SPECTATEUR, SEUL PRESIDENT, SEUL ROI DE SA CAN
    ALORS NE PART PAS AU STADE

  6. CHARY dit :

    Pas un mots sur nos « martyrs », mais un appel a « l’union » pour faire la fête??? ILS SONT FOU. ASSISTER A CETTE CAN DU SANG, C’EST ETRE COMPLICE DES TUERIES DES GABONAIS.TOUS CEUX QUI IRONT AUX STADES (qui vont peut être s’écrouler) SONT MAUDIT.

  7. Juan dit :

    Vraiment tonton Michel, tu avais besoin du Roi nègre pour devenir célèbre? S’il ya un péché qui désole énormément le seigneur c’est la cupidité.

    Si vous mettez de côté les valeurs dont il vous a fait don pour s’émouvoir devant celles que de simples mortels vous octroient vous êtes maudit à vie!

    Si ce n’est que graver ton nom sur un tabernacle, il suffisait de baptiser tous les CK-Do « Essonghe »! Au moins la la gloire aurait été un model a l’image de Mac Donald!

    C’est au Gabon que l’Afrique saura pour la première fois qu’après les vivants c’est le néant. Que le mot esprit, ancêtre, et mort ne sont que du pipi de chat! Car chez nous ont foot sur des cimetières.

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