Ayant laissé ses proches dicter leur loi dans ce milieu, s’étant personnellement trop avancé, le président de la République ne peut s’exonérer de toute responsabilité dans la sortie de route de l’équipe nationale de football, au premier tour de la Coupe d’Afrique des nations.
Ali Bongo en total look (Caf, Fégafoot et Panthères du Gabon). © Leral
 
Tout au long de la période préparatoire, la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017 a été l’objet de tous les phantasmes, de toutes les contradictions et de débats sans fin. Longtemps, la question des infrastructures et de leur viabilité alimenta la chronique. Les sceptiques se demandaient alors si les stades pouvaient être livrés à temps. Au lendemain de la présidentielle du 27 août dernier, l’hypothèse d’une délocalisation fut évoquée. Certains avançaient même le Maroc comme solution de rechange. A dix jours du coup d’envoi, la démission de l’entraîneur fut sur toutes les lèvres. Recruté moins d’un mois auparavant, il entendait alors imposer ses hommes dans l’encadrement technique. On peut en convenir : l’élimination, au premier tour, du Gabon était prévisible, courue d’avance.
La réussite d’une campagne sportive requiert une préparation minutieuse. Surtout quand on est également le pays organisateur. Homme d’expérience, José Antonio Camacho le sait. Recruté 45 jours avant le début de la compétition, le technicien espagnol ne pouvait faire de miracle. Il a à peine eu le temps de faire connaissance avec ses joueurs. Il n’a pas eu la possibilité de rechercher les automatismes, répéter des phases de jeu, expérimenter des idées nouvelles. En absence d’expérience de terrain, il a certainement été guidé ou par la réputation des joueurs ou par les conseils et consignes des dirigeants du football national. Evoluant à l’ombre d’Ali Bongo, se prévalant de sa confiance, certaines personnalités ont dû en profiter pour imposer leurs vues ou expérimenter leurs lubies.
Développement d’un esprit de cour
L’élimination de l’équipe nationale de football est la résultante d’une gestion approximative. Elle est la traduction de la conjugaison du dilettantisme avec l’improvisation et le charlatanisme. Mais, elle est aussi un échec personnel pour Ali Bongo. Nonobstant sa passion affichée pour le football et son lien revendiqué avec les Panthères, il n’a jamais pu imposer de la rationalité dans la gestion de l’équipe nationale. Si les instances internationales condamnent l’immixtion du politique dans le sport, l’ombre de la présidence de la République plane trop souvent sur la Fédération gabonaise de football (Fégafoot). Conseillers et amis voire intimes du président de la République, Frédéric Gassita, Hervé Patrick Opiangah et Cédric Mpouho Epigat semblent être les hommes forts du football national. Cousine issue de germain, Nicole Assélé est ministre des Sports. Tout cela suffit à faire remonter la gestion du football au plus haut niveau de l’Etat.
Ayant permis à ses proches de préempter si ce n’est de vampiriser l’équipe nationale, Ali Bongo a laissé le football devenir un environnement entièrement à part. Ayant publiquement manifesté son attachement à cette discipline sportive, il y a favorisé le développement d’un esprit de cour. L’ambition, l’opportunisme, la flatterie, la fourberie, le réseautage et la délation y ont naturellement prospéré. Dans un tel contexte, ce sport s’est tout doucement éloigné de sa vocation première et des valeurs de l’olympisme. Là où des anciennes gloires nationales pouvaient apporter leur connaissance du milieu, des vedettes du sport européen sont brusquement apparues. Quand il fallait recourir à l’expertise internationale, on a choisi de placer des copains et coquins. Au moment de laisser le talent s’exprimer, on a privilégié l’affect et les relations personnelles. Comme il fallait le redouter, l’équipe nationale de football a fini par se couper de son public et des réalités nationales.
Renonciation de fait
Evoluant dans une bulle, dans un monde artificiel, éloignées du quotidien de leurs supporters, les Panthères ont finalement été sorties d’une compétition dans laquelle elles ne sont jamais entrées.  Davantage d’engagement sportif aurait commandé à ses figures emblématiques – Pierre Emerick Aubameyang, Mario Lémina et Ibrahim Didier Ndong – de tirer la sonnette d’alarme et s’en ouvrir au directoire de la Fégafoot, longtemps à l’avance, sur la question du sélectionneur. Plus d’implication patriotique les aurait conduits à s’adresser directement à leurs supporters avant le début de la compétition. Il n’en fut rien. Au final, le faible attachement à leur sélectionneur leur a manifestement été fatal. La défiance populaire à leur encontre leur a visiblement été insupportable. Leur élimination est  une renonciation de fait. En sortant prématurément de la compétition, elles évitent un procès populaire.  Personne ou presque ne pourra plus les accuser d’être devenues des instruments de légitimation politique. Il ne leur sera plus reproché de mettre leur talent au service de la seule gloire d’un pouvoir politique et de son premier dirigeant.
Au fond, les Panthères paient le prix de leur inconséquence et de leur immaturité. Au-delà, de leurs performances sur le terrain, leur élimination prend racines dans les conditions de leur préparation et le climat général dans le pays. Entendues çà et là, les railleries leur demandant d’attendre ″les résultats du Haut-Ogooué″ ou de s’en remettre à la Cour constitutionnelle pour la validation de leur match contre le Cameron en disent long sur l’état d’esprit du public. Comment des joueurs évoluant dans des environnements plus rigoureux ont-ils pu s’en accommoder sans mot dire ? Comment ont-ils pu assister sans broncher à un changement d’entraîneur à moins de deux mois de la compétition ? Quelle résonance des pseudonymes comme ″BOA FC (entendez Bongo Ondimba Ali Football Club) ″, ″AS Emergence″, ″Kounabéli FC″ ou ″Les chatons huants″ revêtaient-ils pour eux ? N’y voyaient-ils pas le signe d’un divorce d’avec leur public ? Au fond, leur proximité d’avec le président de la République les a rendus insensibles à certains signaux. Or, la trop forte mainmise de la présidence de la République et la crise post-électorale avaient déjà rendu la gestion du football national hérétique. Tout cela a fini par creuser un fossé abyssal entre footballeurs et supporters. Les conséquences ? On les connait désormais. Pour l’édition 2019 au Cameroun, le président de la Fégafoot doit méditer cela.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. gaboma dit :

    <> Roxanne Bouenguidi, la plus objective, la plus pragmatique, la plus réalistes des journalistes dans le dangereux marigot gabonais.
    Amateurs un jours, amateurs pour toujours
    Échec un jour, échec pour toujours
    Médiocres un jour, médiocres pour toujours
    Maudits un jour, maudits pour toujours
    Destructeurs un jour, destructeurs pour toujours
    C’est ainsi qu’on peut résumer les charlatans de l’émergence et leur gestion
    Roxanne reproche à Ali Bongo ne pas avoir imposé la rationalité. Je ne sais pas si des hommes qui n’ont jamais eu de conscience ou qui l’ont tué ont de la raison.

  2. gaboma dit :

    « L’élimination de l’équipe nationale de football est la résultante d’une gestion approximative. Elle est la traduction de la conjugaison du dilettantisme avec l’improvisation et le charlatanisme » Roxanne Bouenguidi, la plus objective, la plus pragmatique, la plus réalistes des journalistes dans le dangereux marigot gabonais.
    Amateurs un jours, amateurs pour toujours
    Échec un jour, échec pour toujours
    Médiocres un jour, médiocres pour toujours
    Maudits un jour, maudits pour toujours
    Destructeurs un jour, destructeurs pour toujours
    C’est ainsi qu’on peut résumer les charlatans de l’émergence et leur gestion
    Roxanne reproche à Ali Bongo ne pas avoir imposé la rationalité. Je ne sais pas si des hommes qui n’ont jamais eu de conscience ou qui l’ont tué ont de la raison.

  3. Iboundji dit :

    « Mokòkò a bòò, gekambo ge bòe» [1 tronc d’arbre mort pourrit, 1 palabre ne pourrit pas] sagesse Mitsogo
    ” La paix est impossible sans la justice. ” Desmond Mpilo Tutu
    « Eli e virebe ke bèra tèbe « [l’arbre qui est courbé ne se relève plus] sagesse Fang

  4. Samuel dit :

    Bien dit.. Mais les emergents du Gabon ont-ils seulement un peu de rationalité, eux qui vivent en permanence dans un déni de réalité. On en doute vraiment étant donné ce qui se passe dans ce pays dans tous les domaines d’activités

  5. Mukere dit :

    Cet homme incarne la LOOSE!
    C’est un looser né qui tente de contaminer ce peuple avec sa loose incurable!

  6. mmwanedimbu dit :

    Brillant exposé. Au fait, Je n’entends plus beaucoup Jean Jacques et ses amis NKembo et l’autre villageois Mwane dimbu…

  7. mmwanedimbu dit :

    Enfin, pardon, je ne sais plus son nàm. Je m’embrouille tellement ce qui se passe dans ce pays rend même les plus intelligents un peu bête quoi. De tout temps lorsqu’on est une stars, notre voix doit se mieux faire entendre sur des questions d’intérêt général, sur les injustices etc. Mais apparemment ce n’est pas ce que nous observons avec nos stars. Ils sont tellement silencieux qu’on en vient à nous poser des questions. Bref. ça ira un jour. Je sais qu’ils ont été contaminés par le virus on va encore faire comment.

  8. OKAZAKI dit :

    Tout ce que Monsieur fera ne va jamais prospérer car chacun de ses actes sont frappés du sceau de l’échec! le meme échec qu’il connait aux présidentielles! A part perdre du temps à ce pays, ce Monsieur ne fera rien d’autre. Le peuple ne te connait pas comme Président, Dieu ne te connait pas comme président!

  9. Mike dit :

    Superbe analyse, bravo….

  10. djouori dit :

    Chere Roxane,
    Merci aussi d’analyser l’aspect de la morale sociale et la pesanteur spiritual dans la mise en oeuvre des projets comme la CAN dans ce divorce entre le regime au pouvoir, l’equipe nationale et le peuple. Ma concl;usion est que l’elimination du Gabon dans cette CAN est la suite logique des resultats des urnes. Une malediction pese sur le Gabon et la pertuation du « bongoisme de contact » entraine systematiquement chez un grand nombre de gabonais des symptoms post traumatiques. En d’autres termes tout ce que le regime touché ou initie est interieurement et spirituellement rejete par le gabonais conscient.

    • Nkembo dit :

      Non non non et non l’élimination des pantheres n’est nullement la suite des résultats des urnes. C’est plutôt la suite d’une impreparation,nos pantheres n’ont eu qu’une semaine de préparation contrairement aux autres nation qui ont mis le paquet sur ce plan là.
      Qu’est ce qu’ un nouveau entraîneur peut apporter en ci peu de temps?
      Vos histoires des urnes ne collent pas si je sais que certains compatriotes qui se passent souvent pour les vrais gabonais ont souhaité l’élimination des pantheres

    • Iboundji dit :

      Bien vu @djouori vous avez décelé le déni 2 réalité malgré l ‘esbroufe’ il se dévoile lui-mm : »Non ne nous dites pas le mal que nous vous faisons depuis si longtemps »  »non ne vous révoltez pas, n’ayez pas d’ambition ou d’aspiration propre (ni au propre,ni au figuré), sinon que serons-nous? »L’impréparation (comme ds tous les domaines) n’est que le corolaire du mélange des genres des « omniscients »pseudos hommes de « ballon »,politiciens mais aussi « procureurs accessoires ». pff!!!
      La logique du déni (de la réalité ) est surtout intrinsèque aux individus sans imagination et sans créativité, prompts à se réfugier dans leurs croyances maboules de masses afin de cacher leur médiocrité, leur défaite (faussement patriotiques et surtout chronique sic!)…

  11. Thiboy'z dit :

    j’ignore qui avait même conseiller au grand camarade l’organisation de cette CAN?sa signifie que même ceux qui lui prodigue conseils sont tous des bouffons et idiots de premiers!qui a dit qu’on séduit un peuple affamé du boulot, des hôpitaux, des routes praticables,des salles de classe,de la justice dans tout le sens du terme et dans tous les domaines, tout simplement en organisant une simple CAN quant on sait que les véritables besoins sont ailleurs!des vrais amateurs sans coeurs!et ce n’est que le début de toutes les débâcles, wait and see!.

  12. lepuant dit :

    Bonjour frère Djouori, je partage entièrement ta vision et ton ressenti . C’est vraiment claire comme l’eau de roche .
    Et quant à ROXANE , que le tout puissant continu à protéger cette PLUME du SAINT ESPRIT .

  13. ma vie, ma terre, ma patrie, le Gabon dit :

    Analyse d’une objectivité sans pareille…tout est dit mais rien n’est entendu. Parce qu’ils se murent dans leur certitudes, parce qu’ils se sont volontairement assimilés aux politiques et que eux-mêmes n’ont jamais su dissocier l’affection ou l’amitié qu’ils entretiennent avec Ali BONGO (ce qui est tout à fait leur droit) du lien ou du devoir de dévouement à la patrie. Quand je les vois sur le terrain je pense qu’ils veulent plus plaire à leur Ami, plutôt que de défendre véritablement les couleurs du pays. Le seul supporter qui comptait pour eux c’est bien leur ami l’émergent en chef, et non le peuple. Et ceci est absolument regrettable. Pour une première fois dans notre pays des milliers des compatriotes ont célébré la défaite de leur équipe nationale! du jamais vu, et aussi inquiétant que cette situation, ce qui est dépitant c’est l’indifférence déjà exprimée des responsables de cette tragédie…jamais ce pouvoir n’a pris la mesure de la responsabilité qui est la leur; ils n’ont jamais eu le sens de l’Etat; ils ne se sont jamais engagé pour la préservation de la cohésion nationale, la primauté de l’intérêt général…ils ne ferons rien pour corriger tout cela; ils diront que le peuple est antipatriotique, car étant tous des opposants…lui-même l’a dit en tant que chef d’un pays » ce sont des jaloux » juste incroyable!!!! Ils ne feront rien il n’y aura rien…ils continueront leur politique comme ils savent le faire. RDV à la prochaine fête: la TROPICALE, puis le grand chaud du dialogue national.

  14. Ré-Nimah dit :

    Avant le 2nd tour MMM de la CC va statuer si Les Pantheres sont eliminés de la CAN ou pas.y a encore espoir ya Mado a de ces tours de passe-passe ,elle devra prouver que le 3 point des Pantheres sont superieurs à 9 KIA KIA KIAHHHH

  15. tara dit :

    Autant on est d’accord avec la gestion approximative autant la defaite n’est en rien lié à ALI comme on dit souvent la victoire a bcp de père la defaite est orpheline et comme toujours on cherche les boucs émissaires et le président est toujours visé . il fallait peut être qu’il mette des crampons. Comme si notre équipe avait le niveau requis pour franchier ce cap même avec votre vieillard Ping au pouvoir le résultat aurait été le même pire ce gar n’aime pas le foot il aurait fait quoi pour que notre équipe ah j’allais oublier il allait simplement acheté tous les matches comme il brille dans la corruption, l’achat de conscience…
    Bref on est éliminé parcequ’on le mérite et qu’on avait pas le niveau nécessaire continuons à former pour que demain nous méritions d’aller en finale.

  16. Gilbert dit :

    Mme Bouenguidi vous êtes une perle de l’analyse journalistique. Je ne cesserais de regretter l’absence de votre plume pendant les jouxtes pre-electorales

  17. CANTON LEYOU dit :

    Bravo et c’est du BOUENGUIDISME comme analyse. L’amateurisme est le CREDO et le PÉCHÉ MIGNON de BOA, lui même en personne l’a reconnu lors de ses spectacles de soit disant conseils des ministres délocalisés, dans l’une des provinces.
    C’est un véritable camouflet, un TAIS TOI QUAND TU PARLES.
    PATRIOTIQUEMENT.

  18. CANTON LEYOU dit :

    Le prochain séisme en termes d’échecs, La TROPICALE AMISSA qui , plus d’une dizaine d’édition n’a jamais permis à un Gabonais d’occuper une place honorable et même meilleur grimpeur.
    Suivra ensuite l’échec du Dialogue national sans tabou.
    PATRIOTIQUEMENT.

  19. AndrémbaConbilaMabondubongo. dit :

    Didier Ovono en conférence de presse:
    Je ne comprends toujours pas comment ont a fait pour prendre un but aussi bêtement. Pourquoi Tandjigora se débarrasse du ballon de la sorte en exposant l’Équipe? Pourquoi Obiang laisse rebondir ce ballon sachant qu’il y a dans son dos, une grosse pression de Nakoulma. Puis intervient le trois contre un. Obiang gérait bien l’affaire en poussant Nakoulma hors du but, tandjigora se jette n’importe comment, et ouvre le trou de souris au burkinabé. Et Ovono qui se fait avoir.
    Le public gabonais est très exigent. J’ai assez d’expérience pour savoir qu’il m’aime beaucoup. On n’est pas exigent envers quelqu’un qu’on n’aime pas. Ça fait 13 ans que je joue au sein des Panthères, et je crois que j’ai trop habitué nos supporters à des matchs sans prendre des buts. Je préfère qu’on me crie dessus, plutôt que mes jeunes coéquipiers. J’encaisse le choc. Moi, j’ai assez d’expérience pour ne pas me laisser atteindre par …Réaction de Lloyd Palun :
    Faire deux matchs nuls de suite, c’est frustrant. Cet après-midi, on prend un but bête, et on essaye de corriger, d’égaliser. On l’a fait. C’est bien, on prend un point après avoir été mené.
    Le troisième match contre le Cameroun sera comme une finale. On a les capacités pour battre n’importe quelle équipe, si on met les ingrédients nécessaires et si on est solidaires.
    On entend les supporters, mais on ne fait pas trop attention. On sait qu’ils sont là et qu’ils nous soutiennent, c’est le plus important.Denis Bouanga
    Je m’excuse auprès des Gabonais, car moi-même je n’ai pas eu cette lucidité. J’avais la balle du 2-1. J’espère faire mieux face au Cameroun, et pourquoi pas se qualifier pour les quarts de finale. Avec le public, on va pousser pour s’imposer face aux Camerounais. J’espère qu’ils seront avec nous et qu’on réussira à leurs faire plaisir .Aubameyang :
    «On avait tout pour se qualifier. On avait des occasions. Malheureusement, il y a des jours comme ça où ça ne rentre pas, à l’image de ma première occasion à deux mètres du but. On a touché le poteau, le gardien qui fait une parade on ne sait pas d’où elle sort. Il nous a manqué peut-être cette petite hargne en plus qui allait faire la différence. Je pense que l’on a été plus fort que chaque équipe dans le groupe. Mais comme je l’ai dit, c’est un tout, la préparation, le changement d’entraîneur, ce n’était pas facile.»
    le gardien qui fait une parade on ne sait pas d’où elle sort. Les morts ne sont pas mort,les joueurs auraient du jouer avec des bandeaux noirs au bras en mémoire des Gabonais décédés qui étaient également des supporteurs de cette équipe…Ce propos n’est pas politique,mais nationaliste.Nous Gabonais sommes rattachés à quelque chose de traditionnelle,fédérale et culturelle…Mais comme je l’ai dit, c’est un tout, la préparation, le changement d’entraîneur, TU AS OUBLIE LE RESPECT DES MORTS Aubameyang d’ou ce n’était pas facile.» et s’en suit l’élimination souhaitée par nos morts,nos ancêtres,ainsi que 99.93% des supporteur de notre équipe Nationale…
    Ces joueurs semblent formatés,aucune analyse poussée concernant,le désamour de leurs supporteurs.Aucun d’a demandé pardon aux supporteurs par rapport à leurs élimination plus que pré-causse entretenue par eux même…On ne nourrit pas le coq le jour du marché…On baisse le pied dans les premiers matches pour se tuer au dernier…C’est quelle stratégie ça?

  20. AGORA dit :

    BOA FC….Aucune préparation sérieuse. …Le FC mounana avait déjà tiré la sonnette d’alarme en vous infligeant une petite raclée 2-1. …mais non! Tout allait bien pour les chatons ! !!voilà le résultat. …pathétique

  21. Vrai vrai tlj dit :

    Ma vie,ma terre,ma patrie. Merci infiniment. vous avez exprimé l’essentiel de ma pensée. Comme disait quelqu’un le problème dans ce monde c’est que les intelligents sont plein de doute,et que par contre les imbéciles sont plein de certitude.

  22. jean -jacques dit :

    Merci M.le president, le pere d’emergence, pere d’Egalités des chances,merci pour votre determination que la CAN se passe dans notre pays le Gabon, malgré tout ce que que le criminel opposants souhaitaien, quand ils confondent la politique au sport, ils ne meritent plus d’être au Gabon qu’ils aillent en ex.
    vous avez montrer combien de fois vous incarner l’esprit du changement, du dévéloppement, de mettre le Gabopn sur la voix d’emergence. SI ÇA DEPENDAIT DE MOI ET TOUS LES GABONAIS CONSCIENTS DU CHANGEMENT, VOUS RESTEREZ À LA TÊTE JUSQU’À 2036.le pouvoir ne peut pas être dans les mains des jaloux, ceux qui ont la haine, xenophobe,stismatis une province, ceux qui recrutent les hackers, les conseillers etrangers pour acceder au pouvoir, ceux la ne peuvent pas accéder ou occuper un poste de responsabilité.

    • Iboundji dit :

      « Commettre l’injustice est pire que la subir, et j’aimerais mieux quant à moi, la subir que la commettre ». Gorgias
      « nguèbè wa ndja matôtô mù ndjili bia ngnèghè », [l enfant gâté ne pose des actes irréfléchis ] sagesse Nzebi

  23. Ipandy dit :

    Bonjour à tous! Encore une fois chapeau à ROXANE. Si seulement tes confrères de la presse écrites pouvaient s’inspirer de ton objectivité..!
    A la suite de ce que tu as écris dans ton article, je dirai que l’élimination prématuré de nos panthères ne doit pas nous surprendre: c’était prévisible. Cet élimination nous a par contre révélé qu’aucun crime ne peut rester impuni. En écoutant les déclarations des joueurs cadre, il ressort une seule chose: les esprit de ce pays n’étaient favorable à la qualif de notre équipe pour des raisons que nous connaissons tous. En effet comme l’a dit ROXANE, à l’instar de la dernière présidentielle, c’est encore dans le Haut-ogooé que l’avenir de notre pays s’est joué. Le Burkina prend la première place dans cette province.

  24. Steed dit :

    En d’autres lieux, d’autres terres, cette debacle a 400 Milliards trouverait responsable devant la nation. Et l’analyse de notre Roxane indique la voix. Je continue d’attendre 7 jours pour avoir de l’eau potable en plein Libreville, CAPITALE PETROLIERE. Les essieux de ma voiture continuent de se casser dans les trous des routes d’une capitale pétrolière. Mes enfants continuent d’apprendre par terre dans des salles archi pleine. , nos filles et nos femmes continuent d’accoucher par terre.

  25. gabon d abord dit :

    Ré-Nimah
    tu as tout dit , la fifa la caf et les africains croient que le gabon ·blaguai hein· qu ils partent tout simplement demander A L UNION AFRICAINE ET A LA COMMISSION DE L UNION EUROPEENNE …….
    CAR A CHAQUE SITUATION MARIE MADO BORA BORA A TOUJOURS UNE SOLUTION TRES EXCEPTIONNELLE

  26. Zimalolo dit :

    une fois tout dit et le reste, ne tenons nous pas là une occasion d’apprendre à faire la lessive en famille? il ne s’agit pas de chasse à sorcières , encore moins d’hypocrites méa culpa sans sanction, en éternelle impunité et la perpétuelle complaisance, suivez mon regard: on va faire comment? ce pathétique fiasco national n’ira pas plus loin que nos traditionnels kongossa, le tout premier responsable de cette ridicule bouffonade ne sera même pas tenu à un élémentairé méa culpa?

  27. Nzamata mine dit :

    Jean Jacques, vous ne rendez pas service à Ya Ali, c’est vous qui le noyez davantage. je crois qu’il finira par s’en rendre compte un jour.Il saura vous corriger et bien…

  28. imagine2016 dit :

    Roxanne,
    Excellente analyse, objective, impartiale.
    Tu appartiens à cette catégorie de journalistes dont on a besoin pour éclairer et instruire les gabonais, il n’y a nul parti pris dans ta démarche, tu dis les choses comme tu le sens et les perçois. Bref, tu ignores le côté politique et te lances sans passion dans ce débat, c’est la raison pour laquelle, je me délecte de ta lecture, une véritable bouffée d’oxygène.
    C’est vrai, Ali a fait du foot sa « chose », y a mis parents potes et coquins dans cette affaire et naturellement, comme on pouvait s’y attendre les résultats ne pouvaient être que décevants.
    Mais vu la passion et l’intérêt qu’Ali porte à ce sport, pourquoi s’abstient de créer un porte-feuille ministériel à part entière de football qu’il cumulerait avec ses fonctions de président de la république, après tout on est au Gabon, un pays où le président peut être PCA.
    Il me souvient que lors de la précédente CAN, un journaliste français qui l’interviewait sur les raisons de l’échec des panthères, lui fit remarquer du fait de sa connaissance du sujet « Mais vous parlez comme un coach »
    Bon nous sommes sortis de la CAN, aux joueurs, à la fédération , et à Ali d’en tirer les leçons. Pour ma part, j’aurais souhaité que le Gabon aille plus loin dans ce tournoi, mais après l’exposé de Roxanne, je peux mieux comprendre les raisons de cette sortie prématurée.
    Une ovation particulière à Bouanga qui aura été la révélation de cette CAN, il finira au Barça, Manchester United
    ou à Arsenal, j’en suis sure.
    Roxanne encore bravo pour cette sortie.

  29. AGORA dit :

    Noon!Jean Jacques abuse. …il doit le faire ….juste pour énerver .parce que on ne peu pas être si aveugle. ….

  30. mayombodieudonne dit :

    SUCCES TOTAL POUR ALI BONGO PRESIDENT LE PLUS FORT DE LA PLANETE.LE SEUL QUI AVAIT ASSISTE AU SOMMET DU NUCLEAIR AVEC LES PAYS PUISSANT AUX USA

  31. A-P. oliveira dit :

    les loosers s’attirent et se perdent dans un « entre soient » perdue d’avance les Winners se rejoignent et se retrouve dans un collectif toujours gagnant quant vont ils enfin accepter qu’ils sont incapable et inapte à faire gagner les Gabonais et le Gabon qu’ils volent, maltraitent et massacrent!

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