A la faveur de la première édition dite «Corporate» du Café numérique de Libreville, les responsables d’établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur ont été édifiés, samedi 25 août, sur la possibilité de faciliter leurs flux financiers grâce à «Ecoles en ligne», une solution de paiement en ligne.

Scène du Café numérique «Corporate» du 25 août 2018, à Libreville. © Gabonreview

 

Scènes du Café numérique «Corporate» du 25 août 2018, à Libreville. © Gabonreview

La rentrée des classes approche, et son lot de difficultés avec. Profitant des vacances, certains établissements ont commencé à réfléchir, notamment sur la possibilité de faciliter le travail de leurs salariés chargés d’enregistrer les inscriptions et réinscriptions des élèves et étudiants. Une période qui s’accompagne souvent de tensions au sein des établissements, que Digitech Africa croit pouvoir éviter.

La première édition dite «Corporate» du Café numérique de Libreville organisée par l’incubateur Ogoouée Labs, la startup gabonaise spécialisée dans le développement de solutions numériques clés en main, a présenté le 25 août aux responsables d’établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur sa solution au problème : «Ecoles en ligne». C’est une solution de paiement censée réduire considérablement le temps d’attente des élèves et des étudiants devant procéder à leur inscription. Accessible uniquement en ligne, elle permet également aux établissements d’avoir un meilleur contrôle sur les flux financiers, tout en leur évitant la gestion des longues files d’attente.

Pour l’Université Omar Bongo (UOB) et l’Institut national des sciences de gestion (INSG) qui l’ont testé, l’outil leur a été bénéfique. C’est, en tout cas, ce qu’a assuré Mme Ntoutoume, la directrice administrative et financière de l’UOB, une des invités au Café numérique : «Pour les inscriptions de nos étudiants, nous avons expérimenté le paiement en espèces puis via la solution proposée par un opérateur de téléphonie mobile partenaire, nous nous sommes confrontés à certaines difficultés. Mais avec «Ecoles en ligne», c’est plus facile, ça nous prend moins de temps vu le nombre d’étudiants à inscrire qui va crescendo chaque année. De même, ça nous permet de réduire considérablement la masse de document physique que l’on avait à gérer auparavant.»

Pour sa part, le représentant de l’INGS a mis l’accent sur l’impact social de la solution proposée par Digitech Africa. Selon lui, «Ecoles en ligne» a permis à son établissement, «non seulement de faciliter les flux financiers mais surtout d’éviter les tensions souvent enregistrées lors des inscriptions, ayant quelques fois conduit à des menaces de grève de la part des étudiants».

Présentée comme une «solution de paiement numérique innovante» pour les établissements aussi bien privés que publics, «Ecoles en ligne», selon Charles Boukinda et Félicien Bikang, co-fondateur,  Digitech Africa «apporte des vraies solutions». «Nous avons souhaité apporter une solution complète et non partielle comme d’autres le font. Ça veut dire que nous avons analysé les besoins, compris la problématique et entendons accompagner les établissements nécessitant des solutions de paiement comme celui que nous leur proposons», s’est vanté Félicien Bikang, assurant de la sécurité de sa solution, qui «ne nécessite pas de matériels spécifiques pour les usagers pour y accéder». Espérons que leur outil séduise.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Evelyne dit :

    Je voudrais avoir les modalités d’inscriptions pour cette année dans filière de pédagogie générale car je suis enseignante détachée dans une circonscription et fait aussi très bien l’informatique.

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