Les travaux des assises des assemblées annuelles 2018, de l’Organisation interafricaine de café (OIAC), se sont ouverts le 20 novembre 2018, à Libreville. Objectif : explorer les voies d’une production durable.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lançant les travaux de la conférence scientifique sur le café africain. © Gabonreview

 

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a lancé le 20 novembre, les travaux de la conférence scientifique sur le café africain, sous le thème «production durable de café en Afrique dans le contexte du changement climatique : défis et opportunités pour la recherche et le développement».

Cette rencontre à laquelle participe plusieurs scientifiques des laboratoires de recherches africains et européens ainsi que les représentants des 25 Etats membres de l’Organisation interafricaine de café, intervient dans le cadre des assemblées annuelles 2018 de l’OIAC. Selon les organisateurs de ces assises, cette première réunion d’un agenda d’une semaine, se présente comme l’une des plus importantes pour la chaine de valeur des cafés du continent en particulier les producteurs.

«La consommation de café ne fait que croître alors que l’offre qui déjà est inférieure à la demande depuis deux ans est menacée par le changement climatique. Cela impact négativement sur le rendement du café et le calendrier agricole. On observe notamment les irrégularités des pluies, le décalage de saisons dans les différentes zones de production. Nous convenons donc tous que le changement climatique constitue un danger pour la production africaine de café», a relevé le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

Au cours de cette rencontre scientifique qui se déroule sur 48 heures, et à travers une vingtaine de communication sur des thématiques telles que «la défense des cultures, l’agronomie, la génétique et sélection et agroéconomie», les participants sont invités à explorer des pistes de solution durables sur l’adaptation au changement climatique et le développement de la filière café pour la diversification des économies africaines.

«A ce jours, il y a très peu d’études sur les effets du changement climatique sur la production de café en Afrique, d’où l’intérêt de cette conférence scientifique. Le choix du thème révèle en effet, toute l’importance que nous accordons à cette problématique car il nous faut assurer une production durable dans un climat qui désormais se modifie de plus en plus», a souligné Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, estimant que «le défis n’est pas insurmontable, nos chercheurs ont l’expérience avérée pour nous proposer des solutions nécessaires».

 
GR
 

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