Peu ou pas réglementé jusqu’à lors, le secteur de la briqueterie devrait connaître des changements dans les mois qui viennent. Le gouvernement, par l’entremise du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG), a récemment lancé une «opération de mise aux normes des matériaux de construction en République gabonaise».

La réouverture de la Base Daaco, spécialisée dans la fabrication des parpaings aux normes, se fait toujours attendre. © Gabonreview

 

Lancée le 12 mars par le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon, l’«opération de mise aux normes des matériaux de construction en République gabonaise» devrait permettre de mieux organiser le secteur de la briqueterie. Devant courir jusqu’au 23 mars prochain, celle-ci s’adresse aux fabricants de parpaings, pavés, balustres, claustras et lavabos exerçant à Libreville, Akanda, Owendo, Ntoum et Kango. Ils sont invités à aller se faire enregistrer selon un calendrier défini par le LNBTPG.

Pour le ministère des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, il s’agit d’encadrer et de former ces opérateurs économiques, dont certains sont souvent peu outillés et dont la loi gabonaise en matière de qualité des matériaux de construction est peu ou pas connue. Mais surtout, l’objectif des autorités gabonaises est d’assurer la sécurité des usagers. A Libreville comme à l’intérieur du pays l’on a enregistré, ces dernières années, des effondrements de bâtiments. En cause : la mauvaise qualité des matériaux, due notamment à la fabrication des parpaings, dont la composition varie selon les artisans. A la suite du recensement en cours, la formation des briquetiers est censée démarrer le 26 mars prochain. Elle durera 10 jours dans chaque localité, avant de l’étendre à l’intérieur du pays.

Le calendrier du recensement. © D.R.

L’opération du laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon intervient après l’adoption, le 8 mars, par le Conseil des ministres du projet de décret complétant certaines dispositions du décret du 3 novembre 1976 portant réglementation de la profession d’architecte. A la lecture du nouveau décret, l’architecte est désormais désigné comme le principal responsable dans les dommages et vices résultants des travaux dont il a assuré la direction, la surveillance et la maîtrise d’œuvre.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Mabiala dit :

    Ce genre d’article me fait sincèrement rire, donc le gouvernement émergeant n’a plus d’autres solutions que d’aller embêter les pauvres burkinabè, C’est ça qui va remplir les caisses de l’état.

  2. Okoss dit :

    Haaaz!!!!!
    Ça c est uniquement pour les enregistrer pour mieux les contrôler plus tard dans le payement des impôts.
    S il est vrai qu on a enregistre des accidents dus a la mauvaise qualité des matériaux
    Il est plus que vrai que les maisons sont aussi construites de façon anarchique et l état tarde a fournir des terrains viabilises malgré les budgets alloues depuis des décennies.
    Bref une autre forme de raquette s organise ou on veut encore mettre en mal les petits artisants en instaurant des impôts.
    Question :
    Ou est l argent du pétrole manganèse uranium bois et j en passe
    Quelle honte!!!!!

  3. Koumbanou dit :

    On a jamais vu le ministre des T.P et Co prendre des mesures
    qui « cassent des briques » 🙂

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