Pamphlétaire à l’envie, dans le pur esprit «Charlie Hebdo», Ika Rosira, notre chroniqueuse gabonaise d’Amérique du nord, revient cette semaine sur l’interview accordée, le 11 janvier dernier sur France 24, par Ali Bongo à Alain Foka. Le coup de gueule d’une jeune Gabonaise du siècle.

L’entretien Ali Bongo – Alain Foka, le 11 janvier dernier sur France 24. © D.R.

L’entretien Ali Bongo – Alain Foka, le 11 janvier dernier sur France 24. © D.R.

 

Quand Ali commence son propos en parlant de l’Islam en ces mots : «Dans nos enseignements, jamais il n’est question de faire du mal à quelqu’un», moi j’ai envie d’hurler : Et votre peuple, monsieur le Président, celui qui est soumis à un système de turn-over pour bénéficier de l’eau et de l’électricité, celui qui ne voit pas où passent les milliers de milliards de budget que vous arrêtez chaque année depuis votre accession au trône (ou devrais-je dire, depuis que la famille Bongo Ondimba a confisqué le pouvoir au peuple), celui à qui vous avez promis des logements accessibles, de meilleures conditions de vie, de meilleures conditions d’études, une vraie politique de développement éducatif, sportif, culturel, artistique et économique, une émergence globale et indiscutable. l’Islam ne vous a pas enseigné qu’il fallait prendre soin de son peuple !?

Je pense particulièrement à Nicolas Ondo Obame, à Duphy Elle Mint’o, à Edwin Ballack Obame Mebiane et à Lionel Ella Engongah emprisonnés, humiliés et torturés pendant près de deux semaines pour avoir réclamé leurs droits, pour avoir dénoncé leurs conditions de vie et d’études. Je pense profondément à eux et je trouve de plus en plus indigestes, ces belles paroles de politicard démago : «jamais il n’est question de faire de mal à quelqu’un.» Pfff ! Je pourrais parler de Bruno Mboulou Beka encore une fois, mais, là, ils ne se sont pas contentés de lui faire du mal, ils lui ont ôté toutes perspectives d’avenir. Ils lui ont ôté ce qu’il avait de plus précieux : la vie ! À quoi ça sert d’en parler vu qu’il y en a qui, malgré ça, ont le toupet de prétendre qu’Ali est Charlie.

Quand Alain Foka, éminent journaliste Camerounais, très familier des chefs d’États africains, aborde enfin la question de l’identité de celui qui nous sert de Chef suprême des Armées, ce dernier répond : «les gabonais attendent un autre débat que celui-là.» Alain Foka insiste alors en lui disant que c’est important, Ali Bongo opiniâtre rajoute : «Les gabonais m’ont vu naître et grandir.» J’ai envie d’hurler : tu es prétendument né au Congo papi, comment les Gabonais auraient pu te voir naître ?… J’étais assise devant mon écran comme des milliers de Gabonais, en 2009, quand j’ai vu la prétendue génitrice d’Ali jurer lui avoir donné naissance par césarienne de surcroît (quand on sait que l’échographie n’est arrivée en Afrique centrale que bien après les années 90, alors une naissance par césarienne en 1959 ?), durant les émeutes tribales de 5 jours qui ont eut lieu au Congo en février 1959. Trop de mensonges tue le mensonge. J’arrive toujours pas à croire que le Gabonais lambda puisse avaler cette histoire ! Mais bon, privé d’informations, d’éducation, on ne peut pas espérer de lui de la jugeote ! Ils ont certainement raison de dire qu’on leur met quelque chose dans l’eau de la SEEG pour qu’ils soient si crédules, si naïfs, si amorphes et si malléables.

J’aime particulièrement le fait qu’Alain Foka insiste sur la question en précisant ceci : «Tous ces éléments qui sont sortis, monsieur le Président, sur les actes de naissaaaance, sur les copies, sur la manière dont ça a été fait, le document qui a servi à devenir cand… à être candidat, notamment cet acte qui sort de la mairie du 3ème arrondissement» et Ali Bongo de l’interrompre en disant : «Monsieur Fokaaaa ! D’abord, il y a un principe qui est très clair : c’est à EUX de démontrer que je ne suis pas qui je suis. C’est à EUX de démontrer que je ne suis pas le fils d’Omar Bongo. C’est à EUX de démontrer que je viens du Biafra. Qui m’y a vu ? Qui est allé me chercher ? Qui m’a ramené ? C’est à eux de le démontrer» Dans ma tête : Oh mon Dieu, s’il te plait Seigneur, dans ta mansuétude, suscite-nous un super héros, un Mickael Scofield, un Jack Bauer, une Olivia Pope, un Oliver Queen, touche une femme de ménage, un chauffeur, un valet du Roi, n’importe quel proche d’Ali. Dis-lui de prendre la cuillère avec laquelle il vient de manger, le verre avec lequel il vient de boire, le mouchoir avec lequel il s’est essuyé, son caleçon porté, un poil de son menton, un curl oups, une mèche de cheveux, un peu de bave. Seigneur Dieu tout-puissant, inspire un de tes sujets pour qu’il prenne un de ces éléments, le mette sous-scellé pour qu’on puisse faire un test ADN d’urgence. Cet homme se rit de nous, les Gabonais pure laine, pure souche, pur sang, de manière si effrontée… surtout que depuis plus de 3 mois on lui réclame de faire un simple test d’ADN avec sa prétendue génitrice Patience Dabany réputée pour être stérile, menteuse et femme à scandales.

Le bouquet c’est quand il ajoute : «moi j’ai une famille, les membres de ma famille me reconnaissent comme tel, et Dieu sait que j’ai une nombreuse famille, et Dieu sait que mon père a eu beaucoup d’enfants, pourtant c’est mon père qui m’a élevé pour devenir l’homme que je suis». Je «surkiffe» encore plus Alain Foka quand il l’interrompt en disant: «votre père peut aussi vous adopteeer !» Ali réplique nerveusement : «mais s’il l’avait fait, il l’aurait dit, pourquoi l’aurait-il caché ?» … Ça m’évoque un vieux mythe, une ancienne légende. On raconte qu’un jeune roi d’Afrique centrale se vit annoncer qu’il ne vivrait pas longtemps. Un puissant sorcier lui dit qu’il allait mourir bientôt. Il eût d’abord envie de faire trancher la tête du messager, mais il se ravisa quand celui-ci ajouta : «je saurais vous rendre éternel. Votre nom survivra. Vous régnerez encore pour des générations et des générations et vous vivrez longtemps si vous faites tout ce que je vous demande». Le jeune roi crédule et superstitieux accepta. C’est ainsi que le grand marabout lui confia un jeune enfant en lui disant d’en faire son fils et de ne jamais révéler à personne que ce jeune enfant n’était pas de sa lignée. Il lui fit croire que l’enfant était un génie incarné, un porte-bonheur, un talisman vivant. Il lui fit croire qu’aussi longtemps que l’enfant sera près de lui et que le secret de son origine serait bien gardé, le jeune roi vivrait vieux, immensément riche et son nom restera gravé dans les mémoires collectives, pour des siècles et des siècles. Quand le jeune roi devint vieux et mourut emportant son secret avec lui, l’Enfant sorcier, s’empara du trône. Certaines personnes essayèrent de s’insurger contre lui, mais une fois assis sur le trône, l’Enfant se montra si cruel, si méchant, si autoritaire et si méprisant, qu’il ordonna que tous ceux qui s’insurgeaient contre lui, soient jetés aux lions. Et les voix dissidentes s’éteignirent peu à peu. En l’absence de technique scientifique évoluée comme le test d’ADN, jamais personne ne pu prouver que l’Enfant sorcier devenu roi, était illégitime, personne ne pu prouver qu’il ne faisait même pas partie de la lignée, du clan, du village et même de la contrée du jeune roi superstitieux d’Afrique centrale. Bref ! Quand Alain Foka poursuit en disant : «Mais pourquoi ces documents troublants ?» Bongo-fils légitime ou adoptif répond, irascible et effronté au degré : «Mais ça ce sont DES FAUX DOCUMENTS, monsieur Foka. Ce sont DES FAUX DOCUMENTS ! On ne va pas revenir là-dessus !!!»

La finale c’est quand Foka évoque l’achat de voitures de luxe pour près de 18 MILLIONS d’euros, survenu peu de temps après son accession au trône. Il répond entre autres : «Ce sont mes voitures, je n’ai pas peur de les conduire.» Moi je me dis, okay d’accord, on a pas encore pu prouver qu’on a un président illégitime au pouvoir, malgré le fait que c’est un faussaire, il continue à diriger le pays, mais pourquoi les Gabonais ne réagissent pas comme un seul homme quand ils apprennent que les plus de 100 millions d’euros sont consacrés aux lubies d’Ali, que 17 autres millions d’euros sont partis dans d’autres lubies, que des centaines de milliards de francs CFA se volatilisent régulièrement par ci par là, que ce type et sa clique confondent de manière effrontée, sans gêne, sans honte et sans aucuns remords, les caisses de l’État avec une carte Visa Golden Platinium illimitée.

Pour conclure, je voudrais rappeler à ceux qui prennent la peine de me lire, la définition de MÉGALOMANIE : Désir excessif de puissance et de gloire. Pure Folie… En attendant que le gabonais lambda se réveille et hurle : «‪#‎BRINGBACKMYCOUNTRY», je continue de prier pour que quelqu’un prélève un peu de crasse d’Ali.

 

 
GR
 

29 Commentaires

  1. Yves Mintsa dit :

    Résumé parfait ! En effet, pourquoi ne nous levons nous pas comme un seul homme ?

  2. FangTomas dit :

    La critique est aisée ! Si combat il y a, c’est chez toi, pas à l’étranger.
    Viens faire « la bouche » dans ton pays !

  3. soyeypas naif a ce point dit :

    N IMPORTE QQUOI ELLE EST BIEN AU CHAUD ET MADAME JOUE LA DONEUSE DE LECON ET GABOREVIEW SE FAIT UN MALIN PLAISIR A CHERCHER SUR LE NET QUI EST CONTRE LE POUVOIR BREF LETTRE DU CONTINENT A BIEN REVELER QUI EST DERRIERE CE SITE LES RIDEAUX TOMBE

    • François Ndjimbi dit :

      Nous ne validons jamais les posts libellés entièrement en lettres capitales, mais nous vous avons toléré pour vous dire : Je revendique 45.000 lecteurs par jour et plus d’1 million par mois. Ça, « La lettre du continent » ne le sait pas. Elle a écrit autre chose. Je n’ai pas géré le journal « Le Progressiste », j’y ai collaboré au sortir de mes études universitaires, emmené par l’un de mes anciens Prof de l’UOB, Benoît Mouity Nzamba. Ça, « La lettre du continent » ne le sait pas. Elle a publié autre chose. Je me contrefiche de bien de leaders de l’opposition et je n’ai pas d’estime particulière pour Jean Ping. Ça, « La lettre du continent » ne le sait pas. Elle a publié autre chose. Gaboneco n’est pas animé par des anciens journalistes de Gabonreview ; c’est plutôt le contraire. Ça, « La lettre du continent » ne le sait pas. Elle a publié autre chose. Si « La lettre du continent » est votre évangile. Croyez-y.
      Un dicton soutient que « Conscience tranquille ne craint point les critiques ». À cela j’adhère et je continuerais de faire mon métier, sur la base des enseignements de philosophie que j’ai reçus et qui me commandent d’être au service de la vérité et de la liberté.
      Dans un pays de « démocrates » où relayer l’information relative à l’opposition est passible d’un procès en sorcellerie, je préfère camper sur ma posture consistant, au nom de l’équité et de la démocratie, à donner la parole à tout le monde. J’observe simplement qu’au Gabon les démocrates ne sont pas toujours là où on devrait les trouver : au parti des démocrates Gabonais, avec leur devise, « Dialogue – Tolérance – Paix ».
      Effet de mode ou réflexe de Panurge, vous vous êtes indignés contre l’attentat et avez soutenu la marche pour « Charlie Hebdo », mais il vous insupporte que cela en vienne à exister chez vous. Vous vivez dans la fange mais rêvez de nous voir manger des pissenlits par les racines. Flinguez-nous, il en resurgira d’autres. Mais, plus simple : arrêtez de lire les pauvres cons que nous sommes. Il y a tellement de médias dans ce pays que vous tenez tant à soumettre à la pensée unique.
      Je ne vous remercie pas de continuer à nous suivre… à nous scruter… à nous diaboliser, parce que nous ne chantons pas la même chanson.

      • La Fille de la Veuve dit :

        François Ndjimbi,

        Laissez dire les Idiots. Vous êtes la fierté de notre pays dans le domaine de la presse libre.

        Toutes les personnes qui souhaitent une information crédible et une analyse pertinente sur le Gabon sait qu’il y a désormais http://www.gabonreview.com

        Dans l’Honneur et avec Dignité, poursuivez votre chemin.

      • Gabonais autrement dit :

        Monsieur Ndjimbi, quand allez-vous cesser de supprimer les commentaires de certains internautes. Je pense ne pas être violent, encore moins vulgaire dans mes commentaires.

        • François Ndjimbi dit :

          D’abord, il y a un pluggin qui filtre les spams, les e-mails invraisemblables et certain mots-clés. Ensuite, nous supprimons tout ce qui est écrit entièrement en majuscules. Enfin, s’il y a une ou des injures, de la vulgarité et autres irrévérences , nous supprimons également. Si votre post n’est pas dans ces trois catégories, il s’est peut-être perdu dans la multitude de fils de la toile mondiale. Alors renvoyez-le. Il n’y a pas d’autres raisons. Merci de continuer à nous suivre.

      • Hervé GRUPAUNE dit :

        J’avoue ne pas avoir reconnu la perspicacité de La Lettre du continent dans sa dernière parution. Le dernier numéro de la LC, c’est du n’importe quoi. Les infos données sur le Gabon sont déplorables. Erreur sur toute la ligne. Or, quand je lis Gabonreview, certains jours, je me demande s’ils n’en font pas trop pour le pouvoir, et, d’autres jours, je me dis ils sont proches de l’opposition ou quoi ? En fait, j’en ai conclu, comme ils le disent eux-mêmes, que ce site est réalisé par « des journalistes libres et indépendants ». Chers amis de GR, continuez de faire votre boulot en toute indépendance. L’indépendance, seul gage de crédibilité.

      • Richard Mfoulou dit :

        Bien dit! Bon, sauf qu’il est arrivé que GR relaie les inepties de la Lettre du Continent.

      • Yves Mintsa dit :

        Monsieur Ndjimbi,

        Vous n’avez pas besoin de vous justifier car vos détracteurs manquent manifestement de culture démocratique et journalistique. Ils ne peuvent appréhender les choses qu’en mode binaire, c’est à dire que si on n’est pas avec eux, on est forcément contre eux. J’ai lu l’article de la lettre du continent et je ne vois pas en quoi cet article peut être caractérisé comme vous ayant classé dans le camp de l’opposition. Tout au plus il disait que votre ligne éditoriale était ouverte à l’opposition ; c’est un peu comme dire que Libération a une ligne éditoriale ouverte à la gauche, ce qui ne veut pas dire que le journal est dans la poche de François Hollande. Répondre à ce genre de critiques c’est perdre votre précieux temps.

    • Henri-Thierry Manianga Mawele dit :

      Juste la conclusion de Mlle Ika Rosira pèse 51 mots. Et vous, avec vos maigres 46 mots… en majuscules en plus, vous vous sentez obligés d’oser commenter un texte patiemment et lucidement élaboré!!! On peut être dans le camp opposé, et avoir l’honnêteté intellectuelle de répondre, arguments contre arguments à son adversaire, car après tout, ce n’est qu’un choc des idées. Sinon, même avec une cervelle de lilliputien, on peut avoir, de temps en temps la décence de se taire.

  4. Maître Rom@ dit :

    Madame, il nous faut plus de gens révoltés comme vous pour que ça. Change un jour au « pays de Bongo ». J’aime particulièrement la partie de la S.E.E.G qui nous ferait inoculer des tranquillisants parce que je suis de ceux qui pensent que cette allégations est vrai, tellement nous gabonais semblons endormis et complètement abrutis au point de laisser BABA ALI sd foutre de nos gueules aussi hautainement qu’ils le font, lui et sa click… Je suis même convaincu que même si quelqu’un prend le risque de sortir sa non légitimité de par sa filiation, cela ne servirait pas vu que quelque part on sait tous qu’il l’est pas de chez nous, mais on a peur de ce qu’il est capable de faire.

  5. akam ayong dit :

    La partie du test D’ADN, j’aime, souvent j’ai pensé à cela moi aussi mais personne ne peut s’y risquer sans savoir ce qu’il gagne. Le mieux serait que quelqu’un mette une forte somme d’argent pour celui qui réussira a faire ce fameux prélèvement sur Ali et sa mère. wait and see!

  6. La Fille de la Veuve dit :

    Code de la nationalité – Gabon :

    Art.42.- La charge de la preuve, en matière
    de nationalité gabonaise, incombe à celui
    dont la nationalité est en cause.

    Toutefois, cette charge incombe à celui qui
    conteste la qualité de Gabonais à une personne
    titulaire d’un certificat de nationalité
    délivré conformément aux dispositions de
    l’article 40 ci-dessus.

    Art.40.- Le certificat de nationalité est une
    pièce justificative de la nationalité qui indique,
    en se référant aux textes en vigueur,
    les dispositions en vertu desquelles
    l’intéressé a la nationalité gabonaise, ainsi
    que les éléments qui ont permis de
    l’établir.

    Il fait foi jusqu’à preuve du contraire.

  7. le Blogueur Gabonais dit :

    Très bon article je l’avoue la plume et le sens vrai des mots choisies montre bien que le rédacteur a pris le temps de bien analyser son sujet, c’est vrai que la situation du pays laisse a désirer et l’interview du président a été une fois de plus un confort dans sa position de ne pas élucider ou encore faire la vérité dans cette histoire et c’est bien triste car qui n’a rien n’a cacher devait pour éviter de voir son nom vilipender par n’importe qui faire tout pour arrêter la rumeur si vraiment il y a aussi rumeur, et comme on dit donner un tait toi !!! mais bon je peux juste dire que c’est dommage mais en 2009 il faudra bien présenter le même document je crois c’est encore loin mais on verra bien

  8. Qui est citoyen de souche? dit :

    Il y a des gabonais de souche!

    1 gabonais de souche est 1 autochtones (Pygmée),1 Gabonais né de père et de mère gabonais et/ou 1 Gabonais né d’1 père ou d’1e mère gabonaise. Regarder vos actes de naissance si vous en avez vous vous reconnaîtrez aisément dans ces 2 profils.

    Pourtant, a vous entendre cher suppose-présumé-emergent, vous voulez faire croire que les Etats modernes ressemble aux royaumes communautaires qui ont existes dans le passe. Pour votre gouverne, sachez que l’Etat moderne né a Westphalie est délimité par des frontières fixes, possède 1 gouvernement 1e population et une armée. Dire qu’il n’y aurait pas de gabonais de souche sous prétexte que les communauté ethniques qui y vivent s’y sont sédentarisées, c’est tout simplement une HÉRÉSIE.

    Mais alors allons dans votre logique: les Americains(u.s.a) sont des Mexicains et des Canadiens!(colere). Pis ce sont des Francais , des Espagnoles, des Anglais, plus que nous savons tous que cet Etat fut crée par des populations venus de diverses horizons. Mais enfin! soyez 1 peu sérieux car vous militez la (sans doute inconsciemment, car ceux qui vous pondent ces éléments de langage le savent pertinemment ) pour que toutes les frontières des Etats modernes tombe afin que l’on reviennent aux temps des royaumes pre-coloniaux.

    A vous entendre, il n’ y a pas de citoyenneté Equato-guineenne, Congolaise, Gabonaise, Camerounaise, car les populations qui composent ces Etats modernes ne sont pas des Pygmee? Soyons 1 temps soit peu lucide! Certes les populations pygmees sont des autochtone, mais vous direz pas tout de même que les pygmées du Congo sont des Gabonais? Que les pygmées du Gabon sont des Equato-guinéens? Pour conclure mon propos, sachez que toutes les populations qui se trouvaient dans ces territoires lors de leur délimitations frontalières ont de facto pris les nationalités des nouveaux Etats modernes qui furent créées par les administrations coloniales.

  9. Mike Gabonais dit :

    Il est vrai que j ai tendance à croire que ce site est trop orienté, coloré « opposition », comme ce poste d’Ika. J’aimerai bien aussi lire ses cracking sur les agissements de nos amis les opposants.
    Mais je pense tout de meme que ce site propose une variété de sujets avec differentes sensibilités. J y adhère donc je reviens souvent pour y jeter un post ci et la.

    Bonne continuation

    • Mao dit :

      @Mike Gabonais. Dire qu’Ali n’a pas gagné en 2009 c’est être orienté ou dire la vérité ? Dire que Mborantsuo n’a pas à présider la Cour constitutionnelle parce qu’elle est apparentée aux Bongo c’est être orienté ou dire la vérité ? Dire que Mborantsuo mérite la prison pour prise illégale d’intérêts, faux en écritures publiques…, c’est être orienté ou dire la vérité ? Dire que Billié by Nzé est un repris de justice, c’est être orienté ou dire la vérité ? De quoi parlez-vous ?

  10. Le Rapporteur du Palais dit :

    Concedons, la passionaria a du toupet, du vocabulaire et du style. Chapeau !

  11. JOE dit :

    Le silence est d’or. Le silence n’est pas synonyme de ne peut peut pas réagir. Le temps est la solution de tout problème et ce n’est pas le peuple qui gère ce temps. A chaque pays son temps et à chaque chose son temps. Parler et écrire ne sont pas les solutions idoines, il faut simplement prier en demandant au Créateur de mettre son temps afin que son peuple ne soit plus dans le temps dérangeant.

  12. Lelelâh dit :

    Si nous pouvons apprécier le style de cet article, je souhaite surtout que nous parlons plus de son contenu et ses conséquences éventuelles. Pour ma part, peu importe finalement le positionnement politique des uns et des autres, nous devons pensés à notre pays et dire ouvertement des choses. Mais diantre, je crois comprend que notre Chef de l’Etat reconnait disposer de faux documents. Dans ce cas plusieurs question notamment: ont il utilisés pour quelque raison que ce soit? resterait on qualifier pour certaines fonctions publiques si de telles allégations pèsent sur soi? etc…
    Il noter que par cet aveux, le Chef de l’Etat met les responsables des institutions devant leurs responsabilités. En louant au passage son courage car, il en fallait finalement, la balle est dans le camp de ceux qui sont chargés de préserver l’Etat à savoir, le Parlement, la Cour Constitutionnelle, etc…
    Les faits sont, à chacun de prendre ses responsabilités.

  13. Souvi dit :

    Il n’y a pas que l’eau de la SEEG et le vaudou. Certains pasteurs contribuent à maintenir le peuple dans la servitude afin qu’il ne se lève pas revendiquer leurs droits. Ils doivent prier chaque jour et attendre d’aller au paradis fictif qu’on leur vend ds les évangiles de la servitude.
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=OeosVRgdRdU&x-yt-ts=1421914688&x-yt-cl=84503534

  14. Raphael dit :

    Alain Foka a obtenu la réponse qu’il attendait au sujet des origines du Président Gabonais. France 24 est entrain de boucler une enquête au Nigeria. Oui Ali Bongo, le Président Gabonais a bien des frères et sœurs qui vivent encore. Lui même a reconnu que son acte de naissance est faux. Lorsque Bongo Albert arrive en 1962 au Gabon, pourquoi n’avait-il pas emmené avec lui son fils âgé à l’époque de 3 ans? qu’on demande à celle qui prétend être sa mère chez qui elle avait abandonné son fils au Congo, âgé à l’époque de 3 ans? le mensonge est grossier car Bongo et Joséphine n’avait pas d’enfant à cette époque. les vrais enfant Bongo sont ceux nés de ses infidélités après 1965 au Gabon: les Christian, alex etc…Ali et Pascaline n’ont jamais été les enfants de Bongo; le président Lissouba qui vit encore peut vous apporter des détails, surtout de Pascaline MOUKALA alias Bongo.

  15. Véracité dit :

    Ika Rosira. J’ai failli te croire. Mais t’as échoué. Tu es loin du pays et tu veux inciter à la haine. Il y a un mNque criant d’objectivité dans tes propos. Si tu es journaliste. Je suis désolée mais tu devrais avoir honte. Tu es aux USA, c’est sûrement du à un coup de bâton magique. La mégalomane, c’est toi. Plus royaliste que le roi. Un blanc riche ne te choque pas, mais un noir, oui. Merde! C’est difficile de croire que nous Gabonais, soyons sûre de la gabonité de notre président ?

    • Mike Gabonais dit :

      Véracité toi aussi. Personne n’a jamais douté ou contesté la nationalité du PR. Même mon boutiquier du coin Aladji est Gabonais, tout comme mon pote okédjoukou le vendeur de bikinis 2ème main. Le problème se situe dans l’origine.

  16. Samyra Jaboun dit :

    Dis-moi Mike. C’est quoi être gabonais d’origine ? Qu’est-ce qui permet de douter des origines du président ?

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