L’ambassadeur de Grande Bretagne, Brian Olley, a présenté, le 2 octobre dernier, le travail de terrain que des soldats de son pays ont mené dans le cadre du renforcement des capacités des personnels affectés à la surveillance des parcs nationaux.

Les militaires britanniques, le 2 Octobre 2015 à Libreville. © Gabonreview

Les militaires britanniques, le 2 Octobre 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

Brian Olley, ambassadeur de Grande Bretagne. Une scène de sa conférence de presse. Et (debout, costume-cravate), le directeur technique de l’ANPN, Christian Mbina, commerçant avec des journalistes. © Gabonreview

Brian Olley, ambassadeur de Grande Bretagne. Une scène de sa conférence de presse. Et (debout, costume-cravate), le directeur technique de l’ANPN, Christian Mbina, en commerce avec les journalistes. © Gabonreview

Présent à Libreville pour le renforcement de la coopération entre son pays et le Gabon, l’ambassadeur de Grande-Bretagne avec résidence à Yaoundé a été reçu en audience par le président de la République. Il s’est également entretenu avec la presse au sujet de l’implication des militaires britanniques dans la formation des écogardes de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Dans la zone de la Lopé, une session de renforcement des capacités, dont le coût est estimé à 500 millions de francs, a été organisée afin de doter les écogardes d’outils pour faire face efficacement aux braconniers. Concrètement, ces écogardes ont davantage été instruits sur le maniement des armes de guerre et les techniques pour repousser l’ennemi, entre autres.

Le braconnage est, en effet, devenu une menace sans cesse croissante puisqu’avec la naissance de bandes armées qui écument certaines régions du continent et de la sous-région et font désormais incursion dans le massif forestier gabonais, il a tendance à se transformer. C’est donc pour lutter contre ce fléau que les écogardes du Gabon ont bénéficié du renforcement de leurs capacités opérationnelles, de réactivité et de projection. Dans le même temps, il s’agissait de leur permettre de maîtriser les technologies modernes de contrôle de la faune et de la flore, mais également les armes. «Ce fut un moment historique», a déclaré l’ambassadeur britannique. «En un mois et demi de formation, ces écogardes ont atteint un excellent niveau de professionnel», a-t-il tranché.

Cette entreprise de renforcement des capacités des écogardes de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) par la Grande-Bretagne va se poursuivre sur trois ans. D’ici au mois de mai ou juin 2016, une nouvelle équipe de l’armée britannique sera au Gabon pour une autre session de formation. «Les braconniers agissent dans de grands massifs forestiers», a déclaré Joseph Vivien Okouyi Okouyi, conservateur chargé des parcs nationaux de la zone Tridom (Tri-national Dja-Odzala-Minkébé). «Ces braconniers peuvent déstabiliser un pays », a-t-il poursuivi.

Le conflit homme-faune n’a pas été en reste : le directeur technique de l’ANPN, Christian Mbina, a expliqué que des projets-pilotes sont en phase d’être mis en œuvre pour le résoudre. A l’en croire, il s’agit d’une grande équation dans la mesure où il faut protéger les populations et leurs moyens de subsistance en même temps que les animaux qui quittent les massifs forestiers où ils doivent demeurer à cause de la pression exercée par les braconniers.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    attention attention, on parle de protection , mais on ne sait pas ce qui se passe la nuit, on tue les elephants pour allez vendre les ivoires.

    il n’y a pas des gabonais former dans ce domaine, et on parle d’orientation à l’ANBG. voila les metiers qu’il faut orienter les jeunes. mais seulemt l’economie, pour voler.

  2. stephanoeutus dit :

    Je dis bravos pour cette coopération quand au renforcement des capicitées en ce qui s’agit de la lutte contre le bracconnage au Gabon,mais la question que je me pose je dirais même les questions que je me pose sont si nombreuses que je ne saurais par laquelle je vais commencé,bref je ne suis pas jaloux mais ces même renforcement de capacitées devraient aussi bien profité aux agents des EAUX et FORETS qui sont aussi sur le terrain et lutte pour la même cause car je crois bien que eux bénéficient du statue paramilitaire et connaissent le code forestier s’agissant de la lutte contre le bracconnage au Gabon,mais que vois à la place…RIEN aucun stage de renforcement de capacité pour ces derniers même par nos propres forces de défence les agents des Eaux et Forêts en charge de lutte anti bracconnage se laisse piétinés et devencés sur le terrain par les hommes en tennu de feuilles de manioc…pardon par les ecogardes qui je rappellent sont formés par des Agents des Eaux et forets…pourquoi ne pas souvent joindre des Agents des Eaux et Forets dans ces stages de renforcement de capacité qui ne bénéficient qu’a une seule institution!où c’est un plan!la conservation de la nature ainsi ue sa protection concerne les Eaux et Forets bien avant les Parcs Nationaux….Madame le Ministre voyez ce que vous pouvez faire en ce sens.Merci

  3. Sorelle dit :

    Nous disons bienvenue à cette coopération

  4. […] L’ambassadeur de Grande Bretagne, Brian Olley, a présenté, le 2 octobre dernier, le travail de terrain que des soldats de son pays ont mené dans le cadre du renforcement des capacités des personnels affectés à la surveillance des parcs nationaux. Source : gabonreview.com […]

  5. GNOCK dit :

    C’est une mafia pour continué à tuer nos éléphants, rien d’autre. Depuis 2009, nous constatons que le taux de massacre des éléphant est trop élevé au Gabon.

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