Inculpés pour trouble à l’ordre public et attroupement non armé, Marceau Malekou, Melvin Gondjout, Alex Haore Et Barry Ndimal, se sont tirés avec une liberté provisoire, à l’issue de leur présentation devant le procureur de la République, puis devant le juge d’instruction, le 25 janvier 2017.

Deux des quatre leaders libérés, à savoir Marceau Malekou, Melvin Gondjout, pressés de retrouver leurs familles. © Gabonreview

 

Après une semaine de garde dans les geôles de la police judiciaire, les quatre jeunes leaders de l’association «Jeunesse de l’opposition unie pour la résistance» (Jour), interpellés dans le cadre d’une manifestation organisée dans le 2e arrondissement de Libreville ayant pour message principal «la Can d’accord mais l’école d’abord», ont bénéficié d’une liberté provisoire.

Cette décision plaidée par leurs conseils : Maitres Jean Remy Bantsantsa, Chambier Omanda et Gomez Tchango, a été obtenue à l’issue d’une procédure d’instruction préliminaire ouverte par le Procureur de la République devant le juge d’instruction, le 25 janvier dernier.

Maitres Jean Remy Bantsantsa, au micro de journalistes à l’issue de la procédure d’instruction préliminaire, le 25 janvier 2017. © Gabonreview

«Nous avons plaidé la liberté provisoire sur le fait que ces jeunes ne représentaient aucun danger. Ils ont des adresses connues. Ce sont des Gabonais qui sont installés à Libreville et qu’il n’y avait aucune raison qu’on les envoie en prison pour des faits pas si graves que ça. Donc le juge d’instruction a pris ses responsabilités et a décidé de les laisser en liberté provisoire, mais l’instruction va se poursuivre», a déclaré Maitre Jean Remy Bantsantsa, assurant tout faire pour «démontrer au bout de cette procédure qu’il n’y a aucune infraction pour qu’ils puissent obtenir un non-lieu».

Pour les membres du Rassemblement héritage et modernité, qui quelques heures avant l’instruction préliminaire ont dénoncé ces interpellations, il s’est agi d’une «arrestation abusive confirmant une nouvelle fois que le régime autocratique institué dans notre pays depuis 2009 par monsieur Bongo Ondimba Ali a comme projet politique la violation permanente des droits fondamentaux des Gabonais, comme la terre entière en a eu la preuve le 31 août 2016 avec la négation de la souveraineté populaire exprimée par le vote massif du peuple Gabonais en faveur de monsieur Jean Ping le 27 août dernier».

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. NYAMA dit :

    Une relaxe tout simplement !

  2. CHARY dit :

    Pauvre ali, piégé par la france-a-fric, n’ayant d’autre choix que la dictature ou la prison, c’est la la rançon de l’orgueil et du cynisme.. kia kia kia.

  3. Silence toujours silence et encore silence. L’aveugle voit la situation du Gabonais dans son Gabon, le sourd écoute les cris et les pleures du Gabonais dans son Gabon et le muet parle et demande au gabonais dans son Gabon des rester debout dans le silence. Il y a un début en toute chose en suite la fin… RÉSISTANCE SILENCE ON AVANCE. VIVRE C’EST RISQUER DE MOURIR ET MOURIR C’EST LA RETRAITE ÉTERNELLE.Bravo les jeunes du JOUR oui c’est le jour qui chasse la nuit.

  4. jean -jacques dit :

    Que les faux opposants gabonais qui parlent qui ont l’habitude de dire de n’importe quoi.
    lizer ceci, c’est l’idée du pdt de l’une des premiere democratie au monde, ou il ya des soit disant droit de homme il est pour la torture en prison. Donald Trump a signé, mercredi 25 janvier, deux décrets concernant l’immigration, l’annonce de la construction d’un mur à la frontière sud des Etats-Unis, le renforcement des contrôles, l’ajout de places dans les prisons, et la fin des crédits pour les villes sanctuaires. Mais, dans un entretien donné à la chaîne ABC (la première depuis la prestation de serment), le président américain est également revenu sur l’emploi de la torture dans les prisons secrètes et à Guantanamo. L’un des sujets polémiques souvent évoqués pendant la campagne électorale. Le débat est relancé.

    Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

    Donald Trump, pendant la campagne, avait promis de revenir à ce que l’on appelle pudiquement des « méthodes d’interrogation musclées ». Mais avec son élection, et la nomination du général Mattis au ministère de la Défense, un militaire farouchement opposé à la torture, les élus estimaient ce dossier clos. Ils avaient tort.

    Pour moi le Gabon doit aussi appliquer la torture pour les bandits qui detournement de l’argent du contribuable, et les faux opposants , et leurs sympathisants qui cassent , brulent, la TORTURE SERA BIEN POUR EUX.

    et CONSTRUIRE UNE PRISON HAUTEMENT SECURISÉE DANS LA FORÊT DES ABEILLES POUR METTRE LES VOLUERS D’ARGENT, LES OPPOSANTSET LEURS SYMPATHISANTS.

    • Mboung dit :

      Tu as encore tt faux (à 99.94 % au moins) Il (Trump) préconise 2 torturer (des terroristes) pour obtenir des infos (en K d’attentat imminent au Gabon) ton (faux ?)dieu des stades (inondés ?) fait tuer les gens avant d’obtenir la moindre info C du maboulisme ….

  5. jean -jacques dit :

    Oui AU GABON ON A DES TERRORSTES POLITIQUES QU’IL FAUT BIEN torturer pour qu’ils disent leurs vrais raisons de faire de la politique jusqu’à plus de 70 ans. au liue d’aller en retraite. Et qu’ils disent la ou ils ont caché l’argent du contribuable Gabon qu’ils ont volé sans pitié.

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