L’ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoué, a échangé le samedi 20 janvier 2018 dans les locaux de la Chancellerie avec le Bureau du Collectif des étudiants boursiers gabonais de France. Ceux-ci réclament au moins deux mois de bourse.

Le Bureau du Collectif des étudiants boursiers gabonais de France en séance de travail avec l’ambassadeur Flavien Enongoué, le 20 janvier 2018, à Paris. © D.R.

 

Face au climat délétère né du non-paiement des bourses aux étudiants gabonais de France et au mouvement d’humeur qu’ils observent depuis quelques semaines, l’ambassadeur du Gabon en France a une nouvelle fois tenté la carte de l’apaisement. Le 20 janvier 2018, en effet, il a convié le Bureau du Collectif des étudiants boursiers à une séance de travail au cours de laquelle, des assurances leur ont été données relativement au paiement de leur dû.

Le Bureau du Collectif des étudiants boursiers gabonais de France en séance de travail avec l’ambassadeur Flavien Enongoué, le 20 janvier 2018, à Paris. © D.R.

Conduit par son président, doctorant à l’université Paris-Sorbonne, Yebe Kombila, la délégation des boursiers a pu se faire une idée de la situation, consécutive au retard accusé ces derniers temps dans le paiement de leurs bourses et autres allocations d’études. Il ressort simplement, suivant la réponse adressée à l’administration par le premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, que certaines difficultés connues sont liées à l’impact des grèves dans les régies financières et elles n’ont pas permis de mobiliser les ressources financières telle que prévu.

Par ailleurs, en fin d’année budgétaire, assure-t-on du côté de la représentation diplomatique gabonaise, c’est parfois difficile de boucler les budgets. Toutefois, les efforts sont fournis pour remédier au plus vite à cette situation.

Lors de cet échange, les responsables du collectif ont fait part à l’ambassadeur des problèmes pratiques engendrés par ces retards, notamment dans le bon déroulement des études et de la vie sociale des boursiers gabonais.

En définitive, on retiendra de cette rencontre que les choses devraient rentrer dans l’ordre. Flavien Enongoué a indiqué que des efforts importants sont consentis par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) pour sortir de cette situation.

Aussi, a-t-il confirmé la mise à disposition à Campus France, à la fin du mois de décembre 2017, d’une somme de neuf cent vingt mille Euros (920.000 €), soit six cent trois millions (603.000.000) francs CFA.  Ce montant permettra le règlement à la mi-janvier 2018, des arriérés des mois de novembre et décembre.

Le diplomate a ensuite annoncé aux étudiants la disponibilité récente du montant d’un million neuf cent soixante-onze mille Euros (1.971.000 €), soit environ un milliard trois cent millions (1.300.000.000) de francs CFA, pour permettre à Campus France de procéder, selon le calendrier règlementaire, au paiement des mois de janvier et février 2018, ainsi que certaines charges d’allocations d’études. Les représentants des étudiants ont salué́ ces efforts et émis le vœu de la fermeture définitive de la parenthèse difficile de ces trois derniers mois.

L’ambassadeur a assuré aux étudiants de relayer leurs préoccupations auprès des autorités gabonaises et les a encouragés à donner le meilleur d’eux-mêmes, pour la réussite de leur séjour académique en France.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Axelle MBALLA dit :

    J’ai le tort de penser que gouverner c’est prévoir! Ah! j’oubliais! Chez les émergents, la jouissance est dans l’amateurisme, et surtout l’échec!

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