Sans bourses depuis trois mois, les étudiants gabonais de France ont lancé un ultimatum aux autorités gabonaises. Si leur situation ne s’est pas améliorée au plus tard le 10 janvier, ils iront élire domicile dans les locaux de Campus France.

Kombila Yebe sur le plateau d’Africa 24, le 5 janvier 2018 (capture d’écran). © Gabonreview

 

Désespérés par le non paiement de leurs bourses, les étudiants gabonais de France ont lancé un ultimatum aux autorités gabonaises. «Au-delà du 10 janvier, nous irons à Campus France avec nos matelas et autres pour y vivre. Vu que nous ne pouvons plus payer nos loyers», a déclaré le coordinateur des étudiants boursiers gabonais de France. Kombila Yebe s’est ainsi exprimé au journal d’Africa 24, le 5 janvier.

Kombila Yebe sur le plateau d’Africa 24, le 5 janvier 2018 (capture d’écran). © Gabonreview

Le collectif des étudiants boursiers gabonais de France a appelé l’attention des autorités gabonaises une première fois, le 3 janvier à Paris. Plusieurs étudiants ont pris d’assaut la cour de l’ambassade du Gabon en France, pour réclamer le paiement de trois mois d’arriérés de bourse. Selon Kombila Yebe, c’est la première fois que le Gabon enregistre une telle faiblesse.

«Nous avons l’impression de ne pas être écoutés. C’est du moins l’impression que nous avons a priori, compte tenu du regard patent que la question pose», a insisté le coordinateur du collectif, par ailleurs doctorant à l’université Paris-Sorbonne. Une situation aux conséquences non négligeables sur la vie des étudiants. Notamment sur le transport, le logement, les factures d’électricité, de chauffage, de téléphone, etc. Et même, le renouvellement de titre de séjour. «Car, si vous ne parvenez pas à avoir une inscription, vous ne pourrez pas avoir de titre de séjour», a souligné Kombila Yebe.

Actuellement, il y a près de 900 étudiants boursiers gabonais. «Il y en a plusieurs à Paris, en Ile-de-France, mais aussi en province. Nous avons fait un communiqué pour solliciter, à travers des dons, l’aide de compatriotes vivant en France pour aider ceux d’entre nous étant dans le cas d’extrême urgence», a-t-il déclaré.

Selon les étudiants, il leur a été signifié que la situation découlait d’une insuffisance de fonds liée à la situation économique du pays. «Nous espérons que c’est vraiment la cause exacte. Mais trois mois quand même…», a déploré Kombila Yebe, réitérant son cri à l’endroit des autorités gabonaises. «Je demande aux autorités gabonaises de régulariser au plus vite cette situation», a-t-il conclu.

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Serge Moundounga dit :

    Ali Bongo et son DC-BTS, voici ce qu’on appelle une urgence !

  2. Okoss dit :

    Akiee
    La honte.Le Gabon perd la toute sa fierté.
    J Jacques , Nkembo , Tara ou êtes vous.
    C est Ping qui bloque la bourse ou bien c est la reponse %
    aux mouvements de la diaspora

  3. Le Gabonais dit :

    Comme ici au Gabon, quand vous etes dans l’opposition on vous coupe les salaires… Si vous etes etudiants en France et membres actifs de la diaspora du trocadero, on vous coupe la bourse pourque vous n’ayez plus les sous pour aller chaque samedi au trocadero…
    Voila !!!!!!!!!!!!!!!
    N’y allez plus et on va vous retablir votre bourse !

  4. fan dit :

    Quelques mois seulement après avoir hué sur le président, venu en France pour le sommet sur l’environnement. Allé comprendre!

  5. David dit :

    ont-il besoin de passer sur Africa 24 pour s’addresser au gouvernement? Pourquoi les gabonais ne font pas comme les autres et trouver de petits jobs pour payer certaines factures? anyway

    • Komilfo dit :

      Ceux qui ont se sont partagé les 200 000 EUX ne doivent pas aller se trouver un vrai travail évidemment puisque EUX sont et ceux qui les leur remettent sont propriétaires de l’argent du Gabon, pas les boursiers à qui on doit honorer un engagement signé ?? Vraiment la cancritude crasse !!!

    • Milangmissi dit :

      Mais pourquoi Gabon TV ou Gabon 24 ont refusé de relayé cette info?
      Vous faites pitié toujours à se trouver des broutilles comme excuses.
      Ce problème de bourses est dû nous le savons tous à Jean Ping a qui le paiement des bourses a été confié mais il a préferé financer les marcheurs du Trocadero.
      Je ne sais pas si ça peux suffire comme excuse mais je pense que ce n’est plus nécessaire de se justifier les gabonais savent que leurs dirigeants sont nuls, ils ne s’en prennent pas à vous juste parce qu’ils ont peur de vos armes.
      De grâce taisez vous, laissez nous au moins geindre.

    • ombalo dit :

      vous pensez que les chaines publiques gabonaises ont ce courage de réléer une telle information. il ne s’agit pas de la tropical amissamais d’un évantuel acte de honte nationale

  6. louetsy dit :

    Vivement que cette situation pour le moins inquiétante trouve une solution. Sans risque de se tromper les autorités gabonaise doivent faire des efforts pour éviter la risée de certains pays Africains qui auparavant connurent ce type de désagréments, mais qui ont su relevé le défi.

  7. ADN dit :

    C’est triste. Cette affaire de bourse ne commence pas maintenant.

  8. ADN dit :

    Ce n’est pas parce qu’il y a des opposant à la politique de BOA en France qu’ils doivent couper les bourses d’études aux étudiants gabonais qui sont la relève de ce pays. La bourse d’étude est un droit.

  9. Olsen dit :

    David je ne sais quel est ton niveau intellectuel mais un tel raisonnenent pousse à se poser ce type de question.

  10. Davilla ibinga dit :

    Franchement tu penses que c’est assez facile comme tu préttends le dire hein?!pff ils sont dans leurs droits,ils auront même du aller a france 24 une bonne fois.

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