Après 4 ans sans lauréat, le Prix Mo Ibrahim a fini par trouver preneur le 2 mars 2015 auprès du président sortant namibien. Succédant au Cap-Verdien Pedro Pires, il a été récompensé pour sa gestion.

Le lauréat 2015 du prix Mo Ibrahim pour la bonne gouvernance, Hifikepunye Pohamba. ©namibiansun.com

Le lauréat 2015 du prix Mo Ibrahim pour la bonne gouvernance, Hifikepunye Pohamba. ©namibiansun.com

 

Le prix qui couronne les efforts de dirigeants africains en matière de gouvernance a été officiellement remis, le 2 mars courant, au président sortant de la Namibie et membre-fondateur de l’Organisation du peuple du sud-ouest africain, (Swapo), un ex-mouvement armé qui a mené une campagne de plusieurs décennies contre la domination sud-africaine et qui est le principal parti politique namibien depuis l’indépendance de 1990.

Pour le jury présidé par l’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), Salim Ahmed Salim, le choix porté sur Hifikepunye Pohamba, se justifie par la qualité de sa gouvernance et les résultats obtenus à la tête de la Namibie. «Le comité a été marqué par la détermination du président Pohamba à conforter en priorité la cohésion et la réconciliation nationales, au moment où la Namibie abordait une phase décisive pour la consolidation de la démocratie et le développement social et économique», a-t-il déclaré, relayé par l’AFP.

Ancien rebelle ayant combattu pour l’indépendance de son pays, élu une première fois en 2004, et de nouveau en 2009, Hifikepunye Pohamba, du haut de ses 79 ans, intègre le cercle très restreint des lauréats du prix pour la gouvernance en Afrique. Il s’ajoute désormais au cap-verdien Pedro Pires (2011), au botswanais Festus Mogae (2008), au mozambicain Joachim Chissano et au sud-africain Nelson Mandela (2007).

Les lauréats du prix Mo Ibrahim, l’un des plus dotés du monde, reçoivent 5 millions de dollars, versés sur 10 ans, en sus d’une allocation à vie annuelle de 200.000 dollars. Ce prix est attribué aux anciens chefs d’État ou de gouvernement des pays d’Afrique subsaharienne, qui ont quitté leurs fonctions au cours des trois dernières années. Il récompense leur travail dans l’intérêt du public ou leur action caritative.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    Mes félicitations à ce Président, au moins lui, il travaille pour le bien être de son peuple, sans ambition d’enrichissement personnel!

    Hélas, son voisin, plus au nord, fait tout simplement le contraire, c’est l’usurpateur, l’homme des maquettes et ami des la légion étrangère!

  2. Le Villageois dit :

    Bravo au laureat 2015 et à cette organisation qui œuvre pour la promotion de la bonne gouvernance. Dans ce cercle très restreint des lauréats, on peut noter l’absence de ressortissants d’anciennes colonies françaises, pourtant nombreuses sur le continent africain. C’est un constat qui mérite réflexion !

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