Souhaitant tirer le meilleur de l’initiative onusienne, notre pays a décidé d’y souscrire. Cette décision permettra notamment au pays de s’assurer que l’action des agences des Nations unies seront désormais plus efficaces.

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A l’instar des autres pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Gabon, a décidé de souscrire à l’initiative «Unis dans l’action». Actuellement au cœur de la réforme de l’ONU, cette démarche vise à améliorer la cohérence des activités opérationnelles de développement du système des Nations unies. Par ce choix, le Gabon tient à s’assurer que l’action des agences des Nations unies sera dorénavant plus efficace, plus rationnelle, plus cohérente et plus concertée avec, à la clé, de meilleurs résultats, un cadre commun de gestion, de programmation et de suivi.
Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, «le Gabon souhaite ainsi tirer le meilleur de l’initiative «Unis dans l’action» qui vise à mobiliser les efforts, les moyens d’action et la contribution de chacun pour mener une action cohérente à l’appui des efforts déployés par le gouvernement en vue d’éliminer la pauvreté et promouvoir la croissance économique et le développement durable ; renforcer la coordination et la cohérence des interventions des Nations unies dans le pays ; réduire les coûts de transaction pour le gouvernement ; répondre au souci d’efficience des interventions des Nations unies et prendre avantage du vivier unique de compétences et de ressources pour les questions mondiales que représente le système des Nations unies».
Le Gabon entend donc mieux canaliser les ressources financières nationales et extérieures ainsi que l’expertise, pour une mise en œuvre efficiente des politiques publiques. L’agenda de développement post 2015 sera une occasion unique, pour le gouvernement et l’ensemble de ses partenaires au développement, d’éprouver la nouvelle démarche. «Dans l’optique de la mise en œuvre de l’initiative «Unis dans l’action», le gouvernement fera appel au système des Nations unies pour l’aider à mettre en place une feuille de route et le mécanisme nécessaire à cette approche déjà expérimentée dans une vingtaine de pays sur notre continent», annonce, dès à présent, le gouvernement..
 

 
GR
 

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