Porté disparu des radars depuis plus d’un an, le Boeing 777-200 TR-K-PR des forces armées Gabonaises, servant aussi d’avion présidentiel, serait en maintenance depuis le 18 janvier 2016 auprès de l’entreprise Suisse Amac Aerospace.

Le Boeing 777-200 TR-K-PR des forces armées Gabonaise à l’hangar 6 de l’entreprise Suisse Amac Aerospace. © Gabonreview

 

L’énigme autour de la mystérieuse disparition du Boeing présidentiel 777-200, immatriculé TR-K-PR, vient d’être résolu. Cet appareil des Forces armées gabonaises a été identifié sur le tarmac du terminal 6 de l’EuroAirport international Bâle-Mulhouse-Fribourg, en Suisse.

L’appareil ne serait ni en phase d’être détruit, ni mis en location pour rapporter un peu d’argent et encore moins vendu comme le prétendent certaines sources, stupéfiées par sa disparation.

L’appareil déplacé en zone de fret pour quatre jours. © Gabonreview

Selon un ingénieur de l’aéroport de Bâle, l’immobilisation de l’appareil, serait consécutive à deux raisons. Il doit subir de modifications de son système de communication par satellite, par l’entreprise Suisse Amac Aerospace, spécialisée dans la maintenance d’avions privés et d’aménagement de cabine très haut de gamme d’avion VIP. L’immobilisation est également due à une dette d’une centaine de millions d’euros pour travaux de transformation du Boeing 777-200 en avion VIP, effectué par cette entreprise auparavant.

Selon une source anonyme d’Amac Aerospace, depuis son arrivé en Suisse, le 18 janvier dernier, l’appareil n’aurait jamais été touché et serait encombrant. Il a été déplacé dans un autre terminal pour besoins d’espace au sein de leurs ateliers.

Frappé de dettes, le triple sept du ministère de la Défense nationale du Gabon ou la présidence de la République gabonaise, c’est selon, avait déjà défrayé la chronique en février 2015, lorsqu’il avait été arraisonné à Orly (France) pour des raisons d’impayés (lire «Immobilisation du Boeing 777 à Orly: Les dessous d’une affaire d’Etat»). La société suisse Travcon AG, spécialisée dans la mise à disposition d’avions pour VIP, réclamait alors au Gabon une ardoise d’environ huit millions de dollars (sensiblement 7,2 millions d’euros ou 4,72 milliards de francs CFA). Le 14 avril 2015, une décision du tribunal d’instance d’Ivry-sur-Seine prononçait la relaxe de l’aéronef du fait de son caractère insaisissable. Étant en effet immatriculé TR-K-PR, le Boeing 777-200 jouissait donc d’une immunité diplomatique. (Lire «Séquestration du Boeing 777 du Gabon : La justice française relâche l’aéronef»).

 
GR
 

12 Commentaires

  1. maigret dit :

    ça c est de l’info d’investigation sobratesque, pour ma part j’ai recupéré ma petite saoule dans un bar de plaine orety avec un bon de 12mil a la clef.
    impressionnant !!!

  2. C'est moi dit :

    pitoyable gouvernance d’un pays

  3. tara dit :

    On fait quoi avec il faut le vendre et faire rentrer un peu de sou dans les caisses.

  4. gaboma dit :

    Personne ne saura jamais assez combien le goût du luxe et les folies dépensières des Bongos, Pascaline et Ali en particulier auront coûté au trésor gabonais et compromis les chances de développement et de justice sociale dans ce pays.

  5. Jean Jean dit :

    Voilà comment on FERME LA GUEULE DES MENTEURS.

    Ne jamais écouté les gabonais. Ce sont des menteurs et des affabulateurs. Leur envie de destruction est telle qu ils inventent tout et n’importe quoi.

    • Gabonais eclairvoyant dit :

      Jean jean,
      Concrètement, au final ton intervention nous sers à quoi ? On parles d’un sujet , tu ne viens apporter aucun argument mais tu viens traiter les gabonais de menteurs…c’est pourquoi ? Fais un effort au lieu d’INCARNER la nullité

  6. Airborne dit :

    Ce Boieng de luxe VIP dans lequel pavane Ali, Pascaline et tout les autres chats miaulants ne rapport rien au Gabonais, c’est son automobile volant qu’il a payé avec l’argent de l’Etat, s’il ne peut pas payer les reparations ou transformation en VIP qu’il le revende pour renflouer les caisses de l’Etat pour payer la PIP de la santé, puisque le  »maemba » a peur du froid pour aller mordre Accombressi qui est parti avec le pognon de l’Etat gabonais et BOA obligé de faire des pieds et des mains pour essayer de s’en sortir en demandant des treves aux syndicats.

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