Après les tensions nées de la dernière élection présidentielle, l’actuel ministre des Transports s’est lancé dans une quête salutaire : l’apaisement et le rassemblement des ressortissants de Bitam, dont elle est originaire.

Le ministre des Transports salué à son arrivée, le 2 décembre 2016 à Bitam. © Gabonreview

Le ministre des Transports salué à son arrivée, le 2 décembre 2016 à Bitam. © Gabonreview


 

Deux mois après sa nomination au poste de ministre des Transports, Flavienne Mfoumou Ondo a séjourné dans sa ville natale, les 2 et 3 décembre derniers. Une visite au cours de laquelle le membre du gouvernement était porteur d’un message de rassemblement de d’apaisement aux ressortissants de cette localité, après les évènements postélectoraux.

«Je suis là pour apporter un message de rassemblement et d’apaisement, c’est la seule condition pour que nous allions de l’avant», a déclaré Flavienne Mfoumou Ondo. Pour la native de Bitam, «il possible de vivre en paix dans cette localité et au Gabon, de changer ensemble notre pays et notre département, de créer ensemble des entreprises pour réduire le chômage des jeunes».

Quelques moments de la cérémonie officielle, lors de l’arrivée de Flavienne Mfoumou Ondo à Bitam. © Gabonreview

Quelques moments de la cérémonie officielle, lors de l’arrivée de Flavienne Mfoumou Ondo à Bitam. © Gabonreview

C’est dans cette logique, a-t-elle poursuivi, que le chef de l’Etat a appelé toutes les forces vives de la Nation au dialogue national, afin de faire participer toutes les intelligences de la majorité, de l’opposition et de la société civile à la construction du pays dans la paix.

«Sans la paix, aucun développement n’est possible», a prévenu le ministre des Transports, demandant le soutien de chaque ressortissant du Ntem, pour l’épanouissement des femmes et des jeunes de ce département. Dans ce sens, elle a ainsi décliné son projet pour le Ntem.

Dans le cadre de l’encadrement des enfants de cette localité, Flavienne Mfoumou Ondo s’est engagée à accompagner la jeunesse sur les voies de l’excellence. «A cet effet, le premier acte concret que je pose sera en direction du Lycée de Bitam», a-t-elle annoncé.

Le ministre a également promis la mise en place d’un fonds de solidarité qui sera alimenté par les fils et les filles du département soucieux de son développement. «Sa mise en place effective et son mode de fonctionnement feront l’objet d’une communication ultérieure dans un avenir proche», a-t-elle révélé. Des projets allant dans le sens des doléances posées par les jeunes de ce département.

Tout est cependant loin d’être joué car les notables de Bitam y sont également allés de leurs difficultés. Notamment celles relatives à la non-ouverture de l’hôpital d’Ayanenga ; l’absence d’entretien des infrastructures existantes ; le manque d’assainissement des voiries urbaines et interurbaines ; l’insuffisance en matière d’accès à l’eau et à l’électricité pour de nombreuses populations.

Dans le même sens, les femmes de Bitam, quant à elles, ont mis en avant les carences liées à l’accès aux soins médicaux ; et l’insuffisance en matière d’accompagnement des microprojets, ainsi qu’en matière d’assistance aux jeunes filles mères.

Autant de défis que devra relever l’actuel ministre des Transports pour mettre «Bitam d’accord», comme le stipulaient si bien des tee-shirts imprimés par les sympathisants du ministre. Aussi, la résolution de ces difficultés garantiraient-elles l’apaisement et le rassemblement Bitam, quête dans laquelle s’est résolument lancée Flavienne Mfoumou Ondo.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. gabonais dit :

    Vous parlez de quelle paix? La paix, la véritable paix, la durable paix, est impossible à bâtir sur des injustices et des inégalités favorisé par le règne d’une seule famille qui a toujours acheté une pseudo-paix par la corruption et l’achat d’un certains nombre de leaders, notamment dans les différents festins de vampires que vous appelez dialogue nationale. Ce n’est pas là la paix que vous construisez mais vous construisez la destruction du Gabon et de ses petits enfants à petit feu. Comment après 50 ans de pouvoir, on ne peut pas laisser d’autres gabonais, d’autres familles aussi travailler pour leur pays et jouir du fruit de leur participation. L’alternance au pouvoir au 21ième siècle reste la base du véritable partage et de la justice sociale, conditions sine qua non pour une paix et une prospérité qui profitera à toutes les générations.

  2. Révérend Pasteur Israël Nahum dit :

    Oui, Jean Ping à échouer par défaut à la tricherie du pouvoir d’Ali bongo mais le Gabon n’a pas échoué, oui le pouvoir obscure domine et prescrit une existence dure aux gabonaises et aux gabonais mais l’espoir est possible dans les prisons des bongoïstes. Tous les dictateurs ont toujours une fin même celle de la famille de Bongo au Gabon. Le malheur des gabonais est le bonheur des français et de toutes les grandes chancelleries du monde qui ont choisit la voie de la honte et de soutenir Ali Bongo. En tant que patriote et en croyant à liberté au service de tous les gabonais, nous sommes inquiet de l’avenir de ce jeune pays et plein d’espoir, nous sommes triste au point de douter de la vérité en terme de justice au Gabon et dans le monde face à la misère de ma terre.
    Obama est parti et Trump vient en poste aux États-Unis quel avenir pour le Gabon ?
    Un pouvoir entre les mains des socialistes tachetés des régularités en France, un président qui n’est même pas sur de sa réélection en France avec une baisse de sondage de 1%
    Oui, l’avenir n’est pas rose pour le Gabon. Comment faire avec cette anarchie politique au Gabon ? Mes frères et sœurs aucune voie se lève et aucune voie ne se lèvera pour les gabonais car les œufs sont cuites.
    Jean Ping a perdu ‘’un point c’est tout’’. Et un nouveau gouvernement de côte pour Ali Bongo et plusieurs ‘’chiens et chiennes le lèchent les basques’’. Quelle honte ces types de gabonais !
    Maintenant c’est le Dialogue ! Mais pourquoi et aboutir à quoi ? Bien sur « Légitimer le pouvoir illégale des bongoïstes », les voleurs et les assassins ?
    Mais où sont les institutions fortes au Gabon ? Non je voie plutôt le pouvoir entre les mains de Rahab, cette prostituée qui a trahi son pays pour sauver sa vie. Et conduit son pays à la perte. Plusieurs Rahab, se trouvent aujourd’hui au Gabon, ce pays béni de Dieu qui devient aujourd’hui une poubelle entre les mains des fous et des folles.
    Est-ce que Dieu n’a-t-il pas parlé à son peuple ? Est-ce que nous avions par cru fortement ? Si mais Dieu tantôt parle d’une manière tantôt d’une autre : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, Tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. » (Job 33:14) et malheureusement, nous sommes tous passer à côté.
    Avions-nous quelque chose à apprendre de cette campagne présidentielle de 2016 ? Est-ce que c’est tout simplement une routine aux élections antérieurs ? En tout cas l’avenir nous en dira.
    Révérend Pasteur Israël Nahum

  3. Pierre Manganga dit :

    @Israël Nahum
    Vous croyez qu’il suffit de se faire appeler Israël Nahum pour être Pasteur ou prophète? Vous êtes de ces pasteurs qui écument les domiciles des personnalités pour leur raconter des mensonges en espérant une enveloppe kraft. Vous n’êtes qu’un prestidigitateur de plus. Un menteur, pour parler simplement.

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