Billie By Nzé a affirmé, ce 10 mars, que deux des trois revendications présentées par les syndicalistes ont été résolus. Il a également brandi des dispositions de loi portant notamment sur la coupure de la rémunération pour les jours de grève, l’exclusion des prestations familiales et de l’aide au logement, comme pour dissuader les uns et les autres de poursuivre la grève.

Alain-Claude Billie By Nze, le 10 mars 2014.© Gabonreview.

Alain-Claude Billie By Nze, le 10 mars 2014.© Gabonreview.


 
«Le président de la République demande au gouvernement de veiller à ce que les cours reprennent dès demain mercredi 11 mars 2015, sur l’ensemble du territoire», a souligné le porte-parole de la présidence de la République qui a fait, le 10 mars dernier, le point hebdomadaire de l’agenda du président de la République. Dressant le bilan de la rencontre avec les syndicalistes, Alain-Claude Billie By Nzé a rapporté qu’afin de satisfaire les principales revendications des syndicats, la poursuite du paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) a été actée. En attendant l’adoption d’un nouveau système de rémunération, cette mesure, qui devrait être effective dès le 10 mars dernier, vient en sus de l’intégration des enseignants du pré-primaire dont les dossiers sont conformes et du renforcement des capacités de certains d’entre eux. «Plus rien ne devrait donc s’opposer à la reprise du travail, et principalement dans le secteur de l’Education nationale», a-t-il estimé.
A cet effet, le gouvernement a été invité à prendre des dispositions utiles pour garantir la sécurité des travailleurs. «Le Président de la République demande au gouvernement de faire appliquer les dispositions de la loi 18/92, pour ce qui est du respect du principe de la liberté du travail, notamment pour les non-grévistes : la coupure de la rémunération pour les jours de grève, à l’exclusion des prestations familiales et de l’aide au logement. De même, les dispositions de la loi n°1/2005, s’agissant des incompatibilités entre certains emplois de la Fonction publique, et la participation à l’action syndicale comme membre du bureau directeur ou exécutif d’un syndicat, doivent également faire l’objet d’une stricte application», a-t-il affirmé.
Comme on pouvait s’y attendre, le porte-parole de la présidence de la République s’est exprimé sur les tout récents articles de presse portant sur la succession d’Omar Bongo, affirmant que ces écrits, aussi bien de la presse internationale que nationale, versent dans l’amalgame et surtout que cette affaire relève de la sphère privée. «Cet amalgame est d’autant plus volontaire, que certaines personnes concernées par la succession, ont un lien direct avec des opposants notoirement connus», s’est risqué Alain-Claude Billie By Nzé, s’aventurant lui-même dans ladite «sphère privée» tout en procédant également à un savant «amalgame». Et, transformant la succession Omar Bongo Ondimba en une affaire publique et républicaine à dimension nationale, il a lancé : «Le Président de la République appelle les Gabonaises et les Gabonais à la vigilance et à la sérénité».
Evoquant la visite des chantiers de Bikélé, le 5 mars dernier, il a déclaré : «Le président de la République a voulu, cette fois encore, donner du rythme aux travaux en cours et marqué sa ferme volonté de voir ces chantiers arriver rapidement à leur terme». Selon lui, «sur ce site de Bikélé, la Société nationale des logements sociaux (SNLS) s’attèle à achever 2000 logements et à viabiliser 600 parcelles destinés à accueillir, entre autres, les populations des bassins de Gué-Gué qui se situe dans le 1er arrondissement de Libreville». «Au terme de cette visite guidée, le président de la République a exprimé sa satisfaction par rapport à la qualité des travaux réalisés par un personnel composé à 80% des nationaux», a dit le porte-parole de la présidence de la République, indiquant que des difficultés, liées notamment aux voies d’accès et à l’alimentation en eau et en électricité, subsistent. En demandant au gouvernement d’accélérer le rythme d’exécution de ce chantier en vue de sa livraison avant la fin du mois d’août 2015, le président de la République a également demandé que les coûts de ces maisons et leurs modalités d’acquisition soient les plus souples possibles afin de permettre au plus grand nombre et particulièrement à ceux à faibles revenus d’y accéder.
La rencontre entre Ali Bongo Ondimba et Lucas Abagha Nchama, le 9 mars 2015, a permis l’examen des incidences, sur les économies de la sous-région, de la chute du cours du baril de pétrole. A ce propos, a rapporté le porte-parole de la présidence de la République, le gouverneur de la BEAC a souligné que le Programme économique régional devrait se poursuivre pour favoriser le financement des projets d’infrastructures. «Le taux moyen de croissance est estimé à 5% pour l’exercice 2014», a-t-il dit. «Cette tendance devrait être maintenue dans les mêmes proportions pour l’année 2015 grâce aux politiques de diversification des ressources», a poursuivi Alain-Claude Billié-by-Nzé, ajoutant : «Le gouverneur de la BEAC a relevé que le Gabon aurait pu vivre durablement cette crise s’il n’avait pas engagé des réformes structurelles et procédé à la diversification de son économie».
Ali Bongo a également reçu en audience, le 10 mars 2015, Lucie Milebou Aubusson et Séraphin Ndaot Rembogo, qui viennent d’être respectivement portés à la tête du Sénat et du Conseil national de la démocratie (CND) «Cette rencontre intervient dans le cadre des relations traditionnelles que le président de la République, Chef de l’Etat, première institution de notre pays, entretient avec les institutions et organismes de l’Etat», a précisé Billie By Nzé.
 

 
GR
 

27 Commentaires

  1. La Fille de la Veuve dit :

    Chiche !
    La Direction de la Solde et son logiciel ne sont pas capable de décompter les jours de grève du calcul du salaire d’un agent et l’éducation et la fonction publique ne sont pas capable d’identifier les grévistes. Il faut tenir et mettre à la porte l’imposture !

    • Marcel gomez dit :

      Ah sa le Directeur Général de la solde qui vous a donner cette information la ?
      Mais détrompé vous ce genre de chose on ne vois sa que ici mais détrompé vous sa vas changer et c n’est qu’un logiciel
      C’est pas normal ce que fait les syndicats de l’Education nationale faut pas les encouragés

  2. John mba dit :

    Et les gabonais ne maîtrisent pas le logiciel. Bref… Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais

  3. j'y crois dit :

    Le bras de fer est définitivement lancé et tant pis pour le perdant!

  4. BONGO. HONNETE dit :

    Donc BILI BE NZE insinu que PACO aurait passer les infos a PING qui lui les aurai passer au mm mediapart sur le quel PIERRE PEAn etait tout recemment la cible? Je comprend plus mon pays, tout les pbs au GABON c’est l’opposition? Qui avait donner l’idee sogrenue a ALI d’inventer la PIP, ping ou myboto? Non un PDGiste, qui a dit a ALI de passer mentir au gabonais la veille de la noel avec son histoire de d’augmentation de salaire fin janvier, encore l’opposition? Non un les pdgistes toujours, mais franchement je comprend plus, qui sait pas que les BONGO ont piller le gabon? Qu’ALI fournisse ses papaiers comme l’exige les autres heritiers alors. Pouah pouah

  5. as dit :

    franchement ta vendu ton âme au diable.donc le vole des bongo constitue une affaire privée?Attend tu aimes le Gabon ou les bongo?

  6. Shadow dit :

    Frère nous sommes sur la sphère de pharaon. Dieu avait fermé son cœur et lui avait retiré toute sagesse pour précipiter la sortie du peuple Juif d’Egypte et le déclin de la puissance juive.

  7. Manzo sinandong dit :

    Mais ce qu’il ne dit pas c’est reconnaitre qu’ils ont échoué dans le secteur éducation et logement.vous êtes passées de 5000 logements an à 2000 logements après 5ans, aucune école ni lycée n’a vu le jour. Il n’y a pas d’affaire privée quand il s’agit d’un homme public,qu’il aille demander à DSK ou aux présidents américains. Dites nous ACBBN,pourquoi aviez vous déshabille l’autre dans les années 90?

  8. hulo dit :

    la fortune laissé par Omar Bongo, ancien Président de la République gabonaise laissée en héritage à sa fratrie s’élève à plus de 400 milliards de FCFA selon un premier inventaire non exhaustif.
    et le Porte parole de la présidence ALAIN CLAUDE BILLE BIE NZE veut faire croire aux gabonais que les gabonais ne devraient pas s’interroger sur l’origine d’une t’elle richesse immense.
    sachant que l’extrême pauvreté fait des ravages dans le pays.
    je crois que les BONGO et Bille BIE NZE prennent définitivement les gabonais pour ce qu’ils ne sont pas , à savoir des abrutis.

  9. messowomekewo dit :

    Dire que nous sommes dirigés depuis près de 50 ans par une famille de cleptomanes est un euphémisme,pauvre de nous…

  10. JOE dit :

    Nous les 9 esprits avons lu vos commentaires mais il manque les commentaires de Jean Jacques et Azizet. What happen?

  11. okoura dit :

    bilié bi nzé il n’ ya rien pour te qualifier malheureusement pour toi que tu n’as pas eu l’asile que tu as demandé en Guinée Equatoriale pendant la CAN.si les choses changent un jour je ne sais pas ce que tu vas devenir au Gabon il vaudra mieux pour toi que tu prennes la corde pour te pendre

  12. Ditsoga dit :

    Toujours des ménaces. Rien que des ménaces et de l’intimidation. Quel gouvenement avons-nous ? On demande aux enseignants de reprendre les cours. Où sont les établissements ?

  13. Jean Charles Mba dit :

    Deux des revendications des syndicats ont été résolues ! Bon on fait quoi maintenant ? Les gars faut dire on veut faire cours !

    • Manzo sinandong dit :

      Quelles sont ces deux revendication? Pour rappel les principales revendications sont le relèvement du point d’indice,la revalorition du smig et l’intégration des enseignants du pré primaire,la pip n’est pas classée prioritaire pour la conasysed.

  14. la main dit :

    mes chers amis, ce que je ne comprend pas au Gabon est que l’on veuille toujours défendre l’indéfendable. le PDG de près ou de loin nous a vraiment rendu un mauvais service en faisant en sorte de voir et dire rouge quand tout le monde voit noir.
    en ce qui me concerne, s’il est vrais que dans nos us et coutumes, il est malséant de parler des morts et s’il mettait possible d’interroger le défunt président Omar Bongo, je lui demanderais pourquoi il a fait ça au pays, quelles étaient vraiment ses motivations, a-t-il pensé à la jeunesse qu’il a lui même qualifié de sacrée.
    le Gabon a connu un premier président mais il n’a pas laissé 400 milliards à sa succession et pourtant il aurait pu le faire car un bon nombre de Gabonais était encore analphabète. vraiment papa OMAR tu nous a fait du mal. je prie Dieu simplement que sa Justice soit faite au ciel comme sur la terre. Si tu m’entends de la haut aide notre pays à sortir de la situation dans laquelle tu l’as mise

  15. Le Miroir de la petite emergence dit :

    Ali fait un déni total de la situation actuelle de notre pays; comme d’habitude, il se complaît dans la menace. C’est son clan et sa légion étrangère qui ont contribué à la paupérisation du peuple gabonais jusqu’alors. Franchement mon petit Ali, tu ferais mieux de partir car plus tu t’entetes plus le mercure monte au thermomètre. A cause de ton incompétence, tu conduiras inéluctablement les gabonais vers un soulèvement populaire; à ce moment là, je ne donne pas cher la peau de ton clan et de ta légion étrangère. Un conseil petit, partez avant que les choses soient inextricables pour vous.

  16. Miss T dit :

    Nous allons rentrer dans le dur monsieur Bilie Bi Nzé et tu vas nous dire si vos menaces à 25 Fcfa feront effet sur nous. Plus vous nous menacer, plus on s’entête. Pas grave, nous mangerons les feuilles de manioc et les rats palmistes qui jonchent les rues de la capitale et ailleurs dans le reste du pays. Les Bongo se partagent tranquillement des centaines de milliards en guise d’héritage, le béninois acrombessi et sa femme sénégalaise s’achètent des villas en France, aux Etats-Unis et ailleurs et sont même entrain de lancer une chaîne de télévision internationale avec l’argent du Gabon, pendant ce temps nous on doit se contenter des miettes? ça ne te va pas?!

  17. boutala dit :

    Mon Dieu qu a fait notre pays pour vivre tout ça ? Mais n est ce pas le Boeing du président saisi à Paris? Le gabon n a pas de Boeing 777 si ce n est le chef de l État.

  18. boutala dit :

    Ouais l heure est grave si on ne peut plus régler les impayés du Boeing 777 du président. Tsouooooo je rentre à moutassou chez moi dans mon clando qui me conduit aussi à mekambo et à matsatsa sans révision ohoo.

  19. Bassomba dit :

    Pour ce qui concerne les grévistes, il a tout à fait raison: celui qui ne travaille pas n’as pas de salaire, c’est la loi et c’est logique. Quand même, des gens sont assis à la maison et vont toucher un salaire à la fin du mois au même titre que ceux qui travaillent, c’est pas juste!

    • romabiko dit :

      Bassomba que dit la loi? vous parlez des chose que vous ne métrisez pas, elle dit lorsque la grève porte sur les augmentation de salaires on ne peut suspendre ceux ci sauf si la grève port sur autre chose comme par exemple la construction des salle de classe unique. Vous trouvez cette situation injuste mais c’est normal pour vous qu’en 2009 AMO gagne l’élection et c’est ABO qui est proclamé vinqueur, c’est juste à vos yeux que le président viole l’article 10 despuis des années et n’est pas inquiété et que les autres doivent l’être pour la grève c’est juste pour vous de prendre la PIP alors que vous n’avez pas participer à la grève qui a conduit à sa mise en place la justicice divine jugera tout le monde toi et moi y compris . Lorsqu’on parle de justice on doit regarder tous les aspects sinon on ferme sa bouche vous avez rater une occation de vous taire domage

  20. Papa ! dit :

    Aah mon frere romabiko arretons un Peux avec Toutes ces rencoeur nos Enfants doivent aller a l’ecole que se soit amo ou Abo laisser Sa un Peux meme si un opposant prend l’es Commande ce Pareil ce pas un Robot Ni un Blanc me cet un Gabonais reagicer en 2016 pour le Moment nos Enfant doivent faire l’ecole .

  21. Marcel gomez dit :

    Franchement certains Gabonais et la même c est à savoir si il aime c pays ? Arrêtons d septique la grève des professeurs vous avez dit que le président ne réagit pas c pas normal vous avez condamné son silence alors qu’il laissait son gouvernement travaille sur ce dossier.
    Ya quelque jours il reçut les syndicats sur les trois points soumis au chef de l’Etat deux on trouvée satisfaction total la vous les grand septiques vous ne parlez pas !
    l’attribution de 453 postes budgétaires dont ce trouve père, mère,sœur, frére femme et enfant de celui qui critique la politique du chef de l’Etat
    La PIP a été reverser ce juste une affaire de positionnement dans les Banques en ce moment c’est une crève qui n’a plus lieu d’être sauf si Ya autre choses?

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