L’ONG Transparency International a demandé, le 12 décembre, une audition de dix membres de la famille Bongo, en tête desquels Pascaline Bongo. Figure centrale de la gestion des avoirs et biens d’Omar Bongo, la fille aînée de l’ancien chef de l’Etat «bénéficie d’un patrimoine très important, sans commune mesure avec les revenus qui sont les siens», a déploré l’association anti-corruption.

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Partie civile dans l’affaire dite des «Biens mal acquis», l’ONG Transparency International a demandé, le 12 décembre, une l’audition de dix membres de la famille Bongo. Selon l’association anticorruption, cette audition devrait relancer ce dossier sur la base des investigations achevées fin août dans le cadre de l’enquête sur le vaste patrimoine en France des proches d’Omar Bongo.

En août dernier, en effet, les juges français chargés du volet gabonais de l’affaire ont achevé l’instruction. Désormais, il appartient au Parquet national financier (PNF) de prendre ses réquisitions, puis aux juges d’instruction de décider d’ordonner ou non un procès.

«Il existe de fortes présomptions que des membres de la famille Bongo aient acquis par des moyens illicites des biens en France à l’aide de complicités qui devront également être déterminées», a relevé l’avocat de Transparency International, relayé par BBC Afrique. Selon William Bourdon, l’audition demandée par Transparency International vise notamment Pascaline Mferri Bongo, fille aînée d’Omar Bongo.

«Non seulement, elle bénéficie d’un patrimoine très important, sans commune mesure avec les revenus qui sont les siens (…) mais elle est aussi une figure centrale de la gestion des avoirs et biens d’Omar Bongo», a relevé Transparency International.

Selon l’ONG anticorruption, la famille Bongo et ses proches possédaient à l’époque «33 propriétés, la plupart dans les quartiers les plus chics de Paris, les autres sur la Côte d’Azur» (sud-est). Les actifs identifiés atteindraient plusieurs centaines de millions d’euros, même si les contours de l’héritage d’Omar Bongo sont encore mal cernés. Selon l’enquête, Omar Bongo, son épouse Edith Lucie Bongo, tous deux décédés, et Pascaline Bongo en ont détenu des parts.

En 2016, les enquêteurs ont ordonné la saisie d’une société civile immobilière, la SCI Émeraude, propriétaire d’une villa à Nice et d’un hôtel particulier à Paris. La gérante française de la SCI Émeraude a été mise en examen, alors qu’«aucun membre du clan Bongo n’a été poursuivi», a déploré Transparency International.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. ossami dit :

    Transparency International travaille pour les Gabonais ou bien pour elle même. Quand tous ses biens seront récupérés que fera la France des sous y relatifs. Seront ils mis à la disposition du Trésor Gabonais avec un président non élu au nom de Bongo?
    Je veux bien savoir car il se dit que tout ce qui a été récupéré chez Theodorin fils du dictateur voleur Equato- Guinéen, est allé au Trésor Français. Dans ce cas quel est le combat réel que mène Transparency. Maître Bourdon peut bien m’éclairer sur le bien fondé de l’action de son ONG? C’est bien ce que cette ONG fait mais j’ai bien peur qu’une fois de plus on se moque de nous car tous ces biens mal acquis ont été acheté en France et avec sa complicité.
    L’alerte aurait pu être donné par ses gendarmes de la traque des biens mal acquis dès l’achat de la deuxième, troisième, quatrième propriété par la famille Bongo mais attendre jusqu’à 33 propriétés pour s’en émouvoir me semble un peu trop tard car votre ONG travaille pour la France et non pour le Gabon.

  2. Antoine dit :

    Une famille d’assassins Et de voleurs

    • sydney dit :

      Ces ONG, là ne servent que les intérêts de la France, car depuis bien des années des saisies ont été faite ( Mobutu, Bokassa etc) est ce que ces biens ont été restitués aux Congolais et au Centrafricains? non, donc c’est juste une mascarade, ils sont malins ces français, ils vous laisse investir dans leur pays tout en sachant que ces bien son douteux, mais une fois qu’ils ne veulent plus de vous, ils brandissent via les Ong, l’argument  » des biens mal acquis »pour mieux les récupérer pour leurs propres intérêts. Ceci est une leçon aussi pour nos gouvernants, qui pensent qu’en allant acheter des châteaux en France, ils sont a l’abri. comme disait quelqu’un dans ce pays  » moi j’ai voler mais j’ai investit ici dans mon pays » lol

  3. Félix AYENET dit :

    La question des biens mal acquis est un faux problème. C’est tout simplement une façon pour ces colons qui nous sucent comme un bon bonbon de récupérer de force ce qu’on n’a pas pu leur donner après partage.

  4. pour moi quoi dit :

    Ossami, vous avez tout dit!!!
    Merci.

  5. ébirane dit :

    merci ossami. je suis fier de constater que les gabonais ne se laissent plus avoir par les magouilles des blancs.

  6. jean blémont dit :

    absolument, ne vous faites pas avoir par les blancs (aucun racisme primaire ni de base dans le terme: les blancs, car nous savons tous que le gabonais n’est pas du tout raciste)
    Je rigole, je rigole, et je rigole encore à lire ce tas de conneries que vous envoyez a tout va!!!!!! Hahahahahaha!!!!

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