Berthe Azizet épouse Mboumba, élue du canton Océan dans le département de Bendje multiplie les bons gestes pour sortir les populations de sa circonscription de la précarité. Le weekend dernier, celle qui a pour devise «un homme, un champ, un village une coopérative» s’est retrouvée du côté du village Ntchengue pour sensibiliser les habitants sur des activités génératrices de revenues.

L'honorable Berthe Azizet, ici à côté de Léon Ababé, un autre illustre fils du département de Bendje. © Gabonreview/Louis Mbourou

L’honorable Berthe Azizet, ici à côté de Léon Ababé, un autre illustre fils du département de Bendje. © Gabonreview/Louis Mbourou

 

L’élue du parti démocratique gabonais (PDG) a ainsi invité les responsables de l’agriculture et de la pêche dans la province de l’Ogooué-Maritime pour expliquer aux populations les procédures d’élaboration des projets dans ces domaines. Le Fonds national d’aide sociale (Fnas) a également pris une part active à cette rencontre, car l’obtention des financements demeure un écueil dans l’aboutissement des projets.

Magloire Medza Abessolo qui est intervenu en premier, a fait constater que le Gabon dépend de l’extérieur pour couvrir ses besoins en produits vivriers. «Les Gabonais doivent se lancer dans l’agriculture. Il n’y a rien de compliqué du moment où l’État a mis en place des moyens et des structures adéquates pour encadrer et accompagner les populations dans ce sens», a-t-il lancé à l’assistance qui a pris d’assaut l’école publique du village. Le responsable provincial de l’Agriculture a expliqué la procédure à suivre pour mettre sur pied un microprojet dans le domaine agricole, en présentant une étude de faisabilité sur la production du manioc.

Les représentants provinciaux de l'Agriculture, de la pêche et du Fnas invités par la députée ont édifié les habitants du village Ntchengue sur les activités génératrices de revenus. Enfin, la députée remettant un lot de médicaments au dispensaire du village. © Gabonreview/Louis Mbourou

Les représentants provinciaux de l’Agriculture, de la pêche et du Fnas invités par la députée ont édifié les habitants du village Ntchengue sur les activités génératrices de revenus. Enfin, la députée remettant un lot de médicaments au dispensaire du village. © Gabonreview/Louis Mbourou

Le directeur provincial de la Pêche a, quant à lui, fait la présentation des activités de pêche et de l’aquaculture dans l’Ogooué-Maritime. «La pêche artisanale offre des opportunités pratiques pour accroître ses revenus», a déclaré d’entrée de jeu Samuel Jocktane. Après une brève présentation de la loi 015/2005 portant code des pêches en République Gabonaise, l’orateur a présenté les différentes conditions d’accès à la ressource. Les populations ont ainsi découvert que la zone continentale (rivières, fleuves, lagunes) est réservée uniquement aux Gabonais alors que la zone maritime est ouverte à tout le monde.

Les deux orateurs ont insisté sur la nécessité pour les populations de se regrouper en coopérative ou en association afin de bénéficier de l’encadrement nécessaire et des financements, pour des projets dans les domaines de l’agriculture et de la pêche. Ainsi, au sujet des financements, l’honorable Berthe Azizet a-t-elle convié à cette rencontre la représentante du Fnas. La structure a en effet pour principal objectif de permettre aux Gabonais économiquement faibles d’avoir des activités génératrices de revenus, en facilitant l’accès au microcrédit. Fatou Idriss Atsame Diakité a commencé par dire sa déception face au manque d’engouement observé. «Les procédures sont pourtant simples mais à ce jour j’ai enregistré moins d’une trentaine de dossiers», a-t-elle fait remarquer avant d’éclairer l’assistance sur lesdites procédures. Le regroupement, la légalisation de la structure, l’immatriculation des membres à la Cnamgs, toutes les conditions à remplir pour avoir accès aux financements ont été longuement égrenées. L’agriculture, l’élevage, l’artisanat sont considérés par la Fnas comme des secteurs prioritaires. «Le Fnas est là pour vous sortir de la précarité», a martelé Atsame Diakité.

Après l’opération de sensibilisation, l’honorable Berthe Azizet a fait un don important de médicaments au dispensaire Benoît Onanga du village Ntchengue. La journée s’est terminée autour d’un festin auquel étaient conviés tous les habitants du village.

Les chefs des villages et du regroupement présents à la cérémonie n’ont pas manqué de remercier la députée pour toutes les actions posées dans tous les villages du canton Océan. A travers la coopérative Onoungwany (l’entraide, en myènè), Berthe Azizet a lancé un vaste projet agricole dans plusieurs villages. Des vastes étendues de manioc, de banane et d’autres cultures ont ainsi vu le jour avec du matériel et des méthodes modernes. La transformation du manioc et la commercialisation des produits de la coopérative ont significativement boosté la croissance agricole du canton au grand bonheur de toute la province et particulièrement de la capitale économique. Le soutien aux activités de pêche font également partie des actions concrètes de la députée qui, il y a quelques temps, a fait un don important en matériel aux pêcheurs du village Nenga Bembe. «L’Honorable Azizet outre le fait de nous donner du poisson, nous apprend chaque jour à pêcher pour que nous soyons autonomes. La sensibilisation sur la mise en place des activités génératrices de revenus dans le canton en est une parfaite illustration. Nous lui savons gré pour cette forme de générosité qui conduit vraisemblablement les populations à l’indépendance financière», a reconnu l’un des responsables du Canton Océan.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. mourou tabe dit :

    le gabonais est considéré par le pouvoir PDG pour un idiot. On peut lui raconter des balivernes, il va les avaler. Comment parler d’agriculture au Gabon lorsqu’on a tué la formation dans ce secteur vital du pays.Pouvez vous montrer un centre de formation professionnelle agricole, d’élevage ou de pêche? C’est l’informatique, la mécanique, l’électricité, etc qui ont pignon sur rue. Comment le jeune gabonais va t-il considérer qu’être agriculteur, éleveur ou pêcheur n’est pas dévalorisant. La tchach c’est bon pour faire dormir les gens mais pas pour inverser le courant des importations alimentaires qui absorbe 250 milliards de nos francs chaque année. Les gouvernements PDG ont échoué depuis 50 ans.

  2. Blaise dit :

    C’est un geste louable .

  3. Raisa dit :

    C’est une très bonne chose

  4. Jean Charles mba dit :

    Félicitation pour l’initiative. Même si ceux qui ne croient en l’avenir du Gabon meilleur sont sceptiques.

  5. Danny dit :

    Bonjour Mr X alias Mourou tabe (la tête du mouton), il est vrai que le PDG donne jusqu’ici des insomnies socio-économiques aux gabonais, il est également à noter que certains pédégistes sortent du lot. Dans le canton Océan (l’un des cantons du département de Bendjè) depuis début 2012, le député Berthe Azizet met des moyens pour rendre les populations autonomes, mais elles ne suivent pas, juste 3 villages qui ont compris l’importance de se regrouper en coopérative. Les produits agricoles sont en vente dans les marchés de Port-Gentil. Je suis heureux de vous répondre parce que je n’appartiens ni à la majorité (PDG) ni à ce qui reste de l’opposition. La dame poursuit les campagnes de sensibilisation. En quoi est-elle responsable de l’absence des centres de formation dans les métiers de la pêche et de l’agriculture?

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