Diagnostic rigoureux du secteur forestier de l’Afrique centrale, l’étude régionale sur l’industrialisation du bois dans les pays du Bassin du Congo sera restituée par la Banque africaine de développement (Bad), le 13 septembre à Libreville.

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Rendez-vous a été donné par la Banque africaine de développement (Bad), le 13 septembre à Libreville. A travers son Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique centrale (RDGC), l’institution financière va organiser l’atelier de restitution de l’étude régionale sur l’industrialisation du bois dans les pays du Bassin du Congo.

Les ministres chargés de la forêt des pays d’Afrique centrale, notamment, prendront part à cette rencontre. Selon la Bad, ce document fournit «un diagnostic rigoureux du secteur forestier de l’Afrique centrale, et propose un plan d’action stratégique pour un développement de la filière bois à l’horizon 2030».

A titre d’exemple, l’étude table sur 30 000 emplois à court terme dans la filière, précisément dans les domaines de 1re et 2e transformation. Et, pas moins de 100 000 emplois à l’horizon 2030. A travers l’étude de l’industrialisation du secteur bois, l’objectif de la Bad est de répondre de manière opérationnelle «au défi stratégique de l’industrialisation de la filière bois, pour en faire un des principaux moteurs de transformation des économies d’Afrique centrale».

«Cette ambition est d’autant plus pertinente et urgente, dans le repli des cours pétrolier qui met davantage en exergue la nécessité de bâtir des économies diversifiées et plus résilientes dans les pays de la région», a souligné l’institution financière.

L’atelier de restitution de cette étude sera précédé d’un autre, du 10 au 12 septembre. Il s’agit de l’atelier régional de consultation sur le Document de stratégie d’intégration régionale-Afrique centrale 2018-2025.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. beka dit :

    En français facile… Mais il est agréable de constater que le Gabon s’est positionné comme un pionnier dans ce domaine d’industrialisation du secteur bois, avec sa décision de ne plus exporter que du bois transformé. Je voudrais tout de même savoir comment s’organisent localement la reforestation ou la gabonisation des spécialités dans ce secteur, vu que, jusqu’à présent, pour avoir un meuble, voire même acheter du bois gabonais au Gabon, on s’adresse soit à un nigérian, un burkinabé ou à un chinois (les spécialistes de Nkok).

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