Les créances en souffrance dans les banques de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont en hausse de plus de 41%, selon la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac).

Recouvrement des créances. © business.lesechos.fr

Recouvrement des créances. © business.lesechos.fr

 

La situation ne s’arrange toujours pas au sein des banques de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, durement affectées par le contexte macroéconomique difficile. Malgré la légère hausse du total des bilans enregistrée à 5,9% à 8 323 milliards de francs CFA, les créances en souffrance poursuivent leur trend haussier à un rythme accéléré comparativement à celui de l’année 2015. En effet, elles ont progressé de 41,6%, «dégradant ainsi la qualité apparente du portefeuille de crédits».

Au cours de ces huit dernières années (2008-2016), celles-ci n’ont pas cessé de croître. Selon les explications de la Cobac, cette augmentation est le fait de «l’augmentation significative des créances immobilisées et des créances douteuses». En valeur absolue, ces créances en souffrance avaient déjà atteint la somme de 894 milliards de francs CFA à fin mars 2015, soit environ 11,8 % des crédits bruts octroyés sur cette période par l’ensemble des institutions bancaires (environ 50) de cet espace communautaire. Comme on peut bien le constater, le secteur bancaire de la Cemac a vraiment du mal à recouvrer l’argent prêté aux clients.

 

 
GR
 

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