Après un premier tour peu reluisant, le baccalauréat session 2017 a quelque peu été bonifié à l’issue du second tour. Avec un score de 14,81% au premier tour, le baccalauréat général, notamment, s’en sort plutôt bien avec 58,58% d’admis à l’issue des délibérations des épreuves de rattrapage, le 6 août.

Scène de joie d’élèves à la publication de résultats du baccalauréat 2017 à Libreville. © union.sonapresse.com

 

A l’issue des délibérations du second tour du baccalauréat 2017, les résultats définitifs de cette session sont désormais connus. Dans l’enseignement général le taux de réussite est en progression avec un score de 58,58%. Un score largement relevé par le second tour de l’épreuve. En effet, seuls 14,81% des candidats de l’enseignement général ont obtenu leur examen d’office. Le second tour a été plus fructueux avec 99,10% de taux de réussite. Soit 9288 des 9372 candidats en lice.

Dans tous les cas, les résultats du baccalauréat général session 2017 sont en progression par rapport à 2016 et 2015, où les taux de réussite étaient respectivement de 40,90% et 39,49%. Au niveau du baccalauréat technologique, la session 2017 a enregistré un taux de réussite de 44,32%. Au premier tour, seuls 11% des 4027 candidats inscrits ont obtenu leur examen d’office, soit 442. Un pourcentage largement rehaussé au second tour, où 1343 candidats ont décroché leur examen après les épreuves de rattrapage.

Le baccalauréat professionnel, quant à lui, a obtenu un score de 72,22%. Au premier tour, ce nombre était de 59,72%. Au total 61, des 72 candidats inscrits ont obtenu leur examen dans cette série. Des résultats ayant visiblement satisfaits le ministre de l’Education national. «Je puis dire que nous ne sommes pas mal à l’aise par rapport aux résultats obtenus par les différents candidats aux examens de cette année-ci, et notamment au baccalauréat», a déclaré Florentin Moussavou dans un extrait d’interview à paraître prochainement dans le quotidien L’Union.

«Si l’on considère l’environnement global dans lequel a baigné l’école gabonaise tout au long de l’année scolaire 2016-2017, si l’on considère les pesanteurs qui ont pu s’établir à ce niveau, avec parfois, des incompréhensions, des déclarations, des présupposés, des sous-entendus, nous pouvons considérer qu’au terme de ces résultats du deuxième tour, l’année scolaire s’achève sous de meilleurs auspices», a affirmé le ministre de l’Education nationale.

Une satisfaction non partagée cependant par une bonne frange de la population. Celle-ci estimant, notamment, qu’en l’état actuel des choses, l’année scolaire 2016-2017 n’aurait pas dû être validée. En effet, sur les neuf mois réglementaires de la dernière année scolaire, quatre ont été perturbés par les grèves au niveau de l’enseignement public.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Obus dit :

    Tout le monde comprend qu’il fallait sauver les meubles. L’élus dur c’est devant avec ces bacheliers d’un type spécial.

  2. Abdou de guidouma dit :

    Autant d’admission oui.Mais pour quelle accueil à la rentrée prochaine?

  3. roberto dit :

    C’est bien d’ouvrir les vannes,mais ils iront apprendre où tout ces news bacheliers là?

  4. medzomekoure dit :

    Ces nouveaux bacheliers,comme ceux qui ont précédé ,n’ont pas un bon niveau. Trop de grèves et perturbations font que les années scolaires sont si courtes ,les programmes ne sont pas faits en totalité.Cependant, tout le monde semble se contenter du peu, vraiment nous dans le royaume de la médiocrité.

  5. Jon dit :

    Ca c’est une remontada!!!

  6. mama koumba dit :

    Qui est responsable de cette année perturbée? D’ailleurs pas mal d’établissements privés ou publics ont bien fonctionné car n’étant pas victimes du virus destructeur colporté par des syndico ploticiens qui pensaient réaliser le plan B. Ce sont eux les responsables. Mais dés que l’état a sorti la chicote ces fanfarons sont rentrés dans leurs petits souliers et ont ravalé leur arrogance. N’est ce pas Marcel, l’insolent qui a reçu la raclée de sa vie par un petit procureur. Désormais pour sauver l’école gabonaise il faut un traitement choc envers cette opposition qui donne l’impression de défendre l’école gabonaise.

  7. Le juste dit :

    Comme quoi l’exemple du haut ogooue fait des émules

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