Lancée en février dernier par la Direction générale des hydrocarbures (DGH), une mission d’inspection et de contrôle des différents opérateurs pétroliers devrait bientôt définir les véritables quantités de pétrole produites.

© reporters.dz

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Pour tenter de voir clair dans les méthodes de comptage des volumes de brut produits et s’assurer de l’exactitude des déclarations, le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, par l’entremise de la direction générale des Hydrocarbures (DGH), a lancé, en février dernier, un audit dans les services de Total Gabon, Perenco, Addax Petroleum, Vaalco, CNR, Maurel & Prom et Shell, rapporte le confidentiel en ligne Africa Energy Intelligence. Intervenant quelques mois après la baisse du cours du baril de pétrole, cette initiative devrait permettre à l’Etat d’avoir un regard plus averti sur l’activité des opérateurs, et de renflouer ses caisses en cas de découverte de fraudes. Alors que le 22 mai dernier, la major Shell a été la dernière à être auditée, l’on attend désormais les résultats, annoncés pour le mois de juin courant.

Selon la même source, l’équipe dirigée par Juste Ibinga Koula, conseiller du ministre du Pétrole et des Hydrocarbures et ancien responsable du secteur pétrolier à la direction générale des impôts (DGI), a conduit l’audit selon une démarche qui aurait permis de minimiser autant que possible les erreurs. Les agents de la DGH ont observé le système de comptage de chaque opérateur, avant de s’enquérir des méthodes permettant de définir les paramètres (masse volumique, densité, température) du brut produit. Ensuite, ils se seraient rendus au laboratoire pour se renseigner sur la procédure utilisée pour rentrer les données dans les calculateurs. Un procédé qui devrait éviter aux fraudeurs de passer à travers les mailles du filet.

Aux dires de certains, «ce dossier pourrait conduire à des redressements et amendes très significatifs», en raison de l’écart entre les premiers résultats de la DGH et les déclarations des responsables des sociétés pétrolières. «Les agents doivent encore achever leurs calculs pour établir les conséquences de la non-fiabilité des systèmes et estimer l’importance du phénomène en volume (barils/jour non déclarés) et en numéraire (dollar en fonction des cours)», indique Africa Energy Intelligence. Pour d’autres, cet audit se justifie moins par la volonté de l’Etat de mettre en place une nouvelle politique de gestion «claire» des ressources naturelles que par la volonté de trouver des palliatifs à la baisse des ressources financières.

 

 
GR
 

9 Commentaires

  1. MINKO dit :

    Donnez d abord le pourcentage de la famille royale du Gabon sur les produits pétroliers , nous compterons les barils ensuite ……ne pas oublier l acte de naissance , il se trouve certainement dans un des barils …..

  2. LA LEYOU dit :

    Exacte MINKO, avant de monter un mur, il faut d’abord le sous-bassement.

  3. Kombila dit :

    « Depuis qu’il y a pénurie, le patron descend maintenant à la cuisine pour voir s’il y a des restes de nourriture dans la casserole. Il nous défend désormais de les emporter dans nos maisons… » En lisant cet article, on croirait entendre le personnel de maison se plaindre de leurs patrons devenus chipoteurs par la force des choses. Que faisaient-ils et comment étaient-ils au temps de l’abondance ? Car, nous, dans la plèbe, on n’avait jamais rien vu par le passé et on ne perçoit toujours aucun changement !

  4. Le comte d' ODZALA dit :

    Oh l’acte de naissance n’est pas dans le baril. Il est à Brazzaville mais pas à Nantes.Hollande fuit de passer par le Gabon et le Congo pour éviter cette affaire d’acte de naissance. Mais à beau courrir,on reviendra au point de départ en 2017 pour le dépôt des candidatures, on verra ce que fera MBOUORATSOUO;

  5. Désiré dit :

    C’est très intelligent. On se pare de vertus et en plus on paie des fonctionnaires pour cela .

  6. nel dit :

    On parle de l’audit sur les sociétés pétrolières mais pour quoi faire avec l’acte de naissance du président

  7. mone fame dit :

    L’acte de naissance parce que celui qui a usurpé le poste de fonction doit prouver comme le veut la CONSTITUTION sa filiation génétique effective avec celui qui l’aurait en réalité adopté !
    Nous ferons le moment venu les audits, ceux actuellement diligentés ont pour objet de distraire les gabonaises et gabonais afin de les occuper pendant que la croisière s’amuse (Accrombessi, Seydou Khane, Soleman Liban, Jean Denis Amoussou, Evelyne Diaté et sa chaine de télévision EDAN…)

  8. Meradie Ndossi dit :

    Le sujet, pétrole. Débat, autres!

  9. Sabrina dit :

    Ne mélangeons pas les torchons avec les serviettes

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