Interrogé sur sa décision de léguer sa part d’héritage à la jeunesse, le président de la République a tenu à minimiser les commentaires suscités par cette annonce.

Le président Ali Bongo. © youtube.com

Le président Ali Bongo. © youtube.com


 
Plusieurs jours après l’annonce de son intention de renoncer à sa part de l’héritage, le président de la République a officiellement commenté cette décision. C’était à la faveur d’une interview accordée au titre Les Echos, en marge du New-York Forum Africa (Nyfa), rebaptisé pour l’occasion Libreville Africa Forum. «Je laisse à chacun la responsabilité de ses commentaires puisque l’héritage n’est toujours pas réglé. Cela fait six ans que nous vivons sans. J’envisageais cette décision depuis longtemps mais il me manquait des informations», a-t-il dit, précisant que d’autres réponses seront apportées. «Contrairement à ce que j’ai entendu ici ou là, ma décision ne consiste pas à tourner le dos à mon père ou à sa politique, puisque pour lui la jeunesse a toujours été sacrée et que, précisément, je donne ma part pour qu’elle profite à l’effort de formation du pays, lequel est non négligeable, avec 12 % du budget de l’Etat consacré à l’éducation», a-t-il ajouté.
Dans son discours à la nation, le 17 août dernier, le président de la République a évoqué le transfert à une fondation des revenus tirés de sa part d’héritage. Mais, il n’a nullement fait allusion au patrimoine dont le montant exact reste imprécis. S’il a cité deux hôtels particuliers à Paris et un terrain à Libreville, les listes établies à partir d’enquêtes de la justice française font état de plus d’une trentaine d’appartements en France, de comptes en banque, de terrains au Gabon, d’actions…Ce à quoi Ali Bongo a répondu : «Je n’ai parlé que de ce qui me concerne, de ce qui me revient personnellement. Pour ce qui est des listes qui circulent dans la presse internationale, qui mélange tout, le patrimoine personnel et d’autres appartenant à l’Etat, assorties de montants fantaisistes, je les conteste formellement», ajoutant : «Nous aurons l’occasion de revenir là-dessus».
Dans tous les cas, nombre d’observateurs estiment que la décision du président de la République, en plus d’être inopportune, pourrait bien être source de conflit au sein de sa famille. Une issue balayée du revers de la main par Ali Bongo qui se veut confiant. «Souffrez que je prétende mieux connaître mes frères et sœurs que vous. Je lis ici et là des commentaires, mais que chacun gère sa famille. Laissez-moi gérer la mienne. Je ne vois pas pourquoi ma décision en tant que colégataire universel déboucherait sur des recours juridiques», a-t-il tranché.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. imagine56 dit :

    Ali ment comme d’habitude et il n’y a que des naïfs ou ses soutiens pour croire en ses balivernes.
    Il dit que la presse internationale mélange tout, pourquoi est-il allé vers cette même presse déclarer que  » tous les actes de naissance là sont des faux » RFI
    Pourquoi c’est par le bais de cette même presse internationale ( le Monde) qu’il a fait parvenir un de ses actes de naissance?
    Ses collaborateurs et beaucoup d’émergents qualifient de champ de ruines l’héritage laissé par Bongo « ils n’ont rien fait en 40 ans de règne » et aujourd’hui le chef de ses émergents veut nous faire croire qu’il respecte la volonté de son père adoptif en léguant sa soit disant part d’héritage à la jeunesse, lui qui a fait bastonner un de ses employés (de la garde républicaine) pour une banale somme de 10.000.000 lui le multimilliardaire?
    N’importe quoi, Ali est acculé, il pensait que ce legs rehausserait sa côte de popularité, mais non, c’est tout le contraire, beaucoup de compatriotes n’ont pas apprécié ce qu’ils considèrent comme une farce.

  2. Manzo sinandong dit :

    Mon dieu! Comment ya ali peut-il donner à la jeunesse sa part d’héritage et dire que celui-ci n’est pas toujours réglé. L’amateurisme suit son chemin!

  3. Alexandre dit :

    Moi je pense qu’il a réussi son coup distraire le peuple et le monde tout simplement parce que le 17 août son discours était vide et en bon magicien il trouver une astuce et on oublie l’essentiel

  4. Bassomba dit :

    De tous ceux qui ont pillé les Finances publiques, combien ont eu « l’indécence » de reverser leur fortune mal acquise au peuple? Critiquons, certes, mais réfléchissons aussi!

    • imagine56 dit :

      je te rassure mon petit Bassomba, toutes ces grosses légumes qui ont d’une manière et à des degrés divers pillé ce pays vont rendre des comptes, il n’est pas question que cela passe par pertes et profits, c’est trop facile , tout le monde va passer à la caisse sois en certain.

      • TARAMEK dit :

        @Bassomba & imagine,
        D’après vous, toutes les « grosses légumes » devraient passer à la caisse rendre l’argent soit disant volé? c’est à dire faire comme le petit BONGO là?
        Voyez-vous que si nous suivons ce chemin, alors c’est tout simplement tous les gabonais qui iront à cette fameuse caisse qui est le trésor public. Car nous sommes tous, quelque soit le secteur d’activité corrompus.
        Ce serait dommageable aujourd’hui que nous revenions sur ce débat car le temps ne nous est plus à cela.
        Nous devons seulement comprendre que les BONGO ont asphyxié les finances du pays et ont distribué les miettes (non négligeables) à ceux là que vous faites allusion (opposition/majorité).
        Bassomba et toi mon frère imagine56 saviez ce que cette pieuvre D.C. a fait et continu de faire sur nos finances. qui de ceux-là aujourd’hui a une telle machine à sous?
        NE NOUS DECOURAGEONS PAS. LA LUTTE VERS LE SALUT N’EST LOIN.

        • imagine56 dit :

          Taramek,
          Moi, je suis pour une nouvelle république, différente de celle que l’on connait depuis l’avènement des Bongo.
          je suis donc au regret de te dire que je ne suis pas pour l’impunité et je réaffirme que tous ceux qui ont participé au pillage de ce pays doivent passer à la caisse, en effet l’argent qui aurait pu servir à construire des écoles des hôpitaux, des routes, à doter le pays d’infrastructures a pris d’autres destinations. ce qui explique en partie le sous développement de ce pays et Ali et sa légion étrangère ont fait pire
          je ne demande pas à ce que ces grosses légumes passent par la CPI, je demande un redressement fiscal, je ne suis pas pour une justice des vainqueurs, une justice deux poids deux mesures.
          Et puis entre nous, c’est une minorité qui s’est enrichie, et je trouve dommage que des gens qui ailleurs seraient traduits pour crimes économiques chez nous passent pour des messieurs-dames bien sous tous rapports…
          Pourquoi moi je suis démunie et d’autres riches? pourquoi , pourquoi? j’ai été à l’école, je pense que je n’ai pas démérité, mon seul tort dans cette république de tordus c’est de ne pas avoir eu un patronyme qui m’eut permis de vivre décemment, et toi tu viens me dire que tout le monde va passer à la caisse, quel tout le monde?
          Certes ce n’est pas la priorité du moment, mais quand même que les grosses légumes s’attendent quand même à donner quelque chose, même 1 milliard, est ce trop exiger d’eux?
          il ne suffit pas de demander pardon, parce que les circonstances vous y obligent, le pardon doit s’accompagner d’un acte qui pousse l’autre à vous accorder son pardon…
          Taramek, quand est ce que le gabonais comprendra que l’impunité ne rime pas avec responsabilité?

  5. Mamboudouiste authentique dit :

    Imagine56 que tout le monde rende compte de sa gestion passée est l’une des choses qui me convaincra de voter pour le un certain « candidat naturel » de  » lopposition » qu’on nous vend depuis quelques temps après que certains aient choisi de marcher sur l’éthique politique qui doit être l’un des fondamentaux à valoriser pour un autre Gabon. Hors de ça, je prefere m’abstenir et faire abstenir les miens plutôt de passer comme l’a si bien dit Ndong SIMA l’ancien Premier Ministre dans la loupe de cette semaine de « passer de Charybde en Scylla »( sic). Quant à l’héritage d’Ali à transformer en don à sa jeunesse à lui, n y croient que ceux qui ignore tout et du fameux héritage et de son donnateur au coeur très peu tendre et faiblement orienté vers le partage…

  6. Dago dit :

    Bassomba es-tu réellement gabonais? Es-tu résident au Gabon? S’il y a quelqu’un qui doit réfléchir c’est bien toi! On te promet un héritage qui n’existe que par la vue de l’esprit et tu es content? Le partage du fameux héritage a été fait quand? Combien il a eu sur cet héritage? S’il veut vraiment aider la « jeunesse », qu’il termine la réfection de l’uob et l’ustm, qu’il construise les universités de booué et mouila, qu’il nous cinstruise les plateaux sportifs dans tous les quartiers, un centre de loisirs comme la foire et la peyrie …bref. Qu’il utilise son argent sale pour construire les équipements collectifs pour les jeunes, c’est tout! !!

  7. Papangoye dit :

    Oui mais Monsieur Ali Bongo, tu ne peux pas faire don à la jeunesse soit disant sacrée de quelque chose qui est un bien mal acquis. C’est trop nul et ça s’apparente à du foutage de gueule. En pour que tu aies droit à une quelconque portion de cet héritage il te faut présenter un acte de naissance valable, or tu n’en as pas. On fait comment?

  8. YOVE dit :

    – Je distribue une partie du pactole issu de moult braquages opérés par mon père adoptif et qui avait été mis dans un même panier, que ses enfants légitimes et moi l’adopté, qui ne dispose d’aucun papier d’identité, sommes appelés à nous partager. Ne me demandez pas la part du panier qui me revient et que je cadeaute à ce bougre de pays à qui il avait été volé; puisque, moi-même qui vous parle là, je ne connais même pas la grosseur de ce panier, ni la totalité de ce qu’il y a dedans; étant donné que le panier en question est encore dans l’armoire, et que le partage est loin d’avoir commencé. Et n’allez surtout pas imaginer que les autres héritiers auront quelque chose à redire là dessus.
    Quel galimatias!

  9. Meradie ndossi dit :

    Si les bien ont étés mal acqui,pour quoi polémiquer sur le fait qu’il nous le rende alors? Comme on dis! Que chacun balaie le pat de sa porte avant de vouloir le faire chez autrui .

  10. juste un gabonais dit :

    Bon franchement essayez d’écrire un peu correctement.
    Ça fait mal aux yeux et, surtout, on ne comprend même pas ce que vous dites.
    Pas que le fond, la forme aussi.
    Vrai vrai

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