La muse pamphlétaire de Gabonreview tente de conscientiser, tout en leur tirant un peu les oreilles, les partisans du changement, blottis dans leur petit confort et derrière les écrans de leurs ordinateurs, attendant toujours tout des autres et fustigeant tous ceux qui ne pensent pas comme eux et qui, pourtant, prennent bien souvent plus de risques que ces objecteurs de conscience d’un autre genre.
© D.R.
Tu te souviens de ton déclic ? Le jour où la goutte a débordé du vase. Le jour où tu as enfin compris que le système était pourri. Que le système avilissait les gens. Le jour où tu as su que tu ne ferais pas partie de ces gens-là. De ces pilleurs de vie, de ces briseurs de rêves, de ces empêcheurs de rêver…
Le problème avec toi, c’est que tu voudrais que tout le monde se réveille et s’écrie à tue-tête, à l’unisson que «ça suffit comme ça». Tu sembles incapable de comprendre que «toi et les autres» n’êtes pas programmés pour réagir de la même manière, au même moment. Pourquoi tu penses qu’au moment où ta vie a perdu et/ou a retrouvé tout son sens, il en a été de même pour le reste de l’Univers (ou pour tout ton peuple en entier) ?
Au moment où tu as eu ton déclic, d’autres avant toi l’avaient eu et/ou sont morts en attendant le tien. Des milliers de résistants, de résilients, d’opposants avant toi, ont tenu le même discours que toi, des années, des lustres avant toi.
Tu n’as pas le monopole de l’indignation, et chacun de nous est libre de trouver sa propre solution, son propre mécanisme de défense face aux problèmes auxquels nous sommes tous confrontés d’une manière ou d’une autre. Sauf ceux qui disent qu’ils vont dialoguer avec des assassins, sauf ceux qui veulent nous faire croire que c’est Démocrate d’essayer de trouver un terrain d’entente avec «l’infamie», ceux-là, on ne peut les excuser rationnellement.
Pendant qu’il se complaît dans sa bêtise, toi aussi tu t’y prélasses, (il, c’est le «PDGiste» fini, évidemment). Passant tes journées à observer ses faits et gestes et à les condamner, au lieu de démontrer par TES propres faits et gestes, qu’il n’a rien compris, qu’il n’a encore rien compris ou qu’il s’est égaré, qu’il s’est laissé compromettre par des strass, des paillettes et de la pacotille… qu’il s’est éloigné de l’Essentiel…
«Fais ce que tu peux et fais le bien», dixit Peter S. Assaghlé, l’auteur de «Ma mère se cachait pour pleurer».
Assis sur son trône fictif, l’autre punit l’innocence en vendant à qui mieux mieux l’avenir de nos enfants. Il ignore encore de quoi nous sommes faits quand il falsifie le passé, falsifie le présent et compte falsifier l’avenir sous nos yeux. Mais toi, tu te noies dans ta propre voix, en criant sur tous ceux qui se fichent royalement de ton mal incarné.
Nombreux sont ceux qui, à beau réfléchir, ne trouvent pas de solutions pacifiques au problème et optent délibérément pour la passivité parce qu’ils ont retourné la question et tiennent à ce que plus personne ne meurt au nom de quoi que ce soit en attendant que le chemin s’illumine sous leurs pas.
Sans même allumer la lumière, tu comptes sur eux pour changer les choses, alors qu’ils sont plongés dans le noir et dans le noir, les cris, les coups de feux et les détonations des grenades explosent encore dans leurs têtes. Tu demandes aux gens là-bas de vaincre leurs peurs, de sacrifier leurs vies, de mettre leur propre existence en danger, de faire confiance à une flamme qu’ils ont perdue, qu’ils n’ont jamais eue, qu’ils n’ont jamais vue auparavant, parce que ce n’est plus possible pour toi en ce moment d’envisager les choses autrement. Compare ta crise de conscience à celle d’un adolescent pré-pubère. Tu te masturbes avec ta propre voix. Incapable même de nourrir autre chose que tes propres idées.
«En démocratie, la volonté de la majorité l’emporte sur la minorité», avale la pilule. Ils acceptent d’être gouvernés pour que la menace sur leur tête disparaisse, pour que l’assiette à leur table soit toujours en buffet, pour que leur crédit s’améliore ou reste stable. Ils sont tétanisés rien qu’à l’idée que les armes soient retournées encore vers l’un d’eux pendant que toi, tu t’indignes derrière tes écrans de téléphone, de tablette et d’ordinateur. Les excuses pleuvent de partout. Mais en réalité tout ce que tu te dis, c’est qu’en absence de démocratie, on doit s’indigner.
Mets en place une stratégie, un plan viable, et change ce qui peut l’être avec ceux qui veulent bien le faire avec toi. Tu ne peux pas prétendre sauver quelqu’un qui se noie si tu ne sais même pas nager. Encore que même en sachant nager, les courants peuvent s’avérer trop forts et vous emporter tous les deux.
Ils noient le pays. Ça suffira quand on sera plus nombreux, quand on aura tous décidé à l’unisson, d’apprendre à nager avant de prétendre être des maîtres-nageurs ou de laisser croire à ceux qui prétendent l’avoir appris, qu’ils ne couleront jamais.
Au finish, quoi que tu fasses ou ne fasses pas, la volonté du ciel c’est qu’on rende à César ce qui est à César et au peuple gabonais; le Gabon.
Et nous sommes nombreux à vouloir que le changement opère les miracles qu’il promet, chacun a sa manière particulière de résister et comme le dirait Kennedy, le jour où tu vas cesser de te demander ce que le pays peut faire pour toi, tu sauras quoi faire pour le pays.
APPRENDS À NAGER.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Révérend pasteur Israël Nahum dit :

    Au milieu des requins : nous pouvons vivre et vivre heureux si nous sommes ‘’un peuple intelligent’’. Nous pouvons bâtir si nous connaissons ‘’nos droits’’. Cependant, quand une RÉPUBLIQUE est renversée; Paris ne sera pas reconstruit en un seul jour. Car ceux qui ont connu ces guerres noires et folles et qui ont décimé l’Europe, le droit était au fusil et la paix à la baïonnette. Le renversement de la RÉPUBLIQUE est la mort de la conscience et de la raison. Dans cette mort ou l’identité meurt, chacun suis son chemin pourvu qu’on vive. En ce moment là, il n’y a plus de vie collective et les rêves de tout un chacun s’en meurs au profit de l’égoïsme. D’où l’intérêt grandissant de la corruption là où il n’y a pas l’état de droit. La mort d’une république, ce n’est pas seulement la destruction de Paris par les allemands à la seconde guerre mondiale : c’est aussi une perte d’identité propre à une nation. Quand une république meurt à ‘’l’état de droit’’ comme nous pouvons l’observer en Afrique et principalement au Gabon d’OMAR et de son fils Ya ALI, il n’y a plus de vie collective c’est le chacun pour soit pourvu qu’on vive. On ne pourra pas dire que la mort de la république au Gabon est la faute des opposants et qui ma foi, se trouve dans une position de réconfort, réconfort à quoi ? Si c’est la faute des opposants, alors c’est la faute de tout le monde au Gabon et comprendre la situation politico-sociale du Gabon de cette façon-là, et qui est l’origine de la crise, c’est nuire aux écritures ou fausser les données qui nous montrent ‘’les vrais coupables de la dérive au Gabon et de la mort de la république’’ qui est à l’origine de la misère et de la mort de plusieurs gabonaises et gabonais.
    « Tu te souviens de ton déclic ? Le jour où la goutte a débordé du vase. Le jour où tu as enfin compris que le système était pourri » : voilà les données qui nous font comprendre la mort de la république au Gabon. Nous devons savoir que la republique c’est une institution politique, ce n’est pas un idéal mais une norme et une norme sûre qui est assisse et fondée sur des bases solides qui sont le droit et la justice. Quand tu prends un régime de la barbarie aux fins de la république, le système sera la tyrannie et pourquoi ? Parce que le régime politique fait référence à la manière dont les pouvoirs sont organisés et exercés au sein d’une entité politique donnée. Et pourquoi le régime républicain s’inscrit durablement dans les mentalités ? Tout simplement LA SÉPARATION DES POUVOIRS : pouvoir exécutif, pouvoir parlementaire, pouvoir de la presse et enfin le pouvoir militaire comme aux États-Unis d’Amérique. Car l’armée ne suis pas aveuglement un hôte de la maison blanche. Elle est garant des institutions démocratiques et protège le peuple et les biens. Et non uniquement au secours d’un chef de guerre.
    Faire revivre la république c’est le rêve de tout un peuple et non seulement les décideurs tant de l’opposition que de la majorité, quand nous revenons au nationalisme allemand après la seconde guerre mondiale qui s’était achever avec deux Allemagnes et dont la frontière était un mur de séparation, les allemands ont compris que c’était la mort de la RÉPUBLIQUE ALLEMANDE aux effets plus que la guerre qu’ils avaient perdue. Tous les allemands du nord comme du sud se sont battus corps et âme pour la réunification de l’allemande en faisant tomber le mur de la haine qui les séparait. Ce mur de la haine au Gabon et qui sépare énormément les gabonais, c’est le ‘’régime assassin et dictateur de Ya Ali’’. Tant que ce mur de séparation au Gabon ne sera pas tombé, il y aura deux Allemagnes au Gabon, un Allemagne pauvre qui est celui des exclus et un autre des PEDEGIDTES qui est celui des voleurs au commande de l’État. Un Allemagne dirigé par les français et un Allemagne entre ceux qui meurent au Gabon.
    Révérend pasteur Israël Nahum

  2. Révérend pasteur Israël Nahum dit :

    imagine2016 : je suis très touché du fond du cœur de vos paroles, en tant que gabonais et quoique vivant à l’étranger, je comprends votre émoi et je le partage. Et comme je l’ai déjà écrit, le dialogue de PING fut une conversation entre plusieurs leaders de l’opposition pour asseoir une synergie contre le pouvoir de Ya Ali Bongo et de pouvoir le renverser avec des outils démocratique, un objectif avec plusieurs plans à longue durée. Il n’a pas eu malheureusement un impact immédiat mais ce sera à long terme. Ça veut dire que ceux qui malheureusement mourront aujourd’hui à cause des différents effets néfastes de la tyrannie de Ya Ali Bongo ne bénéficieront pas mais ceux qui vivront longtemps et assez longtemps bénéficieront énormément du dialogue de Jean Ping. C’est comme un plan militaire maréchal qui détruira ou coupera la tête du serpent du Gabon mais cependant à long terme. Et ce n’est pas étonnant que depuis le Gabon, que tu écoutes que le “vrai” dialogue est celui de Ping. Parce que ceux qui étaient au dialogue de PING, ces intellectuels et amoureux de leurs pays en ont fait la différence étymologique entre celui de Ya Ali et celui de PING. Mais l’idée ici, ce n’est pas empêcher les gabonaises et gabonais d’aller à ce Dialogue de YA ALI au quel même aujourd’hui les Nations-Unis s’intéresse. Cependant, il n’accouchera que d’une souris jamais un éléphant et si c’est sera un éléphant, c’est sera un éléphant blanc. En tant qu’homme de Dieu, je ne juge personne ni même un parti politique ma mission c’est de ‘’lire la vérité et de proclamer la vérité’’. En tant que sciences politiques, au niveau des courants politiques ; il n’y a pas des partis plus importants que d’autres (communiste, socialiste, centriste, libéral, etc.) sont tous égaux quoique leurs tares « Céchiré, ses militants qui ne s’en laissent pas compter ont fini par comprendre que l’UN est avant tout une affaire de famille, c’est d’ailleurs une des raisons qui a prévalu à la dissidence des souverainistes, le clan familial ayant tjrs le dernier mot, et quand il ne peut de manière transparente faire plier Oye Mba, il recourt à des stratagèmes honteux, très proches de la traitrise dont je garde de parler… » C’est des bonne guerres, Le PDG ou tous les partis de la majorité présidentielle font la même chose ou les même procédés. L’importance d’un parti politique c’est rien que sa force de frappe (le nombre de ses militants, son influence et ses relations externes et internes…) Et non forcément son éthique. Car les partis politiques se créent pour le pouvoir et rien que pour le pouvoir. Et ce n’est pas pour te donner des BONBONS. « Continuez à nous traiter de vendus d’esclaves d’Ali et nous commencerons à dévoiler des choses pas très catholiques sur certains des vôtres qui animent cette opposition radicale, par exemple nous parlerons de ce grand leader qui transportait du temps d’Omar des cadavres de bébés depuis le Cameroun, c’était son dada, jusqu’au jour où le jeune policier commis à cette mission décida d’aller tout déballer chez Omar et ce en présence d’un ancien premier ministre, continuez à nous confondre avec vos paillassons, et nous n’hésiterons pas à évoquer le nom de cette grande dame de l’opposition qui a entretenu la pratique de la vente des clitoris et tant d’autres vices, nous vous balancerons à la figure le nom de ce grand leader , cette tantouse qui entretenait un jeune homme qu’il logeait à l’immeuble du côté de Pelisson. » C’est des bonnes guerres ! Et j’en ris. En tout en cas, je comprends réellement qu’il y a aujourd’hui au Gabon des ESCLAVES D’ALI et malheureusement se sont des gabonaises pures laines sous la botte des étrangers qui nous ont tous appauvris. Quoique à l’étranger, j’ai encore de la famille surplace et c’est malheureux. « Je suis pour le dialogue, je n’ai pas reçu d’argent, je le fais par conviction. » Je n’en doute pas mon frère et il se peut qu’un jour tu sois l’un de mes fils spirituels au Gabon, car je ne mourrai pas à l’étranger, j’ai un ministère de Dieu à défendre un jour au Gabon. Mais saches qu’il n’y aura rien si ce n’est que des LOIS pour protéger YA ALI et la pérennité de son pouvoir et le partage des portefeuilles ministériels sans compter les millions que plusieurs de ceux de l’opposition ont déjà eux qui sortirons de ce dialogue des sourds. Et pour ceux-là qui ont déjà été achetés, je dis la même chose que Mba Abesolo : prenez l’argent mais ne voter pas pour OMAR ou tout simplement prenez l’argent et ne vendez pas le Gabon. Car rien ne sortira de cette messe de FRANCS-MAÇONS.
    « Comme dit Bayrou: “je suis pour la cohérence et non l’obéissance.” » C’est des bonnes guerres Et moi je te dis comme le Seigneur Jésus-Christ : je suis pour l’obéissance et non pour la cohérence, car la cohérence est une logique mathématique, la cohérence ou la consistance est la propriété d’une théorie exempte de ‘’contradiction’’. Moi je ne suis pas pour la contradiction au Gabon mais pour l’obéissance à la vérité et cette VÉRITÉ, ce que c’est JEAN PING EST LE PRÉSIDENT DU GABON. Je ne suis pas un intellectuel comme vous mes braves gabonaises et gabonais mais en tant que PASTEUR et PÈRE D’ÉGLISE on ne me provoque pas. Car en tant que prédicateur de l’évangile, je taille les intellectuels en pièces et je les mets en l’obéissance à Christ. En les ramenant à l’obéissance à Christ, lui qui est la vérité pour que chaque âme produise le fruit de la vérité. Ce dont au quel je n’ai pas droit en tant que pasteur est celui de maudire qui que ce soit, car mon rôle est de bénir et je dire que le Gabon est un pays bénie et y compris tous ses propres enfants. CAR VOUS ÊTES LES BENIS DE DIEU.
    Révérend pasteur Israël Nahum

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