Les dysfonctionnements du marché des assurances chez les courtiers et agents, ont constitué le premier acte des assises de régulation du secteur, ouvertes le 1er mars dernier à Libreville.

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Inquiétée par les nombreuses carences dans son secteur d’activités, la Direction national des assurances (DNA) a ouvert, le 1er mars à Libreville, les premières assises de régulation du secteur des assurances. Ces travaux de 72 heures s’inscrivent dans une démarche globale de dynamisation de l’économie nationale.

Débutées par une rencontre bipartite d’échanges entre les autorités de la DNA et les intermédiaires (les courtiers et agents d’assurance), la première journée de ces assises a consisté à faire l’autopsie du marché gabonais des assurances. Il s’est également agit de lister les dysfonctionnements entre courtiers et agents d’assurances et trouver comment favoriser les bons élèves.

«Nous, autorité de régulation, avons constaté qu’il y a des anomalies de fonctionnement sur le marché des assurances», a déclaré la directrice nationale des assurances, à l’entame des travaux. «Il est donc normal que nous puissions organiser des rencontres avec des opérateurs, de manières à identifier, ensemble, les freins et apporter des réponses justes au profit des assurés, des acteurs et de l’industrie des assurances», a poursuivi Prisca Koho-Nlend.

Sous les directives du ministère de l’Economie, la DNA ambitionne ainsi d’améliorer la gouvernance du secteur, consolider la confiance des assurés auprès du secteur et la contribution citoyenne des opérateurs du secteur. « Il va de soi que si les assurés ne sont pas convaincus que les assureurs travaillent pour leur bien, personne ne voudrait souscrire. Du coup, nous assisterons à un balbutiement du marché» a expliqué Prisca Koho-Nlend.

Prenant part à cette rencontre, la Fédération gabonaise des courtiers d’assurances (FGCA), a souhaité que ces assises passent également en revue un certain nombre de sujets, comme la révision du taux de commissions versées aux intermédiaires, les fonds de roulement, l’extension des assurances obligatoires ; etc.

Auteur : Carlyne Mamboundou

 
GR
 

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