Dans un entretien paru dans L’Union du 6 janvier, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) a assuré qu’il n’y avait pas de crise entre sa structure et les officines pharmaceutiques. «Elles n’ont pas cessé les prestations et continuent de servir nos assurés», a affirmé Renaud Allogho Akoue.

Le directeur général de la CNAMGS lors de la visite des pharmacies agréées de Libreville, en novembre 2017. © pbs.twimg.com

 

Tout va bien entre la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) et les pharmacies du Gabon ! Tel est en substance, le message du patron de la Cnamgs dans une interview parue dans L’Union du 6 janvier. Dans cet entretien accordé au quotidien pro-gouvernemental, Renaud Allogho Akoue a voulu ramener la sérénité chez les assurés notamment, après la montée au créneau du Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga).

«IL n’y a pas de crise entre la Cnamgs et les pharmacies du Gabon. Nous allons les aider à financer leurs stocks parce qu’elles n’en ont pas la capacité. Elles n’ont pas cessé les prestations et continuent de servir nos assurés. Nous allons continuer de joueur notre rôle de maillon final de cette chaine de couverture social», a affirmé Renaud Allogho Akoue.

Le 28 décembre, en effet, les responsables des officines pharmaceutiques partenaires de la Cnamgs et membres du Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) avaient fixé au 25 janvier 2018, la date limite de paiement des impayés de la Cnamgs. Une ardoise de 3 milliards de francs. A ce niveau, Renaud Allogho Akoue a apporté un certain nombre de précisions.

«Contrairement à ce qui est avancé ici et là, le montant réclamé qui n’est pas une dette, est exactement de 2,1 milliards de francs CFA pour toutes les pharmacies du Gabon, et qui équivaut à une dizaine de jours de prestations. Ce qu’il faut clarifier, c’est qu’une partie des pharmacies, face à des difficultés propres liées à la gestion des stocks en fin d’année, a voulu anticiper sur les paiements normaux. En ce sens, sur 700 millions de francs, ce sont 600 millions qui été décaissés», a expliqué le patron de la Cnamgs.

Rappelant que le secteur pharmaceutique coûte à la Cnamgs 4 milliards de francs CFA par mois, soit 50 milliards de francs par an, Renaud Allogho Akoue a assuré que toutes les pharmacies ont été soldées. «Sauf un petit nombre qui est en cours de paiement», a-t-il nuancé. «Les pharmacies sont payées tout en tenant compte de la crise économique difficile que traverse notre pays. Nous devons alors privilégier l’intérêt général. Et, surtout, prendre en compte l’obligation de continuer à assister nos compatriotes les plus vulnérables», a souligné le directeur général de la Cnamgs.

Pour éviter tout quiproquo à l’avenir, il a prôné le maintien du dialogue social avec les responsables des pharmacies, «afin d’être à la hauteur des attentes qui consistent à doter le Gabon d’un meilleur système de couverture sociale». Tout comme, il compte favoriser une véritable entente avec les différents partenaires. «D’une part, les milliers d’ayant droit, et les pharmacies d’autre part (…) A partir de recommandations et autres suggestions pourraient jaillir des solutions pérennes», a-t-il conclu.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Mikouma Paul dit :

    Il sort d’où celui-là?!

    Vous devez de l’argent aux pharmacies, il faut payer.

    En quoi la CNAMGS est-elle concernée par la crise économique? Vos cotisations ont baissé de combien ?

    Vous ne rendez pas service aux pharmacies, vous payez parce que les assurés ont consommé et que c’est votre rôle de payer avec cet argent qui n’est pas le vôtre mais celui des assurés et des contribuables.

  2. LE VOYAGEUR dit :

    La CNAMGS est a mon avis le plus grand client des pharmacies au Gabon. et ces pharmacies passent leur temps à faire du chantage à son plus grand client . le client n’est plus roi sur le marché.
    vraiment les choses de nous même nous même.
    je pense que lorsque que la CNAMGS mettra son réseau de distribution des médicaments, c’est là où ces pharmacies vont commencer à respecter un peu le peuple en baissant non seulement les coûts des medoc et surtout bien traiter les clients.

  3. Ilolo dit :

    Aujourd’hui DG au gabon c est du blaguer tuer.

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