Ignorant les raisons de l’interpellation du capitaine de frégate Christian Remanda Ndinga, ainsi que les conditions de sa détention, et très inquiets pour sa santé, les membres de la famille demandent la clémence du président de la République.

Les porte-paroles de la famille du colonel Christian Remanda. © Gabonreview

Les porte-paroles de la famille du colonel Christian Remanda. © Gabonreview

 

Un mois déjà que le capitaine de frégate Christian Remanda Ndinga, officier d’Etat-major de la marine nationale et directeur adjoint de l’école des armées, a été arrêté. Il serait incarcéré dans les locaux du B2, les services de la contre-ingérence et de la sécurité militaire. Une incarcération que l’on dit liée à crise postélectorale.

La famille du colonel Christian Remanda. © Gabonreview

La famille du colonel Christian Remanda. © Gabonreview

Face à cette situation qualifiée de complexe, la famille du capitaine de frégate a sollicité ce 13 octobre 2016, à la faveur d’une conférence de presse, la clémence d’Ali Bongo, pour que leur proche recouvre la liberté.

«Monsieur le président de la République, nous sollicitons la levée de charges imputées à notre père le capitaine de frégate et sa libération dans les meilleurs délais. Monsieur le président nous en appelons à votre haute bienveillance pour une demande d’audience», a déclaré le Révérend Wilfrid Rozoge, porte-parole de la famille. La situation de cet officier de la marine serait critique, car il serait privé de la visite de son médecin, a ajouté le Révérend.

Selon lui, sur la base des informations du Secrétariat général du ministère de la Défense, le cas du capitaine de frégate Christian Remanda relève du chef de l’État. «Nous voulons comprendre ce qui lui est reproché. Il est assez difficile pour la famille de vivre en absence de cet homme», a-t-il regretté.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Doane essatouck dit :

    Des cas comme celui-là il existe des dizaines dans ce pays après tout ce qui s’est passé. Au fait, pourquoi demander l’indulgence d’Ali si tant est qu.Ali est-lio-meme assis sur ce dossier. L’indulgence est un mot auquel il est insensible. Pour tous ceux qui sont incarcérés arbitrairement pour leurs opinions politiques, ce n’est pas vers Ali ni la justice qui est dans son froc, mais nous devons être solidaires et nous mobiliser pour cette cause . Hélas, solidarité est un bien gros mot aujourd’hui dans un Gabon où la course a la poursuite des intetets personnels est accélérée plus que parle passé. Dommage!!

  2. NYAMA dit :

    Le Capitaine REMANDA est détenu arbitrairement comme d’autres compatriotes.

    Doane a parfaitement raison, la solidarité n’a plus de valeur au Gabon ; on privilégie les intérêts personnels au détriment de l’intérêt général.

    Pourquoi doit demande l’indulgence à un assassin, qui n’a aucun sens de la démocratie et n’accepte aucune contradiction.

    Le dossier du Capitaine est vide ! Ce serait trop facile de solliciter l’indulgence à l’imposteur alors que la terreur est généralisée au Gabon.

    C’est un dossier supplémentaire pour la plainte à la CPI

    Courage à la famille; vous avez le soutien du peuple.

  3. Matho dit :

    Demander l’indulgence revient à reconnaitre qu’il a commis une faute qui mérite ce qu’on lui fait subir. Quelle est alors cette faute? Si par contre c’est de l’arbitraire, il faut exiger sa libération sans condition!

  4. bonga pierre dit :

    C’était bien un coup d’état manqué…l’affaire Péan, filiation, la pliainte de la fille de Myboto, l’UE, les ivoiriens, les ambassadeurs

  5. lepuant dit :

    Bonga(o)Pierre , ALI ne te connait meme pas ! Ne reve meme pas aux fonctions de ministre . La seule fonction qui te conviendrait est celle de dépeceur d’hommes .

  6. Mobble01 dit :

    Cette famille a une drôle de posture! Elle fait vraiment dans l autoflagellation!

  7. COLIN dit :

    Il faut ARRÊTER de donner une visibilité à cet assassin d’Ibubu.
    « demander la clémence »? De qui et pourquoi? Ibubu est-il votre Dieu?
    Ce monsieur est retenu de manière arbitraire, il DOIT être libéré. Full stop

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