Disant avoir connu le terme d’un processus avec la livraison du rapport final de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE), chez Jean Ping on invite désormais à passer à une autre étape : le dialogue devant mener à l’alternance.

Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, responsable de la commission communication de Jean Ping ; le 13 décembre 2016. © Gabonreview

 

Au risque de décevoir ceux qui, parmi les soutiens de l’ancien président de la commission de l’Union africaine et les militants de l’opposition, attendaient un mot d’ordre précis à la suite de la publication du rapport final de la MOE-UE sur la présidentielle du 27 août 2016 au Gabon, Jean Ping n’appellera pas à une insurrection populaire, pas plus qu’il ne composera un gouvernement alternatif pour revendiquer sa victoire.

Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, responsable de la commission communication du candidat consensuel de la dernière élection présidentielle, à la faveur d’une sortie le 13 décembre, s’est voulu explicite : «C’est le dialogue national pour l’alternance qui se tiendra à Libreville du 18 au 23 décembre prochain, et auquel j’invite tous les Gabonais à prendre part, qui déterminera ce que nous voulons pour notre avenir.»

«A la suite de la présentation du rapport final qui lui a été faite, Jean Ping a dit aux Gabonais : ‘‘nous allons prendre notre destin en main’’. Nous allons nous asseoir entre Gabonais pour discuter ensemble de la manière avec laquelle nous prendrons notre destin en main», a précisé le porte-parole du candidat de l’opposition, qui a estimé que seuls des échanges francs et ouverts entre Gabonais aspirant à l’alternance permettront de donner une suite au rapport de la MOE-UE. Des échanges auxquels il n’a d’ailleurs pas manqué de convier Faustin Boukoubi, le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), avec lequel il a dit avoir «une relation particulière». Pourtant, dans le camp du candidat de l’opposition, il n’est toujours pas question de prendre part au dialogue appelé par Ali Bongo, dont «le coup d’Etat militaro-électoral» aurait été confirmé par les observateurs de l’UE.

Par ailleurs, si le camp de Jean Ping n’a pas nié que le rapport final de la MOE-UE était vivement attendu, il doute néanmoins que ses recommandations ne soient suivies d’effet. Pour Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, «la limite de ces recommandations, c’est leur mise en œuvre». Et si l’ancien président de la commission de l’UA a appelé la communauté internationale, particulièrement l’Union européenne, à «tirer toutes les conséquences de ce rapport», dans son entourage, on verrait bien survenir des «sanctions individuelles pour les responsables d’institutions explicitement mis en cause dans le rapport», et des «sanctions économiques à l’encontre d’un Etat ayant ratifié l’Accord de Cotonou».

Les inscriptions au dialogue de Jean Ping sont ouvertes depuis ce mardi 13 décembre sur le site www.dnpa2016.com

 
GR
 

0 Commentaires

  1. DOUKAGA DOU NGAZI dit :

    Sa fille qui apprend au lycée français est-elle conviée à ce dialogue? Est-il prêt à demander à sa progéniture de descendre dans la rue?

  2. keynes john m. dit :

    rien a voir avc sa fille, ns somm prt a dscndr dan ls rues pour un avenir meilleur. d’autres snt morts pour la liberté du country pourquoi pas ns? wait and see

  3. lepuant dit :

    DOUKAGA DOU NGAZI , stp il faut bien lire Mr AYI . Ce dernier ne demande aux enfants d’ occuper la rue ! En déformant les propos des autres que gagnez vous au finish !?

  4. Koek lun dit :

    le dialogue que ping organise est la preuve de la démocratie . On appelle
    Ca revolution dans la non violence . La non violence est une arme puissante et fera de ping une grande personnalité de l histoire . Si de l autre côté les Bongo trouvent qu ils sont forts jusqu a en devenir les maîtres le rapport vient de tomber sur eux comme un coup de massue . ILS ne savent plus comment justifier leur coup de force . Regarder la puissance de la vérité et de la non violence . Même ses ministres ont aussi honte déjà . Je vous le dis laissons les vivres avec ça .

  5. Koek lun dit :

    Voyez ce qui se passe en Gambie c est parceque le monde a refusé de nous aider au gabon . Pourquoi yahmeh doit accepter les résultats si au Gabon on Bongo n a pas accepte et qu on ne lui a rien fait . En RDC un dictateur là-bas est entrain de fourvoyer tout le monde et tout le monde sait mais on ne fait toujours rien . Les puissances étrangères qui ont demande la démocratie en Afrique comme condition d aide au developement semblent ne pas vraiment nous aider avec leur silence. Je me demande si si ce que certains disent que les gens n aiment pas l Afrique n est pas vraie. J interpellé Occident à nous aider un peu plus !

  6. lepositif dit :

    L’Echoué du 27 Aout 2016 me fait passer au jeu de « papa et maman » ou « jeu de cuire » derriere la maison. Pendant qu’Ali Bongo Ondimba preside au destine du Gabon, lui joue au president a ce role en imitant ce que fait le president comme le font les enfants qui imitent leurs parents en jouant a papa et maman, et j’avoue que ses militants et supporters l’y encourage en l’appelant son Excellence Monsieur le President de la Republique… des réseaux sociaux malheureusement pour notre Grand Echoué, Jean Ping.
    Pour son « 1er voyage officiel », du president version « jeu de cuire » en France, l’Echoué du 27 Aout a pris Air France en passant par le salon VIP de l’ADL (que n’importe qui peut faire en payant la carte a 12.000 F. CFA) il a atterri a Roissy Charles de Gaulles en sortant par la sortie passagers via la zone de bagages, comme tout le monde en lieu et place de l’aeroport du Bourget qui accueil les officiels et les VIP a Paris. Il est accalame a la sortie « moutouki » pas ses fans comme un Koffi Olimide ou un pasteur nigerian. Pendant ce temps, Ali Bongo voyage avec l’avion officiel de la Republique Gabonaise en passant par le salon officiel est accueilli avec les honneurs dus a son rang, tapis rouge, officels du pays hote, fanfare et honneurs militaires. Quel contraste!!!
    Maintenant il organise son Dialogue National comme le fait le vrai president du Gabon Ali Bongo Ondimba.
    J’avoue reconnaitre au grand Echoué Jean Ping, sa capacite a reussir a embobiner ses partisans dans son aventure d’illusionisme et virtuel en leur faisant croire qu’il est ou sera le president du Gabon. La, il m’epate.

    • Jean Phil Samer dit :

      ton dieu d opérette vient 2 se faire virer par ses chefs en mondiovision et a domicile puisqu il n a pas compris l épisode Madagascar. Le plus maboule 2 l histoire c est Q c lui qui a insiste pour aller perdre 7 élection tt le monde l en a dissuade il a insiste pour perdre c vraiment trop maboule. Stupid is Stupid does !!

  7. J’ai mal de constater qu’il y’a des gabonais qui se réjouissent du vol, du mensonge, des meurtres… Des gens qui savent ,même sans ce rapport,que les resultats du Haut-Ogooué ne sont que du truquage continuent a soutenir la meute de terre qu’est BOA face au kilimandjaro qu’est Ping. De grace, pour le Gabon de demain, ne transmettez pas ces tares à vos enfants.

    • Gabond'abord dit :

      Mais qu’est-ce que les gabonais peuvent être myopes!!! On se déchire, s’entretue et on crée un climat tellement anxiogène que c’est nous même qui souffrons. La démocratie à l’occidentale est un modèle de pensée unique selon lequel c’est dans la confrontation que l’on progresse. Est-ce que nous sommes préparés à gérer cette démocratie des réseaux sociaux, des invectives, des injures, au détriment de la question essentielle qui est celle des projets de développement du Gabon et de la façon de les mettre en œuvre. Je suis finalement nostalgique du monopartisme avec ses plans de développement, son administration bien pensée et au service des populations. Aujourd’hui, nous sommes à la merci des occidentaux, chacun cherchant à vendre ce pays au nom des intérêts personnels, des égos, du ventre. Il faut voir comment chacun ricane en entendant les invectives des colons. Bon sang, ressaisissez vous! Nous avons besoin de discuter au nom de l’intérêt du pays, il n’y a pas de camps, de familles, d’égo, mais une nation, le Gabon! Faut-il qu’on fasse la guerre pour que l’on comprenne une bonne fois pour toute que nous devons construire un modèle de gouvernance à notre image, selon nos valeurs, dans la paix et la transformation structurelle du pays?

  8. DOUKAGA DOU NGAZI dit :

    l’UE n’a pas vocation à se substituer aux instances républicaines chargées de superviser les élections au Gabon. Son rapport n’a donc aucune incidence sur la vie politique nationale.

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