À la suite de l’Union sacrée pour la patrie (USP), le rassemblement emmené par Alexandre Barro Chambrier et Michel Menga m’Essone, entre autres, a promis de «libérer le pays» sur la base d’un plan, dont quelques éléments ont été dévoilés.

Alexandre Barro Chambrier, lors de son intervention le 1er mai 2016. © Gabonreview

Alexandre Barro Chambrier, lors de son intervention le 1er mai 2016. © Gabonreview


 
Disant avoir à cœur de «libérer le pays» et le «remettre sur les rails», au vu du «bilan calamiteux» enregistré au terme du mandat d’Ali Bongo, les membres du rassemblement Héritage & Modernité ont une nouvelle fois appelé au départ, mieux à la destitution du président de la République. Pour Alexandre Barro Chambrier, il est de plus en plus évident que «l’actuel locataire du palais du bord de mer doit partir, au risque de conduire le pays à une implosion». Et si le président de la plateforme ayant tenu le 1er mai son congrès constitutif est apparu si sûr de lui, c’est que son projet lui semble plutôt solide et sa stratégie imparable. À la suite donc de l’Union sacrée pour la patrie (USP) qui, le 23 avril 2016, à la faveur de sa première sortie à Libreville avait dévoilé son plan de destitution d’Ali Bongo, reposant sur un chronogramme en trois étapes, étalé sur plus d’un mois, Héritage & Modernité a laissé entrevoir quelques éléments devant permettre, à leur avis, de sonner le glas du régime en place.
Vue de quelques anciens députés, membres d’Héritage & Modernité. © Gabonreview

Quelques anciens députés, membres d’Héritage & Modernité. © Gabonreview


«Le premier élément-clé est de refuser la candidature de l’imposteur. Il faut l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle en vue, tant qu’il n’a pas clarifié sa situation administrative et en présentant un acte de naissance authentique», a confié Alexandre Barro Chambrier, craignant que la participation d’Ali Bongo au scrutin d’août prochain ne se solde par ce que d’aucuns ont appelé «coup d’État électorale» en 2009, pour dénoncer les supposés «tricheries» ayant permis au candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) de l’emporter.
«Le deuxième verrou, s’il persiste avec tous ses complices qui sont prêts à brader l’honneur du pays, consiste à présenter un front uni de l’opposition. Dans cette option, l’Union sacrée de l’opposition doit s’élargir et former un bloc avec une mobilisation populaire critique, et prendre toutes ses responsabilités», a poursuivi le président du rassemblement Héritage & Modernité, avant d’appeler les différentes forces de l’opposition à «mettre leurs égos de côté», d’autant que, a-t-il tenu à rappeler : «Il n’y a qu’un seul tour pour l’élection à la présidence de la République, et un groupe de compatriotes prêts à tous les abus pour passer en force et conserver le pouvoir».
«La tâche est immense mais elle est faisable et exaltante. Notre génie, le génie gabonais, nous autorise de le dire avec clarté et force», a reconnu l’ancien élu du 4e arrondissement de Libreville, avant d’assurer que «c’est par le courage, la détermination et plus de cohésion au sein de l’opposition» qu’ils y parviendront.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Bravo mes Valeureux Citoyens Gabonais, vous êtes entre dans l’histoire du Gabon. Nous attendons que votre feu vert. Trop, c’est trop, cette Nation qui est la seule que nous avons doit s’unir comme un seul homme et dire Sassoufit comme ca. Montrez à ces manges de l’opposition que vos Déclarations ne sont pas vaines. Trop Fier de vous. Ossou

  2. Kem Wr dit :

    Primo, il n’est pas certains qu’Ali Bongo se retire aussi simplement de la course à la présidence parce que ces amis d’hier devenus opposants aujourd’hui en ont décidé ainsi sur la base de quelques frustrations et autres velléités personnelles d’en découdre. Vous faites comme si vous êtes tout d’un coup surpris d’apprendre les rumeurs qu’un certains Pierre Péan serait allé déterrer nous ne savons dans quelle poubelle de l’histoire. Est-ce loyal pour des hommes d’état de votre trempe d’agiter des arguments aussi discutables et lourds de conséquences pour la cohésion de notre jeune nation et la consolidation de notre Démocratie ? Oui, il faut respecter l’article 10 de notre Constitution, mais cet article n’a pas changé noir sur blanc avant 2009, en 2009 et après 2009. Soyez donc conséquent dans vos prises de positions. Cet article était là en 2009 et Ali Bongo a été élu sous vos ovations. En 2016, vous dites : « Pardon, nous nous sommes trompés. En réalité il ne devait même pas se présenter … excusez-nous Peuple Gabonais, soutenez-nous dans notre nouveau combat pour vous libérez des chaînes de ce fils adoptif et de sa légion étrangère. Venez, mobilisons nous pour la destitution de cet imposteur ! » Et, selon vous, le Peuple gabonais va se lever comme un seul homme, sans peser le pour et le contre, pour vous offrir sa poitrine ? Ce sont vos propres arguments qui vous jugeront et vous condamneront demain en ouvrant un couloir à Ali Bongo.
    Deuxio, vous prétendez exprimez la pensée de tout un peuple, mais en réalité vous sembler ignorer la majorité silencieuse. Les indifférents et ceux qui soutiennent la politique et la vision d’Ali Bongo même dans vos propres rangs et dans vos maisons. A une époque très récente, vous avez d’ailleurs largement contribué à ce qu’il en soit ainsi. Comme par enchantement, cette Majorité Républicaine pour l’Emergence a-t-elle changé de camp avec vous ? Avez-vous le sentiment certain d’avoir entraîner tous le monde dans vos démissions à l’emporte-pièce ? Vous avez donc parfaitement raison de regretter le manque de cohésion au sein même de votre opposition. Car ce n’est pas pour demain que les uns et les autres accepteront de taire leurs égos. Au risque d’avoir autant de candidats à la présidentielle que de grandes familles ou régions gabonaises. Même les pasteurs s’en mêlent et des partis politiques sortent de terre tandis que d’autres encore se réveillent de leur long coma. L’autre a chanté « On vous connaît … ». On se connaît tous au Gabon, arrêtez de nous divertir. Rien de nouveau sous le soleil ! D’autres avant vous se sont agités comme vous aujourd’hui et nombreux aujourd’hui ont même honte d’aller acheter leur pain chez le malien ou de prendre la parole en public tellement ils se sont montrés incohérents et inconséquents. Leurs actes ne traduisant pas forcément la rigueur de leurs propos enflammés contre le pouvoir. Mettez-vous en première ligne, vous, vos enfants et vos biens, on vous suivra peut-être en queue de peloton… Car en vérité vous n’avez jamais eu aucune considération pour nous. Pour vous nous ne sommes que du bétail électoral. Vous faites de nous ce que vous voulez et quand vous voulez. Pour notre survie, nous n’avons qu’à agir selon votre bon plaisir. Vous suivre dans la direction que vous voulez sans réfléchir. Non, nous disons ça suffit comme ça ! Si vous voulez vous battre contre Ali Bongo, voici le ring : 28 Août 2016 ! Battez-vous à la régulière. « Laissez les deux ! » Comme disent les enfants. On saura qui de vous ou de lui a la vraie majorité … Vous craignez un passage en force ? Mais pourquoi donc ? L’élection démocratique que vous avez chantée en 2009 n’était-elle pas démocratique comme on l’entend ? Qu’elle a donc été votre part dans ce supposé passage en force ? Non, mais on voit que vous commencez à trembler avant même que l’arbitre ne sonne le gong, alors jetez simplement l’éponge et personne ne vous en voudra. Gabonaises, Gabonais, changeons ensemble, c’est tout !

    • imagine2016 dit :

      Kem Wr, ce qui serait juste à mon humble avis serait de reconnaitre que les torts sont partagés.
      Hier les anciens pdgistes (ceux d’H§M) ont contribué à la prise de pouvoir d’Ali, l’ont accompagné , encouragé, ovationné jusqu’à se rompre les phalanges et installé au trône, jusque là nous sommes d’accord. Pourquoi se démarquent-ils de lui aujourd’hui, c’est la question que vous devriez vous poser car il y a bien une raison à ce divorce.
      Il serait peut être utile de vous rappeler que votre champion leur a fait des promesses, celle de l’Avenir EN CONFIANCE,
      conditionné son bien être à celui celui des gabonais (je ne serai heureux qui si bla bla bla) force est de constater qu’il n’a pas tenu ses promesses, si vous Kem êtes heureux, tous les gabonais ne le sont pas, vous êtes surement de ces rarissimes compatriotes qui pour une grippe prennent la direction de l’hôpital américain de Neuilly, vos conditions de vie sont certainement une injure à vos compatriotes qui tirent le diable par la queue pour survivre, en effet sous le mandat d’Ali, il s’agit davantage de survivre que de vivre. Si vous êtes dépourvu de compassion, souffrez que ceux de H§M en aient pour les autres, souffrez qu’ils réalisent que ce camarade qu’ils ont porté à la tête du pays ne s’est toujours pas décidé à revêtir le costume de président républicain qui sied à la fonction, préférant de loin être aux petits soins de « sa légion étrangère » qu’il chéri, oubliant de fait ses devoirs à l’endroit de ceux supposés l’avoir élu.
      Je n’entrerai pas dans la cuisine interne du PDG, je me contenterai de faire observer que nos compatriotes de H§M sont arrivés aux mêmes conclusions que tous ces gabonais qui se sentent lésés, floués abandonnés par l’Émergence. Oui, ils ont la même lecture de la gouvernance du fils adoptif de Bongo, une gestion médiocre, anachronique du pays et en ce qui me concerne , je suis heureuse qu’H§M porte enfin un regard critique « des choses du pays », il était temps et comme on dit « mieux vaut tard que jamais » c’est la raison pour laquelle, je ne me joindrai pas à vous pour les lapider. Ils prennent leurs rêves pour des réalités? et pourquoi pas, le Pasteur King n’a-t-il pas rêvé d’une autre Amérique? Obama est bien à la Maison Blanche non?
      Arrêtez d’être amer et de nous sensibiliser sur le cas Ali, il est trop tard, Ali nous a traités comme des paillassons, ne respectant ni la majorité de ses compatriotes, ni les institutions républicaines qu’il traite avec mépris (cas de notre constitution).
      Vous et certains compatriotes traitez Péan d’affabulateur, mais qu’attendez vous pour porter plainte à ce monsieur, les tribunaux ne manquent pas (au fait la plainte d’Assele est toujours attendu), si vous comme moi ne faisons plus confiance à la justice de notre pays, je vous en conjure, saisissez les tribunaux français (Péan est français), cependant dans votre quête de blanchir Ali, n’oubliez pas, qu’il a reconnu sans pression sur les ondes de RFI avoir eu recours à des faux pour son dossier de candidature en 2009, je n’ai aucune sympathie pour Ali mais reconnaissons que ce dernier a enlevé toute dignité à notre pays le jour où il a reconnu publiquement sa forfaiture, aussi je pense que les compatriotes de H§M font bien de ne plus faire chemin ensemble avec ce président qui a terni l’image du pays, pour vous bien sûr c’est un détail, mais pour d’autres aussi bien au Gabon qu’ailleurs, ce fait est inédit , gravissime.
      Ali ne s’est pas montré à la hauteur des attentes légitimes des populations, vous invitez les gabonais de l’opposition à taire leurs égos, ils le feront, mais pendant qu’on y est pourquoi n’inviterez vous pas Ali à taire de même? Pensez vous que c’est sa modestie, pardon son humanisme légendaire qui le pousse à s’accrocher au pouvoir?
      C’est bien de rappeler à nos consciences, la part de responsabilité qu’est celle de H§M en ce qui concerne la gestion du pays, mais pour des raisons d’équité, il serait peut-être temps pour vous de faire abstraction de votre loyauté à Ali, et, à cet effet, je vous convie patriotiquement à dénoncer les manquements de sa gouvernance ainsi que le rôle maléfique de sa légion étrangère, question d’objectivité et dites vous bien, tous ceux qui s’en prennent à Ali ne sortent pas d’un asile de fous, ils sont normaux comme vous et moi, alors cher compatriote sachez faire la part des choses, pensez Gabon d’abord et non Ali d’abord, en clair, battez vous pour le Gabon et non pour Ali, le Gabon est une communauté, Ali n’est qu’un individu!

      • Diana calendre dit :

        Imagine2016, je valide à 100%, vérité de chez vérité mais le rôle de Kem dans ce blog est de chanter à longueur de journée pour son papa nourriture. Il n’a pas le choix, il est nourri et logé sans fournir aucun effort.
        Les paresseux passent le temps à se goinfrer et refusent systématiquement de changer les choses, au risque de perdre les petits miettes de privilèges qui leurs reste.

        • imagine2016 dit :

          Keus maria zojep, tu vas tué Kem
          Diane kia kia kia
          son papa nourriture? kia kia kia

        • jojo dit :

          kem a tout a fait raison,il faut a mon humble avis y reflechir a deux fois avant de s’engager dans cette périlleuse altercation. et surtout ne pas oublié que s’il ya implosion ce sont les pauvres innoncent qui en payeront le prix tout cela pour une soif de pouvoir d’un groupuscule mécontent aujourd’hui mais jadis promoteur et artisant de la situation que nous vivons maintenant.
          ce qui m’exaspere le plus, c’est le fait qu’ils sont aujourd’hui partisan du trouble tandis que leurs enfants et peut etre famille réside à l’etranger comme certains d’entre vous ici

    • l'ombre qui marche dit :

      @ Kem Wr
      Après tout ce que vous dites et que tout un gabonais sait que proposez vous ? car critiquer sans proposer ce n’est pas attractif! j’espère que vous ne faites pas partie des gens qui ne se remettent jamais en cause même quand ils on tort! ces gabonais reconnaissent qu’ils se sont trompés en 2009 et maintenant ils sont prêts à ferrailler à nos côtés pour réparer leur faute où est le problème? et quand vous dites Gabonaises! Gabonais! changeons ensemble ne sont ils pas gabonais? En ce qui me concerne: tout gabonais peut être président sauf ali article 10 de la mère des lois oblige! et cette ligne rouge est LE PROGRAMME DES PROGRAMMES! prenons exemple sur nos nouveaux colonisateurs Béninois! OH MON DIEU QUE J’AI MAL EN MOI QUAND J’ECRIS »NOUVEAUX COLONISATEURS BENINOIS »!

    • Omengo dit :

      Kem Wr, vous avez tellement bénéficiez des largesses du Président Ali que vous êtes dans un optimisme sans pareil mesure. Continuer à défendre l’indéfendable c’est grâce à des individus comme vous que le bilan de votre joker est si catastrophique, depuis sept ans nous avons excellé dans la prévarication, dans l’enrichissement illicites. Les autres ont des statistiques pour illustrer la bonne marche de l’économie, puisque vous aviez l’art de l’écrit pour pourriez vous mettre à énumérer les réalisations de votre chantre. Le pays a été de tous temps mal gouverné, le mal s’est métastasé. Ces gabonais conscient de la dérive dans laquelle est plongé ont parfaitement raison d’adopter cette voie. Vous êtes ces courtisans qui mènent grands trains sur les deniers de la république, se servant directement dans les réserves du Trésor Publique avec les montages financiers plus ou moins grossiers. Vous aviez crée des sociétés commerciales surgies de rien, qui tirent les bénéfices exorbitants de marchés publics. Mais le peuple saura distinguer le moment venu ceux qui ont acquit leur richesse honnêtement

  3. jean max dit :

    Ali est coincé a partir du moment où ceux qui l’on fait roi sont aujourd’hui contre lui. Il est biaffrais et n’a ni frère,cousin, oncle,tante,grand-père etc.. au Gabon. Il a existé grâce à Omar Bongo, son père adoptif. Qu’il aille au Benin se faire cuire des oeufs.

  4. Rhody Junior dit :

    La première partie du plan, on sait tous qu’elle n’arrivera pas. Car elle sous entend qu’Ali (que tous ses amis chantent à la une, télé africa, les radios la presse en ligne et autre) démissionne et se mette lui même de côté du rêve qu’il a toujours poursuivi. Ne nous voilons pas la face (sans tensions dans la rue, quel despote peut quitter son pouvoir chéri?)
    Mais la deuxième partie du plan, qui dépend de vous même, de votre capacité à vous entendre, à vous mettre en retrait pour arriver à l’union… Cet élan ci sera du jamais vu. Et si vous faites cela, vous donnerez plus de sueur froides à vos adversaires (qui rappelons le sont toujours bien en place et bien encré), sans compter le réel élan populaire que cela créera (atteignant peut être et c’est mon souhait, celui que Mba des bois à gâché en 1993 et qui l’aurait assurément porté au pouvoir).
    Toutefois chers compatriotes pédégistes et autres sympathisants d’Ali de ce site et d’ailleurs, laissez moi vous dire une vérité que vous n’ignorez pas: Ali Bongo n’a aucun soutient qu’il ne rétribue pas. Que ce soit vous ou vos collègues de la télé de l’assemblée de l’armée du tribunal, vous le soutenez car vous avez un poste et des cachets qu’on vous verse d’ici de là. En dehors de cet argent qu’Ali met dans la bouche de ses cigales, son bilan est si léger qu’à peine demi d’une fonction, ils sont obligés de le combattre, car au fond, qui l’aime? Même Ngia Banda qui chantait ses louanges comme personne le voici qui s’en est allé…
    Donc tous ces gens ne chantent et ne le soutiennent que par l’intérêt dès qu’il n’y en a plus il, ils s’en vont. Je ne connais aucune personne, même dans mon entourage, qui n’ait aucun intérêt avec le PDG et qui le soutient.
    C’est par deux choses que les Bongo reignent: l’argent et la peur. Mais personne n’aura assez d’argent pour acheter tous les gabonais, et la peur, on l’a portée toute notre vie c’est le moment de la vaincre comme nos frères du Maghreb.
    Ali n’a que des clients autour de lui, qu’il est obligé de payer ou de menacer. C’est cela qu’avait Bongo père aussi. Ce Gabon il ne l’a pas changé car ce qu’il faut pour le réel changement qu’il feint d’escompter, c’est que lui et son PDG arrete de « clientéliser » et de « clochardiser » le gabonais.
    Car du ministre, à tes fans de 5.000 pour assister à vos meetings, ils ne sont là que pour une chose: ton argent. Et ça on en veut plus.

  5. Yoyo dit :

    Gabon d’abord. Le Gabon aux Gabonais. Que le distingué camarade et ses adorateurs se le tiennent pour dit.

  6. Mike dit :

    @Rhody Junior: »C’est par deux choses que les Bongo règnent: l’argent et la peur. Mais personne n’aura assez d’argent pour acheter tous les gabonais, et la peur, on l’a portée toute notre vie c’est le moment de la vaincre comme nos frères du Maghreb » (sic).Tu as raison! ais pour ce qui est de la peur, voici comment on doit désormais réagir.
    Lisons l’histoire de la terreur du monstre!
    « J’ai entendu un jour l’histoire d’un village où l’on interdisait à tous les enfants de monter au sommet de la montagne, où vivait un monstre terrible. Comme cette interdiction durait depuis des générations, tout le monde croyait que c’était vrai et craignait par conséquent d’escalader la montagne.
    L’objet de votre peur paraît monstrueux et horrible, jusqu’au jour où vous décidez de l’affronter.Un jour, plusieurs jeunes gens courageux décidèrent de ne plus avoir peur de ce monstre et de monter sur la montagne pour l’affronter. Ils chargèrent donc leurs sacs à dos et se mirent en route. À mi-chemin, ils entendirent un puissant rugissement. Le bruit était si fort que la moitié des jeunes gens, saisis d’effroi, rebroussèrent chemin en courant. Les autres poursuivirent leur ascension. Peu de temps après, ils aperçurent le fameux monstre et constatèrent qu’il était beaucoup plus petit que ce qu’ils s’étaient imaginé. Mais lorsqu’il rugit, beaucoup furent néanmoins pris de peur et dévalèrent la pente, à l’exception d’un seul.
    Celui-ci se dit : « Je vais attraper ce monstre coûte que coûte. » Il fit un nouveau pas dans sa direction. Le monstre rétrécit. À présent, sa taille ne dépassait plus celle du jeune homme. Et plus celui-ci s’approchait, plus le monstre rapetissait. Bientôt il fut si près que le monstre aurait pu tenir dans la paume de sa main. Le jeune homme le regarda en face et lui demanda : « Qui es-tu ? » Le monstre répondit d’une toute petite voix aiguë : « Mon nom est Peur. »
    Cette histoire illustre bien le fonctionnement de la peur. L’objet de votre peur paraît monstrueux et horrible, jusqu’au jour où vous décidez de l’affronter. Et plus vous le regardez en face, plus il perd d’importance.
    Si vous suivez le plan de Dieu pour vaincre la peur, vous découvrirez que ce qui vous a le plus effrayé n’était en réalité pas si terrible que cela. Rappelez-vous, si vous faites face à vos peurs, vous pouvez les surmonter.
    Une action pour aujourd’hui
    Ne vous laissez plus tromper par vos peurs. Affrontez-les en vous appuyant sur la Bible et en croyant que Dieu est pleinement capable de vous aider à les vaincre. »
    http://www.topchretien.com/topmessages/view/8092/faites-face-votre-peur.html

    • Rhody Junior dit :

      Merci pour cette magnifique leçon tirée de cette belle histoire.
      Puisse t elle tous nous inspirer quand le moment sera venu.

    • Pierre amoughé Atangana Mbala dit :

      « …Ne vous laissez plus tromper par vos peurs. Affrontez-les en vous appuyant sur la Bible et en croyant que Dieu est pleinement capable de vous aider à les vaincre…» Débarrassons-nous de la peur de dire à NZOUBA NDAMA et consorts qu’ils ont été les artisans dévoués da la situation de notre pays. NZOUBA NDAMA ose parler de profito-situationniste en feignant d’oublier que tous les siens et lui-même sont les parfaites illustrustrations de ce qu’ils dénoncent. Il a introduit des Camerounais, ses beaux-frères et belles-sœurs dans l’administration publique de notre pays. On a vu Gilles, son beau-frère, exiger des postes dans des compagnies pétrolières au titre sa sa nationalité gabonaise. De qui se moque-t-on? NZOUBA NDAMA a été l’architecte du TSF, qu’il a expérimenté à satiété lorsqu’il était aux bourses et stages, interdisant aux Fangs d’accéder à certaines écoles comme la Magistrature. NZOUBA NDAMA a créé des SCI au nom de sa femme franco/camerounaise où des centaines de propriétés immobilières lui appartenant sont gérés, notamment derrière le Camp de Gaule… De qui se moque-t-on? NZOUBA NDAMA a tiré profit d’Omar Bongo Ondimba plus qu’Ali BONGO ONDIMA. Et c’est lui qui veut donner des leçons de morale et de patriotisme à ceux et celles qu’il a piétiné du haut de ses talons de collaborateur de Chefs d’État. Nous savons tous que c’est la présence de Ngoua Ngou auprès d’Ali BONGO ONDIMBA qui l’a décidé. Et pour cela, nous attendons que Ngoua Ngou parle.

      • Bikoro dit :

        Nzouba Ndama a beau faire « bouger » le net et autres ne sera jamais mon candidat, ni celui d’aucun mes proches. Le C.V. machiavélique et tribaliste de l’homme est bien connu. Gloser en sa faveur, c’est produire du vent. Je ne lui accorde aucune importance. Il brouille les pistes, veut se refaire une virginité, mais il est bien connu de tous. Un Président d’une Institution républicaine qui déclare toute honte bue : « Tout, sauf les Fang » en violation de toute responsabilité républicaine et en mettant à mal le sentiment d’unité nationale. Même Ali Bongo n’a pas fait pire malgré tous ses défauts. Moi enseignant affecté au fin fond de l’Ogooué Lolo, est-ce qu’il sait ce qu’aurait pu me faire un villageois du coin en entendant ses propos haineux? Il n’a pas la carrure d’un homme d’Etat qui rassemble.

        • ada dit :

          Même Ali Bongo n’a pas fait pire malgré tous ses défauts. A Bikoro tu blagues ou quoi tu penses que c’est Ali qui aime les fangs.

        • imagine2016 dit :

          A Bikoro,
          collègue excuse-moi, mais Ali a fait pire
          réponds moi sincèrement du fin fond de l’Ogoué-Lolo
          as tu entendu déja parlé de Michel Ogandaga?
          c’est un des conseillers très proche d’Ali, c’est lui qui a dit qu’il fallait couper les b…des fangs, leur mettre du piment aux yeux, les demettre de toutes leurs fonctions. A ton avis quel a été la réaction de son patron? AUCUNE, il a consenti, pcq « qui ne dit mot consent »
          pardon d’avoir réagi à ton post.

      • mone fame dit :

        Il va parler pou dire quoi ?

      • sourcekrat dit :

        Mon Frere Pierre Amoughe Atangana bonjour,
        S’il vous plait arretez avec ce genre de propos, tout a deja ete dit. Nous n’en sommes plus la, que proposez vous pour faire advancer ce pays. Mon Frere meme avec un frere du meme ventre d’une meme Mere, il peut avoir des points de vue completement differents entrainant chacun a envisager profondement un destin different mon Frere on voit cela dans toutes nos Familles biologiques, a plus forte raison des FAMILLES POLITIQUES, qu’est ce qui se passe ? QUEL EST CE REFUS DE TOLERANCE ? Bonne journee.

  7. KOUMBWAMI MA-FWAT dit :

    Le 25 avril dernier, RFI.fr publiait des propos du porte-parole du gouvernement sur la situation politique du Gabon. Avec son sens de l’observation et la gouaille qu’on lui connait, il n’a pas manqué de brosser le portrait de plus en plus précis de l’opposition gabonaise. Composée d’aigris, de revanchards, d’affamés, pour ne pas dire de gueux, l’opposition a désormais une spécialité particulière : faire et/ou dire des blagues. En ce moment, elle a le vent en poupe. Elle fait des représentations un peu partout, à l’intérieur du pays, dans la capitale, et même sur le web. C’est que la blague du moment, la destitution l’actuel président de la république, fait pleurer de rire un public au demeurant de plus en plus nombreux. Mieux, le pouvoir en place n’a jamais écouté une blague aussi désopilante. Ah, cette opposition gabonaise, quel talent ! Arriver à faire rire tout un pays en « [singeant] ce qui se fait ailleurs » : il n’y a que les Moukagni, Miboto, Onda Ossa, Ngoulakia auxquels se sont joints ces messieurs d’ « Héritage & Modernité », pour réussir un tel tour de force. Le sieur du gouvernement pense probablement que le talent de ces comédiens (pour ne pas dire plaisantins) n’est pas dans la manière de raconter ou de faire des blagues. Il est à rechercher dans leur capacité à se croire sincères, convaincus du bienfondé des actions qu’ils mènent. Mais, pense encore probablement le sieur du gouvernement, il ne faut pas pousser trop loin la concentration, au risque de ne plus faire rire. Qu’à cela ne tienne, l’important est ces comédiens/plaisantins se mettent bien dans la courbure que dans la réalité gabonaise « ce n’est pas une opposition qui pourrait faire en sorte qu’Ali Bongo ne soit plus président »…
    Soyons sérieux ! N’en déplaise au ministre « tout en un » (ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, du président-candidat et de sa personne) et autres « intellectuels-vouvouzélateurs », il y aura bien un Grand soir ou quelque chose qui y ressemble (alternance). En attendant ce jour, nous savons déjà de quoi hier sera fait : désacralisation de la vie humaine, loi fondamentale foulée aux pieds, institutions dévoyées, prédation des ressources du pays, mauvaise gouvernance, paupérisation… le tout, sous la responsabilité d’un pouvoir arrogant et méprisant ; pouvoir qui n’aura mesuré ni le ressentiment ni les rancœurs ni la colère du peuple…

  8. FaustinK dit :

    Il semble dans un premier temps particulierement improbable et non souhaitable que le president du Gabon Ali Bongo se retire de la course à la présidence malgre vos menaces de destitution parce que certains amis d’hier sont passes aujourd’hui de maniere opportuniste a l’opposition. Ces trahisons ne revetent en aucun cas un caractere altruiste mais se sont décidés sur la base de velléités personnelles d’en découdre avec le pouvoir au sein duquel ils ont pourtant pris part. Ces soit disant nouveaux leaders de l’opposition se gardent bien pourtant de dire la verite sur leurs bilans lorsqu’ils etaient eux-memes au plus proche du pouvoir preferant hypothequer la cohesion du Gabon et en salir l’image.
    Il est necessaire de se poser la question de la legitimite de cette demarche de la part d une opposition qui se pretend rassembleuse mais qui pourtant traduit par ses action une carence inquietante de projet serieux pour le Gabon. En persistant sur la voie d’une destitution du president elu, par cette demarche falacieuse, ce n’est pas simplement la democratie et ses ideaux que vous menacez d’aneantissement, mais le peuple gabonais dans son ensemble que vous vous apprettez a trahir en livrant notre nation a un futur des plus sombre.

  9. Eternite dit :

    Je suis gabonais et je ne suis pas pédégiste, mais il existe un constat effarent dans notre pays; il suffit de se dire ou même de quitter le navire PDG, pour voir « ses péchés » absouts et je suis sceptique sur le comportement et les motivations de ces néo-opposants; et au risque de me faire allumer… je poserai juste cette question :
    La constitution appartient à tous les gabonais et non à un clan; comment accorder du crédit à des élus de la nation qui ont cautionné la forfaiture d’humilier l’article 10 ?
    Les Gabonais d’en bas n’aiment pas ali9; mais pensez vous qu’ils sont dupes et supporteront ceux qui ont participé à l’humiliation de notre pays depuis 7 ans?
    Tous ceux qui ici glorifient les néo-opposants, pouvez-vous leurs confier la vie de vos enfants et parents, en sachant que l’article 10 n’a été a leurs yeux qu’un bout de papier !!!
    Je critique certes, mais je propose qu’aucune de ces personnalités, ne soient candidats à la présidentielle de 2016; aidez nous certes à faire partir ALI9; mais aucun de vous n’est digne de représenter le peuple gabonais ( car vous etes pour beaucoup et malgré vos ages, ceux que nous ne souhaitons plus voir ni aduler ).

    • KIKOU dit :

      Etrnité rond en toi tout ce qui freine ta propre prospérité. La constitution est sacrée chez certains peuples et d’autres manifestent une culture républicaine avec des lois non écrites qui relèvent alors des vertus consacrantes. Ici, le superficiel est le maître mot qui gouverne notre imaginaire, rendant difficile la pratique de la politique profondément encrée dans sa propre essence « l’idéologique ». Alors, ce qui est sacré, s’est totalement vidé de tout sens positif laissant chacun de nous faire prévaloir sa conception d’une société dans la quelle nous sommes incapables de situer notre place, tout ce qui exige le rassemblement pour régler une situation pourtant vécue dans la cité comme problème ne rencontrera jamais l’utilité aux yeux de certains. Tous les pays du monde ont un chef, celui-ci est l’émanation d’un pouvoir du peuple(démocratie) ou d’autres formes(monarchie ou coup d’état). Le président de la République des USA, n’a pas d’emprise directe sur le vécu de ses concitoyens, s’il en était autrement de part leurs mentalités, les américains seraient en guerre totale contre le système. Par contre en France ou je vis quotidiennement, la mobilisation des forces vives est permanente ce qui donne une vitalité à leur démocratie. Si tu ne comprends pas les missions dévolues à un état, une institution donnée prend le temps et donne toi la peine d’aller à la quette de la connaissance. Ton point de vue est une bénédiction de l’oeuvre salubre lorsque celui-ci intègre objectivement les bons paramètres. Pour que notre pays ai un président, il faut d’abord que des compatriotes manifestent l’envie de se consacrer à l’oeuvre puis le peuple en décide. Alors la décision du peuple peut te surprendre, mais pas moi car je sais que le « PEUPLE = LOI DIVINE » merci.

  10. KIKOU dit :

    Impossible n’est pas ma tasse de thé, je ne prends du café fusse t-il celui de mon village. Mais le dire « Bongo doit ou être démissionné » tous les jours n’est plus une mission d’union sacrée. L’union sacrée est une quette de valeur vrombissante qui fait rougir le temple de colère. La colère finira toujours par pousser celui qui en subit dans l’erreur et fera alors jaillir le sang essence de la vitalité. De cette semence, s’inscrira encore le crime par les analphabètes de la méconnaissance des plombs des cieux Gabonais. Les expériences d’ailleurs ne sont pas des transcriptions vue d’esprit. Je peux aussi me tromper, mais, mon expériences des conseils octroyés aux voisins me conforte à la réflexion sans passion débordante. Peut-être que fusent en eux les signent annonciateurs de l’ouverture de l’aqueduc qui déversera l’eau purificateur nécessaire à LIBREVILLE dont le nom n’est plus la symbolique des libertés ayant consacrés le retour de quelques uns du périple négrier. Ce média est une belle offre pour indiquer aux initiés de mes plans héroïques consacrés dans le livre « LES ARMES DE LA RÉPUBLIQUE » que les métaphores sont les armes du silence.

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