Zacharie Myboto et les siens ont-ils gagné ? Pas encore. La nouvelle ligne directrice reste à construire. Pour cela, ils doivent resserrer leurs rangs, rassembler l’opposition, conjurer la connivence entre les institutions et le PDG et parachever un maillage territorial pour mobiliser davantage.

Janvier 2011 : La marche de l’UN vers le siège du PNUD, après la formation (problématique) du gouvernement parallèle de Mba Obame. © D.R.

Janvier 2011 : La marche de l’UN vers le siège du PNUD, après la formation (problématique) du gouvernement parallèle de Mba Obame. © D.R.


 
L’Union nationale était vouée à la disparition, condamnée à mourir de sa belle mort. Ses militants avaient le choix entre deux options improbables à leurs yeux : se soumettre ou se démettre. Dans l’adversité, il faut bien l’admettre, ils ont dévoilé des ressources insoupçonnées : fidèles à leurs engagements et à leur parti politique, ils ont plié, jamais ils n’ont rompu. Leur parti rétabli dans ses droits, l’opinion s’attend désormais à une accélération de l’histoire, un emballement du débat politique national. Pour cela, il leur faut procéder à une introspection, tirer les leçons des quatre dernières années pour franchir ce cap décisif. Il leur faut consolider l’unité de l’opposition voire de l’ensemble des forces vives, astreindre l’administration, les institutions et la communauté internationale à la neutralité et, enfin, mobiliser davantage pour établir un véritable maillage du territoire national.
On peut leur reconnaître du courage et de la détermination. On est libre de les créditer d’une foi inébranlable et d’un certain désintéressement. On a toute latitude de leur accorder une certaine solidarité et un esprit d’équipe. Mais, avec l’annulation de l’arrêté n° 001/MISPID/SG du 27 janvier 2011 portant dissolution de l’Union nationale, une ère nouvelle s’ouvre, de nouveaux défis se présentent à eux. S’ils ont remporté une bataille à l’usure, au prix d’une constante campagne de plaidoyer et lobbying, ces éléments ne suffisent plus. Trop fougueux et tacticiens par moments, ils doivent devenir plus politiques et stratégiques. En cette période de bouillonnement des idées, de multiplication des initiatives, ils doivent aller au-delà d’eux-mêmes. Face à ce nécessaire aggiornamento, à cette inévitable remise en cause, leurs querelles intestines peuvent devenir du pain béni pour leurs adversaires.
Cohésion, unité et solidarité
Naturellement, la cohésion interne est le premier des défis auxquels ils seront désormais confrontés. Né de la fusion de trois formations politiques (Rassemblement national des républicains, Mouvement africain pour le développement et Union gabonaise pour la démocratie et le développement), leur parti s’est paradoxalement raffermi et soudé dans l’adversité et la semi-clandestinité. «La solidarité naît des douleurs partagées», dit un adage bien connu. Curieusement, la naissance des «Souverainistes» est une autre traduction en acte de cette assertion. Essentiellement composé de militants réputés proches de Jean Eyéghé Ndong et André Mba Obame, ce think thank, qui se définit tantôt comme un «courant» tantôt comme un «mouvement transversal», fédère des énergies d’origines diverses, des individualités aux parcours variés. Preuve, s’il en fallait, que face à l’adversité et à la contradiction principale, on peut toujours s’accorder sur les désaccords. Reste maintenant à consolider l’unité et garantir la solidarité. «Mobilisons-nous, battons-nous pour élargir le spectre de nos convergences, toujours plus importantes et utiles que nos inévitables divergences», a lancé Zacharie Myboto lors du cinquième anniversaire de son parti. Destinée à ses pairs du Front de l’opposition pour l’alternance, cette supplique pourrait aussi s’appliquer à ses militants.
Les «Souverainistes» peuvent-ils encore revenir dans le rang ? La refondation de l’Union nationale est-elle en marche ? Au-delà, va-t-elle bénéficier au Front de l’opposition pour l’alternance ou constituer un frein à son développement ? Si rien n’est définitivement acquis, le rassemblement des forces semble être une préoccupation majeure pour Zacharie Myboto. Faut-il adapter ou modifier l’exécutif de l’Union nationale ? En coulisses, certains le réclament. Dans le passé, la plupart des situations similaires se sont soldées soit par des recours devant les tribunaux soit par un partage des responsabilités. Peut-il en être de même pour ce coup-ci ? Il est permis d’en douter. Suite aux «journées de réflexion» de mars 2014, l’Union nationale a complété, le 20 juillet dernier, ses organes dirigeants : les modifier aujourd’hui reviendrait à accorder une prime à la dissidence, s’en remettre à la justice équivaudrait à faire le lit de la majorité. Or, Zacharie Myboto a dit vouloir éloigner la suspicion pour fonder les relations au sein de son parti et dans l’opposition sur la «confiance». Il ne peut brusquement virer sa cuti, au risque d’écorner son leadership. Ne pouvant réunir de congrès en absence du secrétaire exécutif, il peut, en revanche, poursuivre la mise en place des organes à titre provisoire, notamment par la désignation concertée des membres du conseil national.
Maillage territorial
Davantage perçu comme un atout qu’une faiblesse pour l’opposition, l’Union nationale doit apporter la preuve de sa solidité et de la robustesse de ses structures. Avec retard, son entreprise de maillage territorial peut maintenant s’enclencher. Pour cela, il faut naturellement s’appuyer sur les structures locales. Bien entendu, les élus, actuels ou anciens, peuvent avoir un rôle à jouer. Le climat de surchauffe politique voire de défiance vis-à-vis de la classe dirigeante peut aider à pénétrer la société civile. L’Union nationale aurait ainsi beau jeu de se positionner comme un recours, une force politique porteuse d’une alternative tout en se présentant comme une composante à part entière de l’opposition, une «force du changement». Ayant présenté 43 listes labellisées «Gabon pour tous» sur les 122 possibles lors des dernières Locales, le parti de Zacharie Myboto est présent à bien des endroits du pays. «Malgré tous les handicaps que l’on connaît, ce parti est parvenu à totaliser plus de 230 élus et plus de 32.000 suffrages lors des élections locales du 14 décembre 2013», note un ancien journaliste au quotidien L’Union, poursuivant : «L’Union nationale dispose indubitablement d’une bonne base pour le maillage, pour construire un mécanisme national de surveillance et de contrôle de la régularité d’une éventuelle élection nationale». Et de trancher : «Il appartient désormais au Front de savoir exploiter cette réalité».
N’empêche, il existe une méfiance réciproque entre l’Union nationale et les institutions de la République. Sans cesse clamée par Zacharie Myboto et les siens, la volonté de tout remettre à plat inquiète les responsables d’institutions. L’heure est peut-être venue de les rassurer. Non pas pour leur garantir une impunité ou le maintien de leurs privilèges indus, mais pour leur faire partager cette évidence : ne pouvant durer éternellement, les liaisons incestueuses avec l’exécutif et le PDG sont condamnées à la remise en cause, d’une manière ou d’une autre. A l’évidence, si l’annulation de l’arrêté n° 001/MISPID/SG du 27 janvier 2011 portant dissolution de l’Union nationale a un goût de victoire, la suite s’annonce plus délicate à négocier. Plus que jamais, Zacharie Myboto et les siens doivent faire preuve de doigté et de sens politique.
 

 
GR
 

50 Commentaires

  1. raphael bandega lendoye dit :

    L’Union Nationale est un parti d’un genre nouveau. C’est un acte de foi et un défi. C’est la recherche d’un sursaut national contre les égos. C’est un creuset de conception de l’alternance. C’est une structure de formation du citoyen. Pour tout ceci, l’Union Nationale est un combat. Nous avons su gagner le combat contre l’étouffement contre le pouvoir PDG, nous saurons gagner celui qui ceux qui se profilent à l’horizon. C’est à ce prix que nous serons dignes du rêve et de notre projet contenus dans ce parti.

    • Valérie pretty azizet dit :

      Cest bien beau de faire les éloges de l’Union Nationale mais le peuple n’a pas besoin de ca.
      Le peuple attend un projet palpable pour le Gabon venant de l’UN.une stratégie bien mise en place.une vision élargie pour l’amélioration du pays.
      L’union national malgré la dissolution travaillait donc s’il vous plait au lieu de perdre du temps avec ce que j’appelle une ambiance on veut savoir ce qu’ils réservent pour le pays

      • raphael bandega lendoye dit :

        Vous ne voulez le savoir. Vous ne voulez rien savoir. Il faut être arrogant pour croire que le nombre de Gabonais que nous sommes est incapable de produire un projet pour l’avenir. Celui que je donne à grands traits est déjà exaltant. Je vais vous surprendre. Le peuple ne vit pas de projets. Ceux qui ânonnent de telles inepties ne font aucun bien au peuple. L’Union Nationale décline chaque jour son projet et ses idées pour le Gabon. Il attend arriver au pouvoir pour le mettre en oeuvre.

      • maboulegabon dit :

        Mais Valérie pour t’es comme ça depuis 5ans le PSGE est à quel niveau pourquoi penser que c est l’union nationale qui doit présenter un programme de société vue que nous attendons le bilan d Ali l Actif et le Passif

      • Le citoyen Libre dit :

        Tu crois que le peuple a besoin du PDG qui plus de 42 ans a ruiné le Gabon ?
        ALI en 2016 ne sera pas candidat c’est tout

    • Bouka Rabenkogo dit :

      Oui et après! Ali Bongo est toujours au pouvoir anticonstitutionnel et continu de narguer le peuple gabonais avec ses apatrides mafieux. A part la fête, comme au bon vieux temps du PDG « triomphant », il a eu quoi? Aucune motion public de destitution? Aucun calendrier public sur les actions de destitution ou de forcer à partir? Le multipartisme est un luxe (une luxure). Jacques Chirac avait vraiment raison (Vérité).

    • Oréma dit :

      Vous avez tout dit M. le Premier Ministre.

  2. Nza Fe dit :

    M. Bandega Lendoye,toutes ces louanges sur l’UN ne suffisent plus au peuple Gabonais qui aspire aujourd’hui de manière vorace à vivre décemment. Si les multiples meetings et autres causeries que vous aviez tenus par le passé ont, au moins eu le mérite aujourd’hui d’avoir porté leurs fruits, notamment à travers la réhabilitation de l’UN par le régime au pouvoir. il faut tout de même reconnaître que vous manquez à l’UN de stratégie alternative au pouvoir. Même si vous dites que le temps n’est pas encore opportun pour que vous puissiez dévoiler votre programme de société que vous allez proposer aux Gabonais en 2016, mais permettez moi de vous dire que c’est un argument fallacieux et qui manque de consistance. Car, de mémoire, le père Paul Mba Abessolo, du temps qu’il féraillait contre le pouvoir d’Omar Bongo, avait avant même la tenue de l’élection présidentielle, proposé aux Gabonais  »L’école cadeau, hôpital cadeau et travail pour tous », pour ne citer que ce triptyque. Cela avait plu au peuple assoiffé de ces éléments d’autant plus que cela avait permis à Mba Abessolo de remporter les élections en 1993. Dites clairement au peuple ce qu’il doit attendre de vous au lieu de nous bourrer constamment le crâne avec les paroles qui ne sont soutenues par rien… Merci de m’avoir laissé exercer mon droit de citoyen. Salutations!

    • Venance Pambou dit :

      LA TRANSPARENCE ÉLECTORALE
       Le recentrage des compétences de la Cour Constitutionnelle en matière électorale
       Le retour au scrutin à deux tours pour les élections uninominales
       La mise à plat du fichier électoral
       L’introduction de la Biométrie dans le fichier électoral
       La réforme de la Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP)
      LES LIBERTÉS PUBLIQUES
       Le statut des dirigeants des syndicats et des dirigeants des partis politiques
       L’accès égal des partis politiques dans les médias publics
       L’encadrement du contrôle des communications (téléphone, SMS et Internet)
       La libre expression des Médias privés,
      La protection de la liberté d’opinion des agents publics dans le respect de leurs obligations de réserve
      Ces points sont contenus dans le Mémorandum remis à Nicolas Sarkozy par l’UN…. Il me semble qu’il porte sur des réformes politiques….Or, il me semble que le Gabon est surtout malade de sa gouvernance, de ses institutions…. A quoi vous sert-il de parler d’école cadeau quand les élections sont jouées d’avance ? Ne nous laissons pas distraire….

      • Fille dit :

        Nicolas Sarkozy ? Pourquoi ?
        Aux administrateurs du site : pourquoi mes interventions ne paraissent-ils plus ? Faut-il désormais un droit d’entrée pour valider ses post ou alors vous blacklistez certains intervenants ?
        J’adore Gabonreview, mais je ne suis pas langue de bois. Merci de me laisser participer au débat.
        Je mets en copie ce post sur d’autres sites s’il n’est pas publié ici.
        Patriotiquement vôtre.

    • AZOTH dit :

      Bonjour,
      Oui, c’est vrai que le peuple veut du concret , il veut une proposition claire .
      Mais, cette attente ne doit pas transformer le parti de Mr Bandenga, en une structure qui ne respect pas ses engagements: je pense bien que l ‘UN est engagé dans une lutte contre le pouvoir , au sein d’une structure : le front.
      Dans cette structure il faut decider de maniere collegiale, de la strategie et des actes a poser. Il faut un accord des partis , et des hommes ,signataires du front, pour annoncer au peuple la strategie alternative au pouvoir…
      Si le parti de Mr Bandenga s’engage seul en ce moment , ne pensez vous pas qu’il fera le jeux du pouvoir, et par la meme, aller dans le sens de ceux qui veulent que la dynamique unitaire du front se fissure????
      Il se peut aussi que, pour une raison de timing, le front, par ricochet , l’UN , attend un moment bien precis, n’oublions pas que la politique c’est aussi, l’ajustement, la juxtaposition, et l’amendement constant des plans et autres actes, sur le positionnement de l’adversaire; sa capacité a s’ouvrir, a refuser ou a berner l’autre.
      Si nous analysons bien les derniers evenements; les meetings annulés.., on peu bien remarquer que le front etait sur une ligne de pression , et attendait des resultats: a ce jour nous voyons bien le recul du pouvoir et les decisions prises en faveur de l’opposition.
      Partant de ce fait , ne pouvons pas nous dire aussi , que la tournée faite dernierement, par l’opposition vers les institutions, est une autre pression qui donnera aussi bientot des resultats???
      La politique est une question de strategie, et ceux qui font la politique sont souvent aux faits de ce que font les autres ( les adversaires) malheureusement pas le peuple, et surtout pas le peuple gabonais, qui est muselé et manipulé par les medias du pouvoir
      un peuple sans education ( politique) doit l’etre . Le front eduque le peuple en ce moment , comme cela n’avait jamais été fait.
      Le peuple a besoin de leaders, ben ils sont la , et le peuple attend que les leaders jouent leur partition.
       » la vie d’une epée ( strategie,projets politiques) peut etre breve,mais celle du guerrier ( le peuple) doit durer longtemps  »
      Merci.

    • Valérie pretty azizet dit :

      Mais Nza Fe aucun moment n’est opportun pour persuader la population.
      Le peuple a tellement été roule dans la farine par ces membres de l’UN que le seul moyen de persuasion reste le dévoilement du projet d’un Gabon Nouveau, si y’en a un biensure

      • maboulegabon dit :

        Tu es une menteuse toi Valérie de quel peuple parle tu?

      • raphael bandega lendoye dit :

        Vous vous trompez. L’UN existe depuis cinq ans. Il n’a jamais été associé à un projet d’ensemble dont on peut dire qu’il ait failli à sa parole. La reprise des arguments fallacieux de nos adversaires n’est d’aucun intérêt pour le débat républicain.

      • imagine56 dit :

        Oui, une partie du peuple a bien été entubée, roulée dans la farine comme tu dis si bien, et cette partie du peuple c’est celle qui a soutenu et chanté « laissez-nous avancer » avec ton président. Oui, si tu ne souffres pas d’amnésie, je pense bien que c’est de cette partie du peuple à laquelle tu fais allusion.
        Tu n’as pas remarqué que les vieux qui ont soutenu le président sont en train de réaliser que le laisser nous avancer n’était qu’un leurre? tous ces jeunes au chômage, tous les hommes d’affaires qui espéraient gràce à leur chiffres d’affaires faire leur entrée au cac 4O ont déchanté….Valerie, sois tu es
        vraiment bête sois tu te moques des gabonais, votre PSGE a plombé le pays, peux tu un instant faire une pause et nous faire un bilan à mi-parcours de votre gouvernance?
        Je me demande où es passé J-Jacques, étant donné qu’il a plusieurs noms d’emprunt, je parie que cet illustre identifiant et toi ne faites qu’un …Maintenant il y a quelqu’un qui a soutenu qu’il s’agit de la première dame, pitié, ceux qui pensent que derrière un grand homme se cache une grande femme se sont trompés, si c’est Sylvia , elle est plus proche de Jacqueline Bobo 1er du Bostwanga que de Michelle Obama!

    • raphael bandega lendoye dit :

      Nous ne pouvons pas sans parler convaincre le peuple gabonais. Au commencement était la parole. Nous avons annoncé, le Gabon pour tous ce n’est pas rien. Nous disons aussi que les partis politiques ne réduisent pas leur action à décliner un programme et à le répéter à longueur de journée; ce serait lassant. Nous intervenons et animons le débat républicain; cela contribue à la formation du peuple et à faire connaître certaines des nos idées. Nous préparons aussi notre venue au pouvoir; ce qui ne se fait pas sur la place publique. Tout cela est fait par notre parti. Patience…

  3. Jean-Christian MOORE dit :

    je suis d’accord avec les analyses de Nza fe car c’est celà ce que le peuple attend désormais des dirigeants de l’UN. Ils ont dit réhabilitation, ils ont été servis. que vont-ils maintenant exiger pour berner encore longtemps le peuple.finis les manifestations de rue, les appels à l’insurrection. désormais le temps est à la reflexion pour présenter un projet alternatif à l’Avenir en confiance. Mba Abessole l’a fait, pourquoi pas vous? Vous avez dans vos tiroirs les vieilles copies de tous les projets que le PDG a proposé aux gabonais.adaptez-les. le temps est désormais compté pour vous.

    • Valérie pretty azizet dit :

      Sans blague!!!
      Donc vous voulez maintenant qu’ils vous présentent des projets du PDG.je crois mon cher monsieur que c’est la une façon de dire au peuple que l’Union National n’a aucun projet pour le Gabon donc quils arrêtent de distraire le peuple avec leur grande réhabilitation qui ne portera aucun fruit.
      Les meetings et causeries le peuple en a sa dose donc qu’ils proposent un projet pour le Gabon.

      • maboulegabon dit :

        On ne vous présente rien le PDG gere le pays où bien et les membres de l UN sont des gabonais donc eux aussi attendent les bienfaits du PSGE

      • raphael bandega lendoye dit :

        Nous avons un projet pour notre pays et nous travaillons à son affinement. Nous avons en notre sein des Gabonais capables d’une telle entreprise. Cependant un parti ne fait pas que décliner et répéter son projet. Ce serait lassant. Nous animons la vie politique et participons au débat démocratique. Nous dévoilons à ces occasions certaines de nos idées politiques. Les Gabonais doivent s’habituer à ces pratiques qui ne sont pas connues de notre peuple. Nous le savons. Nous travaillons à les faire accepter

  4. pouytr dit :

    Une bande d’incompétents qui n’ira nul part …

  5. manami dit :

    Malheureusement cher Jean-Christophe MOORE, toutes ces vieilles copies de projets que le PDG a presenté durant cinquantes ans n’ont rien apporté aux Gabonais, si ce n’est du vent et l’illusion.

  6. prince dit :

    pourtant en 90 quand mba abessolo parle d’école cadeau et hopital cadeau c’est toujours le pdg qui disaient à l’époque que c’était pas possible, votre ali bongo avait quel projet avant la mort de son pere adoptif? C’est pendant la campagne qu’il sort à la hate son machin l’avenir en confiance, si pour vous il suffit de rediger un beau texte pour etre président? Obiang nguéma n’avait pas de projet de société pour faire de son pays ce qu’il est aujourd’huit, et meme si l’UN dévoile un projet aujoud’huit on trouvera toujours quelque chose à dire,donc l’UN n’est pas un parti démagogue comme le PDG meme un enfant peut aisement diriger le gabon pas besoin d’un programme nous savons que les gabonais ont besoins de logements, de transports en commun, de l’eau et du courant des les villages et meme en ville que les écoles sont surchargées que les femmes accouchent à meme le sol dans les hopitaux que nous voulons une vrais démocratie nous voulons un état de droits que nous voulons plus entendre parler de crimes rituelles que les gréves et autres pénurie de gez cessent…. la liste est longue . ce sont des choses simples que le PDG au pouvoir depuis 48 ans peine à donner aux gabonais malgrés plusieurs programmes présentés. que du vent franchement le pdg doit se cacher. vous etes incapables de diriger un si petit état avec autant de potentialités? il suffit de visiter la capital économique port gentil toutes les routes sont défoncées incapable de bitumer une ville qui fait à peine 50 km, l’echec est cuisant.

  7. Blaise nicolas dit :

    Entend que parti nouvellement réhabiliter il faut maintenant proposer de vrais choses au gabonais ,il faut aller vers le dialogue afin que notre pays puisse aller de l’avant #otambiA #Gabon

  8. jean-jacques dit :

    Il y a un proverbe ivorien qui dit la même eau que le poisson se baigne c’est celle encore qui va le noyer.
    C’est le même peuple que vous pensez qu’il votera pour Myboto, c’est ce peuple qui va le sanctionner dans les unes. Continuer de rêver on ne donne pas le pouvoir. ceux qui ont tué retarder le Gabon. quand ils ont passé plus de 15 ou 25 anos au gouvernement.

    • sam dit :

      A qui alors va t-on le donner…hein jean jacque.si ce sont les memes alors faisons la passe et com sa on verra bien

    • mouthou dit :

      Depuis combien de temps Ali Bongo est-il dans les arcanes du pouvoir au Gabon?

    • imagine56 dit :

      Oui Ali est venu en politique en 2009, c’est en ce moment
      précis que les gabonais le découvrent, en fait il sortait de la couveuse où ceux de votre camp l’avaient caché.
      Tu es amnésique ou alors tu as la mémoire sélective.En fait quand on voit comment vous raisonnez, on ne s’étonne guère du retard qu’accuse ce pays, &mergents ont mis des gens comme toi à des postes clés pour diriger ce pays , résultat, le Gabon ne peut avancer, il marque son stationnement devant un feu
      rouge…

  9. Ari dit :

    Pays potentiellement riche, faible population, gabegie ou gestion des ressources calamiteuse, classe politique moribonde, infrastuctures publiques minables ou delabrees, eloge de l’impunite, …
    Le Gabon a besoin d’un renouveau, c’est le defi auquel devrait faire face le prochain president elu democratiquement.

  10. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Chers Amis,
    Je comprends, au vu de la catastrophe que représente la situation du pays, que toutes vos attentes et votre espérance se tourne vers l’Union Nationale. Pour les militants et les dirigeants de notre formation politique, cela représente un défi qui est aussi notre raison d’etre et d’agir.
    Continuez comme vous le faites à exiger de nous le meilleur pour vous et pour le Gabon notre pays. Nous avons fait le choix, libre et désintéressé, de nous mettre à votre service.
    Bien amicalement.

  11. Alex kabena dit :

    dans la plupart des indices de developpement, le Gabon vient généralement à partir de la 100eme place preuve que les 50 dernieres années n’ont rien produites

  12. Mamboudouiste authentique dit :

    le Projet ‘PSGE » est fabuleux je l’ai lu et relu . Financé par l’argent du contribuable il comporte des aspects utiles qui pourraient inspirer les dirigeants de l’opposition dans le cadre de l'(‘alternance attendue. Au nom du benchmarking qui voudrait qu’in copie ce qui dans les modèles des concurrents les points utiles! Mais là où on attend les politiciens qu’ils soit de l’UN ou de l’Autre ou des autres c’est la volonté de mettre en eouvre un projet intellectuellement bien conçu par des experts qui ne sont pas toujours dans l’éxécution du projet élaboré. C’est pourquoi il faut éviter des projets « clefs à main » fabriqués par les autres, mal maitrisés par ceux qui les achetent comme c’est le cas pour le PSGE actuel qui pour lumineux soit -il du point de vue de sa structure a du mal à produire les fruits esperés à cause de la qualité des acteuirs mis à contribution qui sont pas toujours capés pour conduire avec cohérence les différentes activités devant conduire à l’émergence visée: Que des fonctionnaires huppés comme mon frère Gas mis en déhors des rouages pour délit d’opinion, que des technicie,ns à l’éxpérience reconnue au plan technique écartés au profit des bras cassé intellectuels mis en situation au motif de leur opposition à petirt Ali appelé hypocritement « Ya » pour es raisons du ventre même par les « doyens ». Par contre les grandes lignes des projets des UNS et des Autres gagneraient à être declinés de manière à fixer les idées sur ce que pourrait être l’offre politique des prétendants et des pourfendeurs actuesl du pouvoir. Sinon ça pourrait produire le doute sur la capacit des boutiques politiques à offrir une alternative crédible, et cela n’est pas bon en politique!

  13. Véracité dit :

    On attend les propositions pour le pays.

  14. Véracité dit :

    C’est l’heure des propositions.

  15. Blaise nicolas dit :

    Ce que je veux juste dans mon pays c’est qu’il puisse y avoir la paix ,l’entente et le dialogue entre les politiciens pour un Gabon qui gagne.

  16. Bouka Rabenkogo dit :

    Oui et après! Ali Bongo est toujours au pouvoir anticonstitutionnel et continu de narguer le peuple gabonais avec ses apatrides mafieux. A part la fête, comme au bon vieux temps du PDG « triomphant », il a eu quoi? Aucune motion public de destitution? Aucun calendrier public sur les actions de destitution ou de forcer à partir? Le multipartisme est un luxe (une luxure). Jacques Chirac avait vraiment raison (Vérité).

  17. ItalianJob dit :

    L’UN pour l’instant c’est du n’importe quoi. Pas de projets, pas de stratégie de développement du Gabon, bref juste comme le PDG. Une fois au pouvoir ce sera soit de l’amateurisme ou du vol et du viol de nos resources, juste comme cela est le cas depuis 60 ans en Afrique Subsaharienne.
    Le peuple doit devenir exigent avant de suivre ces gens là bêtement. La parole ne coûte rien. C’est le résultat qu’il faut. Et pour convaincre quelqu’un qu’on peut délivrer un résultat il faut présenter quelque chose de concret: des projets qu’on a accompli avant, des preuves de compétences (diplômes, expérience dans le domaine), bref moi je ne vois rien depuis là. Conclusion ? Encore plus de pilotage a vue a l’horizon, avec les resources du pays. Ridicule.

  18. imagine56 dit :

    Quand LBV présente les allures d’une ville assiégée ressemblant à Bagdad, alors que nous ne sommes pas en guerre, c’est qui les poltrons? LES ÉMERGENTS à se demander pourquoi
    « ba paniqué zé be bele situation en main »
    quand un candidat use de faux acte de naissance pour se présenter à la présidentielle de 2009, qui est ce qui use de tromperie, violant au passage la constitution? ALI BONGO ONDIMBA, GRAND ÉMERGENT DEVANT L’ETERNEL
    Pourquoi les caisses de l’état sont vides et quels sont les responsables de cette situation « émergente »? LES ÉMERGENTS
    à force d’avancer, le pays est par terre, forcément,ils se retrouvent à reculer
    Patata, pourquoi doit-t-on regarder les pays francophones, regarde la Guinée Équatoriale tout simplement.
    Les opposants ne sont pas au pouvoir , ils ne sont pas responsables de la situation de crise sociale économique et financière que connait le pays, ils ne sont ni poltrons, ni escrocs, et encore moins IMPOSTEURS.Donc pas de confusion

  19. Le Patriote avisé dit :

    Bonjour,
    Chers compatriotes, permettez-moi d’apporter ma modeste contribution au débat, quant aux véritables enjeux de la lutte actuelle pour le pouvoir.
    Je veux bâtir mon discours autour de ce concept dont nous n’avons pas la même perception. Celle-ci varie au gré de nos intérêts, de nos ambitions, de nos éducations, de nos cultures, de nos personnalités…
    Chers compatriotes, observez bien chacun de nous, minutieusement (son histoire, son environnement socio culturel, son discours, ses valeurs, ses agissements…), dans une démarche anthropologique et psychanalytique, alors vous rendrez vite compte de la misère idéologique et patriotique qui caractérisent les politiciens gabonais.
    En ce qui me concerne, le Pouvoir est un outil multifonctions qui permet à celui qui le détient d’atteindre des objectifs qu’il s’est fixé. Le Patriote et Révolutionnaire que je suis vous invite à intégrer l’idée selon laquelle le Pouvoir est cet outil précieux et essentiel au Peuple souverain lui permettant de construire le cadre de son épanouissement.
    Or, qu’observons nous après un demi siècle d’usurpation du pouvoir par le système Bongo_PDG ?
    Après 48 ans de gouvernance maboule, le système bongo-pdg maquillé d’émergence est demeuré dans l’incapacité totale de gouverner. Car, gouverner c’est prévoir, c’est savoir anticiper ! Où se situe le problème ? De mon point de vue, les germes de sa médiocrité son contenus non pas dans la qualité des projets de société, mais dans la nature même du système et de ceux qui l’incarnent au sommet des institutions.
    A cet effet, ceux qui aspirent à un changement profond, radical et sincère doivent, avant toute chose, poser le principe d’une véritable révision constitutionnelle. Ainsi, a future Constitution du Gabon nouveau doit reposer sur :
    – un Pacte Républicain, National, Patriotique, Souverainiste…
    – une Démocratie Participative, Collégiale, Intégrative…
    – une Gouvernance Territoriale, Décentralisée, Déconcentrée…
    – une Gestion Durable des Ressources (humaines, naturelles, financières…) et du Pouvoir…
    En d’autres termes, il s’agit d’abord de reconnaître le Peuple comme étant le dépositaire de la Souveraineté Nationale et du Pouvoir qui en découle. Il convient ensuite de restituer intégralement le Pouvoir au Peuple Souverain, en déshabillant, en dépouillant au maximum la fonction de Président de la République de ses attributions et prérogatives exorbitantes. Car cette concentration excessive des pouvoirs aux main d’un seul individu rend malheureusement fou et tyrannique. Il faut donc quitter le régime Présidentiel et adopter résolument un Régime Parlementaire Souverainiste, Populaire qui accorde une grande place aux avis des Citoyens Gabonais dans le débat démocratique national, sur l’ensemble des questions. Les modèles Suisse, Suedois, Norvégien, Finlandais, Canadien, la Jamahiriya libyenne de Khadafi… sont là pour nous en convaincre. Mais, nous devons également adapter cette conception et gestion du pouvoir en puisant dans nos cultures, dans l’organisation politique de nos ethnies…
    A cet effet, nous devons faire revivre nos langues, nos us et coutumes, ainsi que nos rites qui sont des vecteurs essentiels de préservation de nos identités, richesses premières de notre Nation à construire, sans lesquels nous demeurerons des Citoyens sans Ames, sans repères: un Peuple sans boussole. Comment saurions nous alors nous positionner dans les méandres du Monde ? Qui sommes-nous? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?
    Cette introspection est essentielle et ce questionnement s’impose. Cela permet de faire en même temps le bilan de ces égarements au sein des Loges (Franc-maçonnerie, Rose-croix…), s’affirmant davantage comme de véritables organisations mafieuses, repères de voyous, de brigands, de criminels hors normes, hors la loi, au cœur de la République et du pouvoir étatique. Doit-on continuer à occulter la responsabilité de tout ceci dans le marasme, les dépravations de mœurs observés dans notre Pays ? Or, faire appel à nos us et coutumes, à nos rites garantirait au mieux à notre cher Gabon d’avoir des Citoyens suffisamment imprégnés de valeurs éthiques.
    Dès lors, Messieurs les opposants, vous engagez-vous au côté du Peuple à changer radicalement le système de gouvernance, à ne devenir que de humbles serviteurs du Peuple souverain ? Etes vous prêts à restituer tout le Pouvoir au Peuple ? Etes vous disposés à ouvrir le débat de la place des Loges dans notre société ?…
    Nous attendons des réponses sans ambiguïté sur votre adhésion au Pacte Républicain. En cela, vous affirmerez nettement votre différences avec les détenteurs actuels du pouvoir. Nous ne sommes plus des naïfs et sommes déterminés à faire des choix lucides, sinon à nous engager résolument dans la bataille contre tous les ennemis de la Mère Patrie.
    A bon entendeur salut

  20. toungzué dit :

    que des bouffes cadeaux

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