Dans une interview à nos confrères de La Loupe, Vincent Essono Mengué s’arroge à nouveau le droit d’exclure des compatriotes de la course à la présidence de la République au nom de… la lutte contre l’exclusion. Ne lui en déplaise, son raisonnement pêche par des imprécisions sur les faits historiques, des raccourcis intellectuels et un manque de prospective à long terme. Comme s’il voulait absolument empêcher d’entrevoir jusqu’où peut mener sa logique…

Vincent Essone Mengué, maire d’Oyem. © Gabonreview

Vincent Essone Mengué, maire d’Oyem. © Gabonreview


 
«On ne parle pas comme ça !», a-t-on coutume de dire aux enfants. Peut-on le dire à un adulte ? A-t-on le droit de l’asséner à un quasi-septuagénaire ? A chacun selon sa conception. Mais, on doit bien aller au-delà des évidences quand le septuagénaire en question s’adonne volontairement à la récidive. Dans une interview à notre confrère La Loupe, Vincent Essono Mengué dit assumer ses propos sur l’interdiction faite aux compatriotes d’ethnie fang de briguer la présidence de la République. Ce faisant, il s’entête et persiste dans le maniement maladroit du fait ethnique, dans les raccourcis intellectuels et la prise de distance avec la vérité historique.
Bien entendu, il ne viendra à l’idée de personne de lui dénier le droit et même le devoir de dénoncer l’ignominieux «Tout sauf un Fang». Ce slogan rétrograde est le reflet du non-aboutissement de la construction nationale. Il heurte l’idéal national et les valeurs républicaines. Chacun doit, en conséquence, s’interroger sur ses conséquences pour notre vivre ensemble. Dans cet exercice, il faut cependant faire preuve de précision dans les rappels historiques et de rigueur dans le raisonnement. Si l’on peut concéder au maire d’Oyem son silence volontaire sur les déterminismes et conséquences de l’appel au boycott du second tour des législatives lancé unilatéralement le 21 octobre 1990 par Paul Mba Abessole, on ne saurait en faire de même s’agissant de la présidentielle du 5 décembre 1993 et des événements subséquents.
Souvenance, connaissance
Les émeutes auxquelles Vincent Essono Mengué fait allusion ne se sont pas produites à l’annonce des résultats du scrutin. Elles ont eu lieu deux mois plus tard, c’est-à-dire fin février 1994. Mieux : nonobstant le soutien de la branche du Mouvement de redressement national (Morena-Bûcherons), elles furent déclenchées par l’appel à la grève générale lancé le 21 février 1994 par la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL) d’Etienne-Francis Mayombo. Sans minimiser le contexte surchauffé d’alors ou le rôle de Radio-Télé-Liberté et autres structures proches de Paul Mba Abessole, il ne serait ni juste ni honnête de pas tenir compte des effets de la dévaluation du franc CFA. De cela, le maire d’Oyem fait comme s’il n’avait connaissance…
Sur la présidentielle anticipée de 2009, Vincent Essono Mengué établit, une fois encore, un lien direct entre le sort d’André Mba Obame et son appartenance ethnique. Pis : il dit vouloir conjurer un «génocide» éventuel et redouter voir les Fangs accusés d’être les responsables d’une «déflagration». A-t-il seulement analysé les conséquences du scénario du type «un fauteuil pour trois», avec dans les rôles principaux Ali Bongo, André Mba Obame et Pierre Mamboundou, auquel les Gabonais eurent droit en 2009 ? Peut-il dire s’il redoute davantage de porter la responsabilité de la déflagration ou la déflagration en elle-même ? Croit-il en l’éventualité d’une déflagration sans l’implication de toutes les composantes ethniques, y compris les Fangs ?
Pour sûr, il serait indécent de lui demander sa lecture des présidentielles de 1998 et 2005. Naturellement, on ne lui fera pas offense en lui rappelant les événements de mai 1990 et en lui demandant si le Gabon a déjà connu pires moments. Avait-on alors jeté l’anathème sur les Nkomi, groupe ethnique dont étaient issus Joseph Rendjambé et Pierre-Louis Agondko Okawé ? Avait-on pris prétexte du rôle prétendument joué par Alain Dickson et son départ en exil pour faire porter la responsabilité à tous les Mpongwè ? Même la démission, dans des conditions rocambolesques, d’Augustin Boumah, alors président de l’Assemblée nationale et par ailleurs oncle maternel du mis en cause, fut interprétée comme un acte individuel. De tout cela, le maire d’Oyem n’a plus souvenance…
Paravent au sectarisme
A quoi joue Vincent Essono Mengué ? Son propos pourrait être minimisé s’il ne se fondait sur des omissions volontaires et surtout s’il n’était la symétrie parfaite d’une stupidité d’une insondable bassesse. On ne combat pas la bêtise en la reprenant à son compte. Demander aux compatriotes d’ethnie Fang de renoncer à la présidence de la République c’est se montrer arrangeant avec les adeptes du «Tout sauf un Fang». Implicitement cela revient à légitimer la catégorisation des citoyens en fonction de leur naissance et de leur appartenance ethnique. Or, la République doit traiter tous les citoyens de la même manière. Elle doit permettre à chacun de mettre ses idées et sa personne au service de la chose publique, du bien commun et de l’intérêt général.
Membre-fondateur de l’Union socialiste gabonaise (USG) aux côtés de Serge Mba Bekalé, Jean Victor Mouanga Mbadinga et Marc-Louis Ropivia notamment, Vincent Essono Mengué le sait parfaitement. Il l’a même théorisé jadis à travers les cinq volontés de l’USG – unité nationale, démocratie, travail, justice sociale et unité africaine. Il a œuvré pour la reconnaissance des droits civils et politiques de l’ensemble des Gabonais à travers la proposition de Charte nationale des libertés, devenue une annexe de la Constitution. Paradoxalement, il abjure aujourd’hui ses idéaux d’hier, au nom d’une fumeuse tactique. Doit-on et peut-on le lui concéder ?
La logique du maire d’Oyem est difficilement défendable. S’il s’entête à demander aux Gabonais d’ethnie fang de renoncer à leurs ambitions présidentielles, il ne fait pas moins de Jean Ping un candidat tribal voire la marionnette d’un groupe ethnique. A son poulain et à lui-même on serait tenté de demander s’ils pensent garantir une future gouvernance républicaine avec de tels arrangements, de telles concessions avec les principes de la République, les idéaux de la nation. A lui et à tous les adeptes du «Tout sauf un Fang» on voudrait exiger davantage de prospective. On aurait envie de leur demander d’aller au bout de leur logique. Au vrai, Vincent Essono Mengué est sur la pente glissante. Après la présidence de la République, à quoi demandera-t-il aux Fangs de renoncer ? A quoi les invitera-t-il ? A quitter le pays ? Voilà le fond du débat. Cette préoccupation ne doit, en aucun cas, être occultée par un réalisme de mauvais aloi ou une stratégie fumeuse, paravents commodes d’un sectarisme à hérisser le poil.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Citoyen du Gabon dit :

    Le TSF (tout sauf fang) regroupe en son sein deux catégories. Le TSFB ( le tout sauf fang bilop) et le TSFF( le tout sauf fang fang). Si au TSFB on peut trouver des circonstances atténuantes parce que leur démarche relève beaucoup de l’instrumentalisation, en revanche, point de pardon aux membres du TSFF. En effet, cette catégorie est constituée de ressortissants fang coupable d’avoir, tout le long de leur vie, violé  » leurs interdits » et qui voient d’un mauvais œil que d’autres les ont respecté et sont susceptibles de réussir la ou eux ont échoué. Le discours de VEM ne trompe personne, c’est une façon a peine voilé de jeter l’anathème sur Raymond Ndong Sima que beaucoup de gabonais sollicite a la présidentielle de 2016 et qui contrairement a ses ainés n’a pas compromis ses chances. Pauvre Ping qui est allé se perdre avec de tels personnages. Je crains pour lui qu’il soit la seule et unique victime car chez les fang, le discours de VEN et ses acolytes ne passe vraiment pas.

  2. La Fille de la Veuve dit :

    E si le pacte avec Ping était : A Ping la Présidence de la République, aux Fangs le Reste, ou tout simplement « Les Restes »…..

  3. Skeptic dit :

    – Les Fangs, vous n’êtes pas aimés dans votre pays, alors ne vous présentez pas au scrutin presidential;
    – Les Fangs, vous n’êtes pas aimés dans votre pays, alors n’ambitionnez pas de servir votre pays comme Ministres de la République;
    – Les Fangs, vous n’êtes pas aimés dans votre pays, alors n’ambitionnez pas d’être des Directeurs généraux dans les administrations ni publiques ni meme privées de votre pays;
    – Les Fangs, vous n’êtes pas aimés dans votre pays, alors ne vous présentez à aucune election locale dans votre pays. Même pour gérer l’espace dans lequel vous vivez et relayer vos préoccupations, prenez des gens venus d’ailleurs, ils vous représenteront mieux (Tiens Accrombessi est un bon soutien!)
    En somme
    Les Fang, un conseil, comme on ne vous aime pas dans votre propre pays, n’y soyez même pas des vaguemestres, mieux, quittez votre pays, allez en exil ou encore créez un pays où vous serez seuls entre vous.
    M. Essono Mengué, M. Ping, Messieurs du Front, est-ce le message subliminal que vous voulez faire passer aux Fang?
    Message reçu 5/5. Entre gérer une commission africaine et gérer un pays, on sent vraiment qu’il y a un gouffre. Politicards de bas étage, restez un peu dans vos placards ok?
    Vous faites dans la diversion.

    • maureen dit :

      D’accord avec les messages de Citoyen du Gabon et Skeptic
      c’est de cette manière que j’interprète le discours d’Essone Mengue. les fangs étant des citoyens à part et conscient de cette réalité pourquoi avoir soutenu Oye Mba en 2009?
      je ne voterai pas Ping comme l’exige Essone mengue de l’électorat fang pour deux raisons
      – Je ne suis pas un mouton et surtout pas celui de Panurge
      je suis en âge de choisir mon propre candidat, du reste le discours de Essone Mengue me dégoute , je ne veux pas être le fang de service.
      – l’autre raison de ne pas voter Ping tient au fait que ce dernier est le candidat de Pascaline, je sais vous allez crier et me taxer de tous les noms d’oiseaux pourtant c’est la vérité
      Ping est le candidat de pascaline. Regardez bien ceux qui sont au premier plan avec Ping, il y a qui?
      Observez bien mes amis avant de vous jeter sur moi…
      Ping apparait comme le candidat du Haut-Ogoué et celui des fangs de service.
      Tapez, tuez moi si vous voulez mais Ping est là pour préserver les intérêts des Andjoua, Pascaline et de la famille Bongo, et l’argent qu’il dit avoir plein les poches est certes le sien, mais surtout celui de pascaline (la mécène dont il parlait à Mengara .
      Non, je ne peux voter quelqu’un qui veut protéger une famille
      la sienne après tout, ses enfants avec pascaline comptent non?
      dans les jours qui viennent vous me donnerez raison, si vous m’insultez pour avoir dit ces vérités , je ne répondrais même pas, donc allez y, Pascaline a pensé que pour régler le compte de son frère adoptif Ali , il fallait sortir une arme et c’est Ping et après on fait quoi de la copropriétaire de Delta Synergie? on continue avec les Bongo via Ping?
      non merci, je ne voterai pas Ping, mais il n’en mourra pas , les fangs de service et d’autres oficianados voteront en effet pour lui
      Roxanne , Roxanne, analyse pertinente je la partage à 100%
      et big big big bisous sœurette.

  4. le curieux dit :

    à mon avis, Raymond NDONG SIMA devrait s’allier à l’Union Nationale, et j’en suis sur il pourrait faire l’affaire.
    la stratégie de PING et ses soutiens me dégoute de plus en plus;et c’est vraiment dommage.

  5. murucocu dit :

    N’importe quoi Roxanne tu te perd dans des explications qui n’ont pas de sens VEM n’est pas le détenteur du pouvoir du peuple fang.chacun est libre d’être candidat même étant fang,pourquoi vouloir créer une plaie afin de remuer le couteau

  6. JOE dit :

    «On ne combat pas la bêtise en la reprenant à son compte. Demander aux compatriotes d’ethnie Fang de renoncer à la présidence de la République c’est se montrer arrangeant avec les adeptes du «Tout sauf un Fang». JE SUIS D’ACCORD AVEC VOUS ROXANE BOUENGUIDI. JE PENSE QU’UN FANG DOIT ÊTRE DANS LA COURSE A LA PRÉSIDENTIELLE DE 2016 CAR LE SENTIER S’ÉLARGIT A FORCE D’Y PASSER. UN FANG A GAGNE EN 1993 ET EN 2009. POURQUOI PARLE-T-ON DE TROIS ESSAIS VINCENT ESSONE MENGUE? MOI JE SUIS FANG ET JE SERAI CANDIDAT EN 2016.

  7. matho dit :

    Le « TSF » est une réalité,un argument que le systeme Bongo/Pdg par ses animateurs dans le reste du pays à toujours développé,et ça marche, n’en déplaise au intellectuels théoriques adeptent des bibliothèques.Allez sur le terrain,allez meme dans les mapanes de LBV discuter avec les gens vous comprendrez.Ce qu’il y a lieu de déplorer ici c’est la légerté avec laquelle le maire d’oyem a poser le probleme.Ces choses là ne se disent qu’au corps de garde.

  8. le patriote 123 dit :

    @Azoth, @Imagine56, @Minko, @Yove, moi je ne (parle) plus… Merci !

  9. le 9 dit :

    vous n’avez pas compris le message de ESSONO MENGUE. et c’est bien dommage. relisez l’interview SVP.

  10. ciel dit :

    moi, j’avais cru comprendre que le maire d’Oyem disait que le pouvoir en place instrumentalisait le TSF pour se maintenir!! si tel est le cas, oui il a parfaitement raison, nous avons subi 50 ans bientôt, si nous devons mettre en place cette stratégie pour contrecarrer celui là, pourquoi pas, que les fangs ne se sentent pas trahi, le papa a raison, nous voulons que les Bongo partent.
    Que Dieu nous garde pour ne pas aller droit au mur, il y a d’un coté le peuple et de l’autre les Bongo, on ne doit pas se tromper!!

  11. martin Luther dit :

    Si nous volons parler des choses du pays, il serait souhaitable à mon humble avis, que nous le fassions sans passion aucune. le discours de Mr le Maire d’Oyem est un discours qui retrace l’histoire et contextualise les faits que tous semblent ignorer. mon poste vient juste clarifier les choses, et il serait judicieux de revoir la vidéo et de relire l’interview de ce grand commis de l’Etat. Je suis navré et dubitatif devant les réactions des uns et des autres. Nous sommes tous sans ignorer que depuis 1990 , le Gabon traverse une crise d’identique et d’affirmation ethnique sans précédent. Pour rappel de mémoire de 1990 à 1997 les fangs dans leur grande majorité n’avaient pas accès l’école de la magistrature. de 1990 à 2005 aucun fang n’a occupé le poste juteux d’une quelconque direction de la douane, du budget, encore moins du trésor public. de 2009 à 2015, c’est le même constat, alors cet épiphénomène n’est-il pas « TSF » dans un pays où on semble prôner l’unité nationale, l’Etat de droit???? pourquoi ne pas retrouver les fangs à la tête des institutions forte(cour constitutionnelle, senat, assemblée nationale, cours des comptes, Documentation ????) ce constat avéré n’est-il pas « TSF »??? autant de faits qui interpellent la conscience collective. Losrqu’un conseiller en communication du chef de l’Etat demande l’extermination du peuple fangs, où étiez-vous pour condamner ses agissements??? lorsqu’il vilipende les fangs sur toutes les tribunes de communication, nous n’avons pas vu autant d’acharnement. En quoi le discours du maire d’oyem constitue-t-il un réel débat politique??? en plus le sieur VEM est un opposant depuis 1964 , allez-y donc comprendre l’effectivité de ses propos.Moi je pense qu’il est de bon la loi de mieux analyser les discours et appréhender le contenu. Faire des spéculations au mieux incriminer leurs auteurs n’est pas un fait de grandeur intellectuelle. Nous avons des problèmes de fonds, notre pays a besoin d’un débat plus structuré,innovant c’est ce qui crée la différenciation du débat politique. Aujourd’hui ce sont les fangs, demain les autres, alors faisons attention à notre imagination. Le Gabon est notre pays à nous tous!!! parler d’un Gabon « UNI- UN et INDIVISIBLE » revient à lutter contre l’imagination machiavélique du style « TOUT SAUF LES FANGS » car cela ne profit et profitera à personne. Pourquoi vouloir un fang à la tête du Gabon si déjà il est mal aimé à d’autres niveaux de responsabilité???? évitons ce qui arrive chez les autres!!! nous avons grand intérêt à vivre la main dans la même pour un IDEAL COMMUN: LE GABON DU MIEUX VIVRE ET DU MIEUX ETRE. Nous avons un ennemi commun: LA PRÉCARITÉ ET LE SOUS DÉVELOPPEMENT. Engageons les débats sur des questions intellectuelles, discutons du pays et non des individus.Car cela c’est le véritable développent rêvé et aspiré par tous!!! mon poste n’est en rien celui d’un « fang susceptible ou consterné », mais celui d’un patriote, un véritable patriote et intellectuel, garant de l’unité nationale. Vive le Gabon, Que DIEU bénisse et qu’il étende sans de Grâce sur nous!!!

  12. Ans dit :

    Ce qui me rassure, c’est que la Guinée équatoriale est dirigée par un fang et après 20 ans de pétrole on peut voir le résultat.
    Par ailleurs le TSF est une bombe atomique que nous sommes entrain de fabriquer et au final ….! mettons au pouvoir tout enfant de ce pays qui a la compétence c’est tout! Et cette compétence on en trouve dans toutes les ethnies.

  13. Bassomba dit :

    Je dis hein les fangs ne sont pas au pouvoir?

    • imagine56 dit :

      Mon petit Bassomba,
      les fangs que tu dis au pouvoir sont qui?
      Ona Ondo,
      Billy bi ze, Denise Mekam’, Pastor Ngoua Eneme, Auguste Akomozogo?
      Pardon, petit Frère se sont des fangs dévalués pour ne pas dire domestiqués parce tenus en laisse par ceux qui ont le pouvoir de les nommer et destituer, des fangs qui quittent un maitre pour s’en trouver un autre, ceci dit, je ne suis pas tribaliste, mais alors pas du tout, mes meilleurs potes sont bilop, mes frères ont épousé des bilop mes sœurs également, je vis avec un adorable bilop…ma mère est bilop des antilles comme la mêre de David Minsta(lol)
      Voila le genre de débat nauséeux qu’un sage comme Essone Mengue aurait pu nous éviter hélas, il doit méditer aujourd’hui pour nous avoir entrainé là, par excès de zêle.
      Je crois que Yove Azoth Lepatriote123 vont me boycotter…

    • Fille dit :

      Et nous y voilà. C’est ici meme que prend corps le dégoût qui est supposé se trouver dans les propos du maire d’Oyem. Dans l’interprétation courte et les raccourcis qui tout de suite amenent certains à faire ce qu’ils savent faire le mieux : raser bas. Je persiste à croire que les propos de VEM demande une vue longue et globale du Gabon depuis sa creation. On ne peut se contenter de brasser la surface des choses. Il n’a pas été demandé à tous les fans de voter pour Ping qui de toute façon n’est pas encore désigné par le Front de l’opposition. Par ailleurs, comme je l’ai déjà dit ici, la stratégie proposée (car pour moi c’en est une) peut tout aussi bien bénéficier à tout candidat de l’opposition. Ping ou un autre, les fangs gagneraient à mettre leur ego de côté pour l’instant pour un GABON D’ABORD. Cependant, faire de Ping le meilleur candidat me turlupine un peu et Maureen n’a pas raison à 100 pour cent (?). Le Gabon, mon pays, comme une goutte d’eau dans une feuille de taro. Faut surtout pas que la goutte d’eau tombe on ne sait dans quelles mains…du peuple gabonais ?

  14. andy dit :

    Que VEM emploie un tel discours n’est certes pas en son honneur, mais n’en déplaise à certains le TSF est bien une réalité. Je suis sûr que bon nombre d’intellectuels aux mentalités « évoluées » sont de véritables hypocrites. Beaucoup de Bilop intellectuels ou non pensent ainsi chez eux, bien loin des amphithéâtres ou autres cadres du savoir: « si un fang passe on est foutu.Tout le pays sera entre leur mains. les fangs sont solidaires, etc ».
    plusieurs de ceux qui ont voté AMO en 2009 étaient des fangs et la raison principale était qu’il était fang. Point barre.
    Je ne suis pas un adepte de l’exclusion , reste qu’au Gabon nous avons encore du chemin à faire dans notre vivre ensemble.

  15. TARAMEK dit :

    Dommage que ma réaction sur ce sujet ait été censuré car je m’adressais directement à l’auteur de cet article.
    Je résume en questionnant les compatriotes qui incriminent VEM.
    1) A-t-on l’aval de la France pour placer un FANG(ethnie majoritaire au Gabon)au pouvoir?
    2) Pourquoi aujourd’hui les potentiels candidats FANG ne se positionnent pas pour nous y voyons plus clair?
    Bien d’accord avec mon frère « le curieux ». Il faudrait que les personnalités FANG se déclarent vite afin que les gabonais choisissent vite et très vite.
    Comme quelqu’un l’a dit dans ce forum, VEM n’est pas le chef de tous les fang du Gabon mon Dieu ! Pourquoi ROXANE une analyste brillante veut elle mettre le feu là où il n’en faut pas?
    MM. OYE MBA, Prof ONDO NSA,R. NDONG SIMA, L. B.NSI, MILAMA, et tous les autres leaders fang non cités, venez nous prouver que l’idée de M. VEM est fausse en vous portant ouvertement candidat à la candidature.
    IL EST PEUT TEMPS QU’ON LAISSE CE VIEUX E.M. TRANQUILLE ET SE CONCENTRER SUR LES MECANISMES ET STRATEGIES D’ALTERNANCE QUE NOUS SOUHAITONS TOUS.

  16. lestat dit :

    très belle plume, bravo!

  17. messowomekewo dit :

    Sans vouloir appuyer les thèses des uns et des autres, nous devons à la vérité de reconnaître qu’il y a dans notre pays un problème tribal,c’est vraiment dommage, au demeurant ,certains commentaires laissés ci- dessus manquent cruellement de réalisme. En effet,qui peut nier la réalité d’une certaine discrimination dont sont victimes nos compatriotes de cette communauté, il y a dans ce pays des administrations ,des entreprises et autre s entités ou on tolère à peine la présence des fang et quand par extraordinaire ils(les fang) y sont acceptés,c’est au prix des tracasseries et autres brimades iniques et abjectes.C’est de toutes les façons de notoriété publique.En toute objectivité il ne sert à rien de nier la réalité ,en tout cas dans les pratiques, du TSF,il appartient cependant à chacun de nous de faire l’effort d’accepter l’autre,quelque soit sa différence sinon l’avenir du pays pourrait s’inscrire en pointillés.Hélas.

  18. Manzo sinandong dit :

    Arretez de diaboliser le maire d’oyem, il est visionnaire et réaliste. Les adeptes du bogoisme disent toujours qui si jamais un fang passe président les autres seront marginalises, personne ne peut me contredire. Le maire d’oyem voudrait que l’alternance se fasse au gabon. Je raisonne comme lui,mr ping fait l’unanimité auprès des populations soutenons le, ainsi il présidera a la destiné de notre pays;ensemble nous l’aiderons à redresser le pays. Comme mr ping veut juste faire un mandat, le terrain sera balisé afin que d’autres leaders développent le pays. Pour nous, mr ping gérera une sorte de transition. Nous rêvons de l’alternance!

  19. l'ombre qui marche dit :

    Je promets que c’est la dernière fois que je vais donner mon point de vue sur ce sujet car je me rends compte avec effroi que nous n’écrivons pas avec sincérité car comment GRW peut vouloir ignorer ce TSF qui est une réalité que le pouvoir pdg a mis en branle quels sont ces fang qui font semblant d’ignorer ce TSF qui est parfois du à leu comportement moi par exemple j’ai failli être victime de cette solidarité fang qui prend parfois des allures grotesques: au cours d’un accident de circulation où j’avais raison le policier commis au procès-verbal a voulu le manipuler au profit de l’autre partie car s’étant rendu compte qu’il était fang comme lui et plus grave encore parfois ils avaient des discussions en aparté en fang devant moi ce n’est que lorsque de guerre lasse j’ai abattu ma dernière carte(appeler mon neveu général de police!) que le pv a été dressé en toute objectivité et j’avais mal en moi quand le policier m’a dit »mon frère j’ai eu chaud à cause de toi » incroyable il jouait à la victime je lui ai répondu que je ne fais pas partie des gens qui disent: TU SAIS A QUI TU AS AFFAIRE SI TU AVAIS DRESSE LE PV CORRECTEMENT TU N’AURAIS JAMAIS SU QUE J’AI UN NEVEU GENERAL DE POLICE J’ai déjà attiré l’attention des uns et des autres ici en leur disant que ce TSF est exploité ignominieusement dans la ngounié et la nyanga par des pédégistes qui à libreville donnent l’accolade comme un baiser de judas aux pédégistes fang et comme par hasard ces politiciens pédégistes et leurs affidés crient comme une meute de loups à la lune que le sud est au pouvoir car le grand sud c’est: le haut-ogoouée au sud est, la ngounié au sud sud et la nyanga au sud ouest! donc IL VAUT MIEUX ELIRE UN BONGO mais rien qu’à voir comment le front des patriotes qui clament haut et fort TSA(Tout Sauf Ali) se fissurer je suis énervé finalement nous ne sommes pas si matures que nous voulons le faire croire, l’intérêt supérieur de la nation que nous élevons ici comme objectif premier de tout gabonais n’est valable que si le président est de notre ethnie mais arrêtez un peu avec ce sujet bon sang pensez vous aux autres ethnies très très minoritaires qui n’ont aucun espoir de voir l’un d’eux à la présidence de la république tant qu’il n’y aura pas de réelle démocratie? NOUS DONNONS L’IMAGE DES MILITAIRES DEVANT UNE BATTERIE DE TIR ALORS QUE LA CIBLE A ETE CLAIREMENT IDENTIFIEE, LE MISSILE DANS LE TUBE DE LANCEMENT, ILS SE DISPUTENT POUR SAVOIR QUI VA APPUYER SUR LE BOUTON DE MISE A FEU ET QUAND ENFIN ILS ONT DESIGNE LE TIREUR C’EST TROP TARD LA FENETRE DE TIR S’EST REFERME LA CIBLE EST HORS DE PORTEE ET D’AILLEURS ILS ONT MEME OUBLIE DE VERROUILLER LA CIBLE

  20. kevazigo dit :

    Pour ma part, ca c’est l’opposition la plus morbide et la plus nulle dans toute l’histoire politique du Gabon, pre et post independance.

  21. Demain un jour nouveau dit :

    Bonjour les amis,
    Je suis très inquiet par la tournure du débat actuel, Essono Mengue parle en son nom propre, il ne parle pas non plus au nom de l’Union Nationale, ainsi comme les différents soutiens à Jean Ping il assume ses propos. Que veut on au final? Gagner, cela nécessite des sacrifices et taire les égos . Mais enfin ceci est une suggestion, mais que celui qui veuille présenter sa candidature a la candidature le fasse. Tout le reste n’est que diversion et fait le jeu du camp d’en face.
    Maintenant à mon humble avis, Oye Mba est grillé, très peu lui ferons de nouveau confiance, Maganga Moussavou, Ben Moubamba, n’ont pas assez de notoriété hors de leur giron pour ratisser large, Moukagni Iwangou, Mengara ou Ndong Sima seraient de bons colistiers, qui se présenteraient à l’élection suivante…bref soyons objectif. Si nous allions dans les conditions actuelles de transparence, le seul bien sur soutenu par tous ceux que j’ai cité qui pourrait forcer la main au régime actuel, est ‘Jean Ping.
    Certes sa manière cavaleresque d’engager la course dérange mais le temps ne joue pas en notre faveur…
    Tel est mon avis quoi

    • le patriote 123 dit :

      @Demain un jour nouveau,
      @Azoth,
      @Minko,
      @Imagine,
      @L’ombre qui marche,
      @Taramek, et les autres @ qui se reconnaitront…
      Je savais pouvoir compter sur vous, votre ligne de défense est toujours la même, elle n’a jamais changé d’un iota sur le sujet Ping/VEM/TSF/ALTERNANCE.
      Notre position commune à ce sujet me réconforte d’où mon appel de ce matin… J’ai évité de m’y exprimer pour la simple raison que j’esquivais les « foudres » amicales de François Ndjimbi, modérateur de ce site. Vous voudrez bien m’excuser si je ne m’abuse, mais je considère que nous sommes un peu ici comme les défenseurs ou les gardiens du temple, par nos analyses, nos prises de position certes quelque peu différentes mais probablement remplies de pertinence, d’objectivité, de bon sens et même de complémentarité. C’est pas osé que de dire : nous nous sommes approprié ce site, et personnellement lorsque je parcours un article, mon intellect me commande toujours, et toujours de vous lire obtenant de fait une vision plus élargie du sujet évoqué. Dans tous les cas, vos contributions sont les meilleures.
      Alors ! Roxane Bouenguidi, l’une, sinon la meilleure plume de Gabon Review insiste sur les propos de Vincent Essono Mengue – à propos de l’exclusion d’une communauté ethnique à la présidentielle prochaine – (après un dernier article ayant suscité plus de 80 commentaires il y’a quelques jours), décortique l’interview donnée par le Maire d’Oyem à son confrère La Loupe, analyse cet entretien sur toutes les coutures, tourne et retourne la(es) question(s) sous tous les angles, dévisse avec autant de subtilités au moyen de principes de républicanisme, oubliant ou feignant d’omettre que la légitimité qu’elle semble donner à un groupe de citoyens, les Fang, lui est de fait refusée dans le subconscient collectif. Lequel même repose sur l’abject, le fameux TSF cultivé depuis quelques années. Trop d’intellectualisme tue l’intelligence décidément…
      Enfin Roxane ! Mais je donne finalement raison à d’autres qui disent que vous êtes contre Jean Ping ! Votre analyse est à n’en point douter contre-productive et sème le doute. En définitive, où vivez-vous chère Roxane ? Comment ne pas se poser cette question puisque votre plume acerbe refuse de retranscrire une réalité palpable, vécue par presque tous dans notre pays. Se concentrer sur des propos qui n’engagent que son auteur, mettre autant d’énergie et prétexter dessus me conduisent à douter de votre pertinence sur la situation politique actuelle et sur la realpolitik qui commande que l’accès au pouvoir tient compte de facteurs multiples souvent incompris de la majorité. Vous évoquez dans vos écrits les périodes 1994 et 1998 mais vous manquez de nous situer le contexte qui prévalait à cette époque. Dois-je vous rappeler que Mba Abessolo n’a jamais connu de TSF, et que cet état d’esprit s’est installé uniquement dès 2009 compromettant ainsi la victoire pourtant acquise d’André Mba Obame. C’est aussi simple que cela.
      Bien que pertinents et certainement contraires aux « idéaux de la nation », je vous le concède,les seuls propos de VEM, n’engagent que lui et non toute une communauté. Mais je suis tenté d’affirmer que le fait de considérer que pour parvenir à une alternance, en envisageant le retrait momentané des Fang à la course à la présidentielle (puisque élément bloquant), n’est pas immoral ? Aussi, qui vous dis qu’après cet énième sacrifice, si tant est qu’aucun membre de ladite communauté ethnique ne soit candidat en 2016, les Fang ne joueront pas la « valse républicaine » ? S’il nous faut conduire une transition, après moult calculs, oui, je dis bien calculs, plusieurs sont unanimes pour dire que Jean Ping a la meilleure posture, une bonne expérience à l’international, un réseau d’affaires et un relationnel sans égal pour le moment. En politique l’on tient compte de tout, et la caution internationale est de mise. La France dont nous sommes tributaires à tous les niveaux, porte un regard sur le Gabon, la Françafrique a bien son mot à dire, vous le savez !
      Alors, n’en déplaise à certains, si Jean Ping qui dispose d’atouts est susceptible de porter une vision, un rêve et que Vincent Essono Mengue en est conscient, pourquoi lui faire un procès de mauvais aloi ? Évitons de jeter de l’huile sur le feu, Roxane ! Surtout ne me faites pas dire comme l’autre – paix à son âme – que « je préfère l’injustice au désordre »… Nous sommes en politique, il n’y a que des enjeux, et cela implique que soit tais nos égos. Je dis, je continuerai à vous suivre, merci !

  22. Demain un jour nouveau dit :

    Je suis fang, mais je me demande pourquoi ces propos ne me choque t’il pas autant qu’il ne choque notre très cher Roxane qui un coup nous pond une diatribe cinglante contre Ping et maintenant s’attaque éhontement aux soutiens de ce dernier. Au devoir de la vérité, vous auriez dû vous rapprocher de sieur Essono Mengue afin d’éclaircir votre horizon, cela aurait été profitable aux lecteurs ainsi qu’à votre rédaction.
    Mais enfin de quoi parlons nous? Qui veut réfuter ici que les fangs font l’objet d’un traitement à part dans notre « République »?
    Qui peut le nier? Depuis novembre 1967, ils ont été destiné à être les éternels seconds ou adjoint. Quand un ‘fang a les compétences requises pour occuper un direction, on lui trouve tjr un substitut bilop, DGA c’est nous, commandant en chef en second c’est nous, secrétaire général c’est nous, Premier ministre devant l’éternel c’est nous.. C’est une réalité. Les fangs assimilés dans l’histoire du Gabon a des guerriers mangeurs d’hommes aux dents limées (rappelez vous cette illustration dans nos livres d’histoire), les fangs désignés comme des mangeurs d’homme à travers Mba Ntem…n’avez vous jamais entendu qlqun dire si il y a une bagarre qlq part c’est encore un fang car ce sont eux les « sauvages », combien de familles refusent de marier leur enfant des qu’ils apprennent que celui ci est fang, « ah pas ces sauvages la! »entend t’on.
    Ne nous voilons pas la face et Essono M. en fin tacticien l’a compris, si le changement doit se faire, si cela est notre but final, alors si nous sommes le problème pour 60% des autres gabonais, écrasons nous afin d’atteindre la Terre Promise, puis une fois les règles du jeu remise à plat on reprendra la partie.
    Il y a encore un gros travail a faire sur les mentalités dans notre Gabon..on se cache le visage derrière nos petits doigts mais un jour a ce rythme la réalité nous rattrapera et nous surprendra..
    Quant à Gabonnreview ressaisissez vous pour le bien de vos nombreux lecteurs..

  23. willy d'oyem dit :

    c est pas votre role gabonrevue ne vous tromper pas d objectif slvp vous etes la pour informer et no pas pour juger ou porter une critique, laisse le lecteur lui meme en juger

  24. Ben Yeshoua dit :

    j’ai du respect pour mon père, mais je crois savoir que son discours ne plait à tous le monde. mais ce que j’a à dire est fondamental. C’est nous qui faisons vivre la pensée par l’importance que nous lui accordons. Aussi, la pensée du TSF vivra en fonction de l’importance qui lui sera accordée. Je veux dire que la distraction peux aussi venir de nous même. Concentrons nous sur le véritable objectif à savoir « Que devons nous faire pour sortir le Gabon de cet enlisement? si nous tombons d’accord sur ce que nous aurons à faire nous pourrons évidement nous poser la question suivante. Qui est capable de faire?. comble est de constater que les objectifs étant erronés, nous trouverons certes les solutions mais pas les bonnes. la bible déclare dans proverbe 29v18 « Lorsqu’il n’y a point de vision, le peuple est abandonné; mais bienheureux est celui qui garde la Loi » Il a besoin d’une tribune pour parler il n’a qu’à le faire.

  25. alain claude Minto dit :

    Ce que VEM voulait dire résulte du bon sens. n’étant pas d’ethnie fang je sais au moins tout ce qui se dis de négatif ou de positif sur ce groupe ethnique. Et si nous même gabonais avions des craintes, des doutes, des peurs, des incompréhensions fondées ou pas, ayons au moins l’intelligence, la rigueur intellectuelle d’essayer de comprendre les analyses et commentaires des autres même si cela va a l’encontre de notre entendement. Si Mba ABESSOLE et AMO n’ont pas pu être désigné vainqueur aux deux élections auxquelles ils ont prit part et qu’ils ont remporté, ya biens des raisons, surement. j’ai le droit de me tromper rassurez vous, mais si la dominations de l’ethnie majoritaire au gabion (fang)est une vue d’esprit et non une réalité pourquoi alors tant de blocage et de peur dès lors qu’il est imaginé que l’un de ses compatriotes veuille prendre le pouvoir? La réalité est qu’étant solidaire (leurs premières qualité) ils accapareront tous les postes, du moins majoritairement. Mais en plus ils le ferons avec la manière c’est a dire la méritocratie. C’est ce qui fais peurs aux autres, disons ceux qui sont dans l’incapacité d’avoir une production intellectuelle. Alors la ou VEM a raison et si je lis bien son propos et analyse les fais, c’est que pour cette élection de la dernière chance, tous les démocrates, tous les républicains, tous les patriotes devraient se mettre derrière la seule personne capable d’apporter l’alternance dans le pays. Le Mr (PING) avoue qu’il vient juste pour un mandat. un seul. juste nettoyer notre pays de toutes les tares, instauré la démocratie, relancé le pays dans tous les domaines, mettre en place les critères et normes standard de gestion de toutes sorte. une fois les normes mis en place tout individu fang kota, teke ou autre pourra éventuellement nourrirent tout ambitions qu’il lui plaira et concourir au suffrages , des lors que toute les conditions seront réunis. c’est cela je crois la pensée de vem. Vouloir lui prêter d’autres intension c’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle. Qui est VEM pour empêcher un Ndong SIMA ou un Ondo OSSA de se présenter? lui il dit juste qu’en prenant un tel risque, les militants du tout sauf les FANG a travers le monde ne trouveront -ils pas une nouvelles occasion de reconduire le système des lors qu’un autre fang remportent l’élection? c’est juste une question. Juste ça

  26. Biswe dit :

    Ce qui me rend dingue dans cette profusion de commentaires et surtout la fixation que fait Roxanne sur cette position de VEM, c’est qu’on est tous à parler des principes républicains, de moral et d’éthique…mais jamais de pratique. Or la position de VEM est « emminement » pratique! Celui qui veut atteindre un but, doit-il compter sur la pusillanimité et l’étourderie de ses adversaires ou sur ses propres forces et selon une stratégie bien définie? Dans le cadre donc de ce qui point à l’horizon 2016, et puisque le Fang semble ne susciter qu’une poussée d’urticaire chez un grand nombre de ses compatriotes malgré leur désir d’alternance, ce n’est pas renoncer à ses principes que de demander à ceux-là qui « ont naturellement une certaine appétence pour le pouvoir » que de mettre de coté leurs ambitions pour le « service » de la nation que nous voulons construire. C’est au contraire et de notre point de vue, affirmer un esprit pratique rare et une sagesse infinie.
    Quoi, ne vaut-il pas mieux une fin (celle de la dynastie Bongo) avec effroi( transgression momentanée de l’esprit républicain), qu’un effroi sans fin »(ndrl Louis Aragon)?

    • le patriote 123 dit :

      @Biswe, vous faites bien de noter les principes républicains, moraux et d’éthique qui animent Roxane Bouenguidi dans ses analyses depuis les déclarations de Vincent Essono Mengue au détriment de la posture politique pratique de ce dernier. C’est tout juste !
      Par contre lorsque vous affirmez que les Fang « ont naturellement une certaine appétence pour le pouvoir », je me permets de m’insurger en faux et de vous signifier que la concupiscence du pouvoir n’est exclusivement pas réservée à ce groupe, mais à toutes les ethnies du Gabon… Dans chaque communauté, vous trouverez naturellement des leaders, des meneurs, des « porte-drapeaux » et des assoiffés du pouvoir. D’ailleurs, Omar Bongo Ondimba a détenu et conservé « le pouvoir » durant 42 ans dans notre pays, il n’était pas Fang. N’en rajoutez pas SVP !

  27. Jean Charles mba dit :

    Lorsque le singe se perd en hauteur, au sol le gorille est déphasé et le chien-panzé devient aveugle. C’est pour dire que les supposés opposants eux-mêmes ne savent pas où ils vont. Entre suivre celui qui a une boussole et celui qui ne l’a pas, quelle est la meilleure?

  28. kombila dit :

    Je crois qu’il y a dans ce débat, trop de confusion entre des formules de bas étage comme ce TSF, l’alternance politique et le vivre ensemble gabonais. Pour cela, il faut d’abord souligner que l’élection d’un candidat à la présidence de la République obéit à une procédure particulière et que celle-ci impose la mise en compétition d’un « programme de société ». Le choix par la population du meilleur programme de société permet de désigner notre président de la République. Le séjour, hier, de Ping dans le Woleu-Ntem, avait-il un autre objectif que celui de solliciter le soutien des populations ?
    Si ces dernières lui ont fait part de leurs inquiétudes quant aux manigances des administrations passées à l’encontre des Fangs, quelle réponse devait-il donner ? Le maire d’Oyem, qui s’est déporté à sa rencontre à Bitam, pouvait être porteur de telles préoccupations, certes. Mais a-t-il les moyens d’empêcher un candidat fang de se présenter à une élection présidentielle et d’être élu, malgré ces réticences à lui ? Cela ne signifie qu’une chose : le choix revient au peuple de dire quel projet de société il souhaite engager pour son développement et la transformation de son pays.
    Dans un autre aspect, il existe en effet ici des « complots » administratifs contre certains groupes ethniques gabonais. Les Fangs, les Punu, les Kotas, entre autres. Dans toutes leurs colonies, les Français ont choisi de ne faire confiance qu’aux groupes ethniques minoritaires. C’est ce qu’ils tentent de faire appliquer au Gabon depuis le début. Mais Léon Mba a constitué une exception, simplement parce que, à cette époque, les autres cadres choisis par les Français ont reculé devant l’immensité de la tâche et les faux périls qui s’offraient à eux. Aussi, les colons ont vite fait de trouver un homme lige répondant positivement à leurs moindres désidératas.
    Le fait de tenir les Fangs loin des rênes du pouvoir n’est donc pas une réalité bien cachée au Gabon. Cette sorte de « racisme » est un débat récurrent dans tous les pays africains francophones : il est le fait de l’ancien colon, toujours tapi dans l’ombre de nos administrations. La prise réelle des rennes de notre pays par des compatriotes honnêtes et courageux apportera sans aucun doute des changements notables dans de tels agissements. La France reste et demeure un partenaire privilégié pour notre pays ; personne, qu’il soit fang ou autre, ne souhaite agir contre ses intérêts mais on se pose légitimement la question de savoir pourquoi elle s’obstine dans cette logique néocoloniale ? Qui doive justifier ses interventions récurrentes dans notre processus électoral ?
    Il s’agit donc d’un enjeu immense, que ce débat sur le TSF, qui a des prolongements au-delà de ce que nous imaginons…

  29. le patriote 123 dit :

    Je relaie le dernier message de Jean Ping sur les réseaux sociaux :
    En réponse à la polémique actuelle sur les questions ethniques et aux allégations fallacieuses qui me sont prêtées par la presse de ces derniers jours, voici ma conviction : notre Président ne doit pas représenter une ethnie, il doit représenter l’État, rechercher l’intérêt général et avant tout viser le consensus. Ce sont ces principes qui guident mon action politique, au service de tous les Gabonais. (Jean Ping)

  30. un GABONAIS dit :

    c’est lamentable de lire les commentaires, on ressent juste du tribalisme.
    franchement qu’un fang ou pas se presente, ou est le probleme?? tant qu’il a les capacites d’etre un meilleur president, n’est ce pas ce qu’on veut?
    arretez votre tribalisme, fang, punu, teke, etc on est tous GABONAIS

    • messowomekewo dit :

      Théoriquement facile à dire mais impossible à mettre en pratique. au gabon chacun veut que ce soit un membre de son clan qui accède à la plus haute marche; le reste n’est qu’habillage pour faire semblant d’être républicain.
      sinon ,rappelez vous de 2009,il aurait suffit que Mamboundou ou AMo,reconnaisse la victoire de l’autre ou vice versa pour terrasser le système BONGO/PDG. A quoi avons nous eu droit, hélas à une cacophonie qui a laissé le champ libre à ALI Bongo,vu qu’il bénéficiait du soutien non moins important d’une armée tribale pompeusement désignée « opérationnelle et républicaine », la suite on la connait.

  31. balla julien dit :

    bjr débat vraiment houleux et assez honteux c’est pas demain que les gabonais auront des solutions a leurs problèmes. l’erreur de vem est d’avoir dit tout haut ce que beaucoup de gabonais pensent tout bas (y compris fang) et c’est cela qui fâche je pose la question autrement « est ce que les fangs sont prêts a votés pour un non fang » ne nous mentons pas. mais au vus de nos réalités il serait bien de se posé les questions essentiels est ce que pour avoir des routes des écoles un coup de vie moins chères il faut être d’une ethnie. je ne pense pas donc les débats de bas étages ils faut les laissez de cotés. Les fangs seront toujours au Gabon nous n’y pouvons rien les bilop seront toujours au Gabon les fang n’y peuvent rien.

  32. Obiang Ndong dit :

    Le pauvre Essono Mengue, l’âge avançant, a perdu la lucidité intellectuelle, en plus de n’être mu que par la soif d’être un jour nommé premier ministre par Jean Ping. Pour cela il est prêt à liquider le peu de crédit et d »estime qui lui restaient. Il n’a jamais et ne sera jamais reconnu comme un sage Fange pour se hisser au rang de donneur de leçon. Qu’il se vende à Jean Ping relevé d’une tare héréditaire propre aux ressortissants de son ethnie Nkodjègne, de même que Ona Ondo s’est livré à Guy Ndzouba Ndama, le plus anti-Fang des non Fang. L’essentiel pour l’un et l’autre est d’avoir le sentiment d’exister. Qu’il vende sa bouillabaisse à Oyem où il a été élu maire. Ailleurs il n’est ni connu ni reconnu.

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