Les soutiens de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, notamment le maire d’Oyem, s’échinent non pas à promouvoir leur champion mais à empêcher toute une composante de la nation de briguer la présidence de la République. On baigne dans une logique tribaliste, d’exclusion voire de négation des droits civils et politiques.

Vincent Essono Mengué, le maire d’Oyem, en compagnie de Jean Ping à Bitam. © D.R.

Vincent Essono Mengué, le maire d’Oyem, en compagnie de Jean Ping à Bitam. © D.R.


 
La candidature de Jean Ping est-elle en train de virer en une candidature d’exclusion et de négation des droits des autres ? Depuis la sortie tonitruante et inopportune du maire d’Oyem, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine apparaît sous les traits du faux nez de personnalités sectaires et développant le complexe de persécution. Porté au départ par un groupuscule de militants de l’Union nationale (UN) en quasi-rupture de ban avec leur parti, il s’est vite mué en réceptacle des frustrations des uns et des fantasmes des autres. L’instrumentalisation du fait ethnique, la déformation de la réalité historique, l’usage d’une vérité sélectionnée conduisent désormais certains de ses principaux soutiens à s’opposer à toute candidature de citoyen d’ethnie Fang, déniant du coup à près de 40% de la population nationale le droit de briguer la magistrature suprême. Les Fangs seraient brimés, mal aimés et rejetés par le reste de la communauté nationale. De là viendraient les raisons des échecs de Paul Mba Abessole et André Mba Obame. Les Fangs devaient le comprendre, l’accepter et se résoudre à se ranger derrière Jean Ping. Fondés sur le ressenti, occultant ostensiblement les déboires de Pierre Mamboundou en 1998, cette lecture porte en elle les germes de l’institutionnalisation du rejet d’une communauté ethnique. Elle traduit un tribalisme anti-fang à rebours. En conséquence, elle ne saurait être tolérée. Mieux : elle doit être combattue. Et d’abord par Jean Ping.
Essono Mengué, lors de son malencontreux speech à Bitam. © D.R.

Essono Mengué, lors de son malencontreux speech à Bitam. © D.R.


Quelque chose de plus personnel et sectaire
Et pourtant, au nom et en présence de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine et d’un ancien Premier ministre, un ancien ministre de la République y est ouvertement allé de sa tirade anti-fang. Vincent Essono Mengué a avancé sa théorie, livré une lecture partiale et partielle des scrutins présidentiels depuis 1993. Contre toute attente, ce propos n’a ému ni Jean Ping ni Jean Eyéghé Ndong. Si ces anciens barons du PDG, ces chantres de «l’unité nationale» dont ils faisaient jadis d’Omar Bongo Ondimba le héraut n’ont rien trouvé à redire, il faut se demander si, au-delà de la désignation du candidat de l’opposition à la prochaine présidentielle, leur attitude ne masque pas quelque chose de plus personnel, de plus sectaire. L’exclusion de tout le groupe ethnique Fang de la course à la présidence de la République ne modifiera en rien les relations entre communautés et notre vivre ensemble. Elle ne contribuera pas non plus à l’amélioration du rapport de nos dirigeants à la chose publique, au bien commun et à l’intérêt général. Elle ne favorisera pas plus une compréhension partagée des enjeux du moment et de notre destinée commune. Autrement dit, Vincent Essono Mengué et Jean Eyéghé Ndong ne se battent pas pour faire progresser l’idée d’Etat unitaire, défendre la République, ou promouvoir la nation. Ils militent pour empêcher à tout citoyen d’ethnie Fang de jouir des droits dont bénéficie Jean Ping. N’est-on pas là en face d’une manifestation évidente du tribalisme et de l’exclusion ?
De façon implicite, Vincent Essono Mengué tente d’accréditer l’idée selon laquelle le soutien populaire dont ont bénéficié Paul Mba Abessole et André Mba Obame était exclusivement l’œuvre de Gabonais d’ethnie fang. Sans le dire, il insinue que les présidents des commissions électorales – Gibert Ngoulakia et René Aboghé Ella –, les ministres de l’Intérieur des années électorales – Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, Christian Clotaire Ivala et Jean-François Ndongou – ainsi que les membres de la Cour constitutionnelle, singulièrement son inamovible présidente – Marie-Madeleine Mborantsuo -, ont toujours été motivés non par le désir de conserver leurs privilèges indus mais par le rejet des Fangs. Sans s’en rendre compte, il sous-entend que Pierre Mamboundou n’a jamais eu de bonnes raisons de revendiquer de victoire à la présidentielle. Naturellement, l’ancien ministre des PME/PMI élude volontiers le passage de Léon Mba à la tête du pays. Doit-on l’entendre ? Peut-on le laisser poursuivre sur cette voie ? A l’évidence, en laissant dire de telles choses en son nom, en cautionnant de tels amalgames, Jean Ping engage sa responsabilité devant la nation. Evidemment, en observant le mutisme devant tant d’approximations, Jean Eyéghé Ndong prend quelque liberté avec l’histoire de sa famille biologique.
Camouflage et analyse tronquée
Paul Mba Abessole et André Mba Obame ont-ils vu leurs victoires confisquées au motif qu’ils étaient fangs ? Pierre Mamboundou ne s’est-il pas vu voler sa victoire en 1998 ? Sauf à réduire le fondateur de l’Union du peuple gabonais (UPG) au rôle peu enviable de menteur et hâbleur ou à changer son appartenance ethnique, on ne saurait valider de tels propos. Le postulat de Vincent Essono Mengué selon lequel les Fangs sont mal aimés et rejetés par le reste de la communauté nationale procède du ressenti. En réalité, c’est un écran de fumée pour naïfs, un camouflage pour arrangements d’arrière-boutique, un prétexte pour opportunistes. Au-delà, c’est une analyse tronquée et biaisée des implications de la «géopolitique» tant décriée et si bien appliquée par les gouvernants depuis 1967. Doit-on rappeler au maire d’Oyem que les potentiels candidats Fangs firent l’impasse de la présidentielle de 2005 sans que cela ne change grand-chose par la suite ? Est-on obligé de lui dire que les Fangs sont répartis sur cinq provinces parmi les neuf que compte le pays ? Faut-il lui dire que ce groupe ethnique représente près de 40% de la population ? Doit-on lui faire remarquer que dans la répartition des responsabilités au niveau de l’Etat, il y aura toujours 56% de chances de tomber sur un Fang tant qu’on raisonnera en fonction des provinces ? Or, du fait d’une mauvaise analyse de ces données objectives, les gouvernements auxquels Jean Ping, Jean Eyéghé Ndong et lui-même ont appartenu ont généralement été conduits à rejeter certaines compétences. Bien entendu, personne n’osera lui demander d’évoquer l’ensemble de ses liens, notamment sanguins et familiaux, avec son directeur de cabinet durant son passage au gouvernement. Naturellement, on ne lui demandera pas de dire à quoi les Fangs ont-ils droit, s’ils peuvent diriger d’autres institutions, être membres du gouvernement ou siéger dans la haute administration.
Le maire d’Oyem se veut un défenseur acharné de l’alternance. Il se pose en homme ouvert aux autres. Mais il estime que les Fangs sont brimés et ne doivent pas faire acte de candidature à la présidence de la République. Son propos est difficilement soutenable. En leurs temps respectifs, Paul Mba Abessole et André Mba Obame étaient d’authentiques leaders nationaux. Simplement, leurs ambitions allaient à l’encontre des privilèges de certains compatriotes, des collusions mafieuses et intérêts des réseaux de cette Françafrique de sinistre réputation. Si leur appartenance ethnique était au fondement de la confiscation de leurs victoires respectives, les Gabonais d’autres groupes ethniques l’auraient compris et n’auraient pas entrepris de continuer à faire chemin avec eux. N’en déplaise à Vincent Essono Mengué, la nation est une construction humaine. Elle procède d’un processus politique et s’accommode très mal des arrangements avec les questions identitaires. Au sens propre, elle désigne la communauté des habitants d’un territoire soumis à l’autorité d’un pouvoir souverain. Dans son idéal, elle se fonde sur la citoyenneté et partant la défense des droits civils et politiques. Or, le droit d’éligibilité est un droit politique, c’est-à-dire un élément constitutif de la citoyenneté. Demander à une partie de la communauté nationale d’y renoncer c’est vouloir la ramener au régime de l’indigénat, officiellement aboli par le colon français en 1946.
Dans une nation en construction, peut-on se permettre de manier des thèses exclusionnistes ? Peut-on en user à des fins tactiques, juste pour atteindre ses fins ? C’est la proposition de Vincent Essono Mengué. Les vrais patriotes, les démocrates sincères, les partisans acharnés du changement et les républicains convaincus ne peuvent s’y résoudre. Ils doivent le refuser. Ils doivent affirmer haut et fort que les Fangs sont et seront toujours des Gabonais à part entière et non des Gabonais entièrement à part…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. mossodjo dit :

    Un peuple qui veut changer sa condition doit d abord changer ce qui est dans son coeur (finalement on a les leaders qu on merite)

  2. MINKO dit :

    Chere Roxanne ,
    Ta plume a toujours été pour moi un élément de satisfaction dans le microcosme journalistique gabonais .
    Mais aujourd’hui , j’ai des difficultés a voir « au delà » de ton article.
    Pour avoir été l’un des auditeurs discours du maire d’OYEM , je puis affirmer ici que JAMAIS Mr ESSONO-MENGUE n’a tenu ces propos , s’agit-il d’une manipulation ? pour quels objectifs ?
    Je constate que la tournée de Mr PING dérange …..
    Garder l’objectivité qui fait la réputation de votre journal , si Gabon-reviews entre dans le jeu dangereux de la manipulation ne nous etonnons point de revoir ALI Baba et ses escrocs rebeloter …..

    • François Ndjimbi dit :

      Certes prononcés en fang, ces propos sont relayés partout et même traduits. Une vidéo de l’instant malencontreux circule et est, par exemple, visible sur Infos Kinguélé. Vous êtes de la tournée mais aurez pu être distrait à ce moment là, qui n’a pas duré une éternité. Ou alors la manipulation n’est pas du côté que l’on indexe ?

    • un gabonais dit :

      il faut alors relire le discours intégrale… ou c’est la mauvaise foi de votre part, ou vous étiez tellement émerveillé par le discours que vous avez oublié l’essentiel?

    • imagine56 dit :

      Minko,
      Il ne l’a peut-être pas dit pendant ce discours là, mais se sont les propos qu’il distille lors de ses causeries aux populations, dans mon village c’est ce qui m’a été rapportée Maire adzo na mone fang ayina tobe candidat »

      • MINKO dit :

        @ Imagine 56
        J’aime et suis tellement fière de lire tes rédactions que tu n’imagines pas à quel point je serai heureux de partager un verre avec toi !
        Tu fais bien la nuance; « il ne l’a peut être pas dit pendant ce discours là, mais ce sont des propos qu’il distille lors de ses causeries aux populations. … » comme moi tu as écoutée le discours querellé , il s’agit ici de recadrer les choses. … »GABONreviews » , grâce au talent de ses journalistes, et de certains intervenants , s’installe et installe également une pensée qui au fil du temps deviendra ,(à l’instar des grands médias occidentaux) « La « référence. ..Le Monde , El Pais , USA today, Le Guardian. ..orientent aujourd’hui , par la même alchimie , le vote de millions d’électeurs dans leur pays respectifs …
        La pertinence de tes analyses et celles de beaucoup d’autres servent souvent d’arguments, J’en suis témoin , à bon nombres de »sceptiques » …..

    • OWIYOULOU dit :

      Minko,
      on dénonce des propos, des attitudes et une situation qui peut entrainer l’exclusion d’une frange du peuple gabonais toi tu viens nous faire la politique de l’autruche, tu viens nous distraire. Tu sais quoi, il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir.
      sois un militant pas un fanatique

  3. LEMOABI dit :

    Bonne analyse républicaine, je dirai, mais il y a une certaine réalité non dite qui est vraie au Gabon et qui est bien présente dans l’esprit de nombreux compatriotes et qui se traduit par des concepts tel que Tout Sauf Fang. Question, pourquoi? Peut-etre qu’Essono Mengue veut faire comprendre aux cmopatriotes englués dans cet obscurantisme que le mal du Gabon ne s’appelle pas « President Fang » mais gestion hasardeuse du pays qui s’est traduite par tout ce que nous connaissons et que nous vivons actuellement au gabon.
    En fait Essono Mengue veut certainement que certains de nos compatriotes qui se font encore embobinés par des concepts comme Tout Sauf Fang de comprenne que les Fangs, sont toujours en avant garde dans les luttes de revendications sociales et autres mais ne sont pas des pouvoiristes et des dominateurs mais des gens qui savent dire non quand ça ne va pas bien mais aussi et surtout des gens qui savent faire de la place aux autres quand cela est nécessaire pour atteindre un objectif de haute importance.
    Par ailleurs, les considérations géopolitiques obscures sous régionales s’accommoderaient mal de la présence au pouvoir d’un Fang en Guinnée Equatoriale, au Cameroun et aussi au Gabon. Ceci n’est basé sur rien mais ce genre de consideration influence fortement les mentalités dans la sous région et aussi le vote des électeurs au Gabon.
    Il y a de cela un an environ, un intervenant, nommé Bikoro,habitué des débats et Fang dans son pays le Cameroun avait dit que le probleme du Gabon ce sont les Fang qui veulent le pouvoir car il n’acceptent l’idée que Léon MBA ait donné le pouvoir à un non Fang. J’avoue que j’ai été tres déçu par cette chaine qui se dit chantre de la lutte contre le Néo colonialisme et la Françafrique. Ce chroniqueur et consultant d’Afrique Média, je regrette de le dire, a fait preuve de nullité dans l’analyse de la situation politique et économique du Gabon.
    En conclusion, Essono Mengue ne veut pas la dispersion de l’électorat Fang, il veut que tout le monde soit derriere son candidat afin que le changement de régime se fasse au Gabon meme si le prix à payer pour cette lutte est l’abandon temporaire des Fang de leur droit indéniable de se porter candidat à la présidentielle de 2016.

    • GABONAIS de Pur SANG dit :

      BRAVO mon frère, lorsqu’on lit entre les lignes. C’est exactement le fond de la pensée de Mr ESSONO MENGUE

    • Fille dit :

      « Par ailleurs les considérations géopolitiques obscures….. » Tout à fait. Détachez-vous de vos nombrils et analysez les choses avec grand recul. Re visitez l’histoire du Gabon et de la sous-région. Je l’ai déjà dit ici : il n’est pas encore temps pour qu’un fang soit président au Gabon. Cela fait -il de moi une traîtresse a mon groupe ethnique ? Non de non. Si j’étais un politique fang et si Je voulais privilégier le  » Gabon d’abord » et l’alternance, l’analyse lucide et non émotionnelle de la situation géopolitique, ainsi que le niveau de maturité politique des populations me commanderaient de me mettre en retrait pour soutenir un autre gabonais. Pas n’importe lequel, mais celui qui saurait reconstruire dans l’esprit de tous un Gabon pour Tous. Au jour d’aujourd’hui, c’est triste a dire mais c’est la réalité. Au jour d’aujourd’hui, le tout sauf fang existe. Beaucoup de gabonais sont terrifiés à tort d’avoir un fang a la tête du pays. A l’extérieur, les grandes puissances ne font pas confiance aux fangs par ce que non seulement majoritaires, ils peuvent être vindicatifs et vouloir changer l’équilibre des forces en présence. Un fang en Guinée Équatoriale, un fang au Cameroun et un fang a la tête du Gabon n’est tout simplement pas possible. Je pense que c’est ce qu’a voulu dire le maire d’Oyem. Faire semblant de ne pas le comprendre ou pire, ne pas le comprendre c’est se mettre la tête sous le tapis. les gang peuvent comprendre qu’on peut très bien servir son pays sans forcément être président surtout si cela ne rassure pas le reste de la nation, pour l’instant. Donc, sans être pro Ping, l’essentiel est de ne pas rater le coche une énième fois et miser sur le cheval qu’il faut pour faire basculer la donne.

      • De SOURCE Sûr dit :

        Merci ma soeur fang d’avoir ainsi bien explicité la question, meme si suis sur que beaucoup s’en doutaient quand meme. Au Gabon, il existe ce qu’on pourrait les chefs ethniques, par ce que c’est cela notre socle. Ali a parlé recemment lors de son discours du 17 aout de la creation d’un Conseils National des Chefs traditionnels…ailleurs, en Afrique de l’Ouest, il existe ce q’on appelle les Royaumes Traditionnels, tel qu’on peut souvent le voir dans certains films Ghano-nigerians. Essono Mengue et Eyeghe Ndong sont des chefs traditionnels dans cette ethnie fang, à differents degrés, en plus d’etre des hommes politiques importants de ce pays, qui pouvaient meme briguer la candidature à cette élection prochaine, ne serait-ce que pour assurer leurs arriere par un certains jeu politique des periodes post electorales. Moi, je connais beaucoup de fangs qui ont été deçu de la declaration de soutient à Ping de JEN, pcq’ils voyaient en lui, au sein de l’UN, et apres la mort d’AMO le seul leader fang capable de rassembler ts les fangs a l’assaut de la presidencielle de 2016. Pcq’il faut manquer de le dire, traditionnellement le fang est un homme de pouvoir! Manganga Moussavou avait qd a lui citer dja ESSONO MENGUE et LUI-MEME d’etre les seuls legitimement et legalement potentiels candidat de l’opposition du fait qu’ils etaient chacun les seuls grands elus de ce camp politique.
        Dites moi alors, chere Roxanne, prquoi ces 2 valeureux fangs, fils d’Ekang, potentielles bonnes candidatures fang et representant de leur groupe ethnique se mettent eux-mm d’abord en avant pour endiguer une qelconque velleite fang a cette election? Parce que tout simplement, comme l’explique si bien Fille, et leMOABI, une candidature fang, avec toutes ces pesanteurs ne feraient dispersés l’electorat fang, pour eventuellement diminuer les forces de PING dont l’electorat fang risquerait d’etre sa premiere force pr gagner.
        Pour dire que ceux qui brandillent l’argument de la « Republique » qui donne les droits à tous… sont ceux qui veulent nous disperser juste, pcq d’un: le Gabon est une Republique de nom mais jamais la realité n’a été si minable que celle de chez nous, ou la triche, le crime, le TSF….gerent la cité et décide de qui doit mourir ou vivre.
        De deux: il s’agit d’abord de choisir le meilleur jocker pr qu’il y ait alternance au Gabon. Pr q’enfin soit mise en place une vraie democratie, qui donnera reellement son reel pouvoir. Ainsi, ce sera slmt en ce cas, Roxanne, que tt ce que tu racontes, d’ailleurs tres beau, mais utopique et pure distraction au regard de la realité gabonaise du moment, ou on nomme encore un Maire, un Deputé… en passant juste par elections factices pr justifier l’acabie.

    • Lepatriote123 dit :

      @LEMOABI,
      Merci de mettre en parallèle les « considérations géopolitiques » communes à l’exercice du pouvoir par un Fang en Guinée-Équatoriale, au Cameroun et (éventuellement) au Gabon…
      Cet état de fait et ce scenario, souvent évoqué dans des milieux officieux, même au sein de la Cellule Africaine Élyséenne est pris en compte. Je dirais donc simplement que c’est le syndrome de ce que je qualifierais de « fang-nité » au sein de ce grand espace démographique, économique, culturel et sociologique qui mine aussi bien les français que ceux qui s’en font les chantres dans notre pays.

  4. Thierry OBIANG NDONG dit :

    Les Propos de Mr Vincent Essonne Mengue sont lourds de conséquences et menacent gravement le pacte républicain en même temps qu’ils consacrent l’idée de la nation selon le clan Jean PING.
    Pendant que les gabonais se battent pour l’instauration d’un pays démocratique, ce clan nous propose la république des arrangements et des combines, pendant que des gabonais cerchent des solutions pour parvenir à faire élire un Président par des institutions réformées au travers d’un Dialogue National Souverain ou CNS, le clan Jean PING propose aux gabonais la prisd en hotage d’un candidat pour en faire un Président hotage des fangs au service des intérêts de quelques fangs impatients de reproduire la république Bongoïste.
    Maintenant que leurs intentions sont dévoilées nous devons plus que jamais imposer les vrais débats pour mettre en place un état démocratique dans la cohésion et l’unité nationale, par le dialogue et le consensus souverain.
    Disons stop à cette idée de la république du candidat milliardaire et à cette théorie excluisionniste, négationniste et révisionniste de son clan.
    Si les gabonais n’aiment pas les fangs, certains fangs n’ont rien trouvé de mieux que de proposer un candidats cache misère des fangs et de le revendiquer publiquement.
    Finalement ce clan est un danger pour la République, mais il paraît que leur candidat a un plan pour devenir Président en l’État actuel de nos institutions: c’est le plan de l’exclusion, du déni de la démocratie visant simplement à exclure tout autre candidature, dans le FRONT, dans la communauté FANG, chez le punus, les kotas…, et surtout pas celle de Ben ALI, c’était donc ça l’idée de la candidature unique selon PING et compagnie?

  5. Eric dit :

    Hummmm, les fang sont des gabonais à part à partir du moment où pour être premier ministre dans notre pays il faut être fang. Arrêtez de parler comme si dans notre pays le problème ethnique ne se pose pas. On est dans une république bannière ou pour être maire de Libreville il faut être soit fang soit miene, on est dans un pays où d un côté certains ont développé le tout sauf fang et les autres soit c est fang soit c est rien. Le maire à porter sur la place publique ce qui se trame dans les coullisses autrement dit certaines personne déjà très actifs à la recherche d un condidats qui doit être absolument fang ne cessent de distiller un message anti Jean ping anti bilop, viola pourquoi le maire à fait savoir à sa communauté ce qu il pense.

  6. jean -jacques dit :

    Je ne sais si je me trompe, c’est celui la qui etait ministre sous l’ere d’OBO? qu est ce tu as fais dans ce Gabon? il faut continuer de rever encore la politique de POMPIDOUX.
    lAISSEZ LA POLITIQUE SVP , LA POLITIQUE EST ENTAIN DE VOUS LAISSEZ.
    les âges ne permettent plus de bien reflchir.Ping a fait quoi pour le Gabon? si c’est pas de se preoccuper de remplir ses comptes.

  7. Victor Mabe dit :

    Pour une fois j approuve les écrits de Roxanne. Analyse juste chapeau

  8. mouthou dit :

    Encore et toujours une lecture décalée de la situation et surtout des propos tenus par le Maire d’Oyem. Jamais, au grand Jamais, le Maire d’Oyem n’a interdit à un fang de se présenter candidat pour l’élection présidentielle de 2016. Non, non monsieur le journaliste! Monsieur Essono Mengué, un bon fang d’Oyem, nous fait tout simplement comprendre que depuis que les fangs se présentent candidats aux élections présidentielle, au Gabon, la logique veut que le « Tout sauf un Fang » soit de mise, et c’est une réalité dans notre Gabon. Bien qu’opposant, bien que reniant le Régime Bongo, un grand nombre de Gabonais sont prêts à voter pour n’importe qui sauf un Fang.
    Suivant cette thèse, le Maire d’Oyem, un bon Fang, nous fait comprendre que pour nous donner une chance de réussir à arracher le pouvoir à Bongo et sa clique, pour permettre de rassembler le maximum de voix vers le candidat de l’opposition, il serait préférable que ce candidat ne soit pas un Fang. Car malgré l’aversion que les Gabonais ont d’Ali Bongo et du PDG, un candidat Fang aura inévitablement contre lui le « TSF », ce qui veut dire Bongo, encore et toujours. Regardons les résultats de la présidentielle de 2009, toute la moitié sud du pays, en dehors de Port-Gentil « La frondeuse », a voté PDG, donc Bongo.
    Monsieur le journaliste, ne mettez pas dans la tête des gens ce qui n’est pas. Jamais Monsieur Ping n’a fait ou dit ce que vous lui reprochez. Un peu de hauteur……..!
    Quand nous, lecteurs assidus de GR, disons que le gabonecoisme est en train de s’infiltrer à GabonReview, un quelqu’un va venir nous parler le gros français en nous remerciant de le suivre…….!

    • François Ndjimbi dit :

      Merci de continuer à nous suivre.

    • Soi même dit :

      M. Mouthou,
      J’ai une question pour vous pourquoi les fangs ne veulent pas d’un punu au pouvoir? Que craignent-ils?Pourquoi se rabattent-ils tous vers Ping ?Lorsqu’on sait qu’au gabon la ligne de fracture c’est l’ethnie, je crains qu’une fois arrivé au pouvoir,quand ses soutiens commenceront à éternuer, jean ping ne soit contraint de s’appuyer sur une nouvelle forme de légion étrangère.Les fangs sont le maillon faible de la cohésion nationale du gabon. Vous dites : « Non, non monsieur le journaliste! Monsieur Essono Mengué, un bon fang d’Oyem, nous fait tout simplement comprendre que depuis que les fangs se présentent candidats aux élections présidentielle, au Gabon, la logique veut que le « Tout sauf un Fang » soit de mise, et c’est une réalité dans notre Gabon. ». Là je vous assure vous dites n’importe quoi. qui soutenait mba en 1993?

      • mouthou dit :

        Mon frère, regarde les résultats de l’élection de 2009. AMO a fait carton plein à dans l’Estuaire, le Woleu Ntem et Port-Gentil et dans le peuple fang des autres provinces.
        Moi je suis de père Adouma de Lastourville et de mère Nzébi de Lébamba. Dans ma famille et autour de moi nombreux sont ceux qui avait pour slogan « TSF » pourtant beaucoup se disaient opposants. La réalité est là et ce serait se voiler la face que de refuser de la voir.
        En même temps, pour les fangs, il y a aussi le « Tout sauf le non Fangs ». Comme disait un frère sur le forum de Gabonlibre, avec un candidat Fang, l’électorat de ce groupe ethnique ira inévitablement vers lui. C’est aussi une réalité. Et c’est ainsi que nous réjoignons la véritable pensée de monsieur le Maire d’Oyem. Tout ce que souhaite Monsieur Essono Mengué, c’est de permettre une concentration des voix sur une et seule personne, pour l’opposition. Un Fang Candidat contre Ali, les voix du sud iront chez Ali. Par contre, un non Fang candidat unique, vu l’aversion des fangs pour Ali, le vote Fang ira chez ce candidat unique, à cela, nous y ajouterons les votes du groupe ethnique du candidat et celui des des autres groupes ethniques apparentés. Et le calcul est vite fait….!
        Dans les propos attribués à Monsieur Essono Mengué, il n’y a nullement de l’exclusion contre le groupe Fang. Non, Monsieur Essono Mengué est un visionnaire. Il a vu, de très loin le comment gagner contre Ali, même avec la CENAP et la cour constitutionnelle actuelle……!

  9. TARAMEK dit :

    @ROXANE,
    Très bonne analyse comme d’habitude et nous t’en remercions. seulement, sur ce point, poussez votre analyse plus loin en menant une enquête approfondie vous verrez que ce vieux ESSONO MENGUE a raison.
    Souvenez-vous que le premier soutien de Mr PING était et est M. EYEGHE NDONG (donc un fang). Pourquoi? Tout simplement, étant majoritaire, la France qui choisi ses champions n’est pas encore prête à parier sur les fangs. Par conséquent, il sera anormal qu’une candidature « FANG » vienne à bloquer le processus d’alternance tant voulu. Et celui qui incarne cette alternance aujourd’hui est bien M. PING.
    M. ESSONO MENGUE appelle seulement à la mobilisation du grand nord à soutenir M. PING c’est tout.
    Ne voyez pas en cela les signes de tribalisme, mais plutôt une stratégie qui pourrait s’avérer payante.
    Bonne journée.

    • Powè powè dit :

      Tout à fait d’accord avec toi TARAMEK.
      Mba Abessole et Mba obame ont remporté des élections présidentielles au Gabon mais comme ils n’avaient pas le soutien de la France, ils n’ont pas prit le pouvoir.
      EYEGHE NDONG, AMOUGHE MBA et ESSONO MENGUE l’ont compris, c’est pourquoi ils appellent les fangs à se mobiliser derrière un « Bilop » pour parvenir à l’alternance.
      @Roxanne, il n’y a pas de thèses exclusionnistes dans le soutien que ces Fangs apportent à PING.

      • AZOTH dit :

        powé powé
        …….parvenir a l’alternance ….
        je ne voulais pas ecrire , mais en te lisant je suis obligé, de poster une video, et te dire merci , pour ta simplicité dans le resumé .
        Oui, ping sera notre bilop et on va le porter haut .
        On vous attend dans les urnes et dans les bureaux de vote.
        nous ne vous empêcherons pas de soutenir votre erreur .
        MAIS, MAIS POURQUOI VOUS CACHEZ VOUS ????
        juste parvenir a l’alternance….snif

    • koulou la torue dit :

      D’habitude j’ai grand plaisir à lire les analyses de Roxanne Bouenguidi, mais cet article m’a beaucoup déçu parce qu’il vient mettre de l’huile dans le feu.
      Le discours d’Essone Mengue n’est en rien un rejet ethnique, il n’a fait qu’argumenter son soutien à Ping.
      Si un Fang veut aujourd’hui se présenter à la présidentielle, il est libre de le faire ; ce n’est pas le discours d’Essone Mengue qui va l’en empêcher, OK ?
      Pourquoi vouloir trouver des polémiques où il n’y en a pas ?

  10. Che Guevara dit :

    La posture d’Essono Mengue à le mérite de crever un abcès purrulent à la face de notre pays:la géopolitique et le fait ethnique au Gabon. Pour peu que j’ai pu observer, les fangs ont été et sont systématiquement brimés. On pourrait citer une pléthore de faits accréditant cette vérité sociologique. Vouloir nier cette vérité en se réfugiant dans des propos incantatoires magnifiant l’unité nationale et l’égalité civique de tous les citoyens, serait faire injure à toute une communauté dont le vécu est frappé du sceau de cette brigade sournoise. A moins de penser que le groupe ethnique fang a des problèmes mentaux qui déforment sa perception de la réalité. Après tout, le TSF n’est pas une élucubrations de cette ethnie.

  11. demain un jour nouveau dit :

    Le TSF est une réalité qu’on ne peut ignorer, aussi je trouve plus qu’honorable et courageux pour le Maire d’Oyem de tenir ses propos. Je suis fang et j’appelle aussi à une candidature de l’opposition non fang cela nous donnera tte les chances d’une réelle alternance dans notre pays. Si nous apprenons à taire nos egos cela ne peut être qu un avantage pour le pays.

  12. GABAO CONSCIOUSSNESS dit :

    A tous !!!
    Je pense que les consciences sont arrivées a maturité dans l’opinion publique et politique Gabonaise et que tout le monde sait que la manipulation se fait même par le camp qui est censé apporter le changement. Les mêmes qui ont fait des coups bas aux autres durant la dernière élection présidentielle, les mêmes qui ont été immobiles alors que AMO mourrait a petits feux aux yeux de tous sans qu’un vrai leader ne se dégage et dise MERDE(!!!) a la gabegie actuelle, les mêmes se fondent en discours et en déclaration face a un camp actif et qui possède un trésors de Guerre. Myboto a t-il déjà entrepris a sa propre initiative une tournée malgré les milliards qu »il possédé ? OYE Mba en regardant son « petit frère » mourir a petit feu a t-il soulevé l’opinion publique ? A t-il éveillé les conscience ? A t-il parcouru le Gabon avec ses propres fonds pour informer , discuter, expliquer ce que les populations locales ne comprennent pas des manipulations et manigances du pouvoir ? Aujourd’hui, ces spécialistes de l’immobilisme viennent plomber la dynamique actuelle encore et toujours pour leurs propres petits intérêts et leurs manque de vision. Ceux qui connaissent le maire d’Oyem, c’est un homme integre a qui on fait dire que les fangs doivent etre ecartes de la course aux presidentielles. c’est FAUX car il faut voir et ecouter cette video.Ce n’est pas du tout ce qu’il dit. Quels sont les veritables soutiens de PING ? Ce ne sont pas les fangs ? Qui constitue l’équipe de la tournee de PING ? Ce ne sont pas les FANGS ? Qui a fait des declaration par avance pour indiquer et faire savoir ce choix ? Ce ne sont pas les fangs ? Il faut aretter. Le FRONT a choisi une posture dynamique qui est celle d’eller a la RENCONTRE des Gabonais qui sont perdus par 50 de politisation de la vie publique et souhaitent s’y retrouver un peu…Le WOLEU NTEM a apporte un soutien massif car ils veulent avoir de l’espoir…Ne venez pas trouver des raisons pour demobiliser le peuple en pensant que vous aurez plus de legitimite que PING car il n’est pas Anti fangs. Ceux qui le connaissent savent son ouverture d’esprit.

  13. sissy dit :

    En fait c’est tout le programme de Ping, les fangs comme vous êtes idiots votez tous pour moi, les myénés me suivront comme des moutons de panurge et je viendrai en tête avec 43%. Vive le gabon des ethnies. Myéné d’abord , fang ensuite les autres à la trappe. Ensuite je m’arrime à la chine pour exploiter le sous sol de ce pays

    • TARAMEK dit :

      @sissy,
      Franchement, vous êtes à côté de la plaque. Relisez au moins le thème du forum avant de vous lancer dans affirmations gratuites. Quel est votre pierre à cet édifice(sujet du jour)? Lisez-moi plus bas et vous comprendrez.
      Des analyses aussi légères que les vôtres on en veut pas. soyez plus cohérent et explique.

  14. sissy dit :

    Pour conclure son propos, Me Ndaot s’est dit convaincu que le Président Ali Bongo Ondimba pose des actes louables qui ressemblent involontairement à l’action politique du PDS qui prône dans la mutualité, l’entraide et le partage. De même, il appréhende la cession de sa part d’héritage au peuple gabonais comme une lettre d’invitation “à tout ceux qui ont des moyens de faire un effort pour venir en aide aux indigents”.

  15. Premier de sa generation dit :

    M. ping nous Somme tres etonné de vous voir etre aujourdhui l’ami et camarade des Gabonais.
    Il ya quelque temps en arriere, lorsque tout allait bien pour vous, je voulais dire lorsque vous étiez encore tout puissant des affaires etrangeres et gendre de l’homme fort de cet époque, les gabonais ne savaient meme pas que vous viviez au Gabon, meme chez vous à OMBWE.
    Mais aujourdhui comme vous avez besoin des voix des Gabonais, vous etes devenu soudainement l’ami des population; on vous voit maintenant dans nos mapane et nos matiti.

  16. African Enigma dit :

    Je partage pleinement l’ avis de Mr Mouthou.

  17. Fafa dit :

    Il apparaît que le problème qui ronge actuellement l’opposition gabonaise et l’UN est que chaque ethnie veut « son » candidat, et particulièrement les plus nombreuses. Ainsi, pour les originaires du sud un candidat du sud et pour ceux du nord un candidat du nord. Il me semble que le discours d’Essono-Mengue vise à éviter les candidatures multiples qui affaiblissent les chances de changement réel. N’en déplaise à Roxanne les relents ethniques subsistent dans notre pays et ils sont particulièrement marqués au sein de la classe politique qui les utilisent à des fins personnelles. La majorité du peuple saura faire le bon choix le moment venu, cependant les relents ethniques qui empêchent une candidature unique servent un système électoral déjà biaisé…

  18. Patrick ANTCHOUET dit :

    Je n’ai pas aimé cet article de Roxanne Bouenguidi.

    • Biswe dit :

      Dis nous pourquoi…c’est mieux je crois, car entre les positions de Roxanne et celle de Mouthou, la différence est au fond et certainement, une question de perspective. l’une dans l’idéal républicain auquel nous adhérons quasiment tous ici (hormis Jean-Jacques, bien-sûr!), et l’autre, terriblement réaliste et qui vous fait vous dégoûter de la politique, si ce n’est à recourir à la solution « nauséeuse » il faut l’avouer, de M. Essono Mengue.
      Qui a dit que le fin justifie les moyens?

  19. imagine56 dit :

    J’aurais adhéré au discours d’Essone Mengue si seulement ce dernier allait au bout de sa logique.
    Nous sommes d’accord, le TSF existe bel et bien, il n’est nul besoin de le nier. Toutefois, Essone Mengue conscient de cet état de chose, aurait du tenir le discours suivant:
    « Nous les fangs du Woleu-Ntem n’accéderons jamais à la présidence, les gabonais nous tolèrent comme compatriotes, cependant, force est de constater que nous ne sommes pas assez bien pour qu’un des nôtres dirige ce pays, et comme depuis Ali Bongo, le poste de PM est la réserve du Woleu-Ntem, demandons à ce qu’il y ait une élection pour que ceux parmi nous capables de briguer la primature puissions concourir pour ce poste.
     » braves fangs du Woleu-Ntem, ne prenez plus part aux élections présidentielles, ne vous inscrivez plus sur les listes, ce débat n’est pas le notre, contentons nous d’être maires députés, sénateurs, la présidence c’est pour les autres gabonais, nous braves du Woleu-Ntem, nous sommes des sous-citoyens, accompagnons les Ping, les Myboto, les Boukoubi, voyez, même Eyeghe Ndong qui pouvait briguer la présidence a compris, regardez les Amoughe , be Ndemezo’o cautionnent cette politique, donc braves du Woleu-Ntem, restez à l’écart du débat présidentiel, quand Ali ou un tout autre président voudra nommer un Premier Ministre, levons nous comme un seul homme et imposons lui le fang de notre choix, vous m’avez compris non? je suis un sage vous me connaissez, croyez-moi, ce que je dis est la stricte réalité, d’ailleurs Ekoh mon grand-frère n’en pense pas moins »
    Si Essone Mengue avait tenu ces propos , j’aurais dit qu’il parle le langage de la vérité, je ne comprend pas que l’on en vienne à expliquer aux gens du nord que pour des raisons ethniques, jamais un des leur n’accédera à la magistrature suprême , donc de fait, les gens du nord doivent se soumettre à cette règle établie, admise et acceptée de tous à commencer par le maire d’Oyem lui-même
    Non, je ne soutiens pas cette analyse d’Essone Mengue, heureusement que des hommes politiques de la trempe de Mandela, Steeve Biko en Afrique du Sud, Malcom X , Les pasteurs King et Jackson , Angela Davis aux USA se sont élevés pour combattre ce type de règles établies, ce qui a permis à un Mandela de devenir le premier président noire de l’Afrique du Sud et à Obama d’être le premier président noir de la première puissance mondiale.
    Essone Mengue soutient Ping, et appelle les populations à le voter dans le Woleu-Ntem, tout comme j’avais fait campagne dans mon canton Nye pour Mamboundou en 2005.
    j’avais fait le choix de Mamboundou parce que à mon humble avis, il m’apparaissait plus crédible que n’importe lequel des candidats, dans mes causeries, j’expliquais que ce monsieur avait été en exil loin de sa famille pour avoir dit non à Bongo. j’expliquais que c’était quelqu’un d’intègre et que les candidats fangs présents à la course présidentielle ne faisait pas le poids.
    Pourquoi Essone Mengue ne ferait pas pareil? pourquoi ne pas dire aux populations qui est Ping? pourquoi présenter Ping comme étant un candidat à défaut, préférant dérouler cette nauséabonde affaire de TSF? je trouve cela lamentable de cautionner cet apartheid qui ne dit pas son nom, ce discours esclavagiste qui risque de prospérer pour les générations futures.
    Ping serait le meilleur Monsieur Essone Mengue parce qu’il a été aux affaires, connait le système, a acquis une certaine expérience, jouit d’une renommée sur le plan international, multimilliardaire de son état, il ne pourrait se laisser acheter par Ali, du reste il rassure les compatriotes du Haut-Ogoué en cas d’alternance.
    Essone Mengue pourquoi ne pas se limiter à ces raisons au lieu de vous engager dans un débat qui n’honore pas l’homme politique que vous êtes et encore moins les fang ? Votre discours me rappelle le dialogue entre Malcom X et son médiocre instituteur.
    L’instituteur demande au petit MalcomX âgé de 12 ans ce qu’il
    voulait exercer comme profession quand il sera grand, le petit lui répond sans hésitation  » avocat »
    l’instituteur lui explique tranquillement « mon petit c’est pas des métiers pour les noirs, tu vois tu dois penser à devenir un plombier, pratiquer un métier qui te rende sympathique, charpentier comme Jésus que tout le monde aime bien, tu aimes jésus non? penses à devenir comme lui  »
    Voilà ma contribution à ce débat ne va pas plaire, mais Dieu seul sait que je n’en ai cure.

  20. kombila dit :

    « La Nation est une construction (…) qui s’accommode mal avec les questions identitaires… » Roxane, avec mes amitiés, je vous fais savoir que j’ai beaucoup apprécié cette formule. Car elle regorge d’une infinité d’exemples démontrant de la terrible fragilité de notre société, qu’il faut dénoncer vigoureusement et condamner avec la plus ferme énergie.
    En effet, depuis des décennies, certains acteurs politiques gabonais, du haut de leurs responsabilités politiques et conscients de leurs limites parfois intellectuelles et professionnelles ou surtout, plus intéressés par la conservation de leurs privilèges, s’aventurent à grands frais à amuser la galerie en s’attaquant à d’autres communautés nationales au sein desquelles ils considèrent tous les ressortissants comme de potentiels rivaux susceptibles de prendre leurs places. Ils invoquent alors des phénomènes surannés comme le « cannibalisme » des Fangs, leur « envahissement », leurs « ambitions démesurées », etc. A partir de ces phénomènes sortis du fond des âges, ils ont échafaudé des théories grotesques telles que le « T.S.F. », ou « Tout Sauf Fang ». J’exprime mon profond dégoût face à de telles théories d’exclusion et je les rejette catégoriquement. Je reste convaincu que beaucoup de compatriotes expriment un sentiment identique face à ces horreurs. Elles traduisent chez leurs auteurs et leurs promoteurs, une sorte d’échouage inconscient sur les plages de l’infantilité et de l’irresponsabilité. Je considère qu’une telle attitude n’a plus lieu d’être à notre époque et, lorsque par hasard on la retrouve, disons qu’elle mérite au moins le mépris le plus total.
    Car, en ce 21ème siècle, dans un monde aussi complexe, où la recherche de l’excellence reste l’objectif le mieux partagé ; dans un contexte où le rapprochement de tous les compatriotes doit devenir un idéal parmi les plus urgents à concrétiser ; où les Gabonais dans leur ensemble doivent affronter des séries de compétitions tant sous-régionales que venant du reste du monde ; dans un contexte où, à notre porte même, la notion de libre circulation des personnes et des biens frappe avec une prodigieuse ardeur, …il est absolument ahurissant que des Gabonais en soient encore à prôner dans leur patrie, l’exclusion de certains de leurs compatriotes en fonction de leurs origines ethniques, régionales ou autres.
    J’estime qu’il s’agit là d’une déviance suicidaire : au lieu de rechercher notre unité dans le but de la consolider pour mettre en avant notre Nation, nous montrons plus de force à fragiliser et à mettre au rebut l’unité de notre Patrie. C’est la preuve de notre immaturité politique et communautaire, dont le contraire aurait dû devenir intangible depuis notre accession à l’indépendance il y a cinquante-cinq ans. Elle traduit aussi la fragilité de notre devenir commun, qui semble s’être profondément détérioré après Léon Mba, avec la mise sous le boisseau de la formule patriotique « Gabon d’abord ».
    L’un des terribles dangers suggérés par cette détérioration de l’identité nationale demeure la perte, dans le champ de vision de ceux qui initient et conduisent les programmes politiques nationales, de la notion réelle d’unité nationale. On la voit passer tous les jours, cette perte, à travers des discriminations notoires au moment des nominations aux postes de responsabilités dans l’administration publique, à travers le besoin de justice ou de soins hospitaliers, etc., où on ne peut être servi que si on retrouve son parent ou son beau parent. L’autre danger réside, en fin de compte, dans l’aboutissement éventuel de tout projet visant à servir les intérêts de nos ennemis, d’autant qu’il suffirait simplement de diviser les Gabonais pour arriver à ses fins. La construction de la notion de Nation commune devrait donc, à mon sens, devenir une idée maîtresse dans les programmes politiques que nous attendons pour 2016. Afin que, dans ces sociétés gabonaises à venir, on n’en soit plus à réfléchir en termes d’ethnies, de clans, de villes ou de provinces d’origine, soit au total, tous ces critères au rabais qui tirent vers le bas, le Gabon en général et, surtout, le désir commun de progrès et de développement des Gabonais.

  21. Mamboudouiste authentique dit :

    Manipulation? vous vaez dit manaipulation? D’ici 2016, que des choses encore à decouvrir.

  22. Bassomba dit :

    Le Maire d’Oyem, dans la défense de leurs intérêts (Ping, lui et cie) a politiquement raison de prendre cette posture; car il sait, comme beaucoup d’entre nous, que le vote au Gabon est majoritairement ethnique. Certes les Fang ne se trouvent pas qu’au Woleu-Ntem, mais c’est la-bas qu’ont retrouve la grande majorité de cette communauté, une province uni-ethnique. Essone Mengue sait que s’il y a un candidat Fang, l’électorat fang va se disloquer et son « champion » Ping perdrait des voix dans cette communauté. D’un autre côté cela n’est pas toujours vrai, c’est vrai qu’on a vu que lorsqu’un candidat fang d’envergure se présente, le Woleu-Ntem lui est acquis (Mba Abessole, Mba Obame), et n’est premier nulle part ailleurs au Gabon(hormis, quelque fois l’Estuaire), pourtant Pierre Mamboundou a tordu le cou à ce postulat. Certes dans les fiefs PUNU il a remporté, mais il a fait mieux: premier dans la capitale économique, ville cosmopolite. Au finish, Essone Mengue a raison de penser ce qu’il a dit, mais a eu tort de le dire en public car là il a prêté le flanc à la critique de toute part; en voulant aider Ping chez les Fang, il le coule involontairement!

  23. YOVE dit :

    L’article de ROXANE ici, comme tout ce que j’ai pu lire hier dans l’hebdomadaire Échos du Nord, me semblent pécher par excès de formalisme au plan des principes républicains, donnant ainsi l’impression de mettre sous le boisseau la notion de stratégie en politique, en rapport avec la sociologie de notre pays.
    Pour ce faire, on ne s’interdit pas quelque liberté par rapport au fait rapporté, en l’occurrence le contenu du discours de Monsieur ESSONE MENGUE. En tant qu’auditeur direct,Minko, l’a dit sur ce forum, mais aussi LeMoabi, Mouthou, Taramek, Che Guevara : jamais le maire d’Oyem n’a interdit une quelconque candidature fang à la prochaine présidentielle; mais il a plutôt appelé ses concitoyens à se mobiliser en faveur de l’homme qu’il estime le mieux placé pour terrasser l’hydre Bongo-PDG, lequel s’est appliqué, depuis les années 1960, à répandre dans l’esprit des Gabonais l’idéologie obscurantiste du « Tout sauf les Fang » (TSF); idéologie selon laquelle, en dehors du « Fang modéré » qu’était Léon MBA, (dont on s’était accommodé bon an mal an), si un autre compatriote issu de cette entité ethnique parvenait au pouvoir, il exercerait une domination de type ethnique et que là serait la raison de ce qu’ils ont appelé l’appétence des Fang pour le pouvoir. C’est ce qui avait été martelé, dès avant 1964, à propos de Jean-Hilaire AUBAME, et qui s’est renforcé des suites du coup d’Etat de cette année-là. C’est ce qui a également été martelé, chacun à son heure, à propos de Paul MBA ABESSOLE et d’André MBA OBAME.
    A titre de comparaison, puisque l’article de Roxane en fait mention, jamais chose pareille n’a été dite concernant les Punu (dont je fais partie) ou le groupe MERI en général, quand Pierre MAMBOUNDOU constituait la menace la plus sérieuse pour le pouvoir Bongo-PDG. On se contentait de le persécuter, lui, tout en vantant « la sagesse » de ses ouailles qui seraient pétris de maturité politique, au point de les exhorter à se détourner de leur champion.
    L’appel lancé par ESSONE MENGUE est assurément à comprendre dans une perspective stratégique. Je suis convaincu qu’il a frappé juste et qu’il n’a pas manqué sa cible; puisque, selon les échos qui nous en reviennent, ses auditeurs l’ont largement approuvé. A contrario, c’est le pouvoir en place qui est plus qu’embêté.
    Nous savons que la tournée de Monsieur Jean PING dérange. J’exhorte humblement les esprits éclairés comme ROXANE à ne pas oublier que le pouvoir en place au Gabon est expert en manipulation, et que concernant la candidature de Jean PING et les soutiens sur lesquels il peut compter, cette manipulation est depuis longtemps à l’œuvre.

  24. Lepatriote123 dit :

    Roxane Bouenguidi fait une lecture approximative de la pensée de Vincent Essono Mengue. Au delà de des aspects républicains évoqués par elle dans son article, il faut, (elle) doit savoir que la politique dans notre pays est bien toute particulière avec un ensemble d’implications que seuls les acteurs maitrisent les contours.
    Au Gabon, toute une communauté a été stigmatisée, au motif que un Fang à la Présidence de la République ne saurait être. Au Gabon, le TSF est bel et bien une réalité et connu de tous. A chaque fois qu’il a s’agit de porter un Fang à la tête du pays, certains se sont offusqués au point où partout dans chaque sphère d’influence politique et/ou administrative il n’est pas rare d’entendre dire « si les Fang prennent le pouvoir, ce sera mauvais, ils vont ceci, ils vont cela… » Oui Roxane Bouenguidi ! Les Fang sont mal aimés et cela résulte du travail de sape réalisé par certains. Au risque de choquer les lecteurs, je le dis et l’affirme, les Fang sont les mal aimés de notre pays. Et pour cause, leur nombre (40% de la population totale), leur particularité à se distinguer par leur intelligence et leur culture ainsi que leur présumée unicité connue dans la sous-région Afrique centrale… Voilà les vérités qui dérangent, n’en déplaisent à d’autres. On a peur du Fang, on s’efforce à vivre avec lui… mais on reste méfiant, prudent…
    Alors, si le Maire d’Oyem, en parfaite connaissance de cette situation, propose une solution de conquête du pouvoir, pourquoi cette communauté ne s’exclurait pas – dans un premier temps – de la course à la présidentielle sachant que le véritable enjeu demeure et reste d’évincer Ali Bongo Ondimba du fauteuil présidentiel.
    Quelle preuve vous faut-il encore pour savoir que les Fang même écartés du pouvoir ne veulent que le développement de notre pays sachant que le problème sibyllin est pointé sur eux.
    Je termine en disant que le « @Le Patriote123 » est Fang et fier de l’être, et personnellement, je me retrouve dans le discours de Vincent Essono Mengue.

    • YOVE dit :

      Voilà qui est clair, net et précis. Les Fang qui savent écouter ont bien saisi le message de Monsieur Vincent ESSONE MENGUE et l’approuvent; comme vous le faites ici, cher ami le Patriote 123. Et cela est valable pour les MERI comme moi, par exemple; et pour tout autre groupe ethnique à travers le territoire national.
      Que ceux qui s’alarment aujourd’hui soient à l’écoute de ce qui se dira quand Jean PING sera dans le Haut-Ogooué, cette partie du Gabon que certaines gens prétendent être la propriété des Bongo; ou chez les MERI et les METIE, qui ne seraient bons qu’à « porter les valises d’autrui ».
      Mais nous, sachons garder les yeux ouverts. Tous ensemble, ne nous laissons pas détourner de l’essentiel: bouter le système Bongo dehors, afin que, dans un avenir proche, aucun Gabonais ne soit plus jamais réduit à sa seule dimension ethnique, mais qu’il soit jugé selon ses qualités ou ses défauts propres.
      Merci, mon frère!

  25. jean -jacques dit :

    Je repose la même question à tous ceux qui pensent que ce ping est né hier, il n’a jamais geré le Gabon ni volé dites moi CE QU’IL A FAIT CHEZ LUI? avant qu’il vous passe le mensonge qu’il va transformer le Gabon à la Suisse. sous l’ere du defunt president il n’a même pas fait un jardin d’enfant, les amis , il ne suiffit pas dire croire à une telle personne, à l’UA rien quel projet ou reforme?Ping a deja plus de 65, qu’il aille chez sa femme en cotéd’ivoire et continuer de faire ses affaires avec l’argent du Gabon.Si je suis president tout qui ont occuper des postes de responsabilités vont passé le reste de leur VIE EN PRISON sans chagement et tous les biens bloqués et recuperer.

    • Jean Edourd DONG dit :

      Je ne suis pas souvent d’accord quand je te lis, mais la dessus ok.
      A part sa maison à OMBOUE, PING n’a rien fait au Gabon et ni même offrir un seul emploi aux Gabonais. Dommage parce que ces véritables soutiens sont les déçus de l’mergence, les opposants alimentaires et les profitosituationnistes.
      Je suis de passage.

  26. imagine56 dit :

    Juste deux questions mon frère Patriot123
    Si d’aventure nous avions un candidat de la trempe de AMO
    (nous sommes dans le domaine de la fiction) est ce que
    Essone Mengue aurait tenu le même discours aux populations du G9? l’aurais tu soutenu?
    N’oublies pas le contexte reste le même, nous sommes toujours dans la logique du TSF, je meurs d’impatience à entendre tes réponses.
    A+

    • TARAMEK dit :

      @imagine56,
      salut mon frère,
      Je vous sais bien déçu par les propos tenus par M. E.M. surtout que vous l’estimiez certainement. Mais relisez bien le post de notre frère YOVE. Et je l’ai affirmé ce matin. La France quoi qu’on dise est pieuvre qui manipule toute la politique en pays francophones en établissant les règle comme elle l’attend, n’est ce pas? Et c’est celle là qui n’est pas prête à mettre un FANG au pouvoir car connaissant les qualité de ce groupe ethnique qui pourrait mettre ses intérêts en jeu. Pensez-vous le que les 3 candidats « FANG » (Jean H. O. MBA A. André M.O.) n’étaient pas capables de changer le destin du Gabon?
      A mon humble avis, je crois que c’est cela message de M. ESSONE MENGUE.
      Du courage frérot, la lutte est encore longue. Ne nous décourageons pas c’est aussi ça la démocratie que nous souhaitons tous.

      • imagine56 dit :

        je connais Essone Mengue depuis disons toujours, c’est quelqu’un d’intègre, cela je peux te l’assurer et combatif, j’ai milité avec lui , c’est quelqu’un de droit. Nous sommes plus qu’amis, mes enfants l’appellent tonton Vincent….
        Quand je verrai Essone Mengue, je lui formulerai mes critiques et il comprendra que je n’ai pas tout à fait tort.
        Taramek, mon frère, tu vois ce que je reproche aux gabonais c’est le fanatisme, le suivisme à outrance parce que l’on supporte quelqu’un , on ne doit plus se permettre quelque critique que se soit, et dans 5 ans, on viendra se plaindre de l’autoritarisme ou la dérive de la gouvernance de ceux que nous avons emmenés au pouvoir, oubliant que pour leur avoir donné carte blanche et applaudi à tous leurs faits et gestes ils ont fini par se croire intouchables, c’est la différence entre certains opposants et moi….
        Je garde pour moi une certaine marge de liberté, mon libre arbitre en sorte parce que la lutte politique à mon avis n’est pas une route linéaire…plutôt surprenant non?
        Yove que j’estime beaucoup (on apprend à apprécier quelqu’un par ses interventions) est comme Azoth un taliban de l’opposition, des intégristes, ils ne cherchent pas réellement à vous comprendre parce qu’ils ont une idée bien fixe, ils veulent toujours vous convaincre qu’il faut aborder dans leur sens et j’avoue quelque fois j’ai du mal à discuter avec des personnes inflexibles…Si jamais Ping devient président et les prend comme collaborateurs, croyez moi, ils auront tôt fait de remplacer la légion étrangère.
        Enfin , ne leur dit pas que je les ai critiqués.

        • YOVE dit :

          Ta pique à mon égard, tu peux me croire, je la trouve douce comme le miel, car je sais qu’elle est fraternelle et surtout honnête. C’est ce que je m’efforce d’être moi-même. Tu dis toi-même qu’il s’agit d’une critique. Or, toi et moi savons que, contrairement à la médisance, la critique est généralement constructive. N’est-ce pas battante Imagine56? Il se pourrait bien qu’il y ait du taliban, de l’inflexible, en ce Yové qui se considère lui-même comme quelqu’un d’ouvert. Qui sait? On ne se connait jamais assez soi-même. Chacun étant trop proche de soi, il nous manque parfois de la perspective, pour pouvoir nous observer en entier, et non pas seulement dans un aspect, un profil donnés. Merci donc, pour ta douce pique.

    • Lepatriote123 dit :

      @Imagine56,
      Casimir Oye Mba est candidat à la candidature, il est fang, il a un background, mais je ne pense pas que Vincent Essono Mengue pourrait le soutenir, pas même moi… La politique a sa propre logique et par expérience je sais qu’il faut savoir voir plus loin. C’est ma position et c’est mon avis.
      Pour terminer, lisez mon commentaire sur celui de @LEMOABI, lisez-le bien cher ami(e) et vous comprendrez…

      • imagine56 dit :

        Lepatriote123
        Vincent Essone Mengue l’a soutenu en 2009 mais cela n’est plus d’actualité et vous avez vos raisons de ne pas soutenir CAM;
        En ce qui me concerne, je regrette que quelqu’un comme Mengara n’ait pas autant d’atouts que votre candidat naturel,
        argent, carnets d’adresses, expérience professionnelle etc…
        je suis une sentimentale, comme disait quelqu’un je fais la politique avec le coeur, c’est la raison pour laquelle, je prends Ping avec quelques reserves…

        • Lepatriote123 dit :

          @Imagine56, nous sommes dans la réalité et non dans le virtuel même si la présente plateforme l’est. En politique, ce qui marche c’est la tête et non le cœur !

          • imagine56 dit :

            Lepatriote123
            Alors là BRAVO, mille fois bravo, c’est la raison pour laquelle dès aujourd’hui, je t’invite à ne plus critiquer Ali et ses émergents, en effet si nous en sommes là, c’est parce qu’il a suivi ta maxime, faire de la politique avec la tête, rejeter l’humanisme qui est tapi au fond de chacun de nous.
            Plus de compassion, plus de cœur, vivent les crimes rituels et autres abominations , faisons de la politique avec la tête, tu n’as plus qu’à dire « LAISSER NOUS AVANCER » mon frère Lepatriote 123

  27. Jean Edourd DONG dit :

    A tous les petits PDGistes Frontistes, déçu de l’émergence, et aux opposants alimentaires qui se retrouvent en Jean PING et ne doivent pas se tromper de combat, que voulons-nous?
    Je dis le changement, le vrai et non la Revenge des égos.
    Un devoir de mémoire pour rappel:
    Aux déçus de l’émergence et profito-situationnistes de l’opposition alimentaire, si :
    1- Jean PING pour une voix n’avait pas perdu, son noble poste de Président de la commission de l’UA, penserait-il au sort des Gabonais aujourd’hui ?
    2- Si le pouvoir Emergent, l’avait laissé faire et développer son activité de consulting en pétrole avec ses fils au Gabon, car c’est le seul pays avec lequel il n’avait pas de contrat « c’est lui-même qui le dit », penserait-il au sort des Gabonais ?
    3- S’il n’avait pas eu de grief particulier avec son beau-frère d’alors Ali BONGO ONDIMBA, car le PING dit lui-même, qu’il était tranquille dans son coin, quand les émergents sont venus le provoquer…pensait-il au sort des Gabonais ?
    Alors que depuis Septembre 2009, les Gabonais souffraient dans leurs chaire, voilà un opportuniste, bien inspiré et mu par des ambitions purement égoïstes et personnelles, et soutenu aujourd’hui par les mêmes laissés pour compte, vient nous faire croire, que l’odeur de son argent est différent de celui dépensé par le locataire actuelle du bord de mer de Libreville. Le fait d’avoir mélangé les euros et le dollar aux CFA amassé durant les bonnes grâces de BONGO père de l’exonère pas de la situation actuelle de notre Gabon.
    Qu’à cela ne tienne, dans une causerie récente, au quartier plein ciel, je crois, le même PING dit ceci : « C’est la France qui nomme et décide des présidents Gabonais, je suis allé voir les Français, je leur ai dit, je veux d’abord que ce soit le peuple Gabonais qui me désigne, ensuite je reviendrai vous voir pour que vous me placiez, mais pas avant…dixit Jean PING », il y a quelques impaires, mais en gros c’est cela le discours, que quelqu’un me contre dise.
    Voilà le candidat que le collectif des déçus de l’émergence veut nous imposer, avec les nouvelles âmes biens pensantes, je dis et redis non. Fang je suis, je suis marié à une NGOWE-BALOUMBOU-VILI, donc je peux voter pour n’importe qui au Gabon, sauf PING et Ali qui pour moi sont les deux faces d’une même pièce.
    Que la nouvelle émergence PING se déchaîne, je suis prêt au débat argumentaire.
    A suivre.

    • Citoyen libre dit :

      @ Jean Edouard NDONG
      Au vu de ton analyse tu pars sur des « a priori »…La vraie question est aussi de savoir comment peux tu juger ou jauger des candidats ? Aucun pouvoir n’as été pris dans le monde par un novice a la « main blanche » si tu as un exemple donnes le moi. Il faut de facto, une connaissance de la chose, du système…Nous sommes ao gabon encore attaches a des « personnes » pour le choix du leadership…pourquoi ne dis tu pas au candidat de ton choix d’aller a travers le Gabon pour rencontrer les populations ? PING n’est pas officiellement en campagne…pourtant il va voir des GABONAIS et discute avec eux. C’est cela sa stratégie !!!…Qui d’autres le fait ??? On reste dans les bureaux des sièges des partis a Libreville et on accuse celui qui est sur le terrain au motif qu’il y’a 20 ans il occupait des fonctions au gouvernement. Il a le mérite d’avoir renie ce System et de l’attaquer de front sans aucune retenue…Aucun choix de candidat unique de l’opposition n’est fait a ce jour et pourquoi tant de panique ? On veux des candidats actifs et convaincants et pas ceux qui cherchent a freiner un élan.
      Délibérément nous feignons de nous tromper de débats…Et la se trouve le cœur de la question. Plusieurs candidats potentiels se valent mais qui se lève pour créer une vrai dynamique autour du projet d’élection présidentiel ? L’attentisme des opposants actuels est patent et flagrant. Réellement, peu importe l’organisation qui doit être fait pour aller aux élections, qu’attendons nous ? L’ouverture officielle de la campagne ? Une simple polémique peut vous faire perdre de vue l’objectif premier…qui est d’installer une vraie alternance et un vrai changement
      On assiste a une resurgence du syndrome gabono-pessimiste : On reste tous immobiles en spectateurs de dépouillement de notre Pays et celui d’entre nous qui bouge le premier pour changer les choses on le tacle…Ne demandons pas a PING pourquoi il fait ce qu’il fait…levons nous tous, parcourons le Gabon, envahissons le terrain et disant la vérité aux populations, comblons le vide laisse par une opposition amorphe durant des années tout en prenant de l’avance car le PDG est certes une machine a tricher mais surtout une « machine » car elle a des moyens…
      Auquel cas, restons dans nos positions a philosopher et a entretenir nos débats « d’intellectuels » pour spéculer sur des polémiques lancées par des journalistes en échange de quelques peccadilles….

    • YOVE dit :

      Certes comparaison n’est pas raison. Mais votre post est frappant en ceci qu’il rappelle nettement les diatribes que de nombreux Gabonais avaient formulées contre AMO en 2009, dès qu’il s’était brusquement porté candidat à la présidentielle anticipée qui avaient dû se tenir cette année-là, suite au décès d’OBO.
      Et les récriminations contre AMO provenaient aussi bien des opposants que du camp d’en-face; aussi bien des milieux fang que de tous les autres. AMO n’était-il pas considéré comme le fils spirituel d’OBO ? N’avait-il pas décidé de s’engager pour le combat électoral seulement après avoir eu maille à partir avec son frère ABO ? Mais, en dépit de ce boulet, AMO avait réussi à convaincre de la sincérité de son engagement plus de 41% de ses compatriotes issus de toutes les régions du Gabon. C’est ainsi qu’il était sorti vainqueur dans les urnes.
      Que son pouvoir acquis par AMO lui ait été volé est une autre histoire dont tout homme d’État avisé ne peut que tirer des leçons.
      Aujourd’hui, PING est dans le même cas qu’AMO depuis le mois de Juin 2009 jusqu’à sa mort. C’est ainsi que certaines âmes reprochent amèrement à PING sa proximité de longue date et ses liens de famille, au demeurant très souples, avec OBO et ABO; son argent; ses dissensions avec les tenants du pouvoir; les provocations et agressions qu’il a subies et continue de subir…
      Mais, c’est la sincérité au combat qui sera le baromètre grâce auquel le peuple, qui est le seul juge en la matière, mesure et continuera de mesurer l’action politique de PING.
      Diboti! Akiba! Akéwa! Malumbi! Merci infiniment, cher compatriote!

      • imagine56 dit :

        A Citoyen libre,
        Là je suis d’accord avec toi, les leaders de l’opposition font quoi à LBV? c’est vrai que le plus gros de l’électorat s’y trouve mais est ce une raison suffisante pour stationner dans la capitale?
        Comme je sais que cette affaire de candidat unique va capoter , tous ont intérêt à aller dès à présent vers les populations, dans les villes du Gabon, venter la vision du Gabon qu’ils proposent aux gabonais.
        Aux leaders
        Ce n’est plus le moment de prendre vos calculettes, vous avez tous pu faire des économies en travaillant avec Bongo Père, donc vous ne manquez pas de moyens, prenez les routes du Gabon
        et allez vers les populations et expliquez vous.
        Maintenant ceux qui sont fauchés…accrochez vous au wagon de quelqu’un qui pensera à vous s’il est élu…la politique c’est ça.

    • YOVE dit :

      Jean Édouard Dong
      Certes comparaison n’est pas raison. Mais votre post est frappant en ceci qu’il rappelle nettement les diatribes que de nombreux Gabonais avaient formulées contre AMO en 2009, dès qu’il s’était brusquement porté candidat à la présidentielle anticipée qui avaient dû se tenir cette année-là, suite au décès d’OBO.
      Et les récriminations contre AMO provenaient aussi bien des opposants que du camp d’en-face; aussi bien des milieux fang que de tous les autres. AMO n’était-il pas considéré comme le fils spirituel d’OBO ? N’avait-il pas décidé de s’engager pour le combat électoral seulement après avoir eu maille à partir avec son frère ABO ? Mais, en dépit de ce boulet, AMO avait réussi à convaincre de la sincérité de son engagement plus de 41% de ses compatriotes issus de toutes les régions du Gabon. C’est ainsi qu’il était sorti vainqueur dans les urnes.
      Que son pouvoir acquis par AMO lui ait été volé est une autre histoire dont tout homme d’État avisé ne peut que tirer des leçons.
      Aujourd’hui, PING est dans le même cas qu’AMO depuis le mois de Juin 2009 jusqu’à sa mort. C’est ainsi que certaines âmes reprochent amèrement à PING sa proximité de longue date et ses liens de famille, au demeurant très souples, avec OBO et ABO; son argent; ses dissensions avec les tenants du pouvoir; les provocations et agressions qu’il a subies et continue de subir…
      Mais, c’est la sincérité au combat qui sera le baromètre grâce auquel le peuple, qui est le seul juge en la matière, mesure et continuera de mesurer l’action politique de PING.
      Diboti! Akiba! Akéwa! Malumbi! Merci infiniment, cher compatriote!

  28. Boubwebwatsande dit :

    kiakiakia…Je parie ma tête qu’ali est entrain de rigoler en lisant tous ces nombreux commentaires sur ce sujet sensible et passionnant.
    Ne perdons pas à l’esprit que Le TSF a toujours été une marque de fabrique du pdg et des bongos.Chers compatriotes gardons notre énergie car la lutte va être longue et peinible. Soyons moins passionnés dans nos réactions.
    ali et sa bande de profitosituationnistes sont conscients que leur survie tient sur un bout de fil.Que l’on le veuille ou pas,le tribalisme fera encore partie integrante de leur projet de societe pour eaperer s’accrocher au pouvoir.Malheureusement pour eux, le peuple gabonais a mûri et ne se fera plus avoir.C’est cette demarche qu’il faut retenir dans la pensée de Monsieur Vincent Essono Mengue.Ce noble Monsieur ne pourra jamais empêcher un Fang de se porter candidat à l’élection presidentielle.ali fabriquera des pseudos candidats dans chaque ethnie voire dans chaque province pour l’accompagner.Les hommes politiques égoistes et imbus de leur personnalités se présenteront à cette élection non pas pour la remporter mais pour negocier leur piètre score de 1,2 ou 3% contre une entrée au gouvernement ou un poste de prestige.Le débat est donc ailleurs.
    Nous sommes bien au Gabon dans le pays là,le pays où tout le monde se connait plus ou moins. Wait & See.
    En conclusion:
    TSF=NON!
    Tout sauf ALi=OUI! OUI! OUI! et OUIII!!!…

  29. mouthou dit :

    Question: Ping et Ali sont au coude à coude, Ta voix est la seul à devoir faire la différence. Tu votes pour qui?

    • Jean Edouard DONG dit :

      Je préfère l’original à la copie, mais je mettrai les condition à l’original, en clair sans la légion étrangère et les faux papiers, j’aurai peut être reconduit Ali, mais c’est de ce cas de figure que je ne souhaite pas. C’est pour cela que l’empressement de PING me pose un problème alors que les questions d’éligibilité et de qualification d’Ali à la participation à cette élection reste entière, et doit demeurer un préalable. Pourquoi courir comme en 2009 avec ROGOMBE qui aurai dû nous permettre d’avoir une bonne transition. Ali dégage, Ping fait sa campagne comme les autres, pas besoin de vouloir doubler ceux qui oeuvre activement par les moyens légaux à faire destituer Ali, pour faire croire à la France que les Gabonais veulent expressément de lui, avec qui à ses côté celui-la qui disait  » BONGO n’est pas mort, je viens de l’avoir au téléphone… » et qui s’est empressé de placer son fils à la dernière élection municipale.. non on veut plus des ces opporto.

      • mouthou dit :

        Sauf que pour l’heure, nous avons Ali, sa légion étrangère et ses mensonges. Donc, je repose ma question. Dans les conditions actuelles de paupérisation du peuple. En cas de ballottage entre Ali et Ping. Sachant que ta voix est celle qui doit faire basculer le vote pour la victoire. Tu votes pour qui? (les yeux fermés)

        • Jean Edouard DONG dit :

          Mouthou mon frère c’est intéressant.Il faut aller plus loin,
          « JE NE VEUX PAS QUE CE CAS DE FIGURE ARRIVE EN 2016 ». Pour moi, je me bat pour que Ali ne soit pas candidat en 2016. C’est pour cela que ceux qui parlent d’allez à l’élection en 2016, veulent cautionner la présence d’Ali Bongo à cette élection. Ne soit pas fataliste mon frère, cette fois-ci Ali va sauter…Donc si PING est en Ballottage avec un autre Candidat du PDG exemple ou:
          PING cotre BARRO, je vote BARRO
          PING contre MENGARA je vote MENGARA
          PING Contre MYBOTO je vote PING par défaut
          PING contre OYE-MBA je vote PING par défaut
          PING contre BENGONO NSI je vote BENGONO
          PING contre MOUKAGNY-IWANGOU je vote MOUKAGNY
          PING contre UFA je vote UFA
          PING contre PDG je vote PDG (sans Ali)

          • imagine56 dit :

            Ping contre Barro, je vote Barro (il est courageux et j’aime son dicours)
            Ping contre Mengara, je vote Mengara les yeux fermés, jeune dynamique intelligent, éloquence , jamais n’a flirté avec ce regime ni de près ni de loin
            Ping contre Oye Mba, je vote OYE MBA c’est un bon économiste, il sortirait le Gabon du marasme économique, ménerait des réformes qui s’imposent pour que l’on rattrape la guinée équatoriale
            Ping contre Bengone Nsi, je vote Bengone Nsi pour son intégrité tout court et son courage à dire tout haut ce que les opposants peureux marmonnent tout bas
            Ping contre contre UFA je vote UfA…je vote UFA, ils sont opposants depuis l’époque de bongo père, je leur accorderait mon crédit pour cette raison
            Ping contre PDG je vote Ping à défaut et je dirai « je vais encore faire comment)

          • YOVE dit :

            PING contre BARRO (PDG): je vote PING
            PING contre BARRO (hors PDG): je vote PING
            PING contre MUKANY-IWANGU (M.I.): je vote PING.
            (La fois d’après, je voterai M.I. avec enthousiasme).
            PING contre MENGARA, je vote PING
            PING contre DIVUNGI, je vote PING
            PING contre MYBOTO, je vote PING
            PING contre BENGONE NSI, je vote PING
            PING contre OGOULIGUENDE, je vote PING.
            PING contre MAGANGA MUSAVU, je vote PING.
            Tous les hommes politiques gabonais dont j’ai fait figurer les noms ici; et à l’égard desquels j’éprouve un profond respect, voire de l’admiration pour certains, sont tous des gens sérieux, et infiniment supérieurs au conglomérat familial des BONGO, avec leur machine de destruction massive nommée PDG.
            Mais parmi eux tous, Jean PING est le mieux placé pour produire un véritable électrochoc de nature à déboulonner efficacement le système actuel, à refonder l’état de droit ainsi que les conditions du développement, en peu de temps et de façon efficace. Car c’est ici que jouent les notions d’expérience et d’entregent.
            L’expérience professionnelle de PING a commencé à l’international (UNESCO) et la dernière étape en date est à l’international, à savoir la présidence de la Commission de l’UA; après s’être affirmée à la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU.
            Comme cela se voit, le passage de PING au gouvernement n’aura été qu’une étape et un intermède. Par conséquent, ce point-là ne saurait constituer la référence absolue à son sujet.

  30. imagine56 dit :

    Jean Edouard Dong,
    Tu vas provoquer un séisme, non plutôt un tsunami
    les gens de l’opposition n’aiment pas quand on leur pose des questions de fond , des questions qui dérangent.
    Ils te traiteront d’émergent et mon pauvre ami, tu ne risques pas d’avoir de réponse. Nous tenons absolument voir Ali et sa clique partir que nous sommes prêts à pactiser avec le diable.
    Moi je vais répondre en toute conscience à tes questions
    la première, si Ping avait remporte les élections à la commission de l’UA, il serait en train d’ignorer les revendications de l’opposition (c’est ce qu’il avait fait en 2009, quand Mba Obame a gagné) oui mon frère Yove c’est ce qu’il a fait.
    deux- S’il avait eu des marchés au Gabon, il n’aurait pas accepté de suivre ceux qui l’ont sorti du trou, c’est à dire les souverainistes, quant au leaders du front il les éviterait comme on évite les personnes atteintes d’Ebola .
    Trois- Ping a soutenu Ali et voté le même Ali en 2009 (dixit lui même) si tout baignait entre les deux beaux-frères, Ping ne serait pas en train de faire le tour du Gabon.
    Mais Jean Edouard Dong, comme on dit au Gabon, « on va encore faire comment » Ping a retrouvé le bon sens en venant rejoindre les autres. Mais de toi à moi, je préfère des opposants du type Mengara…Malheureusement, il n’a pas d’argent pour convaincre, parce que vois tu ça compte pour recueillir des soutiens, c’est cela la real politique, tous les soutiens et appels que tu vois là mon frère c’est la politique du ventre et rien d’autre, le paradoxe c’est que ces intellectuels opposants, grands donneurs de leçons devant l’éternel se plaignent de la perte de vraies valeurs …un dilemme mon frère, enfin j’ai répondu à tes questions et je te parie que ceux qui veulent l’alternance et se disent « grands opposants » se garderont de te défier;
    A+

    • citoyen libre dit :

      Et Ping a quel argent ? Croyez vous que etre president de l’UA rend milliardaire ?

      • Jean Edourd DONG dit :

        Ne soyez pas aussi naîf CL, vous pensez qu’il n’y a qu’Ali qui à une entité comme DELTA SYNERGIE, la particularité, d’OMAR était de compromettre tout son entourage, pour qu’il ne soit pas le seul à être qualifié de voleur. Comment croyez vous qu’il les tenait tous à sa merci? avez vous oublié l’histoire des impôts de TOTAL et le nom de PING apparaît bien dans les actifs de TOTAL GAbon, c’est seulement la face visible de l’iceberg. Chercher à mieux la connaître probité de votre candidat, vous répondrez juste par la suite. Tous ceux qui ont travailler avec OBO jusqu’aux années glorieuses du Gabon, ont à répondre de l’origine de leurs fonds, malheureusement il ne nous restera plus beaucoup de candidats honnêtes, mais sommes nous obligés de repartir avec ces gens la!

    • mouthou dit :

      Si AMO avait été désigné par le PDG pour être son candidat en 2009, il n’aurait jamais été l’opposant et le moïse que nous le connaissons aujourd’hui. jusqu’à un passé récent, pour un grand nombre des gabonais, AMO était un bluffeur, un tourneur de film qui devait joué les faux opposants pour donner de la crédibilité à Ali. Qu’est-ce que les Gabonais n’ont pas dit, quand AMO a prêté serment avec pour résultat la dissolution de l’UN?
      Pourtant, c’est bien ce AMO qui a représenté notre espoir pour l’alternance, notre espoir pour un Gabon meilleur……

    • Jean Edourd DONG dit :

      Merci pour votre post,
      vous semblez partager une vision qui correspond à la mienne sur la destinée de notre Gabon, je reviendrai pour échanger sur des questions générales si vous le souhaitez.
      Je fais un post d’ensemble tout à l’heure, vous pourrez me donner votre avis.
      Cordialement.

  31. l'ombre qui marche dit :

    Si nous voulons arriver à l’alternance en 2016 n’occultons aucun sujet et soyons honnêtes quelque soit le bord auquel nous appartenons faites un sondage et vous constaterez que pour beaucoup d’ethnies il vaut mieux élire ali qu’un fang c’est des paroles que chacun de nous a déjà entendu on n’accuse nos compatriotes fang d’êtres sectaires que même si un fand a tord il aura toujours raison du moment où celui qui doit vous départager est un fang tenez un jour un ami fang m’a dit vous les bilop êtes bizarres pourquoi vous ne vous aidez pas si toi et moi allons chercher du travail et que le recruteur est un fang dès qu’il constatera que je suis un moadzang comme lui les carottes seront cuites pour toi et dans la même situation un recruteur bilop va embaucher un fang et laisser en rade un bilop comme lui et vous vous étonnez que nous les fang sommes un peu partout des paroles dures mais VRAIES! concrètement nous ne sommes pas encore une NATION donc si ESSONO MENGUE a dit cela reconnaissons lui le courage de dire TOUT HAUT CE QUI SE DIT TOUT BAS ET QUE CHACUN DE NOUS A ENTENDU UN JOUR IL FAUT QUE LE PEUPLE DE L’OPPOSITION SOIT STRATEGE L’OMBRE QUI MARCHE QUI EST DE LA NGOUNIE MARCHE AVEC A SES CÔTES SON EPOUSE FANG D’OYEM ET DE BITAM ELEVANT LEURS ENFANTS

  32. M.NDONG dit :

    Pourquoi tout ce bruit quand Jean PING est dans le Woleu-Ntem?
    Est-ce une coïncidence,l’actualité ou tout simplement le début de la manifestation « à ciel ouvert »du TSF,sinistre « théorie »appliquée par un plus grand nombre de personnes que l’on ne croit dans ce pays???
    Car comment comprendre que personne ne dise mot sur la mobilisation,ni sur l’hospitalité voir l’accueil des populations de cette province.
    C’est comment avec les GABONAIS du grand nord? C’est comment?
    Il a été dans l’ogoué-maritime,et dans l’ogoué ivindo on a pas lu et entendu autant de critiques et d’analyses…
    Essono MENGUE,EYEGHE NDONG,et tous ceux qui préfèrent Ping ont commis quel crime??? D’ailleurs ils s’expriment en leurs noms et qualités « propres »,ou est le problème?
    Aucun commentaire sur la posture de Sagesse adoptée par Jean PING face aux attaques répétées…de son propre camp,ni sur sa volonté avec « ses amis du FRONT et de l’opposition »(dixit Jean PING) de changer les conditions de vie de nos compatriotes les plus faibles,rien… Pas un mot sur la constance de son engagement aux côtés des souverainistes, jusqu’à ce jour ou il n’a eu de cesse de se mettre en avant,même aux plus forts moments des manifestations contre les forces de l’ordre(Rio,SBG,Tribunal…)et maintenant sur le terrain à l’intérieur du pays,RIEN…
    Même les médias censés etre neutres,entrent dans la danse,c’est comment? Sortez du bois et soutenez à votre tour un homme ou une femme et on verra bien,Jean PING a dit qu’il est candidat à la candidature ou est le mal?????
    C’est la sorcellerie que vous faites ou quoi? Quelqu’un fait sa tournée avec son argent votre PB est ou? OU?
    Gabonreview « re-neutralisez-vous » SVP. Sinon nous ne vous suivrons plus…
    M.NDONG

    • gabonreviewadmin dit :

      Vraisemblablement être neutre c’est ne rien dire de certains acteurs de l’opposition, c’est dire que tout est beau, que tout va bien dans le meilleur des mondes pour l’opposition. Puisque nous ne savons pas le faire, prière d’arrêter de nous suivre.

  33. jean -jacques dit :

    M.Jean ED.NDONG, vous comprenez quand je dis que tous ceux qui se declarent opposants aujourd’hui c’est par ce que le defunt Bongo n’est plus de ce monde le cas de ce pind, qui a eu tous les privileges de la famille Bongo c’est Bongo deguisé aussi, il n’a rien à nous dire, Prenez l’exemple d’un jean Massima qui fait moins de temps dans la gestion du pays, mais il a posé des actes même si c’est l’argent du peuple,,mais la volonté de faire quelque.Pour moi, qui peut pretendre nous mentir, certainement une personne comme Moubamba qui n’a jamais occupé un poste de responsabilité. mais le reste, 2016 on doit les sanctionner dans les urnes, on veut le changement si mais pas ces villiards, les mêmes cuisiniers, on ne veut plus d’eux.pour n’est plus nous faire le même repas.

  34. Citoyen libre dit :

    @ Jean Edouard NDONG
    Au vu de ton analyse tu pars sur des « a priori »…La vraie question est aussi de savoir comment peux tu juger ou jauger des candidats ? Aucun pouvoir n’as été pris dans le monde par un novice a la « main blanche » si tu as un exemple donnes le moi. Il faut de facto, une connaissance de la chose, du système…Nous sommes ao gabon encore attaches a des « personnes » pour le choix du leadership…pourquoi ne dis tu pas au candidat de ton choix d’aller a travers le Gabon pour rencontrer les populations ? PING n’est pas officiellement en campagne…pourtant il va voir des GABONAIS et discute avec eux. C’est cela sa stratégie !!!…Qui d’autres le fait ??? On reste dans les bureaux des sièges des partis a Libreville et on accuse celui qui est sur le terrain au motif qu’il y’a 20 ans il occupait des fonctions au gouvernement. Il a le mérite d’avoir renie ce System et de l’attaquer de front sans aucune retenue…Aucun choix de candidat unique de l’opposition n’est fait a ce jour et pourquoi tant de panique ? On veux des candidats actifs et convaincants et pas ceux qui cherchent a freiner un élan.
    Délibérément nous feignons de nous tromper de débats…Et la se trouve le cœur de la question. Plusieurs candidats potentiels se valent mais qui se lève pour créer une vrai dynamique autour du projet d’élection présidentiel ? L’attentisme des opposants actuels est patent et flagrant. Réellement, peu importe l’organisation qui doit être fait pour aller aux élections, qu’attendons nous ? L’ouverture officielle de la campagne ? Une simple polémique peut vous faire perdre de vue l’objectif premier…qui est d’installer une vraie alternance et un vrai changement
    On assiste a une resurgence du syndrome gabono-pessimiste : On reste tous immobiles en spectateurs de dépouillement de notre Pays et celui d’entre nous qui bouge le premier pour changer les choses on le tacle…Ne demandons pas a PING pourquoi il fait ce qu’il fait…levons nous tous, parcourons le Gabon, envahissons le terrain et disant la vérité aux populations, comblons le vide laisse par une opposition amorphe durant des années tout en prenant de l’avance car le PDG est certes une machine a tricher mais surtout une « machine » car elle a des moyens…
    Auquel cas, restons dans nos positions a philosopher et a entretenir nos débats « d’intellectuels » pour spéculer sur des polémiques lancées par des journalistes en échange de quelques peccadilles….

  35. CharlyParkoeur dit :

    En lisant les commentaires, j’ai du mal à comprendre l’ignorance des Gabonais sur démocratie et une élection je suis franco Gabonais et Oroungou de Port gentil. En 1988 en France , j’ ai voté Mitterrand pour son Programme,Je suis de Droite. En 1995 j’ ai voté Chirac……. Et 2007 j’ai voté Sarko et 2012 Hollande. Le choix du Candidat n’est nullement une question de camp ou ethnique pour des vrais Démocrates. Concernant,Mr PING quel est son programme? Qu’a t il apporté aux gabonais? Quel est son bilan à UA?……
    Etc… Tous ont eu des postes exceptionnels durant les 20, 30 dernières années. Il y a un ou uneGabonais (e) saint qui peut faire le Job. C’est sur je ne voterai pas pour ce Mr PING.

    • YOVE dit :

      Jean PING n’est pas encore candidat à l’élection présidentielle; il espère seulement être investi par le Front de l’opposition en qualité de candidat unique pour affronter le candidat que désignera le pouvoir. Dans l’état actuel des choses, il n’a donc pas à dérouler un programme explicite, mais seulement quelques aspects de sa vision du GABON de demain.
      Si j’ai bien suivi ses propos dans l’interview qu’il a accordée à l’hebdo. Nku Le Messager, dans l’entendement de PING, le projet de société et le programme de gouvernement qu’il entend soumettre au peuple, s’il est désigné candidat par le Front, il le conçoit, non pas comme étant le sien à titre individuel, mais comme étant celui du Front dans son ensemble. C’est dire à quel point cet homme est attaché au principe d’unité avec ses pairs de l’opposition.
      La cabale qui s’organise contre lui, dans son propre camp, est donc incompréhensible.
      Quant à vous, qui prétendez être au-dessus de toute considération ethnique, vous êtes libre de voter pour la femme ou l’homme politique de votre choix: c’est cela la démocratie. A condition, je suppose, que vous ayez eu le temps de connaitre un tant soi peu cette personne. N’est-ce pas?

    • persquen dit :

      @Charlyparkoeur
      et quelle élection??? François Mitterrand s’est pointé dans la campagne en tout dernier(fin mars 1988), pas de programme, juste une affiche avec comme slogan « Avec François, la force tranquille » et la photo un bon papy le chapeau visser sur la tête et comme programme? rien! juste la force tranquille. Ont croyaient tous Chirac vainqueur, résultat tonton 53% et la majorité presque dans toutes les régions de France et pourtant des régions qui avaient votées deux ans plutôt massivement a droite. Pourtant l’état d’esprit était comme ici , les socialistes dehors et bien les socialos nous l’ont mie!!!( je n’irais pas plus loin je vais rester polie).
      t’en que vous penserez étheniquement votre tonton national ce la feras a la Mitterrand « Fingers in the nose ». Ils vous resteras toujours le choix venir ici pleuré, que s’est la faute de la France, de dieu ou bien des autres, car s’est bien connu, s’est toujours la faute des autres jamais de sois même.

  36. mwanemakaben dit :

    Roxane, toi aussi! Les Punu vont dire quoi? eux qui n’ont jamais été 1ers ministres, même si Dididi a été VP sans réels pouvoirs?

  37. edouard MBOUMI dit :

    aux états unis,chaque année il ya le discours sur l’état de l’union qui permet à chaque président en exercice de donner son avis et ses perspectives dans différents domaines ayant trait à son pays. au Gabon,certains hommes politiques ont réclamé l’instauration d’une véritable conférence nationale et souveraine:cela à été refusée.et pourtant,nous savons tous(politiques et société civile) que le fait ethnique est très à la mode dans notre pays. Soyons francs avec nous mêmes et discutons ouvertement des choses qui fâchent. en effet, c’est en discutant que nous pourrions taire à jamais ces idées d’un autre âge. Depuis les premiers présidents du Gabon, l’Etat se bat pour installer l’unité nationale. Disons le clairement cela échoue!!! alors, pourquoi ne pas instaurer un discours du président de la république sur l’unité national? Il ya,si je ne m’abuse, un prix qui est décerné chaque année par le parti au pouvoir des couples dits mixtes, c’est à dire de conjoint fang et non fang. Est ce que ses gens là sont sérieux?

  38. kinguele dit :

    les compatriotes qui sont des adeptes tsf doivent se réjouir des propos de vincent essono mengue . qu’on le veulent ou pas ESSONO MENGUE a dit tout haut ce qu’un certain nombre de gabonais souhaitent .regardez les communiqués des conseils de ministres combien de fangs sont nommés à des postes de responsabilités ?Peut-on dire qu’ils sont incompétents ? les propos de vincent dérangent parcequ’il a mis le doigt là où ça dérange . Ainsi si la grande majorité des fangs soutienne jean ping le reflexe tsf va e mettre va se mettre en branle pour l’assimiler à un fang et il sera un pestifféré parcequ’il est le candidat soutenu par les fangs . qu’on le veuille ou non personne n’a choisi l’ethnie de sa naissance pour que le gabon soit une patrie il faudrait bien admettre la présence des fangs dans la nation n’en deplaise à monsieur ogandaga conseiller du président de la république

  39. Manzo sinandong dit :

    Arretons de diaboliser mr vincent, il est visionnaire et réaliste. Il a porté sur la place publique un débat de chambre et de cuisine. La population gabonaise est divisée entre sentiment et ressentiment pour le peuple fang. Les grands esprits orientent souvent lorsqu’il revient à sauver le monde; le maire d’oyem est un grand esprit pour le Gabon. Chers frères et sœurs gabonais mr vincent a compris comme moi qu’ il ya des sacrifices à faire pourqu’on sauve le pays. Heureusement ou malheureusement, c’est selon’nous devons passer par mr ping pour une transition qui ne dit pas son nom pour vivre enfin l’alternance dans notre pays et aller à l’encontre de cela retiendra les Bongo au pouvoir.

  40. Jean Edourd DONG dit :

    Bonjour à tous, je vous remercie pour vos réponses et la qualité courtoise de nos échanges, qui montrent que le Gabonais a changé, il a considérablement évolué. Pour quoi cette intro ? Pour dépasser l’absurdité du ‘TSF ‘ qui reste une assertion d’un autre temps. J’y reviendrai.
    Je propose de ramener notre échange vers un auditoire plus étendu et accessible, mais pas seulement à nous qui avons le privilège de l’intellect.
    Je m’explique :
    – Je suis Gabonais,
    – Mon Pseudo est J.E.D
    – J’ai passé les 45 Balais
    – Je suis Docteur d’état en quelque chose qui me permet de vivre, travailler et payer 38K€ /an d’impôts sur le revenu en France en plus d’une taxe foncière et une taxe d’habitation.
    – Je suis FANG, Essandone (Mère d’Ovan) et Ncodjeigne(Père d’Akoakam)
    Excusez l’orthographe, je vous serez reconnaissant d’apporter les corrections, vous aurez compris.
    J’ai été scolarisé respectivement : (école publique de l’OCTRA à Owendo ; école publique Notre Dame des Victoires à Pleine Niger, école publique d’AKEBE 1) dans tous ces établissements, nous avions des tables, des salles de classe et des sanitaires propres et bien entretenus, des enseignants très compétents au passage.
    Ensuite j’ai fait le Lycée d’Etat de l’Estuaire de 6 en terminale.
    J’ai passé une année sabbatique à l’USTM et j’ai fini en 1992 en France où je vie actuellement avec une Gabonaise. Je précise bref…
    Donc je peux parler de ce que je sais du Gabon d’avant 92 et celui d’après 2009, entre les deux, vous m’excuserez, mais ce sont ceux qui font le bruit aujourd’hui pour le pouvoir qui sont responsables de l’échec de la conférence nationale en 90 et des problèmes que nous rencontrons.
    Imagine 26 : Tes positions sont remarquables bravo. On en reparlera
    Citoyen Libre : Je comprends ton argumentaire, aller rencontrer le peuple, etc…mais avant cela, il y a quand même des accords passés et une charte éditée par le front uni de l’opposition, qui recommande un préalable, IWANGOU en parle très bien. Si déjà on ne respecte pas les accords de principe pour des questions d’impératif électoraux personnels et l’adoubement par la France, le Gabonais de 2015 se doit de le refuser.
    Terre à terre :
    Feue REDJAMBE son frère est décédé sous OBO, nous savons par qui, PING était où, courir faire des enfants à l’autre, même si ce n’est pas interdit.
    Aller voir la famille de feue MBOULE BEKA au Nord c’est bien, mais trop dur à encaisser comme pilule.
    Il y a des Gabonais vivants qui ont su tenir tête à OBO, avec dignité et intégrité quoi qu’on en dise, mais malheureusement toujours mal compris. Regardez l’ancienne Gouverneur de l’Estuaire lors de l’élection de 93 je crois ?
    La personne qui m’a le plus marqué dans l’affaire, c’est l’ancien président de l’assemblée nationale en 90, qui avait démissionné au sortir de la conférence nationale, parce qu’il avait compris que le PDG et la France-Afrique malheureusement n’étaient pas prêt à démocratiser le Gabon.
    Vous savez ce que Jean PING avait dit à ce monsieur ? « Ah comment oses tu démissionner du PDG, c’est un suicide politique… faites un peu d’histoire, la vrai ».
    Voilà un Nationaliste, qui avait osé sous le grand OBO dommage parce que les gabonais préfère les feux follets.
    Je peux aussi prendre l’exemple de Luc BENGONO, dont PEAN n’a fait que remettre à jour la dure réalité des assertions, écouter bien son discours, c’est un nationaliste, je viens aussi de bien comprendre avec réserve DIVUNGUI qui chaque jour surprend,
    La référence à AMO : il a tout simplement eu le génie d’implanter TV+ dans tout le Gabon ce que la RTG n’a toujours pas fait. Donc pas besoin de sillonner le pays, sa télé était partout et en direct pendant les meetings.
    Yové :
    Cher compatriote, je ne voulais tout simplement plus entendre parler du nom « BONGO » au pouvoir, et ça se voit aujourd’hui, avec tous les souvenirs qui ressurgissent. Je n’ai grandi et vécu qu’avec ce nom au pouvoir, il fallait tourner la page BONGO même si Ali eut-été compétent.
    Mais il n’a jamais fait l’école, le fils à Papa.
    AMO je n’ai pas voté le personnage, mais il m’a bluffé. Je lui aurai volontiers accordé le bénéfice du doute, mais je sais que son orgueil l’aurai conduit à nous donner un autre Gabon.
    C’est pour cela qu’aujourd’hui, dans le fond et la forme, Ping et AMO sont incomparables. L’un n’a pas le culot qu’avait l’autre, et il est intervenu pour dire non tout de suite, pas après 6 ans…il a dit non à son frère tout de suite et c’est la différence.
    Pour finir :
    Je reviens au TSF décrié et défendu par beaucoup. Pathétique de trouver des vieux nostalgiques Gabonais vouloir nous le revendre, il est là. C’est vrai, mais il ne dépend que de nous pour le dépasser et lui tordre le coup. Pour les 80% des Gabonais qui doutent encore, c’est une question d’instruction, et un déficit patent de leur éducation civique et patriotique. Il faut traiter cela, au même titre que la « Gabonitis viralis electoralis » le Virus du mal Gabonais, qui n’apparaît qu’a l’approche des élections, et qui fait dire aux autres : « bête comme un Gabonais, il comprend vite, mais il faut lui appliquer longtemps ». Fang et Bilop c’est plutôt rigolo, mais je dois à un ami Bilop ce que je suis devenu aujourd’hui, un service que je doute qu’un Fang ai pu me rendre à pareil circonstance.
    J’ai épousé une Bilop par amour, après avoir expliqué aux miens que je n’étais pas forcé d’épouser une Fang parce qu’elle était Fang. Il faut apprendre à dépasser les clivages ethniques pour l’intérêt supérieur de la nation Gabonaise pour ceux qui en doute encore.
    Mon candidat, sera celui qui dans un village du Gabon, avait mis à la disposition des villageois un groupe électrogène, qui n’ayant pas de maison là-bas, à créer une route pour les autres, qui peut parler différents dialectes du Gabon en dehors du sien, celui-là peut réellement dire et penser Gabon d’abord. Combien en avons-nous ???
    Ma configuration électorale est la suivante sans ALI BONGO bien sûr :
    1- PDG (Fang) contre PinG (Front) contre UFA (autre ethnie du Sud) contre indépendant (Myené)
    2- PDG (BARRO) Contre PING Contre IWANGOU contre MENGARA
    3- Peu importe l’appartenance ethnique, moins de 60ans, peu importe le parti politique seulement un Gabonais, mariée à une Gabonaise, une affaire de Gabonais et de compétences
    Non exhaustif ?
    Quel est votre choix ?
    Ensemble œuvrons pour que cela se produise au Gabon en 2016.
    Je suis Fang, marié à une Bilop, je voterai pour un vrai Gabonais marié à une Gabonaise cette fois-ci.
    Nous sommes Quand même au Gabon avant tout !!!!

  41. Hatshepsout dit :

    Vraiment, j’ai l’impression que les gabonais sont tellement habitués à vivre dans leur misère qu’ils s’attachent à des inepties telles que « un fang ne peut gouverner » ou « un fang doit gouverner ». Mais de grâce, que je sois rassurée, la prochaine campagne présidentielle élèvera le niveau du débat, n’est-ce pas? Car là, je suis juste dépassée! comme on dit chez nous.

  42. l'ombre qui marche dit :

    A mon avis c’est aussi la formulation du titre de l’article qui cause un malaise car dans l’article on dit bien que c’est ESSONO MENGUE qui a tenu les propos incriminés alors pourquoi dire ou écrire JEAN PING CONTRE LA CITOYENNETE DES AUTRES?

    • Powè powè dit :

      Tu fais bien de relever cela. Ce n’est pas PING qui fait ce discours mais ESSONO MENGUE.
      PING n’est donc pas contre la candidature des Fangs, ni ESSONO MENGUE d’ailleurs. Il appelle les Fangs à soutenir PING, c’est tout !

      • koulou la torue dit :

        En effet, c’est le titre de l’article qui fait polémique. Roxanne Bouenguidi aurait dû titrer son article : ESSONO MENGUE CONTRE LA CITOYENNETE OU LA CANDIDATURE DES FANG. PING n’a jamais dit qu’il était contre la citoyenneté des autres ethnies.

  43. Bassomba dit :

    Tant qu’on n’aura pas une langue nationale, je dis bien NATIONALE et non officielle à l’instar du Français; les clivages ethniques persisteront!

    • YOVE dit :

      Inventez donc cette langue nationale, Monsieur de Bassomba!
      En attendant, vu votre proximité apparente avec les tenants du pouvoir, vous pourriez, dès le mois prochain, faire disparaître la mention « Coutume » dans l’acte de naissance que la République gabonaise délivre aux citoyens gabonais, ce pays réputé un et indivisible. Ce serait une mesure facile à initier, dans la mesure où, je crois, cela est d’ordre infra-législatif. Simple proposition.
      En tout cas, cela vous donnerait un sujet supplémentaire pour vous vanter, vous les émergents, qui ne savez produire que du factice et du superfétatoire.

      • YOVE dit :

        A Bassomba
        Sur ce coup-là, au moins, vous feriez vraiment oeuvre utile et mériteriez bien des remerciements et félicitations; car la mention « Coutume » dans l’acte de naissance gabonais est une aberration, qui me semble bien plus nocive que l’absence d’une langue nationale endogène.
        Pas fâché, hein ?

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