A l’occasion d’une rencontre avec les opérateurs économiques des filières forêt, bois et pêche, le 13 décembre 2016, le ministre de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement a fixé le cap des ambitions du gouvernement pour valoriser ces secteurs.

Estelle Ondo, au centre, en compagnie de Chantale Abendang Meballey et d’un haut cadre du ministère de l’Economie forestière à Libreville le 13 décembre 2016. © Gabonreview

 

En poste depuis près de trois mois, Estelle Ondo et son ministre délégué, Chantale Abendang Meballey, ont entrepris d’échanger avec tous les acteurs des secteurs relevant de leur département ministériel. L’Objectif de ces rencontres est de dialoguer avec l’ensemble des intervenants de la filière, mais aussi de décliner les axes des réformes devant améliorer le rendement des activités dans ces domaines.

Au cours de la rencontre du 13 décembre, face aux représentants des Organisations professionnelles de la filière forêt, bois et pêche, Estelle Ondo a indiqué que ce département ministériel participe pleinement à la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Ceci à travers l’ensemble de ses piliers «Gabon vert», «Gabon industriel», «Gabon des services» auxquels s’est ajouté le «Gabon bleu».

Les opérateurs économiques du secteur forêts-bois et pêche participant à la rencontre avec le ministre l’Economie forestière à Libreville le 13 décembre 2016. © Gabonreview

S’appuyant les atouts du Gabon dans ces secteurs, Estelle Ondo a rappelé que le Gabon dispose d’une superficie forestière de près de 23,59 millions d’hectares, soit 88,97% du territoire national, une zone Economique exclusive de 213 000 Km², plus de 800 km de côte et un réseau hydrographique de 10 000 km². «Il est admis que le potentiel que représentent les secteurs forêt-bois, d’une part, pêche-aquaculture, d’autre part, pour le développement socio-économique du Gabon est énorme», a-t-elle déclaré, tout en précisant que malheureusement «les contributions de ces secteurs au PIB, soit respectivement 3% et 1,5%, restent faibles, en dépit des efforts entrepris pour les valoriser et leur donner, ou redonner, la place qu’ils méritent».

Au regard de ce potentiel, le ministre de l’Economie forestière estime que  l’ambition de son département est de «faire du Gabon un leader mondial du bois certifié» et « de faire de la pêche un pôle de croissance et de création de richesse». Cela passe par la mise en oeuvre du cadre juridique du secteur forêt-bois, la gestion durable des écosystèmes forestiers et aquatiques, la généralisation de l’aménagement forestier, la création d’un pôle de compétence forêt-bois, la mise en place des infrastructures industrielles pour la transformation du bois et l’appui à l’industrie locale de transformation du bois.

«Ces actions visent à valoriser durablement les ressources forestières et halieutiques, tout en assurant leur contribution, et ceci de manière significative aux économies locales et nationale ainsi qu’à la lutte contre le chômage», a-t-elle réaffirmé.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. piouf! dit :

    L’Union Européenne pêche des tonnes et des tonnes de Thon dans nos eaux, on est incapable de les péchés nous mêmes afin de les revendre a des grosses entreprises comme  » Petit Navire  » et de transformer chez nous aussi en produit fini cette denrée. pff aucune politique industrielle

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