Le président de la République a rendu visite aux étudiants de l’Université Omar Bongo, le 16 octobre courant à l’occasion de la célébration des 2190 jours qu’il a passé à la tête du Gabon.

Ali Bongo à l’UOB, le 16 octobre 2016. © facebook/MichelOgandaga

Ali Bongo à l’UOB, le 16 octobre 2016. © facebook/MichelOgandaga


 
Quelques moments de la descente du président de la République à l’UOB, le 16 octobre 2016. En bas le recteur, Louis Marc Ropivia. © facebook/MichelOgandaga

Quelques moments de la descente du président de la République à l’UOB, le 16 octobre 2016. En bas le recteur, Louis Marc Ropivia. © facebook/MichelOgandaga


Après un premier passage surprise le 20 mars 2013, lorsqu’il était allé communier avec la jeunesse estudiantine de son pays sur les maux qui minent son épanouissement intellectuel, Ali Bongo Ondimba, qu’accompagnaient certains membres du gouvernement, a réitéré l’acte le 16 octobre 2015. Cette deuxième descente sur le campus revêtait un caractère particulier pour le recteur de l’institution en ceci qu’elle surfait sur deux célébrations : le 45e anniversaire de l’Université Omar Bongo et le 6e anniversaire de l’accession au pouvoir du président de la République.
Reçu dans l’un des amphithéâtres préfabriqués du campus universitaire, Ali Bongo Ondimba a saisi l’occasion de réaffirmer sa pleine confiance à la jeunesse gabonaise dont toutes les composantes étaient représentées. «Je suis venu vous dire mon ambition pour vous qui représentez la jeunesse du pays», a-t-il déclaré d’entrée de jeu, affirmant croire fermement en l’université gabonaise. «Le savoir-faire de cette institution, nous n’avons pas le droit de le dilapider ou de le sacrifier sur l’autel des intérêts personnels ou partisans».
Un message bien reçu par les étudiants, qui pour rien au monde n’auraient laissé passer cette occasion pour égrener leurs multiples revendications, souvent dissimulées par certains hauts responsables chargés de servir de courroie de transmission entre le président de la République et la jeunesse. Ainsi, par la voix du président de la mutuelle, l’étudiant gabonais a exprimé son besoin d’être bien formé. «Nous voulons une éducation de qualité, dans un environnement de qualité avec des enseignants de qualité», a-t-il indiqué. Pour Ange Gaël Makaya Makaya cette aspiration fondamentale de l’étudiant passe par la revalorisation de la bourse d’études, la prorogation de la durée d’expiration de la carte nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, l’accès à l’Internet dans tous les établissements du pays et l’octroi de stage au sein des différentes administrations du pays.
Reconnaissant les réelles et multiples difficultés et contraintes que rencontre l’étudiant gabonais dans son cheminement vers la réussite et son développement personnel, Ali Bongo Ondimba a admis les exigences de la jeunesse. « Je sais que nous devons faire plus, mais surtout mieux. Mon ambition est d’offrir à chacun des Gabonais les possibilités de se réaliser. Il s’agit pour moi de m’assurer que vous disposez de tous les outils pour participer à l’émergence de votre pays».
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. CANTON LEYOU dit :

    Je me pose la question de savoir quelle est la ligne éditoriale de TimesGabon? Je viens de parcourir tous les articles liés à la visite d’Ali à l’UOB dudit journal, il n’est fait mention d’aucune réaction ou préoccupation des étudiants à l’endroit d’Ali. TimesGabon n’a fait que des éloges du distingué camarade Président. Les réalisations à demi teinte de ses 6 ans au pouvoir; est ce que c’était ça l’objectif d’Ali à l’UOB? TimesGabon?
    Cordialement.

  2. maureen dit :

    J’ai vraiment pitié de ces étudiants. Pensent-ils sincèrement qu’Ali
    va user de tous ses pouvoir pour leur offrir de meilleurs conditions de vie, de travail, bref,un enseignement de qualité?
    les étudiants étaient là pour attendre la fameuse enveloppe d’Ali, le reste c’est du pipeau.

  3. Makaya dit :

    les etudiants ont hue ali bongo comme pas possible. De la pure manipulation; Cet article est tres biaise. on crorait lire l’union ou times gabon.

  4. Sandrine dit :

    C’est une très bonne idée de pousser sa 6eme bougie de pouvoir avec les étudiants .

  5. YOVE dit :

    Trois tondus et deux pelés alléchés par l’appât de l’enveloppe bongolienne, pour applaudir. Le plan rapproché de la photo le signifie à suffisance. Au loin, hors du champ de la caméra,les vrais étudiants se sont appliqués à huer, houspiller le fameux « émergeur », ce faux docteur et vrai cuistre. Voilà la réalité.

  6. Le Patriote dit :

    Des vrais aveugles à la con.
    Ali a été bel et bien reçu par les étudiants et le corps enseignants.

  7. jean-jacques dit :

    Cher patriote, certains pensent que que faire de la politique c’est insulter, ouhuer sur les autorités qu’est ce ca nous apporte? rien. on enleve leur titres, leur nom?pas du tout donc nous devons d’abord faire le changement dans nos mentalités la façon de faire de voir, d’analyser. quand le President OBAMA etait parti en Egypte il avait fait son discours où à l’universite du Caire.
    Et c’est normal que le president , aille sur place toucher du doigt l’avenir d’un pays c’est sa jeunesse et une jeunesse bien formée, c’est le develppement qu’on prepare. la premiere richese d’un pays c’est sa population, plus precisement la jeunesse.

  8. YOVE dit :

    Le fameux Ali et ses prétendus émergents saccagent volontairement le système éducatif gabonais, du sous-bassement jusqu’au plus haut du toit. Les enseignants, les étudiants, les élèves, leurs parents le savent. Voilà pourquoi ils considèrent comme une moquerie à leur égard, la visite de ce président par défaut, qui ne vient à eux que pour faire de la propagande à bon compte. A moquerie donc, moquerie et demi: Voilà le sens à donner aux huées par lesquelles les étudiants ont accueilli « l’émergeur » en chef.
    Jean-Jacques, pouvez-vous comprendre ces choses? Est-ce trop au-dessus de votre entendement de militant PDG zélé?

Poster un commentaire