Installé dans son fauteuil de président de la République le 27 septembre 2016 après sa prestation de serment, Ali Bongo Ondimba, réélu le 27 août 2016, a prononcé un discours dans lequel, il est revenu sur les thèmes essentiels de sa campagne électorale.

Discours d’Ali Bongo après la prestation de serment, le 27 septembre2016 à Libreville. © DCP-Gabon

Discours d’Ali Bongo après la prestation de serment, le 27 septembre2016 à Libreville. © DCP-Gabon

 

Une fois le serment d’Ali Bongo Ondimba agréé pour un second septennat, celui qui devra de nouveau présider au destiné du Gabon pendant les années à venir a insisté, dans son discours de circonstance, sur sa «main tendue». Un geste d’apaisement visant principalement Jean Ping. Arrivé 2e à l’élection du président de la République avec 47,24% de suffrages, celui-ci continue de dénoncer «le vol de sa victoire». L’appel d’Ali Bongo n’en reste pas moins également adressé à toute l’opposition gabonaise et autres forces vives du pays.

Lancée devant le Parlement, la Cour constitutionnelle, les chefs d’Etat et de gouvernements étrangers prenant part à sa prestation de serment mais aussi devant le peuple gabonais, la carte de l’apaisement avancé par le président tout nouvellement réélu devrait garantir la cohésion sociale et assurer le développement harmonieux et durable du Gabon.

Pour les archives, pour la mémoire, ci-après l’intégralité du discours d’ouverture du 2è mandat d’Ali Bongo Ondimba.

Libreville, le 27 septembre 2016

«Excellences, Mesdames et Messieurs les chefs d’État et de Gouvernements, représentants des pays amis,

Madame le Président du Sénat,

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et Messieurs les représentants des corps constitués,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les parlementaires

Excellences, Mesdames et Messieurs les chefs des missions diplomatiques et représentants des organisations internationales,

Mesdames et Messieurs les élus locaux,

Messieurs les chefs d’État et chers frères

Au nom du peuple gabonais, je voudrais vous souhaiter la plus cordiale des bienvenues dans notre pays, et exprimer toute notre joie et notre reconnaissance de vous savoir parmi nous en ce jour solennel de cérémonie d’investiture. 
En faisant le déplacement de Libreville, vous avez ainsi voulu témoigner au peuple gabonais votre amitié et les liens qui unissent si heureusement le Gabon à vos pays respectifs.

Soyez-en sincèrement remerciés et recevez l’hommage du peuple gabonais et de toutes les Institutions de la République gabonaise.

Mesdames et Messieurs, distingués invités, Mes chers compatriotes,

Le Peuple gabonais a fait le choix de la démocratie et de l’état de droit. J’ai eu l’occasion de dire que la démocratie est un processus exigeant et difficile. C’est un grand acte de confiance.

La démocratie, c’est décider qu’un million huit-cent mille personnes sauront écrire ensemble leur histoire, qu’ils sauront se parler sans se battre et que leurs différents ne seront jamais plus forts que leur passion pour leur pays et leur unité.

Ces valeurs font désormais partie de notre vivre-ensemble.

Aussi, est-il du devoir du Président de la République élu que je suis, de veiller à l’ancrage et à la sauvegarde de ces valeurs que nous avons choisies et qui fondent la société tout en marquant notre ouverture au monde et au progrès.

Le progrès c’est l’affaire de tous. Et pour qu’il soit ainsi, il faut le consensus et le respect des Institutions et du rythme démocratique.

Mesdames et Messieurs, distingués invités,

Mes chers compatriotes,

Le 27 août dernier, notre pays a organisé l’élection présidentielle, à travers un processus démocratique reconnu par tous, y compris par les observateurs étrangers.

C’est le lieu pour moi ici de féliciter tous les acteurs qui ont pris part, chacun à leur niveau, et tout particulièrement les électeurs qui ont fait montre de responsabilité et de patriotisme.

Après l’examen des recours déposés par certains candidats auprès de la Cour constitutionnelle comme les y autorisent nos lois, il en est ressorti que la majorité des Gabonais m’ont choisi pour présider aux destinées du Gabon pour les 7 prochaines années.

Je voudrais donc remercier ceux des Gabonaises et des Gabonais qui ont porté leurs suffrages sur ma personne, me donnant ainsi la charge d’un deuxième mandat.

Quant aux autres, je comprends qu’ils aient voté pour d’autres compatriotes. C’est cela le jeu normal de la démocratie, qui donne à chaque électeur la liberté de voter pour son candidat.

Je suis, par votre choix, devenu le président de tous les Gabonais, sans distinction de quelque nature que ce soit.

C’est à ce titre que je viens de prêter serment devant la Nation et le Monde.

Cette victoire du Peuple gabonais m’oblige et me lie à œuvrer avec détermination pour garantir la cohésion sociale et assurer le développement harmonieux et durable de notre pays.

Mesdames et Messieurs,

Mes chers compatriotes,

Si je peux me réjouir du bon déroulement du processus électoral et apprécier la maturité politique du peuple gabonais, je voudrais cependant déplorer tous les événements malheureux qui ont suivi l’annonce des résultats du 31 août dernier.

Qu’il me soit donc permis à cet instant de me joindre à la douleur des familles qui ont perdu, qui un proche, qui un investissement.

Comme je l’ai dit précédemment, le décès d’un de nos compatriotes est un drame. Celui de plusieurs personnes une catastrophe.

À ceux qui ont perdu leurs biens, acquis au prix de lourds sacrifices, je voudrais aussi témoigner de ma profonde compassion.

À nos forces de défense et de sécurité, je voudrais les féliciter pour leur bravoure et leur professionnalisme. Toutes choses qui nous ont évité de connaitre une plus grande désolation. Qu’elles en soient remerciées et reconnues par la Nation.

Mes chers compatriotes, les élections sont terminées. Il nous faut maintenant passer à autre chose.

Nous devons nous remettre au travail. Car c’est par le travail que nous allons développer notre pays et assurer l’épanouissement de tous.

Je tends une fois de plus ma main à toutes les Gabonaises et à tous les Gabonais, pour qu’ensemble nous tirions les leçons du passé afin d’envisager un meilleur avenir à notre beau pays, qui a besoin de tous ses enfants et de toutes les compétences.

Pour ma part, j’ai compris le sens du vote des Gabonais. J’ai bien compris le doute de certains, Et, j’ai bien perçu la déception d’autres encore.

Mes chers compatriotes,

Notre pays traverse une période préoccupante de son histoire. Chacun de nous doit pouvoir prendre conscience des difficultés économiques et sociales que nous traversons et des défis politiques que nous avons à relever tous ensemble.

C’est pourquoi, conformément à la tradition africaine en général, et bantoue en particulier, j’invite toutes les forces vives de la Nation à s’asseoir ensemble afin de trouver les solutions qui satisfassent nos compatriotes. Chez nous, la palabre se règle en famille, dans le corps de garde.

C’est l’héritage que nous avons reçu des pères fondateurs de la République: les Présidents Léon MBA et El Hadj Omar BONGO ONDIMBA qui nous ont inculqués les valeurs d’union, de travail et de justice.

Nous avons tous le devoir de ne point ériger un mur entre nous. Car, la tolérance est mère de la Paix.

J’invite donc toutes les filles et tous les fils du Gabon à participer à sa construction sur des bases plus saines.

Je sais que les Gabonais sont loin d’être naïfs pour comprendre que des comportements blâmables ont gangrené notre société.

Nous devons nous ressaisir et nous garder d’entretenir ces maux qui malmènent notre vivre-ensemble.

Vous pouvez compter sur moi pour faire disparaître toutes ces attitudes négatives pour laisser place au respect de l’autre, à l’entente, à la fraternité et au dialogue. Nous n’avons pas d’autres choix.

Je souhaite que ce dialogue ait lieu.

Je souhaite que ce dialogue soit serein pour mieux éclairer nos intentions.

Je souhaite que ce dialogue n’ait qu’un seul objectif, le bien de tous, le bien de chacun.

Je veux que ce dialogue nous sorte définitivement de la logique du conflit permanent qui dénature fortement nos valeurs, nos relations et notre vivre-ensemble. Nous devons entrer dans une dynamique nouvelle empreinte de concorde et d’apaisement.

Nous devons régler nos problèmes entre Gabonais au Gabon, et au besoin avec l’aide de nos frères africains.

C’est l’occasion de remercier tous les Africains, épris de paix et de justice, ainsi que l’Union Africaine pour avoir soutenu le Peuple Gabonais et leur apporter de sages et précieux conseils pendant les épreuves que nous venons de traverser.

Rien sur notre Continent ne se fera sans les Africains, comme l’ont déjà dit avant nous les Pères des Indépendances africaines.

Mes chers compatriotes,

Notre Pays, notre Continent, ont besoin de nouvelles espérances pour lutter et contrer le désespoir chez bon nombre d’entre nous.

Il n’y a pas de fatalité à la pauvreté, au chômage, à la maladie, à la souffrance et à l’ignorance. Ce sont des combats qu’il nous faut mener au quotidien.

Il faut donc œuvrer avec plus de conviction et de détermination pour rétablir l’espérance chez tous nos compatriotes, car l’espoir est un état d’esprit que nous devons reconquérir pour mieux affronter les écueils et relever les défis qui se dressent chaque jour devant nous.

C’est tout le sens du programme pour l’égalité des chances que je vous ai proposé durant ma campagne.

Ce programme pour une République plus juste, plus solidaire et apaisée, va créer, j’en suis convaincu, une nouvelle espérance chez les jeunes, les femmes, les personnes vivant avec un handicap et plus particulièrement les personnes économiquement faibles.

Pour y parvenir, nous devons investir massivement dans l’éducation et la formation des jeunes, adaptées aux réalités économiques, sociales et environnementales pour leur assurer employabilité et épanouissement.

Cette jeunesse, qui représente un peu plus de la moitié de notre population, mérite toute notre attention afin de lui redonner la confiance nécessaire pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain. Ce septennat qui s’ouvre va lui être entièrement consacré comme je m’y suis engagé.

De même qu’il nous faut impliquer davantage la femme gabonaise dans les mécanismes de décision et de gestion de la chose publique. La décennie de la femme en cours doit nous permettre de poursuivre le processus de son autonomisation et de la garantie de tous ses droits.

Il s’agit pour moi ainsi d’assurer à la famille gabonaise, noyau essentiel de notre société, un avenir confiant, un avenir prometteur qui ne peut être assuré que dans un pays où règne la paix, la stabilité et la concorde.

Mes chers compatriotes,
Lors de mon premier mandat, je me suis inscrit sous le signe de l’émergence.

Je me suis engagé à construire durablement un Gabon nouveau, reposant sur les piliers que sont la diversification de l’économie, la bonne gouvernance, la promotion du capital humain.

Je vais poursuivre sur cette lancée de ma vision du développement de notre pays tout en mettant toutes les mesures correctives nécessaires à l’ajustement conjoncturel de mon programme pour un Gabon émergent à l’horizon 2025.

C’est dans ce sens que j’engagerai le Gouvernement que je nommerai dans les prochains jours, afin qu’il propose aux Gabonaises et aux Gabonais, qui ont manifesté leur impatience, les mesures concrètes pour améliorer leur bien-être et vivre dans un environnement sain et propice à leur épanouissement.

Je voudrais aussi rassurer nos différents partenaires économiques nationaux que nous resterons à leur écoute pour bâtir ensemble les nouveaux mécanismes à même de favoriser la création de plus de richesses et partant celle de plus d’emplois.

Nous devons inévitablement refonder la confiance et offrir de nouvelles opportunités d’investissement. Pour cela, le Gouvernement devra désormais tenir ses engagements.

Ces mêmes engagements doivent être tenus à l’égard de tous nos partenaires internationaux qui ont choisi de faire confiance à notre pays.

Mes chers compatriotes,

Dans le cadre de la consolidation de notre démocratie et de l’État de droit, il est plus que jamais devenu nécessaire, et vous en conviendrez avec moi, de mener une véritable réflexion devant aboutir à des réformes constitutionnelles ambitieuses et courageuses.

Qu’il s’agisse des élections à deux tours, de la limitation et de la durée des mandats électifs. Comme je l’ai déjà dit, tout devra être mis sur la table, sans tabou, ni soupçon.

Toutes les forces vives de la Nation doivent participer à ce travail de modernisation et de refondation de notre constitution afin de construire des Institutions encore plus fortes plus ancrées dans nos valeurs, et davantage au service du développement. Il en va de l’avenir de notre pays.

Le fond et le format de ces discussions devront être préalablement définis.

Mes chers compatriotes,

Je voudrais rassurer les partenaires internationaux, et en particulier nos partenaires traditionnels, que nous ne ménagerons aucun effort pour maintenir l’entente et l’amitié entre nos peuples.

Aux côtés de tous les pays amis, le Gabon compte jouer pleinement son rôle dans le concert des Nations. Nous tiendrons nos engagements internationaux et assumerons toutes nos responsabilités, en particulier dans le domaine de la protection de l’environnement et de l’utilisation rationnelles de nos ressources naturelles.

De même, mon pays restera attaché aux idéaux de dialogue et de paix pour le développement et l’épanouissement des peuples.

Nous continuerons à privilégier la force des idées plutôt que celle des armes, tant au plan bilatéral que multilatéral.

L’engagement du Gabon en faveur de l’intégration africaine aussi bien au sein de la CEMAC, de la CEEAC que de l’Union Africaine demeurera entier.

Mes chers compatriotes, Distingués invités,

Je reste conscient que notre pays devra rentrer dans une nouvelle ère : celle d’un Gabon protecteur, plus juste et plus prospère. C’est dans ce cheminement collectif vers un destin partagé et dans la paix que je m’investirai pour notre Gabon d’Abord.

Je vous exhorte à toujours préserver l’héritage de la Paix et de l’Unité nationale, nos biens communs.

Et sous le regard de Dieu, œuvrons, comme l’enseignait Saint François d’Assise, à demeurer des instruments de paix afin que là où il y a de la Haine, nous puissions apporter l’Amour, et, là où il y a la Discorde, nous puissions apporter l’Harmonie.

Le Gabon, notre pays, doit demeurer ce havre de Paix et de Fraternité pour toujours garantir la cohésion nationale. Je place ma confiance dans le peuple gabonais, en ses capacités et en son génie.

Que Dieu bénisse le Gabon.

Vive l’Afrique,

Vive le Gabon.

Je vous remercie ».

 

 

 
GR
 

9 Commentaires

  1. NYAMA dit :

    havre de paix quand vous assassinez, emprisonnez des gabonais.
    havre de paix quand les tortures, enlèvements et intimidations sont toujours en cours
    havre de paix quand les milices encerclent le QG de M. Ping
    havre de paix quand vous volez la victoire du peuple
    havre de paix quand vous empêchez les gabonais de rentrer dans leur pays parce qu’ils dénoncent votre dictature
    havre de paix quand vous avez du mépris pour le peuple.

    ALI un conseil : il faut dégager

  2. MOABITE dit :

    Cher Ali, il est vrai que la démocratie est un processus exigeant et difficile c’est pas pour autant que vous allez lui substituer la dictature. quand tu coupes internet sans raison c’est ça la démocratie? quand tu enlèves des gabonais chez eux c’est cela la démocratie? quand tu enfermes tous ceux qui pensent pas comme toi c’est aussi la démocratie? quand tu paies des gens pour assassiner tout éventuel contestataire c’est la démocratie n’est ce pas? quand tu refuses au peuple le droit de choisir librement son dirigeant tu appelles ça la démocratie?

    un processus exigeant et difficile

  3. Ogoula dit :

    Monsieur le président par défaut. Nous attendons toujours la saisine de La CPI. Beaucoup de gabonais veulent dire la vérité sur les atrocités menées par la garde présidentielle.

  4. Pala dit :

    Depuis que tu as été accueilli dans ce pays, oh combien hospitalié, tu t’es toujours tout permis. Mais là le seuil de tolérance des gabonais a été atteint et tes paroles vides de sens ne vont rien y changer. Tu vas gouter à la résistance des gabonais, tu vas les supplier de toutes tes forces sans succès. Tu verras un gabonais diriger ce pays pendant que tu seras à Sans famille avec toute ta bande y compris mbourantsuo, tic tac tic tac tic tac…

  5. AxelleMBALLA dit :

    Il faut être aussi criminel que lui: Maître dans l’art de
    – Répandre l’homosexualité au Gabon,
    – Répandre les crimes rituels
    -Voler massivement avec ses « étrangers » et quelques Gabonais,
    – Commander des massacres à chaque élection
    -Tuer massivement à Libreville, Port-Gentil,
    -se servir des morgues pour cacher puis enterrer à la hâte tous les morts,
    – Transformer la Cité du 12 mars en cimetière (fosses communes)
    -Utiliser l’incinérateur de Port-Gentil qui appartient à un de ses fidèles, pour la crémation (incinérer, brûler les morts).Ils avaient beau fermer la route du Cap-Lopez, menacer quelques automobilistes de nuit, les estafettes transformées en Corbillards étaient connues de tous…Il faut ajouter les centaines de blessés, les centaines d’emprisonnés….Voilà le bilan élogieux d’un assassin et sa bande, qui, une fois repus du sang des gabonais, se retrouvent soudainement « des vertus démocratiques » et appellent au dialogue. Il suffit d’avoir faim pour y aller. La preuve! Tous ceux qui avaient pour mission d’être des candidats « de pacotille » à la toute dernière élection y sont depuis hier. Honneur et moralité sont des mots étrangers à leur vocabulaire politique que consacre une bassesse sans pareil.

  6. Michel Bouka Rabenkogo dit :

    # AMBIANCE POST ÉLECTORALE 2016 #
    « VOX POPULI, VOX DEI »
    Nul ne peut braver « La Volonté De Dieu ». Vox Populi, Vox Die (Voix du Peuple, Voix de Dieu). Le Peuple Gabonais (Dieu) à choisi son Berger pour assurer « LA TRANSITION ». Jean PING est Le Berger (LE PRÉSIDENT). Pour avoir violé la volonté de MUANGA (Dieu) Ali Bongo, dans les jours qui viennent tu subiras « La Sanction Du FEU ». Même LUCIFER te rejette. CAR TU AS OSÉ BRAVER (MUANGA) DIEU. BWETE.
    *L’Esprit-Saint illumine le Gabon*
    # LA RESTITUTION #
    « Gabon d’Abord »

  7. DUNCAN dit :

    Ah mon DIEU qu’arrive t’il a nos chers frères et sœurs gabonais? ils cultivent la haine et le chaos et prophétise des holocaustes sur le pays! dans leurs rêves les plus intimes ils supplient la mort et ses démons de venir prendre possession du pays! ils ne savent pas qu’ils adorent satan! Comment celui qui parle de règlement de comptes, qui injure, qui stigmatise… peut il susciter l’avenir et le changement aux héritiers d’un système qui c’est enraciné dans toute la société gabonaise?????? c’est de la pure ignorance que de penser convaincre « un chien » qu’on l’aime avec un bâton!!! avant de vous offusquer de l’issue favorable de ce scrutin cherchez à savoir ce qui n’a pas marché dans le camp de ping!!!!! et notamment de sa stratégie de conquête du pouvoir ( les dessous)révélé à temps et qui a freiné l’hémorragie des défections au sein du pouvoir! ces hommes la avait prévu justement une révolution à l’image de celle de Libye avec toutes les conséquences non maîtrisées qu’elle pouvait engendrer! il voulez réinitialiser le pays à sa version de 2008! avec lui dans le rôle d’Omar Bongo! et perpétuer les anciennes pratiques! il a explicitement accepter ces conditions et prêter serment devant Bourgi! certains ont pris connaissance de cet avènement, ont eu peur et l’on suivit! ils ont repris la théorie de la côte d’ivoire! mais ne vous on pas dit que lorsque l’on transpose cette théorie à l’échelle gabonaise, les 3000 morts deviennent 212 morts (comme par hasard le chiffre ressorti)! un plan bien huilé mais mal appliqué car dieu est aux commandes
    en vérité ils ne le savent pas encore mais ce pays n’est plus le leur mais celui de ceux épris de paix et d’amour.
    nous allons construire ce pays que vous le vouliez ou pas! nous allons le développer avec ou sans vous et l’amour entre ses fils perdurera même si Ali devait partir demain vous messagers de la haine! JAMAIS!!!!!
    Vive le Gabon que DIEU protège notre Pays

  8. Elangi dit :

    Quand je pense que le gabon pouvait etre le dubai d’afrique s’il etait bien geré, j’ai les larmes aux yeux. Ali BB ( ali Bongo Biafra), tu payeras tout le mal que tu as fait pour ce pays qui t’a bien accueilli.

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