Accusé d’avoir mis à l’écart ses frères et sœurs pour se liguer avec des personnes d’origines diverses, tout en veillant à la destruction de plusieurs symboles, le président de la République serait mal à l’aise avec la mémoire, estime Pierre Péan.  

La destruction de la Fondation Jeanne Ebori. © mediapart.fr/blog/ben-moubamba
La destruction de la Fondation Jeanne Ebori. © mediapart.fr/blog/ben-moubamba

 
Le président de la République serait-il fâché avec l’histoire de son propre pays, la sienne et celle de sa famille ? C’est l’interrogation que soulèvent les opérations de destruction initiée depuis son arrivée au pouvoir. Il lui est notamment reproché d’avoir une certaine vision de l’histoire. Surfant sur les critiques faites à Ali Bongo à ce sujet, Pierre Péan, dans «Nouvelles affaires africaines. Mensonges et pillages au Gabon», l’accuse d’être entré dans une phase de «rectification» de l’histoire du Gabon, ayant pour seule visée de construire son propre mythe, comme pour imposer une sorte de «rupture» avec l’avant-2009, et imposer un environnement plus en phase avec sa vision.
Au nombre des «rectifications architecturales» dont il est l’auteur : la destruction de l’hôpital Jeanne-Ebori. Bâtisse dont la destruction, au soir du 27 octobre 2013, au prétexte qu’elle contenait de l’amiante, a signé la fin du règne de son prédécesseur. Or, en agissant ainsi, Ali Bongo dynamitait sa propre histoire et celle de toute sa famille. «Jeanne Ebori était censée être sa grand-mère», rappelle Péan. Ali Bongo aurait-il détesté à ce point les goûts architecturaux d’Omar Bongo Ondimba au point de faire fi du symbole que ce bâtiment représentait ? «Mais pourquoi l’a-t-on donc détruit ? Ali ne sait-il pas qu’on gouverne aussi avec des symboles ?», s’était interrogée une vieille dame, citée par Gabonreview et rapporté par Pierre Péan. Selon l’auteur français, le président de la République aurait, en réalité, été motivé par un désir de vengeance. «Cet étrange rapport d’Ali avec l’histoire de son pays reflète celui qu’il entretient avec les Gabonais, et sa méfiance à leur endroit», croit savoir le journaliste selon lequel Ali Bongo se sentirait étranger au Gabon, et «qu’il en voulait aux Gabonais de leur façon de le traiter», tout en promettant machinalement à un des confidents avant qu’il ne succède à son père : «Ils vont payer !» Vrai, faux ?
Reste que le choix des personnes composant son entourage fait, lui aussi, l’objet de violentes critiques de la part de l’opinion, qui dénonce «la légion étrangère» dont le chef de file est l’homme d’affaires d’origine béninoise Maixent Accrombessi. «Pour visualiser ce Gabon dit «émergent» mais cosmopolite, il n’est que de considérer la photo officielle, où l’on voit, derrière son bureau, le président, né au Nigeria, avec, derrière lui, le Coréen Monsieur Park, et, devant lui, à gauche, le Béninois Maixent Accrombessi, tout nouvellement gabonisé, et, à sa droite, le Gabono-Somalien Liban Soleman,…», ironise Pierre Péan qui ajoute que la «rupture s’est également faite avec sa pléthorique fratrie». Le président de la République aurait, prétend-il, «dégagé vite fait ses demi-frères et demi-sœurs», tout en veillant «soigneusement à les dégommer de postes jugés trop stratégiques».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. kenth dit :

    les Gabonais sont endormis, profondément endormis. ils se rendront compte de la réalité quand il sera bien trop tard.
    mais les quelques uns qui ne sont pas endormis, restez vigilants et ne cédez pas à la tentation. car, il y en aura très bientôt avant 2016.

  2. borouz dit :

    Nouelle info : il voudra deposer le dossier de candidatureen dernier vers 23h pour ne pa donner du temps aux autres candidats de verifier , puis la cenap validera sans explication

  3. freddy ikamba dit :

    bien au contraire vu que les gabonais on toujours été habutier a avoir affaire à la famille entière en faisant cela le président de la république démontre clairement que le Gabon n’est pas pour les BONGO si vous parler des individus diverse cela signifie aussi qu’ils sont compétent et que le chef de l’État estime que leurs services sont nécessaire et il est à préciser que le chef de l’état n’est pas entouré que d’individus d’origines diverse comme certaine le pense nos frères et sœurs autochtone y sont également !!!

    • zobolus dit :

      Connais-tu un pays au monde en dehors du gabon où le directeur de cabinet est un étranger ? Merde arrêter de prendre les gens pour des cons.

    • zolibu dit :

      Des bêtises. Rien que le fait de mettre des étrangers à des postes stratégiques cela démontre qu’il n’a pas confiance aux gabonais. De plus, quelle image donne-t-il aux yeux des pays voisins et autres à notre égard? Il veut nous faire croire qu’il n’existe pas des gabonais capables d’occuper ces postes?

  4. 241 Vert jaune Bleu dit :

    Il n’est pas encore bien faché. Comme disent nos jeunes au quartier, »il va se waze »

  5. OB dit :

    « Ses demi-frères et demi-Soeurs » ?
    PAYANT se contredirait il ?

  6. 241 Vert jaune Bleu dit :

    Ah, Ali sait au moins qu’on le l’aime pas. C’est pas nouveau. Et on comprend mieux pourquoi il se fout de nos problèmes.
    -(Master 2 au Chaumage).
    -Le pays est en grève (Éducation, Transport,…)
    -CNAMGS (un vol organisé: Je te donne les médicaments cadeau le matin et le soir je te récupère ça par le cout du transport, la vie chère…En définitive les médicaments sont pas gratuits)
    -L’Université assiégée par ses chiens (plus de franchises universitaires. Même au temps d’OBO jamais pareil présence policière n’avait eu lieu)
    Vrai qu’ali n’aime pas les Gabonais.
    LES GABONAIS N’AIMENT PAS ALI et ça il le sait très bien. Et quand il n’y a pas d’amour on divorce. Pas de conciliation.

    • La Fleur Rose dit :

      Si vous n’aimez pas Ali, moi je l’aime. Si vous êtes de ceux qui souffrent de voir le Président Ali Bongo Ondima réussir le pari du développement du Gabon vous allez bien maigrir. Avec des affirmations du genre: les gabonais n’aime pas Ali, vous prevez vos rêves pour des réalités au point de parler au nom des gabonais. Un peu d’humilité, s’il vous plait.

  7. Bouka Rabenkogo dit :

    Je te remercie cher ami de m’avoir envoyé le livre de Pierre Péan qui résume la situation dans laquelle nous avons tous par cupidité chacun à son niveau, englué notre pays pour l’argent et la matière devenus dieux par la bonne volonté du colon. Reléguant, nos valeurs ancestrales en de simples ornements, bon pour alimenter les musés occidentaux. L’Ipinu, l’O’miènè, l’Eshira, le Téké, l’Obamba, le Ndzebi, le Mazuna etc… ont été dilués par notre volonté en français. Dieu s’est il trompé à notre sujet? Dieu se trompe? A ses deux interrogations, je laisse à chacun sa ou ses réponses.
    Le peuple gabonais mercredi 29 octobre 2014 a vu paraissait en France « Les nouvelles affaires africaines », le dernier livre du journaliste d’investigation français Pierre Péan, connu entre autres pour avoir écrit un premier livre intitulé « Affaires Africaines » en 1983, lequel avait été interdit de vente au Gabon. C’est le même Pierre Péan qui avait dévoilé le passé pétainiste du président François Mitterrand dans un autre livre sous le titre de « une jeunesse française ».
    Monsieur Pierre Péan, quelque soit la nature de ses intentions, révèle des informations graves sur la personne garante aujourd’hui des institutions de la République et qui occupe la noble fonction de Président Chef de l’Etat Gabonais.
    Ces informations graves, qui terni l’image de notre pays et souille la fonction de Président de la République, nécessitent une clarification totale du concerné sur sa véritable identité. Mais rappel aussi, la duplicité entretenu par toute l’élite gabonaise à l’asservissement volontaire de notre propre pays. Cette attitude complaisant a eu pour corollaire, de reléguer l’avenir de la Nation et du peule Gabonais à de médiocres intérêts individuels pour et à l’avantage du plaisir du colon. Surtout après les indépendances tchatcha de 1960.
    Le peuple souverain gabonais ne peut plus souffrir de voir à la tête de son pays un inconnu à l’identité douteuse accepté par toute la classe politique achetée en 2009. J’ai eu en ma qualité de commissaire CENAP à ladite élection, la possibilité d’observer la duperie de toute la classe politique sans exception pour de l’argent, au détriment du peuple gabonais.
    Nous demandons à monsieur Ali Bongo Omdimba, suite à tout ce qui précède, de suspendre son activité en tant que Président de la République Chef de l’Etat, jusqu’à ce que le doute soit totalement levé sur son identité (présentation de l’acte de naissance AEF).
    Que les institutions de la République, garantes de la Loi, des textes constitutionnels et réglementaires informées, assument leur responsabilité dans le cadre de la vacance de pouvoir ainsi constatée.
    Le peuple gabonais tout entier appel Ali Bongo Ondimba au sens de l’honneur et aux respects de nos valeurs Bantou.
    Nous attendons toute la classe politique, pour affirmer ou infirmer preuves à l’appui, la véracité des dires de monsieur Péan sinon, nous vous taxerons tous de complices à l’exception, de Monsieur Luc Bengone Nsi à qui, dès aujourd’hui, j’accorde pour ma part tout mon crédit.
    J’appel le peuple gabonais à l’organisation comme nos ancêtres nous l’on toujours indiqué en pareille circonstance de la « Grande Palabre Gabonaise ». Celle-ci nous permettra de faire le Bilan de parcoure du millénaire qui s’est achevé en 2000 et fixer le Cap du nouveau du millénaire.
    L’Afrique en général et le Gabon en particulier, ne peuvent plus se permettre de rater ce nouveau millénaire par l’inobjectivité des querelles et de la distraction de la politique politicienne entretenu et orientée par des blancs à la peau noire, pour l’intérêt dans la perpétuation de l’ordre colonial.
    Ce nouveau millénaire nous impose de nous distinguer du modèle social calqué sur l’occident qui a prouvé ses limites, quand au respect de l’Humain afin d’imposer la mystique matérialiste élaboré par des sois-disant éclairés dans des laboratoires qualifiés par eux « ateliers ».
    L’Africain et le Gabonais en particulier a pu se réapproprier après deux mille ans de servitude, tous les outils: spirituel, scientifique et technologique autrefois embrigadés et confisqués par l’occident. N’ayons plus peur. Cessons de nous faire distraire. Nous sommes le Berceau de l’Humanité, le Flambeau des nation et la Lumière de civilisation. Ce Millenaire est Africain. Mettons nous au travail. La « Grande Palabre Africaine ». La « Grande Palabre Gabonaise » est un impératif.
    Michel Bouka Rabenkogo
    Membre de la Conférence Nationale de 1990;
    Membre de la commission des institutions;
    Membre créateur d’EKAMA;
    Membre de la FESYPAG;
    Ancien membre du Comité central PDG;
    Ancien candidat à l’élection Présidentielle 2005;
    Commissaire CENAP Election présidentielle 2009.

  8. ABO et IBO dit :

    Cette fois Ali Bongo ne se dérobera pas! Que le PDG, ce parti d’amorphes maraboutés et vaudouisés (qu’Acrombessi prenne nuitamment des vols pour le Bénin faire du vaudou avec votre président Ibo, pour revenir à Libreville au petit matin, ne semble pas vous déranger.Pour vous la République n’est pas en danger)prenne ses responsabilités également. De toute ma vie je n’ai jamais vu un parti de béni oui-oui comme celui-ci. Acrombessi vous fait quoi? Si leur vaudou était si puissant, Haiti et le Bénin, les berceaux du vaudou, ne compteraient pas parmi les pays les plus pauvres du monde.
    Ecoutez, un peu de courage messieurs-dames du PDG! Il ne s’agit plus de bisbilles partisanes, il s’agit de l’intérieur supérieur de la Nation. Vous avez assez pris les gabonais pour des idiots. Ali doit nous présenter au plus vite un acte de naissance conforme, voire des résultats de tests ADN faits par des organismes indépendants, ou il quitte le pouvoir tout simplement. Mais connaissant le bonhomme il tentera de s’accrocher. C’est ici où le peuple et l’armée doivent mettre fin à ce scandale! Notre Armée, meme infiltrée de rwandais, de congolais et autres, doit compter en son sein quelques gabonais républicains qui en ont assez de ce qui se trame au sommet.
    Encore une fois, nul ne dit qu’Ali n’est pas gabonais. Il se trouve juste qu’il a été adopté et que notre Constitution, dans son article 10 alinéa 3, est claire là-dessus. Ali ne peut présider aux destinées du Gabon. Il le savait mais prenait comme à son habitude les gabonais pour des maboules. Ali est président par effraction et on monte on descend il va falloir que lui, Mborantsouo,Aboghe Ella, l’autre de la mairie du 3e arrondissment d’Lbv nous expliquent. Déjà que Mr Bengone Nsi le martèle depuis 2009, laissez-moi vous dire que les gabonais que nous sommes ne vous laisseront plus en paix, quitte à donner de nos vies. De toute façon vous ne savez que ça: assassinat (Pog 2009,entre autres), crimes rituels, intimider, menacer. Cette fois nous vous tenons par les bonnes parties et nous irons jusqu’au bout!
    Ps: IBO n’est pas une insulte. Je respecte d’ailleurs ce peuple qui a fait montre de courage lors de la guerre de sécession au Biafra. Ali devrait au contraire etre fier de ses origines! Attention Ali, la malédiction d’Omar frappe déjà! La sanction dont il avait parlée à la veille de sa mort arrive à pas de géant…

  9. l'homme dit :

    il élimine tue ce qui peut lui faire ombrage!
    que devient CHRISTIAN BONGO?
    si vous voulez savoir la vérité sur ya ALI;
    trouvez,qui son les parents biologique de JIMY ONDO?
    suivez mon regard? la vérité ne pas loin

  10. BODO-BODO dit :

    chers frères chères soeurs j’ai un problème prière de rappeler pascaline pour moi dites lui qu’elle ne nous a pas édifiée sur les couleurs de leur drapeau le vert représente le slip de qui ? le jaune c’est la couleur du string de qui ? et qui portait le collant bleu dans la famille ces informations la me manquent pour ma thèse je dois soutenir sous peu pardon.

  11. Gabson dit :

    Un psychanalyste dirait qu’Ali détruit tout sur son passage pour effacer toute trace Ibo. Mais c’est peine perdue. Les secrets sont dehors. Le vaudou d’Acrombessi n’a pu rien faire.
    Ali Ben Bongo, ton acte de naissance, et pas le faux stp! A Défaut, passe des tests dans des organismes indépendants! Dabany Patience vit encore, il serait très facile de confronter vos ADN à tous les deux. Et on attendra pas 2016!

  12. Jean-Jacques dit :

    Mais si Ali prend les decisions pour moderniser nos edifices , il fait bien pour l’image du pays , Paris , Ny, Canada que les gens rêvent tous les jours d’y aller il ya des édifices modernes pour faire la beauté de la ville , du pays. Ceux qui boudent au sein de la famille Ali ne veulent pas que les choses changent au Gabon.On peut aussi dire que Ali a des ennemis aussi dans as famille par ce que certains ne sont plus dans la gestion du pays, c’est tout c’est pas qu’ils veulent travailler pour le pays.

    • zolibu dit :

      Hein, ton message attire mon attention, je tiens juste à te rappeler que quand tu prend l’exemple de Paris, en France les anciens bâtiments ne sont pas détruits mais plutôt ils sont rénovés. Car cela reste un patrimoine historique que la France a toujours préservé. Certes Ali Bongo construit des bâtiments nouveaux, mais pourquoi en détruire les anciens qui font partis de l’histoire du Gabon?

  13. Gabonais dit :

    Si en 2016 nous voulons changé véritablement de vie et passer à autre chose que le clan Bongo, afin de nous inscrire véritablement dans le dévéloppement que notre pays mérite… Le POUVOIR appartien à nous et à nous seul !!!

  14. moi juste moi dit :

    Priere de ne pas voter, ni d’aller aux differentes campagne polique en 2016 … si vous voulez reelement un changement.

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