Engagé dans une tournée républicaine depuis le 12 juillet 2016, Ali Bongo Ondimba s’en est pris à un «soi-disant expert en diplomatie» qui n’a «rien fait» au cours de sa fonction à L’ONU.

Ali Bongo, son épouse Sylvia à la place des fêtes de Mouila, le 13 juillet 2016. © Gabonreview

Ali Bongo, son épouse Sylvia à la place des fêtes de Mouila, le 13 juillet 2016. © Gabonreview


 
Ambiance chaude, ambiance électrique, ambiance de campagne, tels peuvent être les qualificatifs à  accoler à la tournée républicaine qu’ont entamés Ali Bongo Ondimba et son épouse. Accompagnés du Premier ministre et des ministres natifs des localités qu’ils parcourent, Ali Bongo Ondimba et sa délégation ont jusqu’ici toujours eu droit à de grands bains de foule, à des cris de joie, des applaudissements. Si cela n’est pas déjà la campagne, cela y ressemble fort bien.
Ali Bongo s’adressant à la population lors du meeting du 13 juillet 2016 à la place des fêtes de Mouila | Associations venues en soutien à Ali Bongo Ondimba. © Gabonreview

Ali Bongo s’adressant à la population lors du meeting du 13 juillet 2016 à la place des fêtes de Mouila | Associations venues en soutien à Ali Bongo Ondimba. © Gabonreview


Entre cette déferlante de population habillée aux tee-shirts à l’effigie d’Ali Bongo Ondimba, les pancartes portant des messages de soutien, les associations chantant et dansant, ainsi que la participation des partis politiques alliés, on a également droit aux petites parenthèses assassines. Comme dans une campagne électorale où tous les coups sont permis, le chef de l’Etat qui a bien indiqué être venu expliquer aux populations ce qu’il a fait pendant sept ans et ce qu’il compte faire pour le prochain septennat s’est lassé glisser sur le terrain de «ces phrases assassines».
À Mouila, chef-lieu de la Ngounié,  le président de la République a ouvert, durant son meeting, une parenthèse sur le cas d’un soi-disant expert en diplomatie. «Il paraît que nous n’avons que des spécialistes dans ce pays», a-t-il lancé avant ajouter qu’«il parait qu’il y a quelqu’un qui est grand spécialiste de la diplomatie connue dans le monde entier».
Ironisant une fois de plus, comme il le fait lors de ses sorties dans les villes, villages et cantons du sud, Ali Bongo Ondimba a raconté : «nous savons tous que pour être connu dans le monde entier, nous utilisons tous le carnet d’adresses d’Omar Bongo Ondimba qui nous a tous ouvert les portes. C’est grâce à lui que nous allons tous dans le monde entier». Dans ce cas, a indiqué le président de la République, «aujourd’hui, si vous allez n’importe où dans le monde entier et vous dites que vous êtes Gabonais, on se souviendra directement d’Omar Bongo».
Ali Bongo sans langue de bois relève qu’après la mort d’Omar Bongo, le soi-disant expert en diplomatie, dont il n’a pas prononcé le nom pendant tout son meeting, n’a plus pu gagner une élection. «Pour le soi-disant expert en diplomatie, il a bien fallu qu’Omar bongo ne soit plus là, pour qu’il n’arrive plus à gagner une élection. C’est la preuve que c’est Omar qui faisait élire. C’était grâce à Omar Bongo qu’on avait des postes. Il a suffi qu’il ne soit plus là pour qu’on perde des élections et que les autres chefs de l’Etat décident de le chasser», a formulé Ali Bongo. A peine cette phrase prononcée, les populations venues assister à ce meeting ont automatiquement murmuré le nom de Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine (UA) qui n’a pas pu décrocher un second mandat à la tête de la Commission de l’Union Africaine, battu par la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
Ali Bongo qui semblait répondre là à toutes les attaques dont il fait l’objet de la part de ses détracteurs et même de Jean Ping, candidat à la présidentielle du mois d’août prochain, a poursuivi : «Je voudrais en plus faire remarquer que le soi-disant grand spécialiste de la diplomatie qui a eu beaucoup de postes et de fonctions y compris à l’Organisation des nations unies (Onu), n’y a rien fait». Le chef de l’État qui rapporte qu’ils se sont rendus à l’ONU en 2009 «pour savoir ce qu’il a fait». «On a constaté zéro», a-t-il lancé.
L’ironie s’épaissie davantage lorsqu’il prend exemple sur la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, pour dire qu’elle a pu faire passer une résolution à l’ONU sur les questions de la veuve et de l’orphelin alors qu’elle n’est pas un spécialiste de la diplomatie. «Elle qui a pu faire passer cette résolution à l’ONU n’est pas un spécialiste de la diplomatie et pourtant elle a réussi», a félicité Ali Bongo se moquant par ailleurs du fait : «pour le grand spécialiste de la diplomatie, tout ce que vous voyez sur les murs de l’ONU, ce sont les photos».
«Il ne faut donc pas qu’on vienne amuser la galerie ici en disant qu’on est spécialiste de ceci ou de cela. Pouvez-vous me dire quelque chose qu’il a fait ici à Mouila ? On aime bien vous dire Ali n’a rien fait. Ils ont peur en effet. Alors tous ces mois, toutes ces années, ils n’ont cessé de parler de moi et je n’ai rien dit. J’ai regardé et je me suis tu. Je me suis demandé s’ils voulaient que je parle. Mais je me suis dit que si je parle, ce sera difficile pour eux», a indiqué le chef de l’Etat.
Pour les analystes et observateurs qui suivaient cette parenthèse du président de la République à l’occasion de sa tournée républicaine à Mouila, il est clair que la prochaine campagne électorale sera houleuse.
 

 
GR
 

52 Commentaires

  1. MBOUMBA dit :

    Merci monsieur, au moins on est au courant de ce que votre diplomatie n’est pas celle d’Omar,et que vous nous avez menti que le Gabon à soutenu la candidature de ping lors de sa defaite
    . très cool de savoir que les gabonais ne doivent pas compter sur leurs gouvernants. Merci monsieur le président.

  2. Nzam a ta dit :

    Ali Bongo affectionne les monologue comme toute personne de son niveau.Peut il debattre?Le Gabon a perdu le siege de gouverneur de la BEAC ,La Cite de la Democratie a ete rasee puis transformee en foret,les societes deposent les bilans,la precarité s’est installé dans les familles,les crimes rituelson ont atteind un niveau inimaginable en sept ans de regne ,donc tout cela s’est produit parceque Omar Bongo est mort et a eu pour succeseur un imcompétent qui en conseil des ministres passait le temps à dormir pendant que les autres etaient au travail.

  3. Ari dit :

    Oui le monde entier se souvient du tristement celebre dictateur Omar Bongo Ondimba qui pendant 40 ans n’a rien fait pour ses concitoyens, si ce n’est de s’etre enrichi personnellement (biens mal acquis) grace a la manne petroliere.
    Le monde entier se souvient de Felix Houphouet-Boigny comme ayant ete un homme integre, un batisseur qui avec le cacao a pu construire la Cote d’Ivoire. Par contre, au Gabon Omar Bongo n’a rien, rien, rien fait, zero au quotient!
    Resultat des courses, Omar Bongo et sa ribambelle d’enfants/parentelle ont tout simplement pille, detruit et retarde le pays. Meme pas une simple autoroute construite de Libreville a Nkoltang ou Ntoum!!! Son petit-la veut enfoncer le clou, lui et sa kyrielle de legionnaires. Eh bien cette fois-ci on ne vous laissera pas faire, 2016 c’est 2016.
    J’ai tout de meme une question pour toi Ali, quel est ton poids en terme d’influence positive sur la scene nationale ou internationale? Absolument rien, zero au quotient! Ta seule reputation est celle de faussaire, SPF, et partousard. Vraiment tu fais preuve de beaucoup de maladresse dans tes propos. Montre-nous d’abord ton acte de naissance en bonne et due forme, sinon degage!

  4. moutou1 dit :

    J’ai suivi le discours d’ali à mouila mais j’ai eu honte. C’est quel président ça avec quel niveau de langage.et tout ce que les gens savent sur lui.
    Quelle honte, celui là n’est plus digne d’être appelé président là il est descendu trop bas.

  5. mengoumamvie dit :

    La démocratie, ce n’est pas la violence. Quand la violence rentre dans un pays, personne ne sais et la violence n’est l’a panache de personne. Quand le premier coup de feu retenti, personne ne sais quand cela va s’arrêter….

  6. Le Sankariste dit :

    «nous savons tous que pour être connu dans le monde entier, nous utilisons tous le carnet d’adresses d’Omar Bongo Ondimba qui nous a tous ouvert les portes. C’est grâce à lui que nous allons tous dans le monde entier». Moi je vais pas à l’extérieur au nom d’un BONGO. J’ai mon non à moi. BONGO OMAR n’était qu’un président comme tous les autres présidents du monde entier. FOUTAISE!

  7. guidouma dit :

    OK! l’autre n’a rien fait à l’ONU et le ministre actuel qu’a t-il fait? dans ce cas nomme ta femme ministre des affaires étrangeres! Notre diplomatie est devenue la plus risible du monde. exemple: un journaliste sur une émission de la chaine beninoise dit  » le president gabonais c’est un pantain,une mascotte, c’est notre compatriote qui gère et dirige le gabon ». En tant que President cois tu que c’est PING qui doit construire MOUILA? EHHH GABON !!! c’est ça lorsqu’on met tricheur à la tete du pays. Au fait peut-on avoir votre CV et l’acte de naissance?

  8. OKAZAKI dit :

    C’est vraiment le monde à l’envers, un pays où des gens qui ont à peine un niveau 4e parlent à des gens dont la compétence est reconnue partout dans le monde! Monsieur Ali Bongo sachez que c’est peut être Omar qui proposait, mais il ne proposait pas n’importe quel idiot! Ping était déjà fonctionnaire international lorsqu’il est rentré au gabon. Mieux, s’il suffisait d’être proposé par Omar, sans que les qualités de l’individu ne soient prisent en compte, OYE MBA qui en ce temps avait aussi été proposé par Omar aurait aussi été élu à la BAD! et si vous vous aviez vous même une once d’intelligence, c’est plutôt vous, qu’il aurait proposé à la présidence de la commission de l’UA. ceux qui vous ont connu a l’époque du père disent que vous ne l’ouvriez qu’après le conseil de ministre pour parler de foot à vos collègues!

  9. imagine2016 dit :

    Ali est vraiment un bout d’homme dixit Me Oyane.
    A propos, j’attends la réaction de Bikoro, Ali qui vient de dézinguer son candidat mérite une réponse musclée n’est ce pas mon cher?
    A toi de jouer

  10. ROSTOTATE dit :

    Pathétique ibubu comme aiment bien l’appeler les Nyangouens (habitants de la Nyanga et de la Ngounie). Il a le culot et la bouffe d’un docteur en guitare pour se comparer a des éminences de ce pays au nombre desquelles Jean PING.
    Ton pouvoir tient sur le poids des milliers d’armes et des milices que tu inondes dans le pays. Sans ça, tu es zéro Ali, moins que zéro.
    Aujourd’hui, armes ou pas armes, le peuple est décidé a te mettre sur la touche pour encore apprendre comment respecter et gérer un peuple.
    Tictiactictac….

  11. Le citoyen libre dit :

    Qu’il vienne à Pog nous allons lui répondre dans son meeting.
    Je crois que ça va être son départ . Nous l’attendons !

  12. patriote dit :

    hum Ali nous montre qu’au Gabon on a pas d’homme quoi,ces opposants la le laisse faire car ils sont avec lui mais un jour arrivera ou tout ca prendra fin je le jure on va tourner la page et ca sera sans vous Dieu ne dort pas. Ali et ses 40 voleurs votre temps est compté

  13. Bonanza dit :

    Vraiment pathétique ce monsieur. Vous étiez tous les valets d’OBO, y compris toi-même son soi disant fils. Ce que tu dis de Ping est valable pour toi. Qu’as-tu fait pour Mobile avant que tu sois Président, si tant est que tu y ais fait quelque chose pendant les 7 ans qui viennent de s’écouler? Tes réalisations semblent toutes avoir été fait à l’intérieur du pays où il n’y a pas grand monde, mais jamais à Libreville et ses environs, là où vivent pourtant les 3/4 des gabonais. Une vrai galère pour faire le 20 et quelques kilomètres qui séparent Libreville et ta zone spéciale de Nkok, que tu avais vendu aux gabonais comme étant le projet central du PSGE. T’y rends tu toi-même encore? Comme dit ta pseudo maman, TU FAIS DU BRUIT QUAND TU PARLES.

  14. Yoyo dit :

    Un « soi-disant président » qui se livre à de telles déclarations: une honte.

  15. Marcel Ghisir dit :

    Aux Bongos, laissez le Gabon tranquille, vous n’êtes pas les propriétaires de ce pays.
    Le gabonais recherche l’alternance, grâce à elle, il pourra choisir de garder
    – le président qui est performant
    – le député qui est performant
    – le maire qui fait son boulot, il y aura désormais des vrais conseillers municipaux qui travaille pour la commune et donc pour les populations.
    Avec l’alternance, les tocards seront sanctionnés par le peuple, par les urnes. Terminé, le président de la république à vie, terminé le député à vie, terminé les mêmes conseils municipaux, terminé le règne des médiocres. La ferveur populaire qui a embrassé les gabonais lors du décès d’Omar BONGO, conjugué au décès de son épouse est passée. Le gabonais se souvient qu’il était médiocre et que durant ses 42 ans de règne à la tête de ce pays, il a rendu le gabonais complètement malheureux. Alors ne le cite plus en exemple.

  16. Enfant du Pays dit :

    Quand un président de la république se compare à un citoyen ordinaire cela me paraît pathétique comme dit ma fille de 6 dixit Ali Bongo est pathétique!
    Il ose comparer Omar Bongo au Gabon, en tant que président pendant plus de 4 décennies Omar Bongo n’a fait qu’enrichir son réseau de malfaiteur. Il faut qu’il sache que le Gabon en tant producteur de pétrole, restait toujours une destination de choix pour des investisseurs. Il ne peut donc nous faire croire que c’est grâce à Omar Bongo que les gabonais se rendent de par le monde.
    Le Gabon a perdu le siège de BEAC, l’Union Africaine, même la CEEAC qui voulait s’installer à Libreville suite aux événements de Bangui. Quand Ali se livre à de telles déclarations, il vente l’échec du Gabon, jadis respecté, mais aujourd’hui à l’image de son président qui, après avoir posé les premières pières pour la construction des universités barrages et centrales électriques se contente d’inaugurer des bouts de routes aménagées dans les quartiers de Libreville et ses environs.
    Honte a lui!

  17. Foutaise dit :

    Ah bon donc bongo père faisait élire ping ? Et qui te faisait élire à bongoville ? Si dans un petit coin comme bongoville tu ne gagnais pas est ce à l onu ou à l union africaine que tu aurais brillé. Ali arrete tes conneries.

  18. china dit :

    Ping, même au niveau de l expression ne peut pas être à la hauteur! Ali est meilleur!

    • Diana calendre dit :

      China,
      Vraiment tu réfléchis comme un petit chinois qui vient de ghanzou. Ton petit dieu parle mieux que Ping, pardon kiakiakiakia laisses moi rire. Ton petit dieu qui passe son temps à ronfler à l’assemblée des nations unies, parce qu’il n’a pas le verbe, pendant que d’autres débattent de vraies préoccupations. Ping est reconnu dans le monde entier comme étant un grand diplomate et ton petit dieu comme un Homme qui ne connaît pas ses parents. Pitié

    • missu bala dit :

      C’est un tel langage qu’il faut tenir aux populations qui vivent dans la précarité ? Qu’Est-ce que les habitants de Mouila ont à foutre d’un tel discours, ça change quoi à leur quotidien ? Honte à toi et à ton président au niveau 4ème pousse-pousse.

  19. Yeno joe dit :

    Lorsque un opposant dit du mal d’Ali pour vous c’est logique lorsque c’est l’inverse vous venez nous soûler avec des débats insensé Ali est meilleur et il restera meilleur

    • Yoyo dit :

      Je suis d’accord. Dans le pire, il est certainement le meilleur.

    • missu bala dit :

      Les opposants ne sont pas à la tête de l’Etat comme le Président de la République. En tant que PR Ali Bongo doit avoir de la retenue dans son langage. Quand Marine le Pen ou Nicolas Sarkozy disent du mal de François Hollande, il ne leur répond pas dans un langage terre à terre.
      Le langage en français est divisé en 3 catégories : Vulgaire, courant et soutenu. Pour quelqu’un qui prétend avoir un doctorat en Droit ou Géographie et PR de surcroit, il a plutôt un langage vulgaire des maquis. Ali est meilleur dans la médiocrité et il le restera.

  20. KONDI dit :

    Pierre Kondi ·
    Quel genre de president avions nous eu!!! Mon Je ne vois pas Sassou, Idris, Macky Sall, Ouattara….lors d’une tournée dite REPUBLICAINE exposer des questions touchant à l’intimité de ses concitoyens…ali a perdu la pédale, il est descendu très bas. Quelle éducation donne t-il au jeunes qu’il a rencontré à Mouila. Ne soyons pas surpris que durant la campagne qu’il nous dise comment il fait l’amour avec sa femme, ou nous vante ses partouzes avec acrombissi- hervé opinag- blaise louembé…. Quel président!!!!

  21. Eloi dit :

    Voici quelqu’un qui dort dans les maisons de son père à Fcv et à Bongoville, qui a le toupet de parler à JEAN PING!

    • OKAZAKI dit :

      Rectificatif, même à Libreville il vit dans la maison de son père, la sienne il peine à la finir et c’est lui qui promet 35 000 logements aux gabonais!! on va lancer une pétition pour t’encourager à terminer ta maison..

  22. top dit :

    Pourquoi impliquer les militaires dans votre haine d’Ali Bongo? C’est extrêment grave ce que vous dites la monsieur Paul. Il faut savoir mesurer vos propos et si vous voulez la mort d’Ali Bongo ne mettez pas en avant d’autres personnes. Faites le vous même si vous en avez le courage. Mais attention à tous ça.
    Si vous le dites pour Ping, maganga moussavou ou un quelconque individu, je tiendrais le même langage.

  23. Meradie ndossi dit :

    C’est validé,et non validerons le jour J

  24. Belinda dit :

    Est-ce normal d’utiliser les moyens de l’Etat pour battre campagne?

  25. Jean nzela dit :

    Nous n’avons aucune explication ni clarifications à vous donner . On sait que Ali est president. Il est là et restera là. Les sois disants expert en diplomatie n’auront rien .

  26. Marcel Ghisir dit :

    Il a fièrement présenté son récépissé de dépôt de candidature à la CENAP, comme pour dire aux gabonais, vous dites que ma situation administrative n’est pas claire, vous vous trompez. Si Ali était digne en plus du récépissé, il aurait présenté l’acte de naissance qu’il a présenté pour constituer son dossier. En tout cas, après autant d’attaques sur le sujet, c’est ce que moi j’aurai fait. Il le cache et présente un récépissé parce que c’est encore un faux!

  27. Fridelia dit :

    Ali le choix des gabonais

    • Diana calendre dit :

      fridelia,
      Le choix de ta petite fortune grâce au biens mal acquis pas pour le gabonais ou l’étudiant qui se cherche un premier contrat d’embauche sans être proposé de vendre toute sa famille ou encore de commencer à porter des PAmpers.

    • Rhody Junior dit :

      Rectification ma soeur, Ali le choix d’un certain genre de Gabonais,ceux qu’on achète à partir de 5.000 f jusqu’à…
      Car, allons savoir comment quelqu’un qui paie pour qu’on assiste à ses meetings fera pour gagner une élection toute entière honnêtement…
      Pauvre de nous…

  28. Axelle MBALLA dit :

    Médiocrité de médiocrité…Bon Dieu, à quel point cet Ali BONGO peut manquer de hauteur (au moins pour la stature de Président, volée aux gabonais en 2009). Quand il ose se frotter au Président PING avec une telle médiocrité, a-t-il conscience du « faux » qui le consacre partout (université, doctorat, acte de naissance, légitimité)…Tout est dans le faux chez lui.
    Voilà pourquoi le crime est consacré en mode de gouvernement, pour cacher le faux. Aucun corps, aucune institution n’y échappe. Sinon, ni la CENAP, ni la Cour Constitutionnelle, n’auraient à nouveau consacré la fraude en acceptant sa candidature.
    Ah! quelle sagesse!!!

  29. Dissu dit :

    ABOGHE ELLA ET MBORANTSOU doivent suivre attentivement les propos de le leur champion qui les traites de vaux rien et que c’est grâce son père Bongo qu’ils ont eu la chance de faire l’école, de voyager, et d’avoir les postes qu’ils occupent actuellement, mais vraiment ALI n’a du tout le respect pour le peuple Gabonais avec tels propos. Pour lui nous restons des primitifs qui n’ont vue la lumière que grâce à son père

  30. Benoîte dit :

    C’est une tournée républicaine ou une campagne électorale . Vous êtes encore président et pour cela vous ne devez parler que de l’objet de votre séjour dans ces provinces, plutôt que d’invectiver vos adversaires politiques indirectement.
    Vous êtes en pré campagne avec les moyens de l’Etat. C’est inacceptable . C’est un abus de biens sociaux. Ça ne se fait pas pour quelqu’un qui dit appliquer les règles de bonne gouvernance.,
    Parlant d’Omar Bongo qui a ouvert les portes aux uns et aux autres, je vous conseillerai d’être prudent sur ce point car vous obligerez vos adversaires à dire qui était réellement ce monsieur. Et ce serait malheureux car j’aurai appris que c’est votre père et que vous l’avez succédé . Ne soyez pas le brutus gabonais.
    Tous les gabonais savent que le Gabon s’est toujours vendu en payant , pas par des capacités extraordinaires ou des compétences particulières que les portes lui ont été ouvertes. Attention aux portes que vous ouvrez car il faut savoir les fermer et la fermeture dépend de l’ouverture. J’ai entendu quelqu’un proche de votre famille dire que la porte qui t’a été ouverte peut t’être fermée . M. Bongo, redescendez et apprenez à être humble car trop d’assurance peut détruire.  » l’humilité précède la Gloire et l’orgueil précède la chute » .
    Depuis près de 50 ans, il n y’a pas de quoi triompher car votre prédécesseur et vous même avez toujours été mal élus , enfin pas comme on l’entend.  » a vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » si vous voulez toujours triompher sans difficultés ni résistance, votre victoire sera dénuée de mérite. C’est tout simplement désolant . C’est la francafrique qui vous a fait et continuera toujours à agir pour protéger les intérêts de la France. Recherchez les déclarations du barbouze Maurice Robert et vous comprendrez.
    Ne pensez vous pas objectivement et sincèrement que 50 ans d’une même famille régnante peut révulser et
    répulser vos « sujets » ? Vous ne trouvez pas que c’est excessif.
    On peut comprendre le clin d’œil à votre épouse , mais de là à la comparer à des personnalités qui ont œuvré pour le maintien du système de votre « Père », système qui vous a profité, j’avoue que c’est une image indigne de vous.
    Il y’a des femmes gabonaises qui ont œuvré pour le Gabon, ce serait bien de les citer. Femmes Gabonaises, comprenez que la seule femme compétente qui compte politiquement et technocratiquement pour Ali Bongo, c’est Sylvia et que vous n’êtes bonnes que pour l’accompagner , l’applaudir, le glorifier, le louer et le faire élire par tous les moyens.

  31. Nzela Jean dit :

    L’opposition ne verra rien . Ça va chauffer . Août c’est un détail pour le PDG , nous allons battre les opposants .

  32. Meminitame. dit :

    Venant d’un « président élu pas comme on l’entends », ce type de propos ne me choque pas. Tout de même, un fond de vérité y est quand même perceptible.
    Certains doivent leur réussite exclusive et leur parcours à Omar BONGO est-ce que c’est Faux ?
    C’est surtout cela que je ne souhaite pas revivre, quand je vois le culte de la personnalité que vouent certains comme @Bikoro, pour qui les comportements reprochés aux émergents, sont devenus l’apanage de ceux de son camp. Il convient par moment, de débattre sur le fond et non la forme, l’idéal étant d’aborder les deux avec l’objectivité intellectuelle qui nous façonne.
    Objectivité, chers compatriotes, objectivité. Les faits, gestes et attitudes parlent d’eux-mêmes.
    Pour rappel, « l’erreur de l’histoire » ou « BourouBourou » comme disent les uns et les autres, a été placé à la tête de l’état Gabonais, sous le coup de l’émotion suscité par le devoir de reconnaissance, des maîtres du jeu et leurs complices silencieux envers la mémoire de son père adoptif OBO.
    Tous les PROTESTATAIRES politiques du moment, subitement devenus OPPOSANTS, voire chefs de l’opposition née en 2013 sinon 2016, vous le disent et le répète en longueur de journées et par devers leurs meetings.
    Alors chers compatriotes, il y a des vérités qui font mal, mais il faut raison gardé, les assumer. C’est la raison pour laquelle, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne faut pas de nouveau choisir un président sous le coup de l’émotion suscité par le désastre de la présence d’Ali BONGO à la tête du pays.
    Mais reconnaître à celui qui doit diriger le pays, la prévenance suffisante vis-à-vis du mal être de ses compatriotes. Une personnalité qui joue collectif et non un individualiste du type d’Ali BONGO. Les actes posés ces derniers jours, peuvent d’eux-mêmes permettre de voir, dans l’éventail des candidats, ceux pour lesquels la notion d’état prime sur l’appareil d’état.
    Ceux qui respectent les règles, l’éthique et la morale de l’état, et ceux qui font le bras de fer avec le pouvoir émergents, en usant des mêmes armes au mépris de la loi.
    Bref, nous avons une équation difficile à résoudre, mais il y aura certainement quelqu’un pour apporter la solution.
    Dernière exemple en date : le dépôt des lettres de contestation à la CENAP, les soi-disant petits partis ou l’opposition inexistante a déposé un millier de recours, il en est de même pour le courant héritage et modernité, lorsque le grand parti Protestataire, revendiquant la paternité de l’opposition active, n’a lui déposé que 250 lettres, avec pour consigne de se préparer à aller affronter ALI BONGO dans les urnes. Alors de qui se moque-t-on ? @bokoro, ce sont des faits, les preuves existent.
    La communauté internationale veut nous apporter une aide concrète, mais l’ambigüité dans l’attitude des uns et des autres l’interroge ! Voilà la réalité, et à ce petit jeu, qui se croit malin !
    Et vous pensez que l’assurance et l’arrogance du SPF qui nous sert de président viennent de quoi ?
    Ce n’est pas la pléthore de candidats qui freine, mais l’incohérence qui existe dans la détermination à sortir Ali BONGO du jeu, et le flou sur les positions de certains à vouloir réellement le changement au Gabon en œuvrant plus pour l’accompagner plutôt que de le chasser…@Bikoro ! Les faits, rien que les faits.
    A suivre.

    • Bikoro dit :

      @Meminitame.
      Vous savez, si la politique était aussi facile, certains, à l’exemple d’André Mba Obame, n’auraient pas usé leurs fonds de culotte pendant de longues années pour obtenir des Masters 2 ou encore des Doctorats en Science politique.
      Je vais essayer de faire court.
      La quête du pouvoir passe par quatre points : 1-/ définition d’un objectif prioritaire, 2-/ construction d’une stratégie, 3-/ mobilisation des moyens (argent, relations,…) et 4-/ mise en musique de tout cela. Il peut y avoir plusieurs objectifs subsidiaires, mais il y a un objectif fondamental. Ce que Lakatos appelle « l’heuristique négative », le noyau dur.
      Pour ma part, l’objectif fondamental, c’est faire advenir un autre nom à la tête de l’Etat. La République, débarrassée de tous les oripeaux, dont nous rêvons, nous l’aurons au moment venu. Pour l’instant, il ne s’agit pas de soutenir le meilleur, il n’y en a pas. Il s’agit de soutenir celui qui peut véritablement faire poindre à l’horizon, par l’alternance démocratique, l’Etat démocratique rêvé par les Pères fondateurs de notre République.J’ai déjà dit, sur ce même forum, que je ne devais rien, absolument rien, ni à Ping, ni à Ali Bongo, ni à Oye Mba, ni à Eyeghe Ndong, ni à Nzouba, ni à Mamboundou, ni à Omar Bongo,…et ni à Amo. Et pourtant j’ai bien voté en 2009 pour ce dernier. Alors que ce n’était pas un saint. Loin de là. Et certains maux que nous subissons aujourd’hui sont aussi de sont fait. Comme de celui de tous les autres cités plus haut. Excepté (peut-être) Pierre Mamboundou. Et n’ayant AUCUNE sympathie personnelle pour Amo ne m’a pas empêché de faire campagne pour lui et de voter pour lui en 2009. Car j’estimais que, malgré ses liens intimes avec la famille d’Omar, il représentait à ce moment là, celui qui pouvait d’abord symboliquement changer les choses. En faisant d’abord advenir un nouveau nom de famille à la présidence de la République. C’est un préalable ontologique. Cela réglé tout le reste pourrait enfin s’exiger et s’obtenir.
      J’ai vu l’opposition gabonaise sans Amo (malade à l’étranger). Elle était aphone, timorée, incapable de prendre des initiatives politiques, brouillonne, avec une cohérence politique illisible, sans stratégie, se concentrant sur des guéguerres intestines. La conséquence a été la démobilisation de leurs militants, et la perte des moyens.
      Le récit écrit par l’opposition ne pouvait donc plus percuter auprès de l’opinion. Je pense que pour les PDGistes, ce furent les plus belles années du septennat. Calme plat au Gabon (excepté chez les syndicats). Amo souffrant à l’étranger et l’opposition perdue sans lui. Oye Mba effacé, Myboto qui semblait dépassé par les responsabilités, Nzouba qui continuait à « boire » ses 160 millions par mois à l’Assemblée Nationale. Et Ping qui s’était fait battre à plates coutures à l’UA (chose que j’ai applaudie des deux mains car il militait encore au PDG).
      Ensuite l’histoire se précipite, il rentre au Gabon, démissionne du PDG, rejoint l’opposition et celle-ci qui mourrait de sa belle mort se remet tout coup à vivre avec son arrivée. Tous les observateurs attentifs de la vie politique gabonaise pourront vous le confirmer. Les DTE, et autres nouvelles stratégies qui me font mourir de rire comme celle de l’Union Sacrée, n’apparaissent qu’après Ping. Au stade actuel, sans Ping dans l’arène, rien n’indique que Nzouba aurait quitté le PDG. Bref!
      Pendant que Myboto, Oye Mba,… ne se limitaient qu’aux salons feutrés de LBV, buvant champagne et fumant cigare, Ping entame une tournée à l’intérieur du pays, pour expliquer aux gens. La mayonnaise prend car il vient réveiller l’espoir que ce pays n’est pas condamné et parce que les gens ont soif de changement. Il engage ses sous, son temps, sa santé… Avant Ping (et en l’absence d’Amo), que valait encore l’opposition gabonaise? RIEN. Vous pouvez toujours vérifier auprès d’analystes objectifs.Ping a construit sa récente crédibilité politique, comme Amo en son temps.
      Je ne voue de culte à personne. Au contraire je suis un citoyen libre et c’est ma liberté qui me conduit à m’engager.
      A un récent meeting du Front à Ntchorere, alors qu’il était venu en solidarité, et qu’il n’était pas prévu qu’il s’exprime, le peuple de lui-même a exigé qu’il prenne la parole en scandant : « Jean Ping, Président ». Devant tous les autres.Et il a pris la parole.
      Sur les Lettres de contestation, il faut se renseigner. A partir du moment où vous aviez l’imprimé, dûment rempli et signé par vos soins, vous pouviez le déposer dans n’importe quel siège de partis politiques de l’opposition situé près de chez vous. C’était une démarche collective.
      Je termine par là, et désolé si j’ai été long, aucun acteur politique majeur de notre paysage politique actuel n’est « propre ». L’éthique, les valeurs, la morale ne sont dans aucun camp en particulier.
      Cordialement.

  33. Gioto dit :

    Cet article peut inspirer quelques réflexions, si tant est que la personnalité dont les propos sont relayés par ce site d’informations est bien le président des gabonais.
    1. On ne comprend pas l’emploi par l’auteur du verbe « déculotter » dans le titre de sa livraison. Est-on convaincu que l’incriminé se retrouve sans culotte après l’analyse des propos rapportés? j’en doute! Pour cela il faudrait que les affirmations proférées trouvent un début de fondement, ce qui n’est pas le cas.
    2. Le terme diplomate revêt des assertions aussi nombreuses que variées. L’auteur des propos, pour avoir occupé la fonction de ministre des affaires étrangères peut être considéré comme diplomate, tout comme la personnalité à laquelle il s’en prend (Ils ont tous les deux tour à tour été nommés à ce poste par celui qu’on sait). La grande différence réside dans le fait que le second est considéré comme étant un diplomate…de carrière. Il a à ce titre commencé sa carrière professionnelle dans un organisme international de renom. C’est donc un métier, comme l’on peut être cordonnier, peintre en bâtiment, boulanger, etc. On se demande si le « déculotteur » peut se prévaloir d’un métier!
    3. NON, les gabonais ne sont pas tous redevables de l’ancien président. Certains d’entre eux se sont réalisés sans son aide, au pays comme à l’étranger, avant son avènement comme durant son long règne. D’autres continuent à briller dans leur domaine respectif après son rappel à Dieu. Pour la petite histoire, « le soi-disant expert en diplomatie » a été reçu à la première partie du baccalauréat à LBV et a obtenu de la France, au titre des meilleurs élèves de l’AEF, son premier voyage d’études pour l’hexagone; la traçabilité de son parcours est à la portée de tous. Par contre OUI, le « déculotteur » doit TOUT à l’ancien président au point de ne pouvoir se projeter sans l’évoquer, tout en niant son action: contradiction quand tu nous tiens!
    Pour terminer, c’est insultant, même pour les thuriféraires assis derrière lui, d’entendre de telles insanités d’un personnage sensé représenter une nation et qui gaspille les deniers publics au cours de tournées aussi inutiles que condamnables.

  34. imagine2016 dit :

    Bikoro,
    Ce n’est pas pour te contrarier ou te chercher des poux que j’interviens dans ton échange avec Meminitame.
    Je ne vais pas revenir sur tout ce que tu as dit, il y a des choses que je partage avec toi et d’autres pas, mais peu importe, nous n’en sommes plus là.
    Toute affirmation n’étant pas bonne, je souhaiterais donner ma part de vérité quant à ces acclamations appuyées des jeunes à Ping, présente, j’étais aux premières loges au meeting de NTCHORERET et voici ce que nous avons pu observer.
    Deux dames super actives n’ont pas arrêté de faire des va et vient de la tribune à un groupe de jeunes qui se trouvait juste en face de la tente dressée pour les officiels et autres hôtes de marque.
    L’une était tout de bleu vêtue (collant, chaussures, haut fleuri sur fond bleu) et l’autre portait un ensemble marron jaune (pagne).
    Lorsque ces deux dames sont arrivées, elles ont installé un groupe de jeunes bien au centre, nous n’avions pas encore compris la cause de toute cette agitation, mais je peux vous assurer d’une chose, les jeunes semblaient bien « chauffés » à telle enseigne que lorsque le candidat Pierre Claver Maganga prend la parole, ce groupe commence à s’agiter dans tous les sens, visiblement, il ne veut pas laisser le candidat s’exprimer, on a même remarqué, qu’il se chamaillait avec un autre groupe. Ce constat fait, la dame en bleu se précipite vers ce groupe qu’elle semble maitriser et leur intime des ordres, nous sommes tous étonnés, et Maganga Moussavou de demander de laisser les jeunes s’exprimer, après la remarque de Maganga Moussavou qui n’est pas né de la dernière pluie, la dame a regagné son siège qui se trouvait au premier rang et le candidat a pu continuer son discours.
    J’oubliais de préciser que 3 discours étaient attendus ceux de: Ngoulakia, Maganga Moussavou, Oye Mba, Chantal Ngondjout, Chambrier et Ping n’étaient pas prévus pour prendre la parole.
    Une fois la prise de parole d’Oye Mba terminée, voilà le groupe de la dame qui se met à scander Ping ping Ping sous les regards ébaubis de l’assistance qui ne comprenait plus rien, et la dame en bleu de se lever et d’encourager le groupe, c’est ce petit scénario monté de toute pièce par la dame qui a poussé Ping à s’exprimer, et je dois dire honnêtement que Ping s’est montré assez gêné par cette manœuvre qui n’a échappé à personne.
    Bikoro, tous les orateurs avaient des militants, mais personne n’aurait pensé qu’en pareille circonstance on aurait pu assister à pareille scène dont les émergents ont le secret.
    je n’ai pas rappeler ces faits pour te contrarier, je sais que tu n’aimes pas que l’on dise le contraire de ce que tu avances, je l’ai fait pour restituer la vérité et si j’ai falsifié les faits, je souhaiterais que les personnes présentes à ce meeting me contredisent.
    Bikoro, je n’ai pas choisi AMO, pcq j’estimais qu’il était en parti comptable de la situation que connaissait la pays, disons je n’ai pas raisonné comme toi, il ne s’agit pas pour moi de changer pcq’il faut un autre nom à la tête du pays….Non pour moi c’était surtout une question de conscience, et aujourd’hui encore, pour ce qui est de mon choix, je préfère encore apporter mon soutien à ceux des ex pdgistes qui n’ont pas appartenu au premier cercle des Bongo et qui jouissent d’une certaine crédibilité auprès de grands électeurs, car après tout, real politique oblige, il faut compter avec eux.
    Pardon pour cette intrusion Bikoro.

  35. Meminitame dit :

    @Bikoro,
    Bonjour Frangin.
    C’est avec beaucoup d’attention que j’ai parcouru ton précèdent post. La courtoisie du ton employé me recommande de te répondre avec la même attention. Je comprends parfaitement les raisons de ton choix et ce qui conforte ta position. Je t’avoue qu’à ce jour, je n’ai pas encore choisi de candidats. Seulement, je n’aime pas trop qu’on tape sur les opposants qui ont quitté ce système, longtemps avant les nouveaux arrivant. C’est cela qui m’oblige d’être un peu acerbe vis-à-vis de certains plus que d’autres. Ma cible principale reste toujours ALI BONGO, qui n’a aucun mérite pour diriger le Gabon, et qui dans le monde donne une piètre image des Gabonais. A causes de ses carences en tout genre, le Gabon est dans une situation économique et sociale sans pareil.
    En 2009, à Paris, j’ai voté pour Jules Aristide BOURDES OGOULIGUENDE (JABO), plutôt que pour André MBA OBAME, qui du moins avait quelque chose de particulièrement affectif et qui ne me laissait pas indifférent, un choix de raison et pas de cœur. Le projet de société présenté et défendu par JABO était bien construit, aujourd’hui il circule par plagiat dans de nombreux projets des différents candidats. J’estimais à l’époque que l’honnêteté intellectuelle et la probité morale et politique du personnage, cadrait bien avec mon idéal du chef, avec l’absence de compromission et du mélange des genres qui apparaissent par- ci, par -là. Après 40 ans de BONGOISME, une personnalité de cette nature et de cette droiture aurait mis le Gabon sur une autre dimension éthique et morale. Dommage !
    De nos jours, je tire la difficile conclusion que le Gabonais est facilement monnayable. Il adhère trop aisément aux idées du plus offrant. L’argent vaut plus que les convictions. La séduction occulte trop facilement le recul essentiel indispensable qui s’offre à nous au moment de faire le choix. Est-ce dû aux insuffisances des uns et des autres, ou au désespoir qui mine la majorité des Gabonais. Au point que parce que l’on a de l’argent, on est meilleurs que celui, qui a des convictions à défendre et à faire partager. On vient assister à des meetings parce que il faut s’attendre à être rémunéré et non parce qu’il faut éveiller sa conscience et son patriotisme.
    La situation que tu as décrite lors de notre premier échange, est aussi partagée au quotidien par les membres de ma famille au Gabon. Je n’en suis épargné que parce que mes pauvres parents, ont bien voulu me donner la chance d’essayer de bien me former, dans le but d’apporter mon expertise à d’autres Gabonais. Malheureusement seuls les européens profitent de mes modestes compétences, qui auraient été bénéfiques à mes compatriotes au Gabon.
    Il y a eu une polémique sur un projet de société concernant la paternité au partie Union Nationale. Cela me conduit à la réflexion que : lorsque vous voulez bâtir votre vision sur un projet de société que vous n’avez pas pensé, il est difficile de réussir votre œuvre, parce que, vous n’êtes pas dans l’état d’esprit du concepteur du projet initiale. C’est en cela que les émergents ont péché dans tout ce qu’ils ont voulu entreprendre. Le plagiat, même édulcoré, est source d’échecs. Relisez le programme du CDJ d’OGOUILIGUENDE à ses toutes premières confrontations électorales avec OBO et comparez-le à ceux à l’ordre du jour.
    Pour finir, si La CC confirme la décision de la CENAP en date du 15 juillet 2016, il faut nous préparer au syndrome ivoirien. Configuration tant souhaitée et voulu par les uns comme les autres. C’est de là que le machiavélisme du carnet d’adresse pourra faire son entrée au nom du peuple Gabonais, pour ne faire qu’assouvir une ambition personnelle, aux relents d’une guerre de clans.
    Le Meeting de tchoréret, Imagine 2016 a répondu. J’ai revu les images sur le net et suivi l’intervention de MAGANGA MOUSSAVOU. Je n’en rajoute pas.
    Répondant à une question ici en France, sur la nécessité de faire intervenir la France, Frangin, ton champion nous a appris ceci : « les européens m’ont expliqué que les dispositions de la constitution Gabonaise, sont différentes de la leur. L’article 10 de notre constitution est une disposition qui n’est pas intégré dans l’esprit de la leur. Il a fait le parallèle avec la constitution des USA, qui avait permis de destituer NIXON en son temps ; et contraint OBAMA à prouver sa nationalité Américaine pour diriger le pays conformément à la constitution US ».
    J’ai donc compris que notre constitution, établit sous convention avec les européens, était plus conforme à l’esprit US qu’à celui des Français qui nous ont colonisé, et avec lesquels nous sommes liés par des accords de coopérations et d’établissement depuis 1960 (j’ai le document en PDF). Allez-y comprendre ?
    Voilà la nouvelle donne, l’imbroglio dans lequel se retrouve le Gabon. Regardez la vidéo de la rencontre de Jean PING avec la diaspora européenne le 15 juillet 2016.
    En résumé : la France nous a placé un étranger au pouvoir en 2009 en le sachant très bien. Nous voulons nous en débarrasser légalement et de surcroit avec son concours. Mais elle nous répond qu’officiellement, elle ne peut pas aider si nous invoquons l’article 10 de la constitution Gabonaise. Elle ne peut pas non plus nous aider de la même manière qu’elle a contribué à nous imposer Ali BONGO au pouvoir. Que doit-on en conclure ?
    Les Etats-Unis sont bloqués parce que le Gabon n’est pas dans leur sphère d’influence, notre problème est une affaire Franco-Gabonaise, géopolitique oblige. Que pouvons-nous faire ?
    Tout ceci arrive à un mois des présidentielles, parce que nos politiques ont gardé un secret de polichinelle, chacun voulant être président. Ils ne se sont pas mis d’accord pour plaider le bien-fondé de notre constitution auprès des nations unis, avant d’expliquer aux populations la légitimité de cette démarche et la nécessité de l’alternance démocratique. On a plutôt fait l’Autriche. Qu’avait-on derrière la tête ? l’opposition Gabonaise serait-elle devenue la plus bête du monde ?
    On demande aux populations de prendre leurs responsabilités, en restant tapis dans l’ombre.
    Frangin, qui sont les responsables ? N’est-ce pas les mêmes ?
    Entre nous :
    En 2013 j’ai fait Port-Gentil et pris la pirogue de la compagnie de CHEN pour OMBOUEE. J’ai visité ombouée, je connais ombouée et je sais même ou s’arrête le goudron, comme chez la plupart des anciens notables PDGistes. J’ai visité le Parc de LOANGO, et les sites de GAVILO et LOANGO LODGE 800 clichés réalisées.
    En 2014 j’ai fait par 2 fois, en 3 mois d’intervalle, Libreville-MINVOUL en ressortant de Minvoul par BITAM volontairement en 24 h pour profiter de la beauté du paysage, qui contraste avec le quotidien de nos compatriotes. 1200 clichés souvenirs.
    Les moustiques, les coupures de courant, l’eau sale de la SEEG etc… je connais aussi et j’en suis parfaitement conscient.
    Cordialement.

  36. Bikoro dit :

    @ Cher Meminitame.
    Heureux de savoir que nous partageons le même objectif et les mêmes rêves pour notre Gabon. Ce serait plutôt sur le choix du « mieux placé d’entre tous » que nous divergeons.Vous avez très justement relevé la psychologie de la majorité des Gabonais actuels qui, quoi qu’on dise, même si le pouvoir change de camp, ne changera pas pour autant. Les mauvaises habitudes ont encore de beaux jours devant elles. Elles s’estomperont progressivement avec le temps, l’éducation et l’application du droit.
    Croire que d’un seul coup notre pays passera du statut d’autoritarisme compétitif à celui de démocratie véritable, c’est une erreur. Même sans les Bongo. Les pesanteurs sont importantes.
    Je n’ai malheureusement pas lu le projet de JABO en 2009, en revanche, j’ai entendu parler de l’intégrité de l’homme. C’est dur à admettre, mais la majorité des Gabonais ne se concentrent pas sur les valeurs. Elle s’intéresse à ce qui brille dans l’océan de misère qu’est notre pays: cela peut être des espèces sonnantes et trébuchantes, des ailes de dindon, des tee-shirts,… Il y a des Gabonais qui vivent dans les PK et qui vont véritablement soutenir devant vous qu’ils vivent bien.
    Partant de ce constant accablant, il m’est donc apparu que, sans être trop exigeant pour l’instant sur les valeurs -sans pour autant les sacrifier-, pour réussir à faire advenir l’alternance démocratique chez nous, il était préférable que nous ravalions notre coulpe, et que nous y allions progressivement. Objectif par objectif. Ce qui permet de rendre la démarche lisible.
    Que la Cour Constitutionnelle ne soutienne pas la dernière décision de la CENAP me paraît très très improbable. Je n’y crois pas un seul instant. Elle n’a, pour l’instant, aucune raison objective de le faire. Maintenant, si elle dédit la CENAP, bien évidemment ce sera une énorme surprise et : ALLELUIA!!!
    Malheureusement, dans la réalité, pour l’instant, il y a plutôt un alignement de planètes favorable. Les Etats-Unis, la France,… veulent des « élections libres transparentes, équitables,… », et le maintien de la stabilité de notre pays. La sous-région contient déjà des zones de tensions, faut pas en rajouter. C’est leur priorité. Officiellement, sur le débat sur l’article 10 et la situation administrative du président, ils ne veulent pas trop s’y impliquer. Ils ferment donc les yeux car pour eux, le plus important, c’est d’aller aux élections et que le meilleur gagne. Il y a cette raison, nous dirions politique, mais il y a aussi le fait que pour eux, vis-à-vis de leurs opinions publiques, le débat sur les origines est nauséabond. Car il sous-tend plein de choses : le refus de l’autre, de l’étranger, la chasse à l’autre, et ce que cela peut impliquer (exemples Rwanda, Côte d’Ivoire, Centrafrique). La boîte de Pandore.
    Ne voulant donc pas être tenus responsables, les grandes puissances disent donc, allez y aux élections, celles-ci, si vous voulez, videront le contentieux car le peuple est souverain. Mais, elles resteront vigilantes pour que celui qui aura été élu soit vraiment élu.
    Cependant, la démarche de l’opposition, et notamment d’une partie d’entre elle, à tenir mordicus à vider ce contentieux par nos institutions et non par le peuple le 27 août prochain, ce qui signifierait sa participation à l’élection, une élection dont elle estime pipée d’avance, complique l’équation à cette communauté internationale.Voilà où nous en sommes cher frère. Ce qui est certain, c’est que c’est tendu.
    Cordialement.

  37. Meminitame. dit :

    @BIKORO
    Bonjour Mon frère, j’ai apprécie ce post. Je t’ai fais une réponse hier sur le sujet:
    Présidentielle 2016 / USP : La concertation de la dernière chance.
    jettes y un coup d’œil.
    A bientôt.

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