Alors que le patrimoine du défunt président de la République n’est pas encore évalué de manière exhaustive, le président de la République, par ailleurs son fils, songe déjà à partager ce qui lui revient avec la jeunesse gabonaise. Une initiative pas toujours du goût de tout le monde.

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Si le discours à la nation du président de la République à l’occasion de la fête nationale était conçu pour émouvoir la jeunesse, on ne saurait dire qu’il a émerveillé les leaders de l’opposition. En affirmant avoir décidé que sa part d’héritage issue des «actes de prédation d’Omar Bongo Ondimba» sera partagée avec toute la jeunesse gabonaise, Ali Bongo pensait sans doute faire œuvre utile. Mieux, il avait certainement à cœur de démontrer que ce patrimoine sujet à controverse et à une multitude d’actions en justice ne l’intéresse pas outre mesure. «Tous les revenus tirés de la part d’héritage qui me revient seront versés à une fondation pour la jeunesse et l’éducation. Car tout le monde sait, et je le redis, que cette jeunesse était sacrée aux yeux du président Omar Bongo», a-t-il déclaré au soir du 17 août dernier.
Mal lui en a pris tant cette initiative passe mal au sein d’une frange de l’opinion, notamment aux yeux des leaders du Front de l’opposition pour l’alternance. Selon, le président en exercice de ce regroupement politique, cette déclaration résume «l’indécence nationale». Car, affirme-t-il, «nul ne peut céder plus de droit qu’il n’en a». Dénonçant «une République qui emprunte ou reçoit tout de la famille», Jean de Dieu Moukagni Iwangou estime qu’il s’agit là d’un acte relevant de «la bienfaisance des dons pour rechercher la reconnaissance du peuple». «Le coup d’éclat permanent, en lieu et place d’une politique de développement. Et pour l’entourloupe du cinquantenaire, la cession à la jeunesse patriotique de la bataille perdue de l’héritage familial, dont le gain espéré sera confié à une fondation, certainement érigée en agence, pour ramener les deniers perdus et retrouvés sous le contrôle direct et personnel de l’héritier contesté en mal d’héritage», assène-t-il, visiblement caustique et outré.
En attendant que les institutions judiciaires internationales fixent le peuple sur l’origine des avoirs de la famille Bongo Ondimba, afin de dissocier les biens privés, qui doivent lui revenir, des biens publics, propriété du peuple gabonais, le président de la République vient de donner du grain à moudre à ses adversaires politiques. On le voit : cet engagement d’Ali Bongo Ondimba, qui selon le président de l’Union nationale «(relève) des annonces déjà entendues», n’est pas pour favoriser une accalmie sur le front politique et social. Bien au contraire, c’est une nouvelle séquence de tensions qui semble s’ouvrir. Affaire à suivre…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Ari dit :

    C’est de la pure demagogie!!!

  2. Roberto dit :

    De quel héritage parle-t-il ? De l’argent volé par toute la famille BONGO pendant des décennies ? Il s’agit de biens mal acquis qu’il veut distribuer comme une oeuvre de bienfaisance. Gabonais, gabonaises, ne voyez-vous pas que cette famille se moque de vous !!!!

  3. Victor Mabe dit :

    Je comprends nos milliardaires de l opposition ils sont gênés ils savent que le peuple attend un geste de leur part par rapport à ces milliards volés. Allez du courage Zacharie Ping Casimir Paulette Rene Eyeghe Divungui Rendez au peuple une partie de ce vol. Moukagni qui conduit une voiture de Ping est très mal placé pour faire des leçons de morale.

    • TCHIBOUELE dit :

      @Victor Mabe
      Ya Vicky, on a pas besoin d’une calculatrice ou de la mémoire de Pambou Tchivounda pour savoir que les Bongo sont mauvais et dangereux. Qu’ils rendent l’argent au peuple c’est tout.
      Moukagni conduit la voiture de PING, c’est mieux que conduire une offerte par le pouvoir avec l’argent volé.
      Je ne me reconnais pas dans cet héritage pourri.

      • tara dit :

        Que tu ne te reconnaisse pas c’est une chose, l’argent de Ping n’est pas volé mais l’argent des autres c’est de l’argent volé vraiment ou est l’objectivité dans leurs propos. Car si on considère que les gens ont volé du temps d’OBO ………………

    • Bois bandé dit :

      Victor, sais tu le raisonnement par récurrence? peut être pas!
      Le père d’ali a laisser à ses enfants un heritage.
      Egalement les pères de Ping, Myboto, Oyé Mba etc.. ont laissé à leurs enfants des héritages
      Ali a décidé de mettre sa part à la disposition de la jeunesse
      Ping, Myboto, Oyé Mba leurs pères ne les ayant rien laissé, que veux-tu qu’ils puissent mettre à la dispostion des jeunes?
      Par contre, si ali bongo met sa fortune personnelle à la disposition des jeunes, alors le bon sens commanderait à Ping, Myboto etc… d’en faire autant.
      Mon chère Victor, c ‘est ça le raisonnement par récurrence, ou raisonnement symétrique.

  4. Jean Max dit :

    Ali Bongo vraiment. comment peut-il partager un bien dont il n’est pas propriétaire? La justice Française va se frotter les mains car Ali Bongo vient de reconnaitre indirectement le détournement d’argent par son défunt père, par sa famille et par son réseau d’amis.
    L’héritage dont par Ali Bongo n’est qu’une fable car tous ces biens volés par les Bongo sont sous contrôle de la justice Française; il ne peut pas partager ce qui ne lui appartient pas. Il fait de la diversion de gamin. Moralité, vous comprenez que les Bongo sont des voleurs. tic tac tic tac

    • tara dit :

      Comment ca il n’est pas propriétaire? La justice française contrôle quel biens? Quand on a rien à dire parfois c’est mieux de se taire. le patrimoine de feu Omar Bongo ne se trouve pas qu’en France, ensuite il est un des héritiers de la famille OBO donc il a le droit de dire qu’il partage sa part, l’intention est là le reste on vera.

  5. koumangoye dit :

    J’ai raconté l’histoire a ma grand-mère dans son campement de Mourimatsieguy dans la Ngounié, elle qui ne comprend rien de nos « histoires de Libreville » comme elle dit. Imagine quelqu’un même que tout le monde connait qui vole plein de moutons au village. Son fils revient dire aux villageois, je vais vous faire un cadeau. 2 ou 3 moutons qu’il offrit des 100 et plus volés, Dieu seul connait. Ma grand-mère s’écria :
    « C’est un village de mabouls, ou bien il prend les gens-la pour des mabouls. Nous ici a Mourimatsieguy, on n’a pas de police ou gendarmes qu’on appellerait aussitôt pour l’arrêter. On va donc d’abord nous mêmes l’attraper, ligoter et le frapper avec des tisons brûlants jusqu’à ce qu’il confesse tout ce que son père et sa famille de voleurs ont pris. Car tout doit être restitué d’abord. Apres seulement on peut parler. »
    Je lui ai répondu qu’a Libreville, les gens commencent par parler et ecrire dans leur gros Français.
    Ma grand-mère s’assit, posa son coude sur le genou, sa paume sur la joue, qui est le signe qu’elle ne veut plus entendre de cette histoire de mabouls.

  6. TCHIBOUELE dit :

    Enfin on lit quoi ici.
    Ali dit faire dont de sa part de l’heritage. Demander a PING, Ya ZAch, CAme la class ou aux autres ded faire ce geste, c’est dire qu’ils ont egalement recu une part de cet heritage. Que nous-t-on?
    Il s’agit ici de l’argent et des biens de Bongo pere et non ceux du biafrais.
    Qu’il fasse alors dont de ses biens a lui accumulés dans le vol et le détournement. Oui a ce moment on invitera DIJOB, EYEGHE, MAYILA, ASSELE, la MAMA … a faire le même geste et on pourra dire qu’ils aiment tous le Gabon.
    Partager ce qui est a autrui est plus facile a faire que ce qui est a soi.

  7. mfoubane dit :

    o moin lui, il pense déja à restitué ce kil a volé;;;A kan le tour dè zotre

    • TARAMEK dit :

      @mfoubane,
      Tu délire ou quoi? Il a pense à restituer quoi d’après toi? Hein quoi?
      Qu’il nous facilite l’accès à la chose publique. Notamment en acceptant le dialogue tant souhaité, le réaménagement des institutions, un acte de naissance afin qu’il légal.

  8. Maxime dit :

    Bonne interrogation! Peut-on donner ce que l’on ne possède? De plus lorsque l’on ces « biens » font l’object d’enquête judiciaire. Genre je suis représentant de l’Etat et je vends « mes » biens à l’Etat. hmm Ça sent le blanchiment…

  9. Bassomba dit :

    Lui au moins veut partager l’argent volé, mais les autres voleurs de la République, anciens ou nouveaux, que font-ils?

    • L'oeil dit :

      Fondation pour la jeunesse Gabonaise
      Président: Acro-imbecile
      1 er Vice president: Sylvia bongo
      2 eme Vice président: Souleymane
      3 eme vice president: Ona ondo
      4 eme vice president: billy be nze
      5 eme vice president; Manfoumbi yves
      6 eme vice president: Onanga
      7 eme vice president; pacome boubeya
      8 eme vice president: louembet
      9 eme vice president: mborantsuo
      Directeur financier: ali bongo ondimba
      En d’autres termes ali donne de la main gauche et recupeère de la main droite.

  10. Max Jean dit :

    Ali Bongo parle de faire un don à l’Etat; de quel Etat parle-t-il? de l’Etat dont il est toujours Président? il prend les Gabonais pour des idiots; il veut donner par la main droite et reprendre par la main gauche.
    Il appartiendra à la justice Française de restituer les biens volés par les Bongo aux Gabonais; l’aveu d’Ali Bongo n’est que diversion. Peut-il nous expliquer l’origine réel de cette héritage dont il prétend? UN VOLEUR QUI PARTAGE l’ARGENT VOLé

  11. Bukulu bu ngani dit :

    Nous n’avons pas encore atteint le fond mais on y est presque. Partager une partie de son héritage avec la jeunesse gabonaise? Mais c’est rendre cette jeunesse coupable des détournements de la famille Bongo. Et d’ailleurs à combien s’élève cette fortune? Qui dirigera ladite fondation chargée de gérer ces fonds? Une autre agence encore? Quand on voit ce qu’ils ont fait des budgets de l’Etat depuis 2009, sans rien réaliser de concret si ce ne sont les maquettes et les tas de sable. C’est encore une fois la preuve que cet homme se moque des Gabonais

  12. Miss T dit :

    Je ne comprends pas Ali Bongo, son entourage direct, ses conseillers en communication. J’ai bien peur pour lui que ces effets d’annonce fassent boom rang et leur retombe en plein sur le visage. Les gabonais ne sont plus dupes. Ils sont au courant de ce qui se passe. Les 2 hôtels particuliers en question sur Paris font l’objet d’une enquête judiciaire sur les Biens Mal Acquis; Plusieurs comptes bancaires d’Omar Bongo sont d’ailleurs toujours bloqués en France et bientôt aux USA, et Tracfin traque en permanence les mouvements financiers de cette famille même lorsqu’ils passent par des prête-noms via Singapour, Hong Kong ou les îles Caïmans. Autant dire qu’Alain Bongo s’avance beaucoup trop sur cette question d’héritage qui n’a pas encore été tranchée. Et les juges (pas ceux du Gabon à la solde) n’aiment pas les petits arrogants. Sous d’autres cieux la Justice est indépendante. Acrombessi l’escroc professionnel en fait les frais aujourd’hui. Idem pour la résidence du Charbonnages baptisée « résidence Oyo ». Elle appartient en réalité à Edith Lucie Bongo. A ma connaissance Edith n’avait pas divorcé d’Omar. Depuis quand chez nous les Bantou on reprend ce qui a été donné à la femme ou à la belle famille sans divorce? Que vont dire ou penser les enfants laissés par Edith? Non,monsieur Alain Bongo, de là où il est Omar ne salue pas ce geste et ne t’accorde pas sa bénédiction! Tout ça c’est de la comédie. Ce n’est pas à quelques mois de la présidentielle que tu vas nous faire cette entourloupe. Et ta fondation qui va gérer cette particule de la fortune dont on ne connaît le montant exact tellement tu adores l’enfumage et l’opacité, qui va la piloter? Sylvia Bonngo qui pompe déjà des milliards à l’Etat avec sa fondation pour faire la belle vie à Londres ou Acrombessi qui vire chaque année des dizaines de milliards de cfa volés à l’Etat sur ces comptes au Bénin et ailleurs dans le monde? Non, Alain , tu n’es vraiment pas crédible et je note que le foutage de gueule se poursuit.

  13. Abel terrence dit :

    NOUS FINIRONS BIEN UN JOUR PAR MARCHER LA TETE EN BAS, LES PIEDS EN HAUT DANS CE BONGOLAND.

  14. Petit Yannick dit :

    Opposition à Réaction,jamais dans l’action, jamais ne prend les devants, toujours là à rebondir. Si ne le Président n’était pas aussi gaffeur l’opposition n’aurait rien à dire.
    On attend toujours votre plan pour contraindre la majorité d’aller sur la table des discussions.

  15. vrai vrai dit :

    vrai vrai ……..! Que le spectacle commence, tout le monde à son poste. Toi, opposant, condamne les actes de la personne d’ALI car, qu’il fasse bien ou mal, tu pette sur lui. Tellement tu en veux, tu envies, tu jalouse sa personne et le nom qu’il porte. Et toi, défenseur aveuglé par les honneurs, le bou de pain que le maitre te donne, vas y, vente l’action visionnaire de ton dieu, qui va jusqu’à s’amputer le membre le plus précieux de son corps pour l’offrir à la jeunesse de ce pays béni. vrai vrai, pitié.

  16. moulamba boniface dit :

    c’est le premier des gabonais à faire ce geste depuis ma naissance en 1963 cependant les autres voleurs de la republique sont las à critiquer au lieu de mieu gerer.ensuite dans son discours il vous tend encore la main,donc mrs les criminelles ayez pitié des gabonais;allez vous mettre à genoux au bord de mer car on vous connait.ne me faites pas parler quoi.

  17. andy dit :

    Peut-être veut-il qu’on voit en lui un Robin des bois,lePR.

  18. andy dit :

    @Max Jean,
    je vous cite: » UN VOLEUR QUI PARTAGE l’ARGENT VOLé ».
    Peut-être veut-il qu’on le prenne pour un Robin des bois. Mais dans le cas actuel ce sont les biens volés au peuple qu’il dit vouloir partager. Qui est dupe?

  19. Paysane dit :

    Ah!!l’instant président ne vas jamais arrêter de me surprendre,comme sa,tu voudrais donné à petit gabonais une partie de ce que vous lui aviez volés? Dis que t’es déjà en campagne présidentielle pour l’année prochaine c’est mieux,car te revoilà encore de faire une promesse de campagne avant l’heure! Dans tout les cas,ton peuple le quotidien l’union est content pour cette résolution qui encore une fois ce moque du gabonais.car voilà que tu voudrais me faire comprendre qu’ après avoir mis le pays a terre, voilà que le Gabon à besoin de l’argent des Bongo? Dis moi quel héritage tu de ton père tu donne au peuple? Celui avec ou sans litige? Comme entre les enfants légitimes y a des draps,tu voudrais nous mettre dans? les universitets,les logements et les grandes infrastructure? Ou est reellement l’argent que vous nous aviez truander? Pourquoi ne pas nous vendre que tu vas faire un conpte rendu publique des biens que ton pere enfin votre famille a pier? Arrete de nous distraire parle plutot des problemes de ton directeur de cabinet et de tous le budget de l’etat qui est concentre au palait ? Th vole au pauvre la nuit et la journe quant tu le vois pleure ,tu viens quand meme lui demande l’aumone.

  20. PauvreGabon dit :

    je trouve une telle insulte à l’intelligence et à la dignité des gabonais simplement affligeante. Un placebo de plus : en quoi ces annonces résolvent le problème de l’enseignement et de la pauvreté au Gabon? Je ne retiens de ces déclarations nauséabondes que deux choses:
    1. une fois de plus, Ali Bongo reconnaît l’échec de sa famille naturelle et politique au gouvernail du Gabon depuis 48 ans et incapable d’offrir à la jeunesse gabonaise un système éducatif digne de ce nom;
    2. il cherche à utiliser le peuple gabonais pour faire pression à ses cohéritiers pour obtenir sa part d’héritage en la promettant au peuple; il croit que ses frères et sœurs naturels seront obligés de liquider la succession de peur que le peuple ne se ligue contre eux. Il espère par la même occasion régler les plus grands scandales de biens mal acquis dans lesquels il est directement impliqué. Ce n’est que de la manipulation cynique à des fins personnelles et électorales (se redorer le blason en vue de la présidentielle 2016).
    Ali peut toujours se démener pour sortir de la boue dans laquelle il est enlisée jusqu’au cou, mais c’est peine perdue car les carottes sont déjà cuites pour lui. Ce n’est qu’une question de mois. Tic tac tic tac
    J’espère que les gabonais seront dans leur majorité assez lucides pour comprendre qu’il faut dégager les Bongo du pouvoir, pour récupérer TOUS les biens qu’ils ont pillé à notre pays. Nous n’avons pas d’aumône à en attendre.
    Quand on reconnaît son incompétence, il faut libérer le fauteuil!

    • Le Patriote dit :

      Le paragraphe #2 de ton commentaire est, à mon sens, celui qui résume le mieux la stratégie d’Ali Bongo dans l’objectif de récupérer les biens que la justice française et les autres enfants d’Omar ne veulent pas lui laisser.

  21. Hatshepsout dit :

    C’est bien la première fois que je vois un voleur venir « offrir » au propriétaire des biens ce qu’il lui a volé. Qu’il rende ce qu’il nous a volé et qu’il parte, c’est le moins qu’il puisse faire

  22. JMax dit :

    Cette restitution résulte du pillage des bongo. Sinon, comment comprendre qu’un héritier partage des biens légués par son père? Chez les Bantu aucun fils digne ne partage les symbole d’une famille. Ali Bongo reconnait simplement que son père était un voleur. Ali Bongo parle de fondation…j’ai envie de rire: Peut on honorer AL CAPONE le mafieux en lui attribuant des fondations?

  23. Kombila dit :

    Cet accès de générosité intervient tout de même quelques jours à peine après la brève garde à vue d’Accrombessi, le tout puissant directeur de cabinet de Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise, dans un commissariat français. Il a sortie ces mesures comme pour se débarrasser d’une patate chaude. Malheureusement, de la même façon qu’un certain nombre de ses projets récents, cette cession semble avoir été décidée sans une réelle concertation avec les spécialistes des questions d’héritage, de succession, sans attendre la fin des querelles judiciaires autour de la colossale fortune laissée par Omar Bongo…
    Toutefois, au-delà de ces aspects purement formels, il faut dire que l’annonce faite par Ali intervient dans un contexte pré-électoral qui fit dire un jour à… feu Omar Bongo Ondimba, que « seuls les imbéciles croient aux promesses électorales… » Ainsi donc, ces promesses d’Ali en faveur de la jeunesse gabonaise sonnent comme un instrument de musique mal réglé. Car, si l’on observe les cycles d’études au Gabon, seulement au cours des six dernières années, on s’aperçoit qu’aucune année scolaire ou universitaire n’a jamais commencé pour s’achever calmement, sans connaitre de violents soubresauts dont certaines se soldent même par l’emprisonnement de plusieurs jeunes.
    Par ailleurs, des états généraux de l’éducation tenus sous le ministère de Moundounga, à l’Education nationale, ont accouché de plusieurs recommandations sérieuses mais combien d’entre elles ont été mises en application ? D’autre part, l’école au Gabon ne présente pas un visage uniforme : à Libreville, Port-Gentil, Franceville ou Oyem, l’école peut paraitre mieux organisée mais dans la majorité d’autres localités, c’est encore le moyen-âge de l’éducation avec des salles de classe de 100 élèves au moins, assis à même le sol où personne n’a jamais entendu parler d’ordinateur et encore moins, d’internet. Les enseignants s’en plaignent depuis au moins une décennie. Enfin, sans retourner loin dans le temps, les dernières sessions d’examens de 2015 au Gabon présentent des résultats qui font froid dans le dos, avec un taux de réussite si faible que le désespoir, au lieu d’attendrir Ali Bongo, au lieu de l’amener à indiquer la voie pour résoudre ces questions (et plein d’autres comme la décrépitude des installations dans lesquelles vivotent les étudiants gabonais), préfère créer une autre université dans la concession laissée par leur père et revendiquée par ses petits-frères.

  24. Preguntita dit :

    Je dis hein, Ali Bongo se moque de qui? Depuis 6 ans il n’a pas construire 1 université c’est maintenant là là là, à quelques mois de la présidentielle qu’il y pense! En plus il n’a pas honte de parler de biens qui ne lui appartiennent pas. Pourquoi tu ne fais pas pour toi Ali Bongo au lieu de transformer 1 pauvre résidence construite avec les sous volés au peuple en Université ? Tu veux donner impression que tu ne t’intéresses pas aux biens et à l’argent laissés par ton père adoptif alors que c’est faux. Tu veux refaire du détournement de biens mal acquis en arguant du fait que ces biens appartiennent au peuple. Après tu confies la gestion à tes potes escrocs de la légion étrangère. Éh hop, le tour est joué. Ali Bongo, gabonais d’hier c’est pas gabonais d’aujourd’hui. Attention.

  25. IPANDY dit :

    Salut à vous mes frères et soeurs!
    Pour ma part,à la place des héritiers de BONGO ONDIMBA OMAR, je parlerai de restitutions de biens à un peuple qu’on a appauvrit. Les gabonais ne sont pas dupes ou amnésiques.Les Bongo ont pillés le pays et ils en sont conscients. Meme si, il faut dire qu’ils ne sont pas les seuls et que d’autres doivent emboiter le pas je citerai les PING, les MYBOTO, les AMO, les OYE MBA, ect.

  26. Preguntita dit :

    @IPANDY
    On parle bien de l' »héritage » d’Omar Bongo laissé à ses enfants. De son vivant Omar Bongo n’a jamais demandé à le partager avec les gabonais. Attendons donc de voir après leurs décès, ce que les enfantsb de Ping, Myboto et les autres diront au cas où ils devenaient présidents de la république. Ne soyez pas dupe, Ali ne partage qu’avec ses amis très proches. Là il est juste coincé avec sa part d’héritage car c’est un juge français qui doit trancher, et on lui demande un acte de naissance original qu’il n’a pas. Donc il veut nous balancer la patate chaude à nous pauvres gabonais. Si Ali était si généreux, ça se saurait depuis fort longtemps.

  27. YOVE dit :

    ABO ne donne rien à personne, surtout pas à la jeunesse gabonaise. Il ne fait qu’essayer d’accéder au magot volé par son « père », en lui donnant le cachet officiel et faussement altruiste d’une fondation dirigée par lui-même, en sous-main. C’est la rouerie qu’il s’imagine avoir trouvée pour que cet argent soit mis à sa disposition, puisqu’il ne peut pas y accéder autrement, faute d’acte de naissance établissant sa filiation avec OBO.
    Par la même occasion, il donne par là toute la mesure de son mauvais cœur, en faisant comprendre ceci à « sa » fratrie: « Comme je ne peux rien toucher de cet héritage en mon nom propre, vous n’en toucherez rien non plus ». Mais tout cela est peine perdue: la justice française, devant laquelle la question du partage de l’héritage d’OBO a été portée, ira jusqu’au bout de sa procédure, et le stratagème d’ABO ne réussira pas.

    • YOVE dit :

      Quand cette question sera réglée, alors se posera l’exigence de la restitution, au bénéfice du peuple gabonais qui en a été spolié, de tous les biens mal acquis par les BONGO, où qu’ils se trouvent. Voilà!

  28. l'ombre qui marche dit :

    Mais comment peut on être aussi obtus cet homme sans papier usurpateur et qui a commis un parjure aime vraiment se compliquer la vie d’abord il n’a pas d’héritage c’est l’exigence de la fille de chantal Myboto et d’Omar Bongo Ondimba qui l’a poussé à cette manoeuvre désespérée QU’IL LIQUIDE DELTA SYNERGIE

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