Après la réunion dite préventive du Comité opérationnel de riposte contre le virus Ebola, organisée la semaine dernière par le ministre de la Santé, le Comité de coordination de cette riposte s’est réuni, le 17 mai 2018 à Libreville, pour évaluer l’état d’avancement des préparatifs pour faire face à une éventuelle épidémie dans le pays.

Le Comité de coordination de la riposte contre le virus Ebola en séance de travail autour du ministre de la Santé. © Gabonreview

 

Face à l’alerte à l’épidémie d’Ebola déclarée en République démocratique du Congo (RDC), Denise Mekam’ne, le ministre gabonais de la Santé, a de nouveau réuni, ce 17 mai 2018, le Comité ministériel de coordination de la riposte contre le virus Ebola. Une séance de travail permettant de faire le point pour éventuellement préparer le pays à faire face à la survenue de la maladie dans le pays.

«Nous sommes réunis pour essayer de voir quelles stratégies mettre en place par rapport à la déclaration de l’épidémie dans un pays voisin qui est la République démocratique du Congo. Vous savez que le Gabon est séparé de la RDC par le Congo- Brazzaville et par la République centrafricaine (RCA). Tous ces pays peuvent communiquer par des mouvements migratoires. Il est important de restituer aux membres du gouvernement les principales recommandations qui ont été prises par les experts pour pouvoir mieux préparer la riposte à l’épidémie d’Ebola», a expliqué le Secrétaire général adjoint du ministère de la Santé, Guy-Patrick Obiang Ndong.

Plusieurs départements ministériels étaient représentés à cette réunion au plus haut niveau : Défense, Intérieur, Transports, Eaux et Forêts, Agriculture et élevage, Environnement.

Pour l’heure, ce qu’il faut retenir c’est que, selon les normes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Gabon n’est pas atteint par l’épidémie d’Ebola. La maladie étant encore circonscrite à des dizaines de milliers de kilomètres des frontières gabonaises, en RDC. Le Gabon se trouve actuellement dans le scénario 1, selon l’OMS. Un cas dans lequel aucun malade n’est déclaré, ni suspecté. «Ce scénario 1 consiste à faire un état des lieux, à faire l’inventaire des ressources humaines disponibles. A envisager la formation, à inventorier le matériel. Il s’agit de voir si nous disposons nous de ressources nécessaires pour faire face à une éventuelle épidémie au Gabon», a expliqué le Dr Obiang Ndong.

En dehors des formations des personnels dédiés qui débute la semaine prochaine, un Plan de riposte globale à court, moyen et long terme, est en élaboration pour mieux aborder la maladie. Il sera présenté dans les prochains jours au chef du gouvernement pour validation.

Comme il est de coutume, en pareille circonstance, l’appel à la vigilance dans les postes frontaliers a été réitéré. Des moyens humains et matériels vont être incessamment déployés dans les zones frontières, à titre préventif. Entre temps, l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC) est entrée «dans une nouvelle phase». Un premier cas de fièvre hémorragique a été découvert en zone urbaine, à Mbandaka, dans le nord-ouest du pays, a annoncé mercredi 16 mai le ministre congolais de la santé.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Koumbanou dit :

    Tout ça me paraît bien laborieux ! et avec beaucoup d’amateurisme !
    Enfin il nous reste la prière ;-(

  2. diogene dit :

    Circonscrit à des dizaines de milliers de kilomètres, voici un journaliste qui a séché les cours de géographie. Pour information le tour de la planète est de moins de 4 dizaines de milliers de kilomètres. Kinshasa Moanda 386 km à vol d’oiseau.

    La peur légitime de ce virus ne doit pas vous faire paniquer, à moins que ce soit la peur de la vérité ?
    Vu que le système de santé du Bongoland est défaillant ou inexistant, que le pays est aux mains de voyous qui ont un jet près à décoller, NOUS SOMMES TOUS MORTS si le virus arrive, ce que nous ne saurons qu’agonisants puisque les autorités mentent sans vergogne même sur des sujets aussi mortels.
    Les fascistes ne se contentent pas seulement de tirer sur les populations, ce n’est que la partie immergée de l’iceberg, ils sont près à nous sacrifier TOUS pour ne pas ternir l’image du Bongoland qui n’existe que dans leurs fantasmes de dégénérés.
    « Qu’est ce que la planète terre dans l’œil d’un rat maudit ? » a dit le Poète.

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