Les ministres de l’Afrique centrale en charge de l’Accord de partenariat économique (APE), réunis le 3 mars 2017 à Douala, ont marqué leur disposition à la possibilité d’adhérer, individuellement ou collectivement, à cet accord. Sous réserve que des amendements substantiels soient apportés dans la prise en compte des mesures d’accompagnement.

Un Accord de partenariat économique (APE) attendu entre l’UE et les pays d’Afrique centrale. © ictsd.org

 

Les États membres de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont officiellement invité l’Union européenne à revoir sa position et à revenir à la table de négociation, pour la reprise des échanges en vue de l’aboutissement d’un accord régional.

Prenant note de l’invitation faite par l’Union européenne aux autres Etats d’adhérer à l’accord d’étape, signé avec le Cameroun depuis le 4 août 2016, les pays de la Cemac ont solennellement marqué leur disposition à la possibilité d’y adhérer, individuellement ou collectivement. Toutefois, des amendements substantiels doivent être apportés dans la prise en compte des mesures d’accompagnement.

«Nous invitons la partie européenne à une réunion de haut niveau, consacrée au dialogue politique dans le domaine de la coopération entre les deux parties, conformément à l’article 83 de l’Accord de Cotonou révisé» a indiqué le président en exercice du Comité ministériel des négociations de l’Accord de partenariat économique (Comina), Louis Paul Motaze.

Pour ces ministres, les difficultés auxquelles l’Afrique Centrale est confrontée dans la conclusion d’un APE régional se posent également dans les autres configurations de négociation. De même estiment-ils, que la coexistence actuelle de quatre régimes d’accès au marché de l’Union européenne est un facteur d’incohérence de l’intégration régionale.

 
GR
 

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