La localité s’est réveillée ce 28 novembre, les pieds dans l’eau. Un nouveau sinistre qui a provoqué la colère des populations, obligées de dresser des barricades sur la voie publique pour se faire entendre.

Encore de nombreux sinistrés à Akanda. © D.R.

Encore de nombreux sinistrés à Akanda. © D.R.

 

La nuit du 27 au 28 novembre a encore fait de nombreux sans abris. La pluie qui s’est abattue sur une bonne partie du littoral a occasionné, une fois de plus, de nombreux dégâts matériels. Pour l’instant, aucun décès n’a été enregistré. Certes moins agressive que celle d’il y a trois semaines, la pluie de la nuit dernière a cependant fait un nombre de victimes considérable.

Alors qu’on croyait le problème résolu avec la destruction du mur soupçonné à l’origine des dégâts, car construit sur le lit du principal cours d’eau donnant sur la mer, la nature a repris ses droits, et les populations ne savent plus à quel saint se vouer.

Dépitées et meurtries, elles ont érigé des barricades sur la voie publique pour protester contre «la légèreté manifestée par les pouvoirs publics pour régler définitivement ce problème», soutient Marcus, un sinistré.

S’il est trop tôt pour définir l’étendue des dégâts, une chose est certaine, de nombreux foyers ont été touchés par ces inondations. Lors de la dernière catastrophe, on  dénombrait un peu plus de 2000 sinistrés, réfugiés dans des camps dressés pour la circonstance dans l’enceinte du stade de l’Amitié.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

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