La Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) et la compagnie italienne Eurochocolate ont signé, le 20 octobre à Pérouse, un contrat pour le développement d’une chaîne d’approvisionnement du cacao.

Poignée de main entre Léon Paul Ngoulakia et Bruno Fringuelli après la signature de documents, le 20 octobre à Pérouse. © eurochocolate.com

Poignée de main entre Léon Paul Ngoulakia et Bruno Fringuelli après la signature de documents, le 20 octobre à Pérouse. © eurochocolate.com

 

Promouvoir et soutenir le développement de l’industrie du cacao. Tel est l’objectif de l’accord signé le 20 octobre à Pérouse en Italie entre la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) et la compagnie Eurochocolate. Avec plus de 20 années d’expérience dans l’organisation de grands événements à thème, une connaissance approfondie de la chaîne d’approvisionnement chocolat-cacao, Eurochocolate est prête à mettre à la disposition de la Caistab son savoir-faire. Cette entreprise peut aider non seulement à renforcer les mécanismes de marketing, mais aussi à promouvoir une production de qualité axée sur les bonnes pratiques agricoles, la transformation et la consommation locales. Plus précisément, cet accord va renforcer les mécanismes de commercialisation du cacao gabonais dans l’Union européenne. A cela, s’ajoutera la formation, dans la perspective de la création d’une usine de production de chocolat au Gabon.

Aux dires du directeur général de la compagnie italienne, le choix du Gabon n’est pas fortuit. «C’est un pays stable, donc propice aux affaires. L’objectif de cet accord n’est pas seulement de permettre au cacao gabonais de trouver davantage de marchés à l’international. Mais, d’aider, dans un premier temps, à la formation des petits transformateurs locaux avec, en ligne de mire, la création d’une usine de transformation du cacao gabonais», a commenté Bruno Fringuelli. «Et cela passe tout naturellement par une plus grande production. Car, il n’est pas bon que le Gabon, qui est un producteur de cacao, vienne acheter le chocolat en Europe», a-t-il poursuivi. Concrètement, la société italienne entend organiser, en 2016, un voyage éducatif au Gabon avec des chocolatiers italiens et internationaux pour envisager la création d’une unité de production. «La mise en place de cette usine va créer des emplois et de la richesse pour le pays. Les planteurs auront plus de revenus et nous allons contribuer au développement du tourisme, car l’industrie du chocolat rime avec tourisme. Nous avons un plan majeur pour redynamiser la filière. Et croyez-moi, nous ferons tout pour y arriver», a lancé Léon Paul Ngoulakia.

Membre de l’Alliance des pays producteurs de cacao (Copal), le Gabon produit actuellement 500 tonnes de cacao par an, principalement la variété Forastero (« cacao en vrac »). La culture, qui implique 8 000 producteurs, concerne une superficie de 4 000 hectares. Le plan stratégique de revitalisation de la Caistab prévoit que d’ici 2025, la superficie cultivée soit augmentée à 10 000 hectares et la production plafonnée à 3 000 tonnes.

 

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Soumbou O dit :

    Léon-Paul , tu as déclaré la guerre aux imposteurs , j’espère que tu en mesure la portée !

  2. jEAN - JACQUES dit :

    c une bonne chose mais est ce que le pays a deja lancer un programme pour champ de cacao , moi je suis interersse, je ne suis pas les vieilliards qui ont tués le pays et qui ne peuvent meme pas se lancer dans les telles affaires pour eux toujours est ministres,avis
    voila les projets que le pays peut resoudre le probleme du chomage.

    • ONANA OBARA dit :

      Toi jeune qu’as-tu fait pour la relance des plantations tuées par le systeme BONGO qui a voulu tout délocaliser dans le haut ogooué, la culture du cacao existait dan l’âme, le corps et l’esprit des richissimes planteurs du Nord…Ce qui s’est fait ou improvisé outre cette province est le résultat d’aujourd’hui heureusement que l’école a accompagné et pris le relais! Les campagnes du Nord en font foi!Il n(est pas tard, mais remettons ç César ce qui est à César…

  3. Le maréchalat du Roi Dieu dit :

    Très bonne initiative, on espere qu’ils iront jusqu’au bout .

  4. Tara Ontètè dit :

    On ne met pas la charrue avant les boeufs. La Caistab aujourd’hui ne produit et ne peut garantir une production de plus de 100tonnes. On fait là dans la distraction. Léon Paul Ngoulakia et son ami de lycée Jean Jacques Engo Allogho son dga, sont devenu des globe trotters. Les problèmes sont monstrueux à la Caistab. Les délégations provinciales sont à l’arrêt. Pas d’activité. Les planteurs vieillissant, les plantations à l’abandon. Quelle belle plaisanterie. Tous les efforts de Mathias Otounga Ossibadjouo sacrifié, quelle perte. Léon Paul Ngoulakia n’est pas un manager, il faut arrêter la farce. Son personnel souhaite son départ, vivement le prochain. Out Léon Paul et Jean Jacques

    • enfantdugabon dit :

      Tara Ontètè,
      rappelle moi ce qu’a fait ton champion et les résultats produits? Je comprends que tu sois l’un des nombreux parents du village qu’il a laissé à la caistab mais ne vient pas nous distraire.

      Si pour toi avoir des débouchés pour une production, même modeste, est une plaisanterie alors c’est toi le premier des plaisantins.

      Vous les émergents, qui voulez réinventer la roue, au lieu de gaspiller des milliards dans des lubies telles que GRAINE, vous devriez renforcer les capacités de production de la caistab. Ce qui passe forcement par la réhabilitation des anciennes plantations de cacao et de café, échec patent d’OSSIBADJOU qui y a englouti des sommes énormes sans aucun résultat sur le terrain.

      Aucun pays n’invente des agriculteurs, mais comme l’UE les USA, le Brésil, … tous soutiennent leurs agriculteurs. C’est principalement avec le café et le cacao que Léon MBA a géré ce pays.

      Arrêtez donc de penser que votre GRAINE transformera des personnes sans vocation et aucun amour pour la terre en agriculteurs prospères.

  5. Jean dit :

    C’est une bonne idée. Enfin le Gabon s’inscrit dans le monde de la créativité.

  6. Blaise dit :

    C’est une très bonne initiative .

  7. Raissa dit :

    Il est toujours bien de consommer du made in gabon

  8. Le GABONAIS dit :

    aucune politique raisonnable dans le secteur agricole depuis des années.Graines c’est quoi encore? la distraction pour mentir les Gabonais. le budget de ce projet sera epuisé uniquement par les charges de fonctionnement du service administratif(salaire DG, DGA, PCA, Directeur de cabinet , frais de mission et j’en passe…) . ma grand-mère n’a pas besoin de vos milliards pour faire ses plantations, elle le fait par necessité, et vous, vous faites Graine pour justifier les sorties d’argent et nos par necessité de nourrir les Gabonais. construisez les routes à l’intérieur du pays, et la nourritiures sortira de nos forêts sans le projets Graine.

  9. leGabonais dit :

    au cameroune il n’y a pas eu de projet Graine pour lancer l’agriculture, aux etats unis , il n’y a pas eu de projet graine pour lancer l’agriculture , c’est pour des raison conjoncturelles que les aides ont suivies. Les Gabonais vous commencez toujours par les forums pour esperer les realisations , alors que l’entreprenariat individuel est à la base de leconomie. au Gabon c’est la politique qui inspire nos entreupreneurs. voila l’échec de notre pays . arrêtez d’en dormir les gens avec vos partenariats internationaux qui ne sont rien d’autres que des moyens de ponctionner les frais de missions pharaonique pour vos besoins perso.

    • Dipande dit :

      Cher leGabonais, Vous écrivez avec trop d’imperfections grammaticales et orthographiques. Vous êtes pathétique quand vous donnez des leçons alors que votre expression demeure terrible. Y compris votre nom de toile…Luf

  10. sans rancune dit :

    oups le cacao qui attire le tourisme ????? c est bizarre???

    pour avoir un simple visa pour le gabon la croix et la banniere a lambassade du gabon en france !!!! faite en l expérience c est allucinant !!!! alors le tourisme un doux euphémisme !!!!

    quant au fautes d ortographe ; un con qui marche va toujours plus loin qu un intellectuel assis sur une chaise hhhh

  11. Le Gabonais dit :

    Dipande, merci d’avoir pris une partie de ton temps si precieux pour me lire, mais aussi pour me porter correction. Ta dureté face à mes imperfections montre combien de fois tu désires mon amélioration.
    Par ailleurs , loin d’être donneur de leçons,tout ce que j’ai de plus chèr c’est que mon pays avance. le premier pas est de reconnaitre nos erreurs. reconnaitre qu’il y’a trop de politique dans notre pays n’est pas une leçon , c’est un constat. Si ce constat te derange,c’est peut-etre parce que tu cires les bottes d’un politique et que tu manges au gré de la manne du Francs électoral issu du PDG.
    j’ai tant appris de toi ce soir sur la grammaire, alors je te dis merci. mais ne m’apprends pas ton mutisme face au maux de notre pays. Va loin de moi!!!!!!!!!!!luf

  12. mourou tabe dit :

    la filière café- cacao qui avait fait la prospérité de beaucoup de gabonais a été délaissée pour la rente pétrolière. On constate que ce n’est pas le Ministère de l’Agriculture qui initie des opérations de relance de cette filière mais la Caisse de Stabilisation des prix du Café et du Cacao. Comme le Gabon invente toujours les choses, je ne vois pas des gens dont le rôle premier est de défendre les intérêts des planteurs en leur garantissant des revenus acceptables, devenir des promoteurs agricoles. Il faut toute une autre vision de l’agriculture dans notre pays pour que celle-ci redevienne porteuse de richesse pour le pays et pour les individus. Je suis d’accord avec celui qui dit que le programme GRAINE est une grosse farce car on ne se décrète pas promoteur agricole, il faut aimer le terre pour réussir. Ce n’est pas l’argent qui fait l’agriculteur mais d’abord sa volonté.

  13. PME SOBIVE dit :

    c’est une bonne chose penser à moi aussi pour vulgariser mon projet de dix hectares à makokou au village Minkwala

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