Avec une production estimée à 8000 tonnes depuis sa mise en service en 2015, ce site de production localisé à 60 km au Sud-est de Libreville, ravitaille la raffinerie de Lambaréné dédiée à la fabrication du savon et de l’huile. 

Une laborantine sur le site d’Awala avec, à sa droite, Dieudonné Minlama, le 13 avril 2017. © Gabonreview

 

Lancée en août 2015, l’usine de transformation d’huile de palme d’Awala, à 60 km au Sud-est de Libreville, a constitué la fin de la tournée d’Olam sur ses sites dans la province de l’Estuaire. Le site d’Awala, au sein duquel l’usine est implantée, est une concession de 20 030 hectares, dont 6502 hectares de palmiers à huile.

Quelques moments sur le site et une vue d’ensemble d’une partie de l’usine d’Awala. © Gabonreview

«Depuis le démarrage des activités de l’usine en août 2015, nous avons déjà produit plus de 8000 tonnes d’huile de palme, et 500 tonnes d’huile d’amande», a révélé l’assistant de production sur le site, le 13 janvier dernier, soulignant qu’Olam a noué des partenariats extérieurs avec le Bénin et le Cameroun pour l’écoulement d’une partie de cette production. «Et pour l’huile d’amande, nous sommes principalement sollicités par la ville de Barcelone. Le reste de la production est envoyé à la raffinerie de Lambaréné pour approvisionner le marché local», a poursuivi Schubam Verma.

Selon le responsable d’Olam, le site détient quelque 1000 tonnes d’huile en réserve. «La quantité d’huile est dictée par la quantité de régimes que nous recevons. Le taux d’extraction est de 22,5%. Plus la quantité est élevée, plus nous avons de l’huile», a-t-il indiqué. Si la société a mis un accent particulier sur la main d’œuvre locale, force est de constater que l’usine d’Awala emploie une quantité non négligeable de personnel étranger. Une réalité dictée par certaines carences sur le terrain.

«Au sein de notre entreprise, les techniques de production sont exportées d’Indonésie. Notre personnel compte ainsi près de 300 employés indonésiens», a justifié le chef de personnel du site. «Si je me réfère à ce que nous avons payé en décembre, nous sommes à 1250 employés. Nous avons ensuite continué à recruter jusqu’au 9 janvier dernier, et nous pensons que ces chiffres iront grandissant», a indiqué.

En effet, l’objectif de la société, d’ici l’horizon 2018, est de réduire de 60 % le pourcentage de la main d’œuvre extérieure au bénéfice des Gabonais. A cette occasion, le coordinateur de la visite sur les sites d’Olam est satisfait du taux d’employabilité des jeunes. «C’est une réalité ici avec au moins 1200 compatriotes occupant des postes de responsabilité à tous les niveaux», s’est réjoui Dieudonné Minlama.

Dans le même esprit, il a salué les efforts consentis par Olam, au niveau social, pour permettre aux populations de bénéficier de l’impact de l’installation de l’usine dans cette zone : notamment la construction d’infrastructures sociales (panneaux solaires, dispensaires, école, etc.) «Cette usine a de beaux jours devant elle», a conclu Dieudonné Minlama.

L’usine d’Awala fait partie d’un projet agro-industriel comprenant également l’installation de près de 19 000 hectares de palmiers à huile et deux usines de transformation à Mouila, dans le Sud du pays.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. diogene dit :

    1200 compatriotes dont 300 indonésiens qui ont obtenus la nationalité gabonaise pendant le séjour de M. Minlama et le droit de voter PDG aux législatives…
    Il compte en bongolandais 900 égal 1200 et je retiens ma part des bénéfices…

  2. Arnaud dit :

    Cessons un peu avec le bashing Gabon, en voulant toujours peindre en noir ce qui merite d’être salue comme etant louable

  3. Ameno dit :

    Laissons de cote la political, ici il est en question de développement, grâce a cette usine on produit des marques made in Gabon et qui sont exporte dans le monde.

  4. Ameno dit :

    Laissons de cote la political, ici il est en question de développement, grâce a cette usine on produit des marques made in Gabon et qui sont exporte dans le monde.

  5. Le Tsombi dit :

    Nous ne pouvons pas louer l’exploitation de nos frères pour des salaires varient entre 70 et 120.000 par mois. or on sait que le personnel expatrié, travailleur des plantation, gagne entre 900 et 1.500.000 CFA. il est aberrant qu’après 5 ans le salarié d’OLAM Awala Plantation percoivent 650 frs/h + une indemnité de 75 frs/h soit 750 frs/h soit 6.000frs/ jours pour un total de 200h travaillées. ce qui n’est toujours pas le cas quand on sait qu’il y a des mois à 192h et d’autres à 196h. dans quel village, ville, campagne…. un loyer coûte 15.000 frs. les employés n’ont pas une assurance complémentaire comme ASCOMA. on se contente de les bassiner avec la CNSS et la CNAMGS. dans tous les cas OLAM exploite les populations des villages impactés.

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